Nom |
Date de fond. |
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Adresses |
Quantité
de
pianos |
Commentaires |
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DIETZ Johann Christian
(1778
- 1845)


PeriodPiano


Patrick-Collon.org
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1801 |






 'Harpe
à clavier' ou 'Claviharpe' de Christian Dietz ca. 1890, Chris Maene
Collection, Ruiselede,
Belgique
Claviharpe ca. 1820, German National Museum,
Allemagne
Piano-harpe ca. 1820,
Stiftung Lebensfarben, Berlin, Germany
Melodion
n° 357 ca. 1805-13, Museum für Musikinstrumente der Universität
Leipzig, Allemagne
Claviharpe ca. 1814, MIM, Bruxelles,
Belgique
Claviharpe
ca. 1821, Museum für Musikinstrumente der Universität
Leipzig,
Allemagne
Claviharpe
ca. 1840, Musée municipal, Etampes,
France
Claviharpe
'Chrétien Dietz' ca. 1872, MIM, Bruxelles,
Belgique
Clavi-Harpe
ca. 1880, Ad Libitum,
France
Claviharpe
'Chrétien Dietz' ca. 1888, MIM, Bruxelles,
Belgique
Claviharpe
ca. 1890, Museum für Musikinstrumente der Universität
Leipzig,
Allemagne
Harmonium,
MIM, Bruxelles,
Belgique
Clavi-harpe,
ancienne photo, Gallica

DIETZ
sur ce site
Pour lire les commentaires sur les expositions, cliquer sur le lien ci-dessus.
|
Paris

Batignolles

Bruxelles |
6, rue Notre-Dame-de-Nazareth (1819)(**1820)(arr.3)
9, rue Vivienne, dépôt chez M. Galle
(**1820)(arr.2)
1, rue Colbert (**1820)(arr.2)
36, rue des Petits Champs (?)
34, rue de Echiquier (*1825)(***1828)(arr.10)
26, rue de Bondy (*1827)(x1827)(*1828)(x1828)(arr.10)
13, rue Neuve
des Capucines (xxx1833)(1834)(z1835)(***1836)(arr.1)
23, rue Neuve Saint-Augustin
(x1828)(*1829)(y1829)(x1829)(x1832)(**1850)(arr.2)
33, rue Fontaine-Saint-Georges
(1855)(xx1857)(arr.9)
à Paris

8, rue Saint-Thérèse
(*1858)
à Batignolles

225, rue des Palais (1880)
17, rue de La Presse (1889)
à Bruxelles, Belgique |
30 ouvriers en 1839
(⁶)
 |
Facteur de
pianofortes,
clavi-harpes
et pianos à queue
ca. 1819-89
D'origine viennoise, la
famille DIETZ
s'installe à Darmstadt en Allemagne où va naître Johann Christian en
1778. Il s'installe à la frontière franco-allemande à Emmerich, puis
rejoint assez rapidement Paris au tout début du siècle où il invente
plusieurs instruments expérimentaux qui n'ont pas tout le succès qu'il
escomptait.
En 1819 il quittera Paris pour s'installer à Bruxelles et se
consacrer à d'autres inventions mécaniques. Mais son fils, (Jean)
Chrétien, à un très jeune âge, garde la boutique parisienne et va
imposer son savoir faire dans la capitale où il connaitra de grands
succès en particulier dans les années 1830 et 1840.
"Bordin de la Grange,
associé à Dietz, facteur de pianos, 23, rue Neuve Saint-Augustin. Scelles
après faillite, 26 mai 1829." Recherches sur la musique française classique,
Volume 13, 1973, p. 185
1828 - "Une nombreuse et brillante réunion assistait à
la sixième soirée musicale donnée samedi dernier par M. Dietz. Plusieurs
artistes distingués s'y sont fait entendre. [...] Mais ce qui a paru
mériter tous les éloges, c'est un duo pour piano et violon, exécuté
d'une manière très-brillante par MM Litz [sic] et Ebner; [..] et enfin
une fantaisie pour piano, dans laquelle M. Litz a déployé toute la
légèreté, toute la grâce toute la vigueur, toute la hardiesse qui
distinguent son talent. Les pianos de M. Dietz, dont l'excellence est
reconnue, ont produit les plus merveilleux effets sous les doigts de ce
jeune et habile artiste."
Le
Figaro, 27/02/1828, p. 3 (gallica.bnf.fr)
1829 - "S. A. R. MADAME, duchesse de Berry a daigné
visiter hier les salons de M. Dietz fils fabricant de piano rue Neuve
Saint Augustin, n° 23 S. A. R. a paru très satisfaite des instrumens que
M. Paer a eu l'honneur de toucher devant elle. Les pianos de nouvelle
forme, destines à remplacer les pianos à queue, ont par leur élégance,
la beauté et l'étendue de leur son, attiré particulièrement attention de
S. A. R. Le polyplectron, nouvel instrument de l'invention de M. Dietz,
et qui reproduit tous les sons des intrumens à archet, a paru faire un
très grand plaisir à S. A. R. qui a bien voulue exprimer sa satisfaction
dans les termes es plus flatteurs."
Journal
des débats politiques et littéraires, 09/03/1829, p. 3 (gallica.bnf.fr)


"Dietz
fils, r. N.-St.-Augustin, 23, ci-devant r. de Bondy, 26. Facteur de pianos
de toutes espèces. Auteur de l'organo diapase, nouvel instmm. à frottemens.
Brev. d'invention pour le clavi-harpe et pour un piano à forme nouvelle,
destiné à remplacer celui à queue dans un salon de moyenne grandeur. On lui
doit plusieurs perfectionnemens, entre autre l'emploi des sommiers de fonte
de fer. Méd. d'arg. 1827."
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes de
la capitale, 1828, p. 566 (gallica.bnf.fr)

"En
nous dirigeant vers la galerie de droite, nous arrivons dans la salle
réservée aux pianos et aux instruments de musique. Beaucoup de succès pour
les pianos à queue verticaux, de Dietz fils, un nom bien connu des anciens
facteurs de pianos de Paris. Ces nouveaux instruments, qui ne tiennent pas
plus de place que les pianos droits et qui rappellent la forme de la harpe,
ont toute la sonorité des pianos à queue horizontaux, si embarrassants pour
nos petits appartements. C'est un véritable progrès."
Le Gaulois,
05/08/1880, p. 3 (gallica.bnf.fr) |
Liste des exposants Paris, 1819 |
Jury d'admission Paris,
1823 |
Médaille d'argent Paris, 1827 |
Brevet de 1827 | Liste des exposants Paris, 1834
| Liste des exposants Paris, 1855 | Médaille d'argent Paris, 1890 | Médaille
d'or Paris, 1897
 |
LAMBERTY
| LAMBERTIJ

 |
1801 |



 Piano
carré ca. 1801, Eric Feller Early Keyboard Instruments Collection, Allemagne

|
Paris |
[16], rue des
Vieux-Augustins (1801)(arr.6) |
 |
'Facteur
de pianos'carrés ca 1801
"Papiers d'origine privée. Volume 6 : papiers de
Lamberty, facteur de pianos à Paris, originaire du diocèse de Liège."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹) |
|
ENDRES Jean Pierre 'Père' (ca. 1763 - 1842) (¹⁰)



 |
1802 |




 Piano
carré ca. 1802, Collection
privée,
France
Piano
carré ca. 1814, Collection privée, France

PHOTOS EXTRA
Piano carré de 1814 |
 |
Cliquez sur les images pour les agrandi
 |
Paris |
282, rue de Cléry
(*1802)(*1803-1804)(*1805)(arr.2)
32, rue
du Faubourg Saint-Honoré (*1813)(*1815)(*1816)(arr.8)
9, rue de Miromesnil faubourg St. Honoré
(S1814)(arr.8)
18, rue Saint-Nicolas près la Chaussée d'Antin
(1814)(**1820)(*1822)(arr.9)
45, rue Neuve des Mathurins
(1832)(¹⁰)(xxx1833)(z1835)(***1836)(**1837)(x1837)(arr.9)
35, rue de la Chaussée d'Antin (1842)(¹⁰)(x1843)(arr.9) |
 |
'Luthier' et puis 'Facteur de pianos et harpes'
(*1816), 'Facteur et accordeur de pianos'
(*1822), 'Facteur de pianos' (¹⁰), compositeur et éditeur de musique
ca. 1802-43
Il épouse Marie Madeleine HALLARD ou MALLARD (¹⁰).
Il est mort en 1842.
ENDRES Père
(x1837)
Son fils ENDRES Jean-Jacques
(°1826) lui succèdera en 1827, voir plus bas sur cette page. Il a eu
également d'autres descendants qui ont continué la facture d'instruments,
voir
ENDRES
Frères.
|
|
MONGELARD Jean-Claude
(1766 - 1857) (¹⁰)



Piano carré de 1802
-
Collection privée

 |
1802 |



Piano
carré de 1802, Collection privée, France
Piano
carré de 1802, Collection privée, Palma de Mallorca, Espagne
Piano
carré de 1807, Collection privée (?), avant chez alte-tasteninstrumente.de
Et
un piano non daté, avec une étendue de 5 octaves et demi, vendu en 2008 à
l'Hôtel Drouot, localisation actuelle inconnue. La table d'harmonie est
signée Mongelard (avec l'adresse rue du Faubourg du Temple) et une autre
signature (celle d'un restaurateur dénommé Pellet?) peut se lire sous les
touches du clavier.

PHOTOS EXTRA
Piano-forte carré de 1802

Cliquez sur les images pour les agrandir


Un autre piano Mongelard de 1802 aujourd'hui à Palma de Majorque et hier
joué peut-être par Chopin....?
"Piden el estudio de un piano que «la
tradición oral» vincula al de Chopin
Hace sólo unos días, una sentencia determinaba que aquel 'viejo piano
mallorquín' al que se refería George Sand en sus cartas a Charlotte Mariani
a finales de 1838, no es el que hasta en la actualidad se exhibía en la
celda 2 de la Cartoixa de Valldemossa. Ahora, una familia de Manacor, los
Caldentey-Ferrer, quieren que algún experto analice un piano forte parisino
de 1802 que tienen en propiedad y reconstruya sus más de dos siglos de vida.
¿Por qué? «Mi suegro, Joan Ferrer Joan, siempre contaba la historia de este
instrumento y él creía que podría ser aquel piano que desapareció y que tocó
Chopin», explica la familia. Tan convencido estaba, apuntan, que en alguna
ocasión se acercó a explicar la historia a la Cartoixa, pero nadie le creyó.
Según subrayaron los dueños del instrumento, ellos no confirman esta tesis,
ya que «nosotros lo sabemos por tradición oral», así que «abrimos las
puertas a quien quiera estudiarlo». La pieza, que se encuentra bastante
deteriorada, se realizó en la casa parisina Mongelard en 1802. Expertos
consultados describen la pieza como un piano forte típico de la burguesía
catalana y mallorquina de finales del XVIII.
Los propietarios sostienen que, según les contaron, el piano «había venido
desde el norte de Mallorca, desde Valldemossa», y había recorrido Pollença y
Artà antes de llegar a sus manos y trasladarlo a Porto Cristo. Ahora ya está
en Palma."
Piden el estudio de un piano que «la tradición oral»
vincula al de Chopin (05/02/2011)
|
|
95, rue Vieille-du-Temple
(1793)(¹⁸)(arr.3)
9, rue du Faubourg du Temple (1802)(x1810)(*1811)(arr.11)
10, rue du Faubourg du Temple (*1809)(*1812)(*1813)(*1814)(*1816)(**1818)(*1819)(*1820)(**1820)(x1822)(x1823)(x1825)(x1827)(arr.11)
67, rue du Faubourg du Temple (x1829)(arr.10)
53, rue Meslay (xxx1833)(arr.3) |
 |
Pianos carrés
'Facteur de pianos et harpes'
ca. 1793-1833; (*1816)
"Il est issu d'une famille de menuisiers installés à Grémévillers
depuis plusieurs générations : son grand-père, Claude Firmin
(1701-1781), son père Eléonor (1737-1787) puis son frère aîné, Eléonor
Firmin (1762-1823). Il a un autre frère, plus jeune, Charles, qui meurt
en bas–âge, et deux sœurs.
Jean-Claude
MONGELARD épouse Marie-Catherine Guiot le 9 septembre 1792
dans sa ville natale. Précisément un an après leur mariage, le couple
s'installa à Paris au n° 95, Vieille rue du Temple, misant sans doute sur
le succès commercial grandissant de la fabrication de piano forte. Sur
la fiche de sûreté établie le 25 novembre 1793 par la Section des Droits
de l'Homme, il est encore identifié comme menuisier mais dès 1802, date
à laquelle il est installé au n°9, rue du Faubourg du Temple, il a déjà
réalisé plusieurs piano forte (deux exemplaires datant de cette année-là
nous sont parvenus) qui trahissent une indéniable maîtrise. Chez quel
facteur plus établi a-t-il acquis cette maîtrise pendant les années
1790 ?
MONGELARD a eu deux enfants : Jean-Baptiste né en 1803 et Jeanne
Alexandrine, née en 1805. L'adresse de MONGELARD, entre 1812 et 1825,
devient le n° 10, puis le n° 67 au moins à partir de 1829, sans que ceci
ne signale pas forcément un local différent car les changements de
numérotation des rues de Paris ne sont pas rares à cette période. Par
ailleurs, le commerce de MONGELARD a dû péricliter puisqu'il va finir sa
vie, veuf depuis longtemps, à l'Hôtel des Invalides où il décèdera le 22
novembre 1857 (Microfilm 5Mi1/1538, Fichier Alphabétique des décès de la
Reconstitution de l'Etat Civil de 1872, Archives de Paris)."
D. Girard.
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
et
(¹⁸):
Infos généalogiques sur MONGELARD

L'acte de décès de
Mongelard

Cliquez sur l'image pour l' agrandir
|
|
PÉRONARD
Pierre Melchior
(1762 - 1818) |
1802 |
RÉF
(¹)
Voir J . De la Tynna, Almanach du commerce de Paris, 1809, p. 104 ; ibidem,
1811, p.118, ou encore Almanach des 25000 adresses de Paris, 1817, p. 460.
(²)
La plupart des informations
provient de l’étude des tables du bureau ancien des successions des 5° et 6°
arrondissements anciens de Paris.
(³)
Voir par exemple Explication des ouvrages de peinture… des artistes vivans
[sic] exposés au Musée Royal (Paris : Chez Vinchon, 8, rue J.J. Rousseau,
1840), p. 143, dans lequel on peut admirer la reproduction N°1279, «
Moralité du peuple (étude) Le père montre a son fils qu’il faut rendre ce
que l’on a trouvé et ne pas le garder pour soi ».

VOIR AUSSI ...
PÉRONARD
(°1771)
et
MALADE
(°1774) |
Paris |
188, rue du faubourg
Saint-Martin & 350, rue Saint-Martin
(*1802)(arr.3)
10, rue Coquenard (1807-17)(*1811)(*1813)(*1814)(*1815)(arr.9) |
 |
'Facteur
de pianos' ca. 1802-15
L’adresse du père
Balthazard
PÉRONARD
(devenue le n°350, rue du Faubourg St Martin) restera celle du fils aîné,
Pierre Melchior
Péronard, professeur de
musique puis facteur de pianos lui-même, et un autre frère, Marie Gaspard,
menuisier de son état. Un Péronard (ayant pour adresse le 10, rue Coquenard)
est par ailleurs connu à Paris comme accordeur de pianos (au moins de 1807 à
1817)(¹),
s’agit-il de Pierre Melchior lui-même ou d’un de ses neveux (fils du
menuisier Marie Gaspard ou du militaire Jean-Victor) ?
Marié à 40 ans à la jeune Adélaïde Françoise Allan
(Paris, 01.12.1776 – 08.07.1824), Pierre Melchior
aura au moins trois enfants : deux filles Emilie et Calixte, et un fils
Melchior qui deviendra artiste graveur. A sa naissance de ce dernier en
1805, le couple habite encore le domicile des parents Péronard, au 188, rue
du Faubourg St. Martin mais après la mort de Pierre Melchior en 1818 alors
qu’ils habitent carré de la Porte St. Denis, le petit-fils (Melchior)
habitera ensuite avec sa mère, Adélaïde Françoise, et sa grand-mère, Marie
Geneviève Dunand (veuve Allan avant 1800, et divorcée de J.P. Garnot épousé
en secondes noces) la maison maternelle au n°10, rue Bourbon-Villeneuve (d’autres
sources donnent le n°23 dans cette même rue, et dans laquelle d’ailleurs le
facteur
Jean-Jacques
MALADE avait son
atelier)(²).
La troisième génération des Péronard n’a plus d’activités directement liées
avec la facture d’instruments. Le plus célèbre des trois enfants de Pierre
Melchior Péronard, Melchior de son prénom, est né le 6 janvier 1805 (Archives
de Paris, 5Mi1 / 129) au 188 rue Faubourg St Martin, et baptisé en la
paroisse St. Laurent deux jours plus tard. Il deviendra artiste graveur avec
une certain succès (³)(son
atelier sera situé au 55, rue St André des Arts). Il épousa à vingt ans, le
27 janvier 1825 (Archives de Paris, 5Mi1 / 2042), une Rouennaise plus âgée
que lui, Anne Catherine Gastebois dite Delacroix (née le 23.07.1797) avec
qui il eut au moins deux enfants, Emilie Virginie (baptisée à St Sulpice le
10 avril 1836) et Ernest Alexandre (baptisé à Notre Dame de Lorette, le 6
janvier 1843).
On ne sait rien sur sa soeur Calixte Péronard, baptisée à la Paroisse St
Laurent le 25 août 1808, mais sa soeur aînée, Emilie, baptisée en la même
paroisse 5 ans plus tôt le 9 septembre 1803, épousera Stanislas Savary (né à
Nantes le 09.11.1797) le 19 mai 1831. Elle eut de lui au moins une fille
mais devenue veuve Savary, elle la prostitua à un Sieur Perrin, comme
l’atteste le rejet de révision de procès qu’elle implora en 1853 et qui la
fit ensuite croupir en prison pour son attitude envers sa fille mineure.
D. Girard.
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
|
|
TIBON


Piano carré ca. 1800 - Photo : Gérard Blot, photographe |
1803 |


Piano
carré ca. 1800, et
sa signature, Musée-Maison Bonaparte, Ajaccio,
Corse, France
[TIBON | Wien Londres et
Paris | au Palais royal 17]

|
Paris | 17, rue du
Palais Royal (?)
18 [13 ?], rue du
Palais Royal (³⁰) |
 |
'Facteur
de pianos'carrés ca. 1803 |
|
ROLLER Jean Johann, père
(1762 - 1835) |
1804 |
 


Piano
carré ca. 1804 Roller,
et sa
signature, Cité de la Musique, Paris,
France (Collection Geneviève
Thibault de Chambure)

 PARIS -
"668 M. Roller, rue de Paradis-Poissonnière, n. 27. Un piano à sommier de
métal isolé." et "315 M. Dietz, rue de l'Échiquier, n° 34 - 316 M. Koska, rue
de Richelieu, n°10. - 317 M. Roller, rue de Paradis-Poissonnière, n°27. Le
jury a cru ne pas devoir séparer ces trois fabricans qui ont présenté des
pianos d'une excellente exécution; il appelle sur leurs produits l'attention
particulière du jury central."
Rapport du Jury
d'admission des produits de l'industrie du Département de la Seine,
1825, Expo 1823, p. 71 et 169
PARIS -
"1654 M. Roller et Compagnie, breveté, rue du Paradis, n°. 27 : Pianos et
Pianos transpositeurs."
Exposition Publique
Des Produits De L'Industrie Francaise, 1823, p. 185
PARIS -
"M. Roller, à Paris, rue de Paradis, n° 27, A presenté un piano transpositeur
et vocal, ayant l'avantage de ménager les voix, en permettant à chacune de
se maintenir dans le diapason qui lui est naturel. Au moyen d'une
transcription convenable, et qui peut être facilement opérée en faisant
mouvoir le clavier, on exécute sur cet instrument d'anciennes partitions que
l'on met à la portée des voix peu étendues, et qu'on juge tort avoir été
écrites trop haut, à cause de l'élévation exagérée du diapason actuel. Le
jury a décerné à M. Roller une médaille d'argent."
Exposition nationale. Paris. 1823. Rapport, p. 351
PARIS -
"Auf der gegenwärtigen
Ausstellung der Erzeugnisse des Gewerbfleißes zu Paris werden zwei
Pianos, welde Hr. Roller ausgestellt hat, von der Menge der Neugieriger
hesonders bewundert. Die Einen sind von der guten wir. kung der
inlåndisden Holzer, woraus sie verfertigt, und wele dhe glänzender, als
die ausländisden sind, entzückt; die andern bewundern den aufgehängten
Wirbelbaden (Sommier), welcher den Klangkasten mehr Schwingung und
Umfang gibt, und eine Arbeit der richtigsten mechanischen Verbindung
ist. Der Künstler lobt den reinen glänzenden und vollen Ton dieser
Instrumente. Der Sänger endlich sieht mit Vergüngen, wie die Tastenreihe
(Claviatur) mittelst eines Schlüssels um einen oder mehrere halbe Töne
herauf und herabgeschohen werden kann, ohne daß die Reinheit der
Stimmung dadurch verleft werde. Dadurch kann dieses Instrument dem
Stimmumfang jedes Sängers, und der Stimmung jedes andern Instrumente
obne Beschwerniß angepaßt werden, und man darf dem Hrn. Roller Glück
wünschen, daß er die Unannehmlichteiten der Transposition beseitigt, und
so die Erlernung der Gesangkunst unendlich erleichtert. Hr. Roller hat
die pianos so vervolltommnet, daß er, obschon noch jung, den Ruhm der
ältesten Klaviermacher verdunkelt."
Flora: ein Unterhaltungs-Blatt, 07/10/1823, p. 632


Brevet de 1820 : piano transpositeur, ROLLER -
"En 1820, Roller construisit un piano pouvant à volonté changer de ton,
c'est-à-dire que chacune de ses notes pouvait, au même instant et d'un seul
mouvement, monter ou descendre par degré de demi-ton jusqu'à une octave. Ce
changement avait lieu par le déplacement du clavier, au moyen d'un mécanisme
qui, en faisant monter ou descendre un châssis sur lequel était posé le
clavier, faisait changer de corde chacun des marteaux.
Le mécanisme se
composait d'un arbre vertical dont l'extrémité supérieure portait une forte
aiguille, et l'extrémité inférieure était armée d'une roue dentée, engrenant
une crémaillère assemblée au châssis qui renfermait le clavier. De sorte que
cette crémaillère pouvait avancer soit à droite, soit à gauche, par l'action
de la main qui, en tournant l'aiguille, faisait jouer la roue dentée. Ce
changement était combiné avec une précision concordante avec chacune des
divisions de la plate-forme métallique sur laquelle tournait l'aiguille, de
manière que la distance d'une division à l'autre, soit en montant, soit en
descendant, ne changeait le ton que d'un demi-ton."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861 - autre texte dans
Journal des
débats politiques et littéraires, 07/12/1820, p. 4 (gallica.bnf.fr)

ÉLÈVES de ROLLER
"L'atelier de Roller a fourni de
nombreux facteurs ; MM. Boutron, Guerber, Moniot, Thomas, Souffletto,
Mercier, Gibaut, Bernard, Mermes [Mermet], etc., etc., sont de jeunes facteurs, tous
Français qui ont fait chez lui leur apprentissage ; plusieurs d'entre eux
figuraient avec distinction à l'exposition."
Lucas Al.
Panorama de l'industrie française publié par une société d'artistes
et d'industriels sous la direction de M. Al. Lucas, 1839, p.
97
et
HANTICH, ex-associé et
gendre


"Roller, Piano-transpositeur, Vieille rue du
Temple, n°. 6. - Au moyen d'un mécanisme aussi simple qu'ingénieux, dont
M. Roller est l'inventeur, ce facteur a su faire marcher le clavier sous
les cordes, de sorte que la touche qui frappait les cordes qui sonnent
l'ut passe sous l'ut dièse ou ré bémol, et donne ainsi un autre système
tonal, sans que le doigté éprouve le moindre changement. Pour baisser le
ton, il suffit de porter le clavier de droite à gauche, et alors, selon
le nombre de degrés qu'on lui fait parcourir, la gamme d'ut, et par
conséquent le système entier de ce ton, se changent en ceux de si, de si
bémol, de ré, de la bémol, de sol, de fa dièse, de fa . On peut obtenir
les mêmes tons à l'aigu. Le mécanisme, qui porte le clavier à droite ou
à gauche, est mis en jeu par une clé de la nature de celles des pendules
; chaque tour de clé donne un degré de plus, si c'est en haut; et un
degré de moins, si c'est en bas. Chacun de ces deux degrés est un demi
ton; et, à quelque de gré que l'on s'arrête, le clavier se trouve
invariablement fixé. Des signes mis sur le clavier qui change de place,
et sur le devant du piano, qui est d'une parfaite immobilité,
montrent, sur-le-champ à ceux qui n'auraient pas l'oreille assez exercée
pour s'en rendre raison, si le clavier est dans sa position naturelle,
ou s'il a été porté d'un ou plusieurs degrés à droite ou à gauche. Il
est inutile de faire remarquer que, si la transposition opérée par le
clavier mobile porte l'ut aune quarte au-dessus, et à une quinte
au-dessous de son ton naturel, les pianos transpositeurs, dont le
clavier représente six octaves, doivent nécessairement en avoir sept à
cordes pour pouvoir faire face au clavier, dans quelque position qu'il
se trouve. Ce mécanisme applanit toutes les difficultés de la
transposition. Cet instrument est bien précieux pour les pianistes qui
accompagnent sur la partition, et pour ceux qui exécutent des duos, des
trios, des quatuors, etc., avec des instrumens à vent, et doit assurer
un succès complet à cette découverte."
Bazar Parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers
artistes et ..., 1821, p. 429-430
|
Paris |
174,
rue de Charenton (1797)(¹⁰)(arr.12)
722,
Vieille rue du Temple (P1805)(arr.3)
90, rue Vieille du Temple (*1809)(x1810)(*1811)(*1812)(*1813)(*1814)(*1815)(*1816)(*1817)(**1818)(**1819)(**1820)(x1820)(arr.3)
6, rue Vieille du Temple (1808)(**1821)(*1822)(arr.4)
27, rue de Paradis
Poissonière (*1822)(1823)(x1826)(arr.10)
6, rue Saint-Louis (1835)(¹²)(arr.4) |
 |
'Facteur de pianos et harpes' ca. 1797-1835
Johan (Jean) ROLLER Père
est
né à
Haupstul,
duché du Wurtemberg, Allemagne en 1762.
Il s'installe à Paris rue
de Charenton, 174, comme ébéniste et peintre, plus tard comme
facteur de pianos, aux lendemains de la période révolutionnaire, et meurt à Paris le 5
septembre 1835. La principale invention de Johann Roller est un système
perfectionné qui permet au clavier d'un pianoforte de se mouvoir pour
permettre "automatiquement" les transpositions.
Il eut pour épouse
Henriette Mangin dont un fils, lui-même prénommé Jean
(1797-1877), lui succédera et fondera plus tard la célèbre manufacture
ROLLER & BLANCHET
(°1826), voir plus bas sur cette page.
1826 - ROLLER Fils : "Le
17/2/1826, dans un acte notarié compettant dissolution entre le dit et
BIRON Alexandre employé qui ont déclaré dissoudre la société à compter
du 01/01/1826, société verbale qui existait depuis le 00/04/1821 pour la
fabrication et la vente de pianos, établie à rue de Paradis
Poissonnière, n° 27."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
 (la suite)
Brevet de 1823 : "ROLLER (Jean), fabricant de pianos, à Paris, rue de
Paradis, n°. 27, faubourg Poissonnière. Le 17 avril 1823, brevet, de 5 ans,
pour un sommier-de métal dans les pianos."
Annales
de l'industrie nationale et étrangère, ou Mercure technologique : recueil de
mémoires sur les arts et métiers, les manufactures, le commerce,
l'industrie, l'agriculture, etc..., 1824, p. 312 (gallica.bnf.fr)
"ROLLER adapte au piano un sommier de métal, ayant l'avantage de
donner de l'âme et de la vibration à la partie de la table qui ne
pouvait en recevoir par l'ancienne disposition, parce que cette table
était alors collée sur le sommier des chevilles, et que les vibrations
étaient ainsi interrompues à partir de l'endroit collé jusqu'à la paroi
latérale de la caisse de l'instrument."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Brevet de 1825 : "M. Roller, à Paris, a inventé un piano qui a l'avantage de ménager les voix,
en permettant à chacune de se maintenir dans le diapason qui lui est
naturel. Au moyen d'une transposition convenable et qui peut être facilement
opérée en faisant mouvoir le clavier, on exécute sur cet instrument
d'anciennes partitions-, qu'on met à la portée des voix peu étendues, et
qu'on juge à tort avoir été écrites trop haut, à cause de l'élévation
exagérée du diapason actuel."
Bulletin de La
Societe D'Encouragement pour L'Industrie Nationale Vingt, 1825, p. 53
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)

1826 -
"All our
instrument-makers have since adopted the same principles, and carried
them into effect with more or less success, merely introducing some
variations in the mechanism, or in the accessory parts, with a view to
some particular point of utility. For instance, M. Roller having
observed the difficulty experienced by all amateurs, and even by some
professors, of instantly transposing from one tone into another the
accompaniment of certain pieces, either too high or too low for the
voice, has endeavoured to facilitate the same, by reducing the whole to
a simple mechanical operation.
He has rendered his key-board moveable,
in order that it may be transposed at pleasure a half-tone, a tone, or a
tone and a half lower, or a halftone higher, so that the performer
executing the music as it is written, may at once transpose it, without
troubling his mind about a difficult calculation. M. Pfeiffer has
improved this mechanism by the addition of a pedal; but his pianos
merely transpose half a tone lower, which is sufficient for general
purposes. The idea of transpositionpianos was not, however, new : MM.
Erard and Pfeiffer had manufactured instruments, in which the
soundingboard consisted of a vertical column, upon which the strings
were stretched, and which could be turned at pleasure, so that the
hammer could be made to strike any given note. But the necessity of
straining the wood in order to make it take a cylindrical form, so far
interfered with the vibration, that only defective sounds could be
obtained. The invention was, therefore, obliged to be given up."
The
Harmonicon, Volumes 4-5, 1826, p. 159


(la suite)
"Voici les prix des
pianos de M. ROLLER."
"Pianos ordinaires : 2 cordes, petit format, 6 octaves, 2
pédales, 600 fr. - Idem., 4 pédales, 680 fr. -
Idem, longue table de mécanique à échappement, 1000 fr. -
Idem, 3 cordes, 6 octaves, 4 pédales, 1050 fr. - Idem,
longue table de mécanique à échappement, 1200 fr.
Pianos transpositeurs,
deux cordes, petit format, 6 octaves, 4 pédales, longue table, 750 fr.
- Idem, grand format, 950 fr. - Idem, longue
table de mécanique à échappement, 1200 fr. -
Idem, 3 cordes, 6 octaves, 4 pédales, 1300 fr. -
Idem, longue table de mécanique à
échappement, 1500 fr. Ces mêmes instrumens avec une cinqième pédale, tambour
à clochettes, en plus, 50 fr. - Les pédales en cuivres
montées dans une lyre élevée sur une estrade, en plus, 120 fr."
Bibliographie
musicale de la France et de l'étranger, ou, Répertoire générale systématique
de tous les traités et oeuvres de musique vocale et instrumental: imprimés
ou gravés en Europe ..., France, César Gardeton, Chez Niogret,
1822, p. 72 (gallica.bnf.fr)

"ROLLER,
rue de Paradis, faub. Poissonnière, n. 27.
La transposition des morceaux de musique d'un ton dans un autre est une
des difficultés qui embarrassent le plus les personnes qui exécutent et
celles qui accompagnent. Le piano transpositeur, inventé par M. Roller, a
entièrement aplani cette difficulté. Au moyen d'un mécanisme simple et
facile à Faire mouvoir, cet instrument peut à volonté changer de ton,
c'est-à-dire que toutes les notes que le clavier indique, peuvent au
même instant, et d'un seul mouvement, monter ou descendre.
Ce piano
transpositeur, déformé et dimension ordinaire, présente d'ailleurs sous
beaucoup de rapports de précieux avantages pour les pianistes qui
accompagnent la partition, ou qui exécutent des duo, des trio, des
quator avec des instrumens à vent, et même pour l'étude et l'exercice de
la voix ; car on peut, en baissant les morceaux de chant, presque
toujours trop hauts pour les moyens d'élève, les lui rendre plus
faciles, et le faire arriver graduellement à les chanteurs le ton où
ils sont écrits, sans risquer de bâter ni d'altérer sa voix. Il est bon
d'ajouter que le prix de ces pianos diffère très peu de celui des pianos
ordinaires. Cet artiste est aussi inventeur breveté du sommier de métal
isolé, découverte impmortante et aussi simple qu'ingénieuse.
A
l'Exposition de 1823, les pianos de M. Pape feront obtenu la A [médaille
d'argent]. Les suffrages du public, les félicitations des premiers
artistes de la capitale, et les encouragemens flatteurs de tous les
membres du la famille Royale, lui ont, en cette circonstance, été
prodigués."
Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers
artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux,
fabrications, découvertes, produits, inventions, etc., 1826, p.
442-443 (gallica.bnf.fr)
|
Médaille d'argent Paris, 1823
 |
De GIRARD Philippe
(1775 - 1845)
 |
1805 |
DE GIRARD sur ce site
Pour lire les commentaires sur l' exposition, cliquer sur le lien ci-dessus.


"Brevet 25 janvier
1804. ~ Moyen de Construire des orgues dont on pourra à volonté baisser ou
enfler les sons par P. et F. Girard, rue de la Révolution, Hôtel Britannique.
Terme 5 années."
Annales des arts et manufactures: ou mémoires technologiques sur ...,
Volume 24, 1806, p. 291
'Piano Trémolophone',
fait par
GIRARD, à Paris, en 1842. Dictionnaire
des instruments de musique,
Jacquot, 1886
Brevet de 1841 : "N° 234 veuve Girard- Romagnac (Marie-Louise), demeurant à Paris, rue
du Faubourg-Saint-Honoré, n° 76, à laquelle il a été délivré, le 16
septembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'addition et de
perfectionnement à son brevet d'importation et de perfectionnement de quinze
ans, en date du 17 octobre 1841, pour un perfectionnement apporté à clavecin
ou piano-forte." Mémoires et proces-verbaux,
1843, p. 770
Brevet de 1844 : "19° Le certificat d'addition dont la demande a été
déposée, le 28 octobre 1844 au secrétariat de la préfecture du
département de la Seine, par la dame veuve de Girard, née
Marie-Louise Romagnac, et se rattachant au brevet d'invention de
quinze ans qui lui a été délivré, le 27 octobre i84i, pour un
perfectionnement apporté au clavecin ou piano-forte; laquelle
addition consiste en divers modes d'application des principes
brevetés aux pianos existants et en un mécanisme nouveau."
Bulletin des lois de la République française,
07/1845, p. 899 (gallica.bnf.fr)
Brevet de 1845 : "Girard
(Philippe) imagina un piano octaviant dont le système a été depuis
repris par Blondel. Chaque note de l'instrument, dit trêmolophone,
était montée de cinq cordes; quand le clavier était à sa place,
trois cordes seulement étaient frappées par un seul marteau. Dans
cette position l'instrument n'octaviait pas, mais si on pressait une
certaine pédale, celle-ci faisait faire un léger mouvement au
mécanisme et au clavier, alors un levier supplémentaire faisait agir
un marteau auxiliaire sur l'octave inférieure ou supérieure et
frappait sur deux cordes accordées à l'unisson des trois autres.
Schenei, vers 1785, avait déjà construit une espèce de clavecin avec
tremblement ou trémolo, ressemblant à une suite d'échos
très précipités."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)  (Wien.) Hr. Wilczek, ein Schüler der
Prager Conservatoriums, seit vielen Jahren in Warschau einheimisch,
widmete sich seit Längeren dem Studium des vom Franzosen Girard
erfundenen. nach ihm Girardeon oder Tremolopbon benannten Fortepiano. Im
Jahre 1841 wurde ihm die Ehre zn Theil, von Seiner Majestät dem
russischen Kaiser. der ihn bei seinem Besuche in Warschau durch drei
Viertel Stunden auf dem genannten Instrumente zugehört, mit einem
kostbaren Brillantring beschenkt zu werden, Der Kaiser sprach in
buldvollen Worten seine Zufriedenheit aus. Später, im Jahre 18-12 wurde
ihm auch die Ehre zn Theil, von Seiner Hoheit dem Großfürsten Michael
die Einladung zu erhalten, sich von ihm auf dem "Girardeon" zu
produzieren. - diese neue Erfindung wurde auf der grossen
National-Industrie-Ausstellung in Paris im v. Jahre mit einer goldenen
Ehrenmedaille gekrönt. - Sollte Hr. Wilczek, der sich gegenwärtig hier
befindet, Gelegenheit haben sich offentlich zu produzieren, so behalten
wir uns vor, unsern Lefern näheren Ausschluss über die Wesenheit seines
neue Instrumentes zu Lieferen."
Der Wanderer,
14/08/1845, p. 775 |
Paris |
76, rue du Faubourg-Saint-Honoré
(**1844)(arr.8) |
 |
'Inventeur', ingénieur
ca. 1844
"La vie de Philippe de
Girard et de ses inventions utiles et bienfaisantes a été décrite par J. J.
Ampère, de l'Académie française (Voyez le Journal des Débats, du 15 octobre
1845). On se bornera ici à entretenir le lecteur des découvertes précieuses
de Girard dans l'art de prolonger le son du piano, des améliorations dans la
construction des orgues et des instruments à percussion. Né en 1775, à
Lourmarin, sur les bords de la Durance, Philippe de Girard descendait d'une
famille noble et considérée qui avait marqué dans le pays. Il montra dès son
jeune âge l'aptitude pour la peinture, la poésie, la musique et la mécanique;
mais il dut quitter la France à l'époque de la révolution, et nous le voyons
bientôt occupé à utiliser ses talents à l'étranger. Rentré en France et
obligé de s'expatrier encore, il se livra entièrement à l'industrie, et
enrichit la science d'utiles découvertes. Sa filature du lin par machines
attira l'attention du public sur lui; mais cette admirable invention n'a pu
conjurer les événements. La France n'était plus habitable pour l'ingénieur
inventeur : il partit pour Vienne, fit prospérer l'industrie en Allemagne,
et obtint la place d'ingénieur en chef des mines dans le royaume de Pologne,
en 1826. Au milieu de ses grands travaux, il s'occupa de perfectionnement
des orgues et de prolongement du son dans le piano. Déjà, en 1803, il prit
un brevet pour des moyens de construire des orgues, dont on peut renfler ou
diminuer les sons à volonté sans en changer la nature ou le ton. Il eut le
premier l'idée de donner au piano la faculté de prolonger les sons par la
seule pression d'une touche. Il obtint cet effet au moyen de tremendo, qui
consiste à mettre la corde en vibration par un simple mécanisme. [...]"
Les musiciens
polonais et slaves anciens et modernes: dictionnaire biogr. Wojciech
Sowiński, 1857, p. 210-214
"GIRARD (Chevalier de
Philippe), un célèbre ingénieur français, inventeur de nouveaux instruments
de musique, devrait avoir une place ici comme vivant en Pologne, où il a
donné à entendre votre instrument, ainsi nommé Trémelophone.
Les plus importants détails et travaux de P. Girard sont dans l'édit
français de ce dictionnaire (¹). Nous plaçons seulement ici à propos de ses
instruments inventés à Varsovie et de la relation entre P. Girard et
Drozdowski. P. Girard, ingénieur en chef des mines, invente quelques
mécaniciens en Pologne et, après de longues délibérations, il songe à
étendre le ton au piano. Pour accomplir une si grande tâche, il se rendit
chez Drozdowski, le pianiste de Varsovie. Notre compatriote n'était qu'un
entrepreneur de l'idée de Girard. Bientôt, un nouveau cylindre a été
fabriqué à Norblin, et il était censé étendre le ton, et cela a bien
fonctionné, parce que le nouvel instrument de Trémolophon, Girardeon,
semblait très beau et fort, et a été exposé en 1811. Joué par Fr. Wilczka,
il fait une grande impression, car l'artiste prend deux notes ensemble, le
ton de Girardonne remplace l'orchestre dans certains passages. Plus tard, le
même instrument a été entendu au spectacle de Paris, en 1844, où Liszt,
malgré son succès, Girard ne put disséminer son instrument, car après sa
mort en 1845, il fut arrêté de parler. Il se termine souvent par les
meilleures inventions, quand la coïncidence ne leur donne pas un élan
heureux." (Google-translation)
Słownik muzyków polskich : dawnych i nowoczesnych kompozytorów, wyrtuozów
..., Albert Sowiński, 1874, p. 123
GIRARD-ROMAGNAC
Marie-Louise Vve
était la femme de Frédéric de GIRARD, frère de Philippe GIRARD (*1804)(²), elle
était la réprésentante et successeur de cet inventeur 'de GIRARD').

VOIR AUSSI ... ... autres fabricants avec ce nom:
GIRARD Hyacinthe Joseph
(°1842) et
GIRARD
(vers 1900)
et un
GIRARD
à Paris ca. 1848.
 INFO EXTRA
Une page sur
Philippe de GIRARD
(Wikipedia)

Vie
et inventions de Philippe de Girard, inventeur de la filature mécanique
du lin (2e éd.), par Gabriel Desclosières, 1881 (gallica.bnf.fr), p. 139, 140, 153

|
Mention honorable Paris, 1844
 |
GRUS Alphonse-Jean
(1785 - ?) (¹⁰)


Eric Feller Early
Keyboard Instruments Collection, Allemagne
  |
1805 |



Pianos droits et pianos carrés


Piano carré de 1820, Eric Feller Early Keyboard Instruments Collection,
Allemagne
Pianino,
ca. 1835, 6,5 octaves, Collection Hansjosten, Allemagne


GRUS sur ce site
Cliquer sur le lien ci-dessus


Brevet de 1832 : "Grus, crut remarquer que la longueur de la table
d'harmonie contribuait puissamment à l'excellence des pianos, et que la
largeur ne servait à rien, et que même souvent elle était nuisible, les
basses étant toujours trop fortes en comparaison des dessus; il chercha à
éviter cet inconvénient en faisant la table de toute la largeur de
l'instrument; elle était à jour par derrière, et étant au-dessus des marteaux
elle pouvait se relever facilement en cas de rupture, la table n'était pas
collée sur la garniture. (B. F.)"
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
- "Patents for five years. [...] Grus, Alphonse, Jean, piano tuner of Paris,
for improvements in the construction of pianos."
The London Journal of Arts and Sciences, and Repertory of Patent Inventions,
1832, p. 267
Brevet de 1855 : "28954. B. de 15 ans, pris le 1er septembre, par GRUS, à
Paris, rue Saint-Louis-au-Marais, 58. Système de pianos droits à répétition
indéfinie (¹⁷)."
Catalogue des brevets d'invention, 1856, p. 225
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)

GRUS par MONTAL "Il y a long-temps que M.
Grus, facteur de Paris, a construit des pianos carrés dont la moitié
supérieure du clavier avait quatre cordes, et l'autre moitié trois
seulement. Mais ce genre de piano a toujours été abandonné, d'abord
à cause de la difficulté d'accorder les quatre cordes à l'unisson,
et ensuite parce que le son n'augmentait pas dans la proportion de
trois à quatre, la table d'harmonie n'étant pas agrandie dans la
même proportion, et le marteau ne frappant que difficilement avec
une égale force chacune des quatre cordes du même unisson."
L'
art d'accorder soi-même son piano: d'après une méthode sûre, simple et
..., Claude Montal, 1836, p. 224
|
Paris |
26, rue de la Lune (*1809)(arr.2)
36, rue de la Lune (x1810)(arr.2)
25, rue des Filles-du-Calvaire (*1811)(arr.3)
60, rue Turenne (*1813)(*1814)(arr.3)
60, rue Saint-Louis au Marais
(**1818)(**1819)(*1820)(**1820)(x1822)(x1823)(*1825)(x1825)(x1827)(x1828)(*1829)(x1829)(*1832)(xxx1833)(**1835)(z1835)(***1836)(**1837)(x1837)(xx1839)(yy1839)(**1840)(***1841)(*1842)(**1843)(x1843)(xx1844)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(arr.4)
56, rue Saint-Louis au
Marais (x1839)(x1840)(arr.4)
6, rue Saint-Louis,
au Marais (1849)(arr.4)
58,
rue Saint-Louis au Marais
(*1851)(yy1851)(**1852)(**1854)(***1855)(z1855)(xx1856)(arr.4)
|
 |
'Facteur de pianos'
ca. 1809-56
'Grus A., fact. et
acc. de forte-pianos'
GRUS Jean-Joseph (1834)
Il est né le 22/02/1785 (¹⁰)
GRUS
Père & Fils
(x1839)(xx1839)
GRUS
Alex.
ou
GRUS Aîné
ou
GRUS Fils
(**1835)(**1843)(x1844)(***1861), éditeur de musique, boulevard Bonne Nouvelle, 31.
Probablement le fils aîné de Alphonse GRUS. Puis Léon GRUS, éditeur de
musique et son successeur.
"Grus
ainé, r. St. Louis, 60, au Marais."
Almanach général des commerçans de Paris et des départemens : contenant
plus de 100,000 adresses vérifiées à domicile, 1839, p. 679
1844 -
"MUSIQUE. Piano. Le grand
défaut, en chantant au piano, a toujours été la dureté saccadée du son
qui, au lieu d'aider le chanteur, écrase constamment sa voix. Un habite
mécanicien allemand, HERMAN VYGEN, qui dirige la fabrique de pianos de
la maison GRUS, a trouvé un moyen bien simple pour remédier à cet
inconvénient. On peut apprécier cette notable amélioration, en passant
au dépôt, dans le magasin de musique, 4, place de la Madeleine, où l'on
trouve la collection complète des belles scènes de Chéret, pour piano et
chant."
La Presse, 07/02/1844, p. 4 (gallica.bnf.fr) - Voir
Herman VYGEN
GRUS
Alph. (***1855)
1857 -
Repris par
VYGEN
Jeune vers 1857 : "Vygen jeune, succ.
d'Alphonse Grus, vente, location, échange, réparation et accords,
Hauteville, 12."
Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1857, p. 795 (gallica.bnf.fr)
1863 -
Mariage de sa fille en
1863 : "Fougeras-Lavergnolle, négociant en soieries, rue de Cléry, 13.
Mlle. Grus, chez ses père et mère, rue Saint-Louis, Marais, 58."
L'Indicateur des mariages, 01/11/1863, p. 1 (gallica.bnf.fr)


"Grus
(Alex.), pianos A vendre et A louer, r. Saint-Louis, 60, (Marais)."
Agenda
musical, Paris, 1837 (gallica.bnf.fr) 
"Grus
aîné (Alexandre), éditeur et Md de musique, boulevart Bonne-Nouvelle, 31,
vis-à-vis le Gymnase. Cette maison, qui possède l'un des plus beaux magasins
de musique de Paris, et qui a pris un si grand accroissement par sa vente en
France et à l'étranger, et surtout par son abonnement de lecture musicale,
l'un des plus complets en ce genre, vient d'acquérir la propriété de la
Méthode de piano et des oeuvres dansantes de Henri-Bolhman-Sauzeau, ce
compositeur qui compte autant de succès que de quadrilles ; parmi eux, nous
citerons l'Enfer, le Chevaleresque, Jeanne d'Arc, le Tintamarre, la
Boulangère, la Noce bretonne, et tant d'autres, dont 20 à 30 mille
exemplaires vendus, sont bien loin d'avoir épuisé une vogue inouïe jusqu'à
ce jour."
Annuaire musical... : contenant les noms et adresses des amateurs, artistes
et commerçants en musique de Paris, des départemens et de l'étrange, 1845,
p. 269 
"Grus
(Alph.), breveté (sans garantie du gouvernement), fabricant, vend, loue et
accorde, M. H. 1839, placé le troisième sur 27 pianos qui ont été admis an
grand concours rapport du jury, rue St-Louis-au-Marais, 60: location de
pianos deputsi fr. jusqu'à 15 fr. par mois, spécialité pour pianos droits à
cordes obliques, M. H. 1844."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la
magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de
Paris, des départements et des pays étrangers, 1846, p. 558-559 (gallica.bnf.fr) |
Liste des exposants
Paris, 1823 | Mention honorable Paris, 1827 | Liste des exposants Paris, 1834
| Mention honorable
Paris, 1839 |
Mention honorable Paris, 1844 | Liste des exposants Paris, 1849
 |
DUPOIRIER Nicolas
(1757 - 1832) (¹²)(¹⁰) |
1806 |

PARIS -
"M. DUPOIRIER, facteur de
piano, rue Bergère, n.°21 à Paris, a présenté un piano d'un
nouveau genre, dans lequel il a changé la disposition des cordes; ce
changement a donné plus de résonnançe a la table, plus d'égalité au
son et plus de durée à l'accord. Le jury a vu avec satisfaction
cette amélioration dans un instrument dont la fabrication alimente
un commerce important à l'intérieur et à l'extérieur. Le jury
décerne a M. Dupoirier, une médaille d'argent de 2e classe." Expo
Paris
Rapport
du jury sur les produits de l'industrie française, présenté à S. E.
M. de Champagny, ministre de l'intérieur, précédé du procès verbal des
opérations du jury, 1806 (gallica.bnf.fr)
PARIS -
"M. Dupoirier, rue
Bergère, n.° 21 : piano-forte, d'un nouveau genre, dont le mécanisme est
en sens contraire des autres instrumens de cette nature, et qui a déjà
obtenu l'approbation de la Société d'encouragement de l'industrie
nationale."
Notices sur les
objets envoyés à l'exposition des produits de l'industrie ...,
1806, p. 283
|
Paris |
21, rue Bergère (**1806)(**1807)(*1808)(arr.9)
14, rue du
Faubourg-Saint-Denis (1820)(arr.10)
71, rue du faubourg
Saint-Denis (1832)(¹⁰)(¹²)(arr.10) |
 |
'Facteur de pianos' -
'luthier' ca. 1806-32; (**1807)
1820 -
"1820, 3 avril. Mariage de Nicolas
Dupoirier, facteur d'instruments de musique, 14, rue du
Faubourg-Saint-Denis, avec Marie Charlotte Dorothée Deplane, 14, rue
Neuve-Saint-Eustache. MC/ET/XXVIII/747."
Documents du Minutier central des notaires de
Paris cancernant L'Histoire économique et sociale (1800-1830),
Archives nationales, 1999, p. 168
Veuf de DEPLANAT
Marie Charlotte Dorothée. (¹²)(¹⁰)
Il est mort le 29/10/1832. (Archives de Paris DQ8/596)

DUPOIRIER sur ce site
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ci-dessus.
|
Médaille d'argent Paris, 1806
 |
PFEIFFER &
PETZOLD |
1806 |


Cabinet
piano ca. 1806 - 1814, Malmaison, châteaux de Malmaison et Bois-Préau ,
France
Fortepiano
ca. 1824, Collection Radbon, Allemagne


"De toutes les formes, bréveté et encouragé de
S. M. l'Empéreur et Roi."
Almanach du
commerce de Paris, des départemens de l'empire français et des
..., Jean de La Tynna, p. 259-260

PFEIFFER & PETZOLD sur ce site
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PETZOLD par MONTAL
"En 1805, M. Petzold, en venant se fixer à Paris, apporta ces innovations en
France et les perfectionna; il s'associa avec M. Pfeiffer, et en 1806 ils
exposèrent un piano carré à cinq octaves et demie, à table prolongée et à
échappement de Vienne, un piano triangulaire pour être placé dans le coin
des appartements, et un piano vertical à six octaves et à table prolongée,
qui furent accueillis par tous les artistes et méritèrent à l'auteur
l'honneur d'être couronné parle ministre de l'intérieur.
Quelque temps après
MM. Petzold et Pfeiffer abandonnèrent l'échappement de Vienne pour y
substituer un autre mécanisme, dans lequel l'échappement était dans la
touche, à la manière de l'échappement anglais. Depuis lors M. Petzold n'a
cessé d'améliorer les pianos à table prolongée, et tous les autres
facteurs se sont empressés d'en construire d'après leur système, en les modifiant
plus ou moins, chacun suivant son génie. [...] En 1814 M. Petzold se sépara
de M. Pfeiffer, et imagina cette année son nouveau mécanisme, représenté tel
qu'on l'emploie généralement encore aujourd'hui sous le nom d'échappement de
Petzold." L'art
d'accorder soi-même son piano, C. Montal, 1836, p. 216, 218

1808 -
"CHANGEMENT DE DOMICILE. Par brevet d'invention, perfectionnement &
encouragement du gouvernement, PFEIFFER, PEZOLD & Compagnie, facteurs de
FORTE PIANO, ont l'honneur d'annoncer aux artistes & amateurs, qu'ils
viennent de transférer leur établissement rue Vivienne, n.° 14."
Journal de Paris, 13/04/1808, p. 724
|
Paris |
7, rue Neuve Saint-Martin (1806)(*1807)(*1808)(arr.3)
14, rue Vivienne
(x1808)(*1809)(x1810)(*1811)(*1812)(*1813)(*1814)(*1815)(arr.2) |
 |
'Facteur de pianos' ca. 1806-15
PFEIFFER & Cie
(1806)
dans le catalogue du Exp. Nationale.
PFEIFFER
& PETZOLD & Comp.
(x1808)
1808 -
"Pfeiffer, ein Deutscher Pianomacher, hat nun den Französen auch ein Orphicon
geliefert. In seinem geräumigen Magazin, Rue Vivienne, versammelt sich
Sonntags Alles, was in Paris auf Musikkenntniß Anspruch macht; man singt
daselbst, und executirt neue Stücke. Unlängst sind wieder neue Deutsche
Pianomacher angekommen, und es ist kein Zweifel, daß sie auch ihr Glück
machen werden. Wie eins in unserm Deutschlande kein Kleid ( wenigstens für
Damen) schön war, das nicht eine Französinn machte, so ist nun hier kein
Piano gut, das nicht aus dem Magazine eines Deutschen kommt. Erhard,
Freudenthaler bis jetzt die berühmtesten, sind Deutsche, und stehen sich
sehr gut."
Extrablatt der Nordische Miszellen, 09/11/1808, p. 304
Les associés ont établi leurs propres ateliers en 1814. Voyez plus
loin ci-dessous.

PFEIFFER & PETZOLD par
Fétis
"Ceux-ci semblaient
être condamnés à rester désormais dans leur état d'imperfection,
lorsque MM. Pfeiffer et Petzold, alors associés, changèrent tout à coup
les principes de leur construction, et obtinrent les plus heureux
résultats. La table sonore, qui précédemment n'occupait qu'une partie de
la longueur de l'instrument, fut prolongée d'un bout à l'autre; la
caisse fut élargie et permit de donner à la courbe du chevalet une
direction telle que la longueur des cordes fut notablement augmentée,
surtout dans le haut ; un nouveau mécanisme, soigné dans tous ses
détails, fut calculé pour donner un levier considérable au marteau, afin
qu'il frappât les cordes avec plus de force et en tirât plus de son.
Mais l'augineritation de force dans l'action du marteau, jointe à celle
de la longueur des cordes, obligeait à donner à celle-ci un diamètre
plus considérable ; or, plus les cordes sont grosses, plus elles montent
difficilement, et conséquemment, plus leur tension fatigue l'instrument
dans le sens de sa longueur. Il faut donc proportionner la résistance de
la caisse à l'action exercée sur elle : tout cela fut fait avec une
sagacité et une précision remarquables, et pour prix de leurs efforts,
MM. Pfeiffer et Petzold obtinrent des instrumens excellens, dont ils ont
successivement perfectionné les détails, et qui satisfont maintenant les
artistes les plus exigeans, soit sous le rapport du son, soit sous
celui du mécanisme.
Depuis lors, tous les facteurs adoptant les mêmes principes, et les
mettant en pratique avec plus ou moins de succès, y ont seulement
introduit quelques variétés, soit dans le mécanisme, soit dans des
accessoires qui ont un but d'utilité spéciale."
Revue
Musicale, 1827, p. 34-35

Y'a-t-il un lien de parenté entre J. PFEIFFER né à Trêves en
1769 et

Jean François Antoine PFEIFFER,
'facteur de piano', né 10 juillet 1772 à Perl en Sarre allemande ? |
Mention honorable Paris, 1806
 |
BECKERS Jean
| BECQUERS (1772 - 1839)(¹⁰)
  |
1807 |

"Beckers - Facteur de Forte-pianos & Harpes - Gendre et successeur
de M. Mercken - Rue du Roule 16 A Paris - 1822"

Piano
carré de 1822, pro priétaire
non connu


"Beckers, Pianos et Harpes, rue du Roule,
n° 3. - Cette maison, connue si avantageusement pendant plus de quarante ans,
sous le nom de M. Mercken, et depuis plus de quinze ans dirigée par
M.Beckers, son gendre, qui joint de plus à la facture des pianos celle des
harpes. M. Beckers est connu surtout pour le goût extraordinaire qu'il met
dans ses ouvrages; il les orne de fleurs en marqueterie, en nacre et en bois;
de claviers en nacre, du plus beau choix; de colonnes ornées de chapitaux
corinthiens, ciselés en bronze doré au mat; de bas-reliefs et sujets
mythologiques, ciselés et dorés de même; le tout est confectionné par M.
Beckers. Lors de l'Exposition de 1819, les instrumens de M. Beckers ont été
offerts aux regards du roi, dont ce facteur a reçu l'accueil le plus
flatteur, ainsi que de plusieurs princes étrangers. Le magasin de M.
Beckers renferme des instrumens vraiment curieux et dignes de l'attention
des amateurs les plus distingués; leur prix est de six cents fr., à mille
fr., et de cinq, six, huit et vingt mille francs. M. Beckers a inventé,
depuis 1808, une harpe en harmonica, avec laquelle on peut exécuter les
grands morceaux dans tous les tons, sans augmenter la difficulté : le
mécanisme étant disposé à cet effet. On peut ne produire que trois octaves
de sons harmoniques, ou tien les six octaves à-la-fois, le tout à volonté."
Bazar Parisien, ou
Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et ..., Bureau
du Bazar Parisien (París), 1821, p. 28-29 et un texte presque le même dans
Annuaire
raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris :
offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits,
inventions, etc. : ouvrage utile à toutes les classes de la société, 1822-23,
p. 27-28 (gallica.bnf.fr) et presque le même texte en 1822 :
Bazar
parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et
fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications,
découvertes, produits, inventions, etc., 1822, p. 27 (gallica.bnf.fr) |
Paris |
89, rue Saint-Honoré (*1809)(x1810)(*1811)(*1812)(*1813)(*1814)(*1815)(arr.8)
3, rue de la Monnaie
(*1816)(arr.1)
3, rue de Roule (*1817)(**1818)(**1819)(*1820)(**1820)(*1822)(x1822)(x1823)(*1825)(x1825)(x1827)(x1828)(*1829)(arr.1)
18, rue des Francs-Bourgeois Saint-Michel (x1832)(xxx1833)(yy1834)(z1835)(***1836)(**1837)(yyy1838)(arr.4)
51,
rue Saint-André-des-Arts (*1838)(x1839)(xx1839)(1839) (¹⁰)(x1840)(arr.6)
|
 |
'Facteur de harpe'
(*1811), 'Facteur de pianos et de harpes'
(**1819)(*1820), 'Facteur de la harpe et harmonica, inventeur de la harpe en harmonica'.
(*1822)
Époux de MERCKEN Marie
Adelaide, la fille de
MERCKEN
(°1770)(¹⁰).
Gendre de
MERCKEN
(°1770)
il lui succéda en 1807 (⁹)
"Les facteurs ne furent pas
moins diligents, et J. K. Mercken est peut-être le premier qui construisit
régulièrement des forte-piano à Paris. Il y a aux Arts-et-Métiers un de ces
instruments, de forme rectangulaire, marqué « Johannes Kilianus Mercken,
Parisiis 1770 » et Castil-Blaze a cité celui de son père, daté de 1772.
Mercken ne figure qu’à partir de 1776 parmi les membres de la communauté,
mais comme beaucoup d’autres il avait travaillé antérieurement dans les
lieux privilégiés, n’étant pas en état de satisfaire aux charges imposées
par les règlements de la corporation. A la faveur de l’édit de 1776, il
quitta les Quinze-Vingt pour se fixer rue du Chantre où il resta jusqu’en
1789 ; en 1791 il était butte Saint-Roch, puis en l’an VIII, rue
Saint-Honoré ; son gendre Beckers lui succéda vers 1825." Constant Pierre,
Les facteurs
d'instruments de musique
Il y a un autre 'facteur
de pianos et de harpes' avec le même nom à Paris : un certain
G. BECKERS,
rue du faubourg Montmartre, 25 vers 1836-38, et
25, rue des Fontaines du
Temple 1841-45.


PARIS - "653 M. Beckers,
rue du Roule, n. 3. Trois pianos, dont un à queue, et trois harpes, dont
une dite harmonica." Expo 1824
Rapport du Jury
d'admission des produits de l'industrie du Département de la Seine,
1825, p. 70
PARIS -
"M. Beckers, à Paris, rue du Roule, n.° 3.
Pour pianos et harpes d'une construction très soignée."
Rapport sur les produits de l'industrie française,
1828, p. 391-395
PARIS -
"M. Pape produced a piano made of ivory, which is a chef-d'oeuvre of
cabinet-making, certainly. But something better was expected from him.
He now places himself on a level with a M.
BECKERS, who
announces that he has pianos which will serve as objects of curiosity!"
The Harmonicon, 1828, p. 6 - Voir
Henri PAPE
(°1815)
plus bas sur cette page.
PARIS -
"Nous rencontrons
d'abord les pianos de M. Beckers qui expose aussi plusieurs harpes. Il y
en a une qui rend des sons admirables, même dans les tons élevés qui
sont ordinairement un peu secs et criards sur cet instrument. Les pianos
du même facteur nous ont paru fort inférieurs, sous ce rapport, malgré
le luxe avec lequel ils sont décorés. Répétons à M. Beckers que,
lorsqu'on fabrique un piano, il faut travailler pour les yeux beaucoup
moins que pour les oreilles."
Histoire de
l'exposition des produits de l'industrie française en 1827, 1827, p. 212-213
PARIS -
"1458 (1338). M. Beckers,
rue des Francs-Bourgeois, n° 18, à Paris. Pianos et harpes, dont
l'exécution nous a paru bien soignée."
Le musée artistique
et industriel : exposition 1834, p. 188
PARIS -
"Nous arrivons à M. Beckers.
Pour porter un jugement équitable sur ses harpes, il faudrait bien connaître
leur âge; car il est certain qu'elles n'ont pas été faites pour l'exposition
de cette année. Elles sont étrangères aux progrès de cet instrument, et il
se pourrait bien qu'elles eussent déjà figuré à plusieurs expositions
précédentes, comme ses pianos, que nous avons très bien reconnus pour les
avoir vus en 1834. Que deviendrait le but de ces concours, si tous les
exposants suivaient l'exemple de M. Beckers, en envoyant des objets déjà
présentés à plusieurs reprises, et qui ne devraient trouver leur place qu'à
une exposition rétrograde ? "
Revue et gazette
musicale de Paris, Volume 6, 1839, p. 181
|
Jury d'admission Paris, 1823
|
Médaille de bronze Paris, 1827 | Liste des exposants Paris, 1834 | Liste des exposants Paris, 1839
 |
FROST
Mathias
ou
Mathieu
|
FROCHT
| Martin
(1765 -
1836)


Pianoforte ca. 1840,
Musée de Tissus Mulhouse, France


Le 'Sirénois'





 |
1807 |



'Fabrique de Pianos' (y1843)


Piano
carré de Frost n° 1445 ca. 1839, (Sylter Heimatmuseum, Keitum, Sylt)Deutsches Museum, München, Allemagne
Piano
carré de Frost, Mathieu (père) & Jean-Jacques (fils) ca. 1840, Musée du
papier-peint de Rixheim, Mulhouse-Rixheim,
France
Piano carré, n° 3550 de 1846, Collection Gisclard à Saint-Bauzille,
France (³)
Piano
carré ca. 1845, piano carré [?] de 1857,
Musée d'Unterlinden, Colmar,
France

PHOTO EXTRA
Forte-piano de 1845

Cliquez sur l'image pour l'agrandir


STRASBOURG - "103 Frost, à Strasbourg: Un piano carré." Expo Strasbourg 1840 - Relation complète des fêtes de Gutenberg,
célébrées à Strasbourg, les 24, 25 ..., 1841, p. 142
MULHOUSE -
"M. J. Frost, de
Strasbourg, a exposé deux pianos
carrés et un autre à queue."
Bulletin de la
Société industrielle de Mulhouse, Volume 15, 1841, p. 256


"Pitois (madame, née Frost)[fille
du facteur Mathieu FROST], éditeur de
diverses mus. cordes harm, des fabr. d'Italie, cordes métall., grav. et
impr. de mus.; commission p. la France et l'étranger, dép. de la Libr.
music. pl. Broglie, 1."
Agenda Musicale, 1837, p. 253 (gallica.bnf.fr)

"Frost,
fact. d'instr. breveté pour pianos A secrétaire."
Agenda Musicale, 1837, p. 253 (gallica.bnf.fr)

INFO EXTRA
sur le
Blog de
Réné Pierre
 |
Stras-bourg |
rue du Foulon
(?)(1807)
87, rue du Vieux-Marché-au-Vin (1836)
Place Saint-Pierre-le-Jeune (y1843) |
1264 pianos vers 1837

2432 pianos vers 1847 |
'Facteur de
forté-pianos' : pianos carrés, pianos à queue (**1841)
p. 256, 'Facteur de harpes'
FROST
Mathias (Mathieu) ou
FROST
Père,
facteur de pianos.
D'origine hongroise,
Mathias né en 1765 à Pest. En 1795 il est déjà installé à Strasbourg
puisqu'il y épouse Marie-Louise BLASDOERFFER le 12 septembre, ils auront
6 enfants, 3 filles et 3 garçons dont Jean-Ignace (1801-1849) qui sera
son principal successeur à la manufacture de pianos. Ce dernier et
Victor (Vite) PFORTNER seront les témoins qui signeront l'acte de décès
du père à Strasbourg le 31 décembre 1836. (¹⁶)
FROST Fils
ou Jean
Ignace
(1801 - 1849)(**1841)(¹³), fils de Mathias.
'Frost, fact. d'instr. breveté pour
pianos à sécretaire' (1837)

PFORTNER, FROST & Cie
associés ca. 1850-51. Probablement c'est
PFORTNER Vite
ou
Victor,
professeur de musique, né en 1805 à Haslau et gendre de Mathias
FROST (¹⁶). Voyez aussi
Alfred
PFORTNER (*1903).
1829 -
"Strassburg [...] Dem Bedürfnisse nach guter Musik aus dem In- und
Auslande verdanken wir daher neben der immer reichlich versehenen alten
Musikalien-Handlung des Hrn. Storck, eine zweyte, unter der Firma : L.
Pitois und S. Frost, woselbst die Liebhaber der Gesang- und
Instrumententalmusik ihre Neugierde befriedigen können. Die Dem. S.
Frost ist die ausgezeichnete Harfenspielerin, wovon oben gesprochen
worden; Mad. L. Pitois, eine geschickte Klavier spielerin, ist ihre
Schwester: beyde sind Töchter des rühmlich bekannten hiesigen
Klaviermachers, Hrn. Frost, dessen vortreffliche Instrumente nach Paris
und anderen Gegenden versendet werden."
Allgemeine Musikalische Zeitung, 30/09/1829, p. 6
(digipress.digitale-sammlungen.de)


Brevet de 1828 :
'Piano droit, nommé
Sirémois' (Serène'), 1828
(était le reproduite de l'innovation de
Promberger, consistait dans
l'isolement de la table d'harmonie et par suite, dans un nouveau mode
d'attaches des cordes dans 'Catalogue de La Collection d'Instruments de
Musique', C. C. Snoeck)
"Piano imité de celui de RAMBERGER" - "SIRENION.
Piano d'une forme et d'une construction particulière, établi en 1828, par
Frost, de Strasbourg, qui avait imité dans cet instrument celui que
construisit, en Allemagne, Pramberger."
Dictionnaire de musique théorique et historique, 1872, p. 436 (gallica.bnf.fr)
"174. A MM. Frost père (Mathieu) et Frost fils (Jean), à Strasbourg
(Bas-Rhin), un brevet d'importation et de perfectionnement de dix ans,
pour un piano droit appelé sirene, inventé à Vienne par Ramberger. (Du
13 août.)"
Archives
des découvertes et des inventions nouvelles: faites dans ..., Volume 21,
1829, p. 519
"Harpes D'eole Perfectionnées Par M. Frost et par L'auteur De Cet
Ouvrage.— La harpe d'Eole dont l'auteur de cet ouvrage s'est servi pour ses
expériences a été construite par feu Frost, facteur de pianos à Strasbourg.
Elle se compose d'une caisse rectangulaire, avec deux tables d'harmonie
portant chacune huit cordes de boyau; en tout seize cordes. Pour limiter le
courant d'air et le faire arriver avec plus de force sur les cordes, deux
ailes sont adaptées près des faces minces opposées au vent, en sorte que le
courant arrive sur chaque chœur de cordes, en passant par l'ouverture
étroite qui lui est ménagée entre l'aile inclinée obliquement et le corps de
l'instrument. [...]."
La Harpe d'Éole et la musique cosmique: Études sur les rapports des ...,
Georges Kastner, 1856, p. 82
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)
|
Liste des exposants
Strasbourg, 1840 | Liste des exposants Mulhouse, 1841
 |
FÉVROT
| PRÉVOT




Deux images de pianofortes modèles PAPE dans une facture de MOLTER-FREVOT, à Lyon, 1845-49; Voir PAPE
sur cette page (°1815) |
1807 |
FÉVROT
sur ce site
Cliquer sur le lien ci-dessus.
 TÊTES DE FACTURES 
Facture ca. 1845-49 : MOLTER-FEVROT


Facture ca. 1860 : Adrien REY, successeur |
Lyon |
3, rue Puits-Gaillot
(***1819)
rue Clermont (x1833)
26, rue
Louis-le-Grand (y1846)
4, rue Lafond
(xxx1843)(y1845)(y1846)(1847)(x1853)(yy1855)(xx1857)(***1860)(z1862)(***1863)
4 et 6, rue Lafond (1863)
17, rue Impériale
(xx1867)
17, rue de Lyon (ex rue
Impériale)(**1857)(**1869)(*1873)(*1875)(*1876)
17, rue de
la République (1884)(F1886)(*1893)(*1896)(*1897)(*1899)
|
 |
Facteur et/ou marchand de pianos
et orgues et éditeur
Fils d'un luthier actif de
1780 à 1813, celui-ci continua l'activité au 3, rue du Puits Gaillot, il
était également marchand de musique (*1810) et développa son activité dans
les années 1830 avec JACQUET, comme marchands de pianos.
L.
FEVROT Fils Aîné
(**1808), fils d'un luthier, actif de 1780-1813.
FEVROT
(*1810), marchand de musique et luthier.
JACQUET
& FEVROT
(1835)(**1838)(xxx1843),
voir
JACQUET.
Mme
Veuve FEVROT (1842)
MOLTER-FÉVROT
(yy1843)(y1845)(x1853)(1855)(XX1857)
Adrien REY
(éditeur et marchand de musiques) a repris la maison MOLTER-FÉVROT
à Lyon. (1857)(***1860)(z1862)(***1863)(fact.1863)(*1897) Voir
REY.
REY
Fils
(*1893)(*1897)
Repris par
MAROKY Michel vers 1902
|
Diplôme de médaille
d'or Lyon, 1894
 |
PLEYEL Ignace
(1757 - 1831)




|
1807 |





 NUMÉROS de SÉRIE ! Pour trouver la
correspondance entre un numéro de série et l'année de fabrication, consultez
les archives historiques de PLEYEL,
établies à partir des livres de fabrication et des livres de vente. (Site:
Musée de la Musique, Paris)
 TITRES
"Facteur
d'instruments, breveté de S.M. le roi de Westphalie." (1811) "Facteurs de pianos et de harpes du roi et
de SM la reine de Portugal." (1834)
Nommé chevalier de la légion
d'honneur, 1834
'Croix de la Légion d'honneur', Camille
Pleyel (1834)
Discours du Roi, 1834, p. 16 (gallica.bnf.fr) 

Piano
carré
n° 58 ca. 1809,
sa
signature,
Cité de la Musique, Paris,
France
Piano carré
n° 282 ca. 1813, appartenu à Letizia Bonaparte, Cité de la Musique, Paris,
France
Piano
carré ca. 1816, Musée des Arts décoratifs, Bordeaux,
France
Piano
carré n° 692 de 1820, Collection particulière, Paris,
France
Piano
carré n° 917 ca. 1827,
Collection Ad Libitum, Etobon, France
Piano
carré 'Unicorde' n° 923 ca. 1827,
Historisches
Museum Sammlung alter Musikinstrumente, Basel, Allemagne
Piano à queue n° 1244 ca. 1829,
Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Piano
à queue
n° 1555,
Cité de la Musique, Paris,
France
Piano à queue n° 2608,
Cité de la Musique, Paris,
France
Piano
à queue n° 2976, Palazzo Nazionale Queluz, Sintra, Portugal
Piano carré n° 3523 ca. 1835,
Collection Ad Libitum, Etobon, France
PHOTOS EXTRA
Forte-piano n° 692

Cliquez sur les images pour les agrandir


Brevet de 1810
: "Piano à tambourin. Dire qu'un instrument sort des ateliers de M.
Pleyel, c'est annoncer sa perfection; mais tant qu'on n'a pas entendu le
Piano à Tambourin on ne peut pas se faire une idée du charme que cette
addition prête au Piano pour l'exécution des airs de danse, marches,
militaires et autres morceaux de ce genre. Depuis long-tems nous avions
vu des Piano organisés et des Orgues d'église dans lequels on avait
placé une caisse qu'à l'aide d'une pédale on frappait à volonté et sur
laquelle on faisait aussi le roulement : nous croyons même qu'on y avait
joint des cymbales : mais cette caisse ne pouvait être adaptée qu'à un
Piano organisé qui permettait de lui consacrer un espace assez étendu.
Le procédé employé par M. Pleyel est beaucoup plus ingénieux : il ne
change rien aux dimensions ordinaires du Piano-Forté, et en outre le
Tambourin a l'avantage d'être toujours au ton dans quelque moment que
l'on en fasse usage et quelque soit le morceau qu l'on exécute. Une
pédale mise en mouvement avec plus ou moins de force suffit pour obtenir
du tambourin et de ses clochettes, des effets aussi variés qu'agréables
et qui s'unissent harmonieusement aux sons du Piano."
Montechi,
Les Tablettes de Polymnie, Nummers 1-33, 1811, p. 11-12
Brevet de 1810 : "22° Le Sr. Ignace Pleyel, demeurant à Paris,
boulevard Bonne-Nouvelle, n.° 8, auquel il a été délivré, le 3 décembre
1810, le certificat de sa demande d'un brevet d'importation de quinze
ans, pour des procédés employés à la fabrication des cordes blanches et
jaunes métalliques, à l'usage des facteurs d'instrumens de musique."
Bulletin des lois de la République française, 01/1811, p. 81 (gallica.bnf.fr) et
L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Nummers 7-8, 1811, p.
186-192
Dès
1815 PLEYEL
importe des Wornum,
inventeur des petits pianos, et PLEYEL était le premier en France en
1829 avec le
pianino,
ou piano droit, qui ne cessera de se perfectionner jusqu'à nos jours.
Brevet de 1819 : "Il faut donc que les patrons soient raisonnables et ne
calculent pas uniquement les salaires selon les bénéfices rapportés, mais bien
sur la chèreté plus ou moins grande des objets de consommation; c'est ainsi que
l'avait compris Pleyel, dans l'organisation de sa fabrique de pianos, c'est
ainsi que l'ouvrier et le patron se trouveront moralement liés. Ce dernier est
forcé ment conduit à régler la rétribution due au travail, non-seulement snr le
service qui lui est rendu, mais bien encore sur le besoin de l'ouvrier, sur ceux
de sa famille. Tant que cette loi sera respectée, la solidarité des deux classes
de la société se maintiendra avec fermeté : mais l'ordre public sera compromis
dès que cette impérieuse nécessité cessera d'être satisfaite, car il faut, avant
toutes choses, que l'ouvrier puisse vivre et soutenir les siens du fruit de son
travail." Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
'Piano
unicorde',
construit par
PLEYEL,
en 1825.
Dictionnaire
des instruments de musique,
Jacquot, 1886 - "PLEYEL Père et Fils Ainé (Ignace et Camille), facteurs
de pianos, à Paris, leur piano à une corde, appelé piano unicorde,
importé d'Angleterre et perfectionné." (*1831) p. 394 - "Pleyel imagina,
en 1825, la construction d'un piano dont chaque note se composait d'une
seule corde, en employant une corde plus grosse. Après bien des essais,
on ne parvint entin à monter ces cordes, qui toutes se cassaient sur les
pointes, au diapason des petites, qu'en se servant de très-grosses
pointes sur le chevalet et sur le sommier, en diminuant la longueur des
cordes et en allégeant la table d'harmonie du poids dont elle était
chargée dans les pianos ordinaires. Pleyel était arrivé, par ces moyens,
à faire rendre le fa le plus aigu d'un piano unicorde à six octaves, à
une corde d'acier 6/0 de Nuremberg, employée ordinairement, pour
l'extrême basse. Pleyel employait un cadre en fer et un sommier de
pointes en cuivre, afin d'augmenter, par cette addition, la durée de
l'accord, et de supprimer entièrement le fond des caisses."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)

Ignace PLEYEL
sur ce site
Cliquer sur les liens ci-dessus.

Piano carré n° 2515 "Piano de Garafa.
- Ce piano droit à 2 cordes et d'une étendue de 6 octaves est d'Ignace
Pleyel et Cie. Il porte le n° 2515 et fut acheté en mars 1833. C'est
l'instrument dont Michel Carafa (Naples, 1785; — Paris, 1872) s'est servi
pour écrire ses derniers ouvrages, y compris son chef-d'œuvre la Prison
d'Edimbourg (20 juillet 1833). Sur le devant de ce pianino se trouve une*
plaque en cuivre sur laquelle on lit : « Piano de Carafa. » Offert au Musée
du Conservatoire de musique par son neveu et fils adoptif, Michel d'Aubenton
Carafa."
Le musee du Conservatoire national de musique :
catalogue descriptif et raisonne, 1884
|
Paris

Londres |
39, rue du faubourg
Saint-Martin (1808)
8, boulevard de
Bonne-Nouvelle (1805)(1807)(x1809)(x1810)(*1811)(*1812)(*1813)(*1814)(arr.2)
13, rue
neuve des Petits Champs (Dépot)(1808)(x1809)(x1810)(*1811)(*1812)(*1813)(arr.2)
Fabrique de cordes : 12,
rue Chabanais (*1813)
boulevard Montmartre
(arr.9),
au coin de la rue Grange-Batelière (*1817)(arr.9)
1, rue Grange-Batelière (**1819)(arr.9)
13, rue Grange-Batelière
(**1820)(*1822)(*1827)(arr.9)
2-13, rue Grange-Batelière (x1822)(x1823)(x1825)(arr.9)
Magasin : 16, boulevard Montmartre (**1819)(*1820)(*1822)(x1822)(x1823)(x1825)(arr.9)
9, rue Cadet
(y1829)(arr.9)
à Paris

Dépot: 2 et 13, rue Grange-Batelière (*1820)(arr.9)
et 18, boulevard Montmartre (*1842)(*1846)(arr.9)
La succursale : 2,
rue Drouot (ex-rue Grange-Batelière)(1850)(yy1851)(**1852)(arr.9)
Ateliers de
construction: 9, rue des Récollets (1850)(**1852)(arr.10)
Ateliers de
construction: 13, rue des Récollets (**1858)(arr.10)
Les chantiers et la
scierie: 40, rue des Portes- Blanches (1850)(arr.18)
à Paris

170, New Bond Street, W. - Sole agents
I. BERROW & CO
(***1882)(**1891)
à Londres, Angleterre, U.K.
|

50
instruments dans le premier année
563 pianos en 1833
Après 10 ans
d'activités, Pleyel est devenu le rival le plus important de la maison
Erard
 |
'Facteur de pianos' ca. 1805-52
"Ignaz Joseph Pleyel est né le 18 juin 1757 à Ruppersthal, près de Vienne,
le 24ème enfant d'un couple dont le mari était professeur et la femme venait
d'un milieu social privilégié. Il reçut ses premiers cours de son père mais
bientôt fut l'élève de Jean-Baptiste Vanhall à Vienne. Il devint enfin
l'élève de Joseph Haydn par l'intermédiaire de son mécène, et on lui confia
le poste de maitre de chapelle de Ladislav Erdödy à Ebereau. Il peaufina son
éducation avec quelques voyages en Italie et dès 1784 on le retrouve à
Strasbourg où il seconde François-Xavier Richter, génial mais vieillissant
maître de chapelle de la Cathédrale. C'est dans la ville alsacienne pendant
près de 10 ans qu'il composera la majeure partie de l'oeuvre musicale qui le
rendit si célèbre à travers l'Europe. Chef d'orchestre, violoniste et
pianiste, il écrira dans un style résolument viennois des symphonies qui
seront joués régulièrement un peu partout et bien entendu aux Concerts des
amateurs dirigés depuis 1781 par le Maître de Chapelle du Temple Neuf,
Jean-Philippe Schoenfeld. Pleyel a écrit bien d'autres pièces de musique de
chambre remarquables mais ce sont surtout ses "sinfonies" qui feront sa
gloire populaire. En 1790 il aura succédé à l'un et à l'autre de ses
protecteurs alsaciens, ira faire une saison à Londres - invité par les
concerts Solomon - où il jouera en rival de son maître toujours admiré,
Haydn, et reviendra à Strasbourg fréquenter les salons du maire Dietrich et
Rouget de Lisle dont il met en musique un Hymne à la liberté, éxécuté pour
la première fois sur la place d'Armes le 25 septembre 1791, lors de la Fête
de la Proclamation de l'Acte Constitutionnel. Depuis son retour d'Angleterre
en 1791, il a acheté le château d'Ittenwiller dans le Haut-Rhin, où il vit
avec sa femme Françoise Gabrielle, née LEFEBVRE (le mariage en janvier 1788
a eu lieu en l'église St Louis de Strasbourg, Registre des Mariages
1773-1788, Archives de Strasbourg, M 38, p. 290) et leur premier fils Joseph
Stephen Camille nait le 18 décembre de la même année. Souvent inquiété par
le Comité de Salut Public, mais jamais inculpé ou malmené, Pleyel sort de
toutes les situations avec brio et séduction (il est devenu citoyen français
en 1792), entouré de l'amitié et de l'admiration de tous; aucun événement ou
orientation politique ne saurait arrêter sa fièvre créatrice."
(Informations rassemblées grâce à Geneviève Honegger) Voir également la
BIOGRAPHIE D'IGNACE PLEYEL.
"En 1795, il quitta l'Alsace et se rendit à Paris, où il exerça le métier
d' auteur et de marchand de musique, et exploita un magasin. Des extraits de
sa correspondance soulignent ses multiples activités il s'associa, entre
autres, avec Niedermayer."
Revue
historique (Paris), 07/1990, p. 256 (gallica.bnf.fr)
C'est en 1795 en effet qu'Ignace Pleyel s'installe à Paris et ouvre sa
maison d'édition musicale en 1797 qui va pendant presque quarante ans faire
connaitre au monde (il inventera même la partition de poche en 1802) les
oeuvres d'Adam, Boccherini, Beethoven, Clementi, Cramer, Dussek, Hummel,
Kalkbrenner, et Onslow et peu s'en faut l'édition complète des quatuors de
son idole, Joseph Haydn (en 1801).
Il semblerait que cette même année,
Pleyel s'est rapproché d'un facteur de pianos bien connu, Charles Lemmé (voir
LEMME
(°1799)) et qu'il envisage avec lui de nouvelles techniques et mécaniques pour
mieux répondre aux besoins et exigences des compositeurs qu'il édite par
ailleurs. Il faut savoir que le nom de Pleyel apparait déjà dans l'Almanach
de 1799-1800 parmi les "luthiers." de la capitale. C'est sans doute ce
premier rapprochement avec Lemmé qui donnera l'idée à Pleyel de se lancer
dans la manufacture de pianos, chose qui se matérialisera réellement après
un retour pour un assez long séjour à Vienne pendant l'année 1805.
Fondation de
PLEYEL,
qui est l' inventeur du
grand cadre métallique, et non Babcock.
En 1806 Ignace PLEYEL
s' associa avec
Charles LEMMÉ
(°1799) pour la fabrication des pianos.
Désireux d’adapter les
instruments aux nouvelles exigences des compositeurs et interprètes de
son époque, Ignace
PLEYEL
fonde en 1807 la
manufacture de pianos
PLEYEL et, dès lors ne se
consacre plus qu’à cette nouvelle activité.
PLEYEL fonda, en
1811, une fabrique de cordes métalliques pour les pianos.
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861,
p. 117
"MEHUL l'aida à fonder une fabrique de pianos en lui prêtant 10.00
livres. Le 28 octobre 1808, Ignace Pleyel s'installe boulevard
Bonne-Nonvelle. La maison avait du mal à prendre sa place, car en 1817,
à la mort de MEHUL, il fallut rembourser les 10.000 livres, et cela
causa un ralentissement marqué dans l'achat des œuvres a éditer. Ce fut
le succès croissant des pianos Pleyel qui détourna à peu le facteur de
la composition et de l'édition."
Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire, 1927, p. 2077 (gallica.bnf.fr)
"Faesi, qui avait émigré à Paris, chez
Fessard en 1808, pour entrer chez Pleyel en 1810, revient s'installer en
Suisse en 1816, comme facteur de pianos. Il ira enfin à Fribourg où il
mourra en 1874." Histoire du piano: de 1700 à 1950, Mario Pizzi, 1983, p.
118 -
FESSARD
(°1780)
et
FEASI à Zurich
"Pleyel père, compositeur de musique, boulevart Bonne-Nouvelle, 8.
Pleyel Fils, et facteur d'instruments, breveté de S.M. le roi de
Westphalie, boulevart Bonne-Nouvelle, 8, et rue Neuve-des-Petits-Champs,
13." Almanach du commerce de Paris, des départemens de l'empire français,
1811
Ignace Pleyel dans une lettre de
1813 a écrit : "J'ai un piano Erard à la maison
et j'ai cherché pourquoi il a une octave et demie en haut très bonne et
je crois en avoir trouvé la cause. De cette manière, je viens de faire
un plan à trois cordes de cinq octaves et demie dans le genre d'Erard où
j'ai réuni son octave et demie à ma basse et mon médium infiniment
supérieur au sien."
En 1813, six ans après la fondation de son atelier de facteur, Ignace
Pleyel écrivait à son fils Camille « J'arriverai facilement à 50 pianos
cette année-ci, et peut-être au delà. »
La Salle
Pleyel, 1893, p. 108 (gallica.bnf.fr)
1815 -
PLEYEL Ignace & Fils Aîné
En 1815, Ignace Pleyel commercialise le premier piano droit-vertical et
il est secondé dans cette entreprise par d'une part son fils aîné
Joseph-Etienne-Camille (1788-1855) qui commence à travailler dans
l'entreprise familiale, et un autre des futurs génie de la manufacture de
pianos au 19ème siècle, Jean-Henri PAPE qui travailla chez lui de 1811 à
1818. Plus tard, en 1828, Pape a encore amélioré le piano droit-vertical
avec la monte de cordes croisées permettant d’augmenter la longueur de
celles-ci. Malgré le succès grandissant de la manufacture de pianos qui lui
laisse de moins en moins de temps pour l'édition musicale (il ne compose
plus du tout), Pleyel va tout de même publier de nombreuses méthodes de
pianoforte qui restent encore aujourd'hui des documents trop peu exploités
pour comprendre le jeu singulier et subtil à adopter pour ces claviers, en
particulier en 1820, la 'Méthode
pour Apprendre le Piano-Forte à l'aide du Guide-mains'
de F.
Kalkbrenner.
"M. Pleyel a composé depuis dans un style plus travaillé, mais il n'a pas
donné le jour encore à çes nouveaux enfans de son heureux génie. Cet homme,
estimable, plus envieux encore de le montrer excellent père qu'excellent
compositeur, voyant qu'il avoit perdu de sa vogue par une cabale puissante &
par les progrès des lumières, s'est mis à la tête d'une fabrique de pianos :
il s'occupe lui-même à se garnir les marteaux pour en perfectionner le son.
Cela me rappelle, ce me semble, ces généraux romains que déposoient le
glaive pour prendre la charrue."
Musique, Volume 2,
1818, p. 298
'Marchand de musique et
facteur de pianos' (**1819)
C'est en 1824
qu'Ignace Pleyel va se retirer une fois pour toutes des affaires qu'il aura
si bien conduites toute sa vie durant pour passer les sept dernières années
de sa vie dans son domaine de Saint-Prix, près de Montmorency, où ses seules
préoccupations étaient devenues l'agriculture et le jardinage. Il meurt à
Paris le 14 novembre 1831.
1826 -
"Le barrage des ces pianos, construits par MM. Pleyel est entièrement en
fer."
(Journal des Débats. 21 novembre 1826.)
1826 - "16/05/1826
- MC/ET/CVII/753 Vente par Ignace Pleyel, ancien fabricant de pianos,
demeurant rue Grange-Batelière, n°13, et Françoise-Gabrielle Lefèvre, sa
femme, à Pierre Lejosne, officier en retraite, chevalier de la Légion
d'honneur, demeurant à Saint-Ouen, d'une maison de campagne à
Saint-Ouen, moyennant 17000 francs."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
1827 -
" S. A. R. Mr le duc d'Orléans vient de faire l'acquisition d'un des
nouveaux pianos de MM. J. Pleyel et C., rue Cadet, n° 39. Ces
instrumens, dont le barrage est en fer fondu, semblent, par la solidité
de leur construction et la beauté de leur son, rivaliser avec tous les
pianos qu'on faits jusqu'à ce jour."
Journal
des débats politiques et littéraires, 23/10/1827, p. 3 (gallica.bnf.fr)
L'essor de la marque
débute en 1827 avec l'obtention de leur première médaille d'or attribuée
à l'occasion de l'exposition nationale des produits de l'industrie.
1829 -
"Par brevet du 31 juillet dernier, MM. IGNACE PLEYEL et compagnie,
fabricans de pianos, à Paris, rue Cadet, n. 9, et boulevard Montmartre,
qui, à l'exposition de 1827, obtinrent la médaille d'or, ont été nommés
facteurs du Roi et de sa maison."
La Semaine : journal hebdomadaire : sciences, arts, littérature,
spectacles, spectacles, tribunaux, industrie, annonces, etc., 04/10/1829,
p. 3 (gallica.bnf.fr)
En
1831
Ignace PLEYEL meurt.
Pleyel jouissait d'une très grande réputation internationale de son
vivant et à sa mort des nécrologies furent publiés dans tous les coins
du monde.

LA SUITE
Camille PLEYEL en 1824, plus bas sur cette page.

'La
notice d'utilisation éditée par Pleyel en 1855'
(Musiques vivantes) 
Chronologie
des pianos de la maison PLEYEL
'Le centenaire de la Maison PLEYEL' :
dans 'L'Art décoratif'. Revue de la Vie artistique ancienne et
moderne, janvier-juin 1909, p. 175-188.
'Pleyel à
Strasbourg', acte de mariage, etc.


|
Cordes métalliques,
1811
| Cordes
métalliques, 1811
| Brevet,
1825.11.17 | Médaille d'or Paris, 1827
 |
1808 |
|
-
Lettre sur une nouvelle manière d'accorder les
forte-pianos
ou plus généralement les instruments à clavier, adressée à
M. Millin, 1808, par P.-J. Lasalette (gallica.bnf.fr)
|
|
|
|
|
|
DE FREY François-Joseph
| FREY
(1770 - 1844)(¹⁰) |
1809 |

Barre d'adresse de
1813


Barre d'adresse de 1826

TITRES
"[...]
l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, et Fils, facteurs brévetés de l'ordre royal et militaire de St. Louis,
et fils, facteurs brévetés de S. A. R. Monsieur, comte d'Artois; de S.
A. R. Madame, duchesse d'Angoulème, et de S. A. R. la duchesse
douairière d'Orléans [...]"
Affiches,
annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de
la Sarthe, Le Mans (France), 1816, p. 181
"De Freij Père et
Fils,
Breveté de leurs Attesses Royales Monsieur Frère du Roi Madame Duchesse
d'Angoulème Madame Duchesse de la Berry de S. A. R. Madame de Duchesse
douairière d'Orléans."
Bibliographie
musicale de la France et de l'étranger, ou, Répertoire générale systématique
de tous les traités et oeuvres de musique vocale et instrumental: imprimés
ou gravés en Europe ..., France, César Gardeton, Chez Niogret,
1822
"Breveté du Roy, de Mod. la
Dauphine, et de Madame."
Almanach
du commerce de Paris..., Duverneuil, 1829, p. 142 (gallica.bnf.fr)


FREY Jph.
Piano
carré de 1811, et
sa signature, Period Piano Compagny, Biddenden, Angleterre, U.K.

DE FREY Père & Fils
Piano
carré de 1813, l'Art du Pianoforte, France
Piano
carré n° 2009 de 1817, Collection Maxime Schleyer, Allemagne
Piano carré
n° 3309 ca. 1826, MIM, Bruxelles, Belgique


"Le sieur FREY, marchand - facteur de pianos, résidant à Paris, ayant des
dépôts de cet instrument dans plusieurs grandes villes, telles que Lyon,
Marseille, Montpellier, Bordeaux, Toulouse, offre maintenant à son passage à
Toulouse, cinq pianos très-ornés, de différens formats, & tous de cinq
octaves & demie ; ces pianos, que l'on garantit pour dix ans, & donc on se
défaire à un prix modique, sont visibles à toute heure chez le sieur
Labadens, rue Saintes-Scarbes, n.° 893.
L'on trouvera en tout temps de ces pianos chez le sieur Labadent, au plus
jolie prix.
Le sieur Frey ne doit séjourner dans cette ville que quelques jours; il
demeure à Paris, rue Saint-Denis, n.° 350, vis-à-vis celle du Caire."
Journal de la Hte - Garonne, 25/04/1811, p 4
(rosalis.bibliotheque.toulouse.fr)

"Manufacture de forté-pianos
et de harpes,
DE FREY Père, chevalier de l'ordre Royal et militaire de
Saint-Louis, et Fils, facteurs brévetés de l'ordre royal et
militaire de St. Louis, et fils, facteurs brévetés de S. A. R. Monsieur,
comte d'Artois; de S. A. R. Madame, duchesse d'Angoulème, et de S. A. R. la
duchesse douairière d'Orléans, vieille rue du Temple, n° 51, hôtel des
Ambassadeurs de Hollande, à Paris. On répond des pianos pendant 10 ans.
S'adresser au Mans, à M. Coindon fils, rue St. Vincent, n° 75." Affiches,
annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de
la Sarthe, Le Mans (France), 1816, p. 181

"Les
sieurs de Frey père et fils, facteurs de pianos et de harpes, demeurant
vielle rue du Temple, n° 51, où est leur fabrique, brevetés de LL. AA. RR.
Monsieur, frère du Roi, Madame, duchesse d'Angoulême, la duchesse de Berry,
et de S. A. S. la duchesse douairière Orléans, ont l'honneur de prevenir le
public que leurs plus petits pianos, comme les plus grands, ont six octaves
completes, et qu'ils viennent d'y ajouter une sixième pédale de leur
invention. - Leur magasin est sur le boulevart, au coin de la rue
Grammont, chez M. Lemaire, marchand de meubles el de nouveautés, n° 27.
(18.25.)"
Bulletin de commerce, 25/06/1818, p. 308 (gallica.bnf.fr)

"Frey
(de), facteur de pianos et de harpes, breveté du duc et de la duchesse
d'Angoulème, de la duchesse de Berri, et de la duchesse douairière d'Orléans,
Vieille rue du Temple, n. 51." Annales
de la musique ou Almanach musical: de Paris, Volume 1, 1819, p. 47

"Manufacture
de Forte-Piano. 6. MM. De FREY pêre et fils, facteurs brévetés de LL.
AA. RR. Monsieur comte d'Artois, Madame duchesse d'Angoulème, Mme la
duchesse de Berry, et de S. A. S. la duchesse douairière d'Orléans, ont
l'honneur d'informer le public qu'ils viennent de faire un dépôt de
leurs Pianos à M. Meurger, pianiste, professeur on cette ville, rue de
l'Epée, no. 9. Le succes toujours croissant qu'obtiennent les
instrumens de MM. de Frey, tant à Paris que dans beaucoup d'autres
villes de France, où ils ont des dépôts, leur fait espérer que MM. les
amateurs de cette ville leur rendront la même justice qu'on leur accorde
partout ailleurs. Les personnes qui désireraient voir ces Pianos peuvent
s'adresser chez W. MEURGER, tous les jours, depuis cinq heures jusqu'à
neuf heures du soir."
Le Journal
de Rouen, 25/08/1823, p. 4 (lire la suite )
|
Paris |
62, rue de la Verrerie (*1809)(arr.4)
rue Saint-Denis, Passage
du Grand Cerf (x1810)(arr.3)
350, rue Saint-Denis [au Grand
Cerf] (P1802)(*1811)(*1812)(*1813)(*1814)(*1816)(arr.3)
51, Vieille rue du Temple, Hôtel des Ambas-sadeurs d'Hollande (*1817)(**1818)(**1819)(*1820)(**1820)(*1822)(x1822)(x1823)(x1825)(x1826)(x1827)(x1828)(*1829)(x1829)(xxx1833)(1835)(¹⁰)(z1835)(*1836)(**1837)(*1838)(x1839)(xx1839)(x1840)(x1841)(*1842)(**1843)(x1843)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(arr.4)
[n°41], Vieille rue du Temple (yy1839)(xx1841)
à Paris

* 76, rue de Richelieu (***1813) *
8, Place des Victoires (**1813)(*1815)(*1816)(**1819)(***1829)(x1837)(arr.1)(comme 'music-seller')
à Paris |
 |
'Facteur
de pianos et harpes'
Né à
Colmar en 1770 (¹⁰), François-Joseph de Freÿ s'installa dans la capitale
à la fin du siècle où il fut apprenti dans la manufacture ERARD. Dans
les années 1810, il se mit à son compte et fonda avec son fils la maison
De Frey et Fils dès 1813.
Époux de
CROCQ Cathérine (1829)(¹⁰)
DE
FREY François Joseph
(1790)(¹⁰)
De
FREY Père & Fils (1813)(1818)(x1822)(z1835)(***1836)(*1838)(xx1839)
'Facteur de pianos et
de harpes, brevété du duc et de la duchesse d'Angoulême, de la duchesse
de Berri, et de la duchesse douairière d'Orléans'' (**1819)
1835 -
"128. Defrey (François-Joseph),
fabricant de pianos, âge de 65 ans, né à Colmar (Haut- Rhin), demeurant
à Paris, Vieille-rue-du-Temple, n" 51. Defrey avait été signalé comme
pouvant n'être pas étranger au complot du 28 juillet dernier. Une
perquisition a été faite â son domicile et suivie de l'arrestation de
l'inculpé. L'instruction a établi que Defrey ne se mêlait d'aucune
intrigue politique, et qu'il consacrait son temps à des œuvres de
bienfaisance et de charité. Il a donc été remis en liberté."
Cour des
pairs. Attentat du 28 juillet 1835, 1835, p. 376 De
FREY Vve. (**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850) Sur un barre d'adresse de M. FREY datant
de 1811, on trouve sous le nom "FREY Jph" "élève du plus grand maître"
de qui s'agit-il ? Erard, le célèbre facteur de piano ? Ou quelqu'un qui
avait son atelier dans la même rue, comme Taskin, Goermans, Blanchet ou
Zimmermann ? Ou voulait-il dire quelqu'un d'autre ? "COUPERIN (Armand
Louis), fils de Nicolas Couperin [...] ll a été nommé arbitre pour la
réception de tous les orgues qui ont été faits à Paris de son vivant. Il
a épousé mademoiselle Blanchet, fille du fameux facteur de clavecins de
ce nom. Madame Couperin, avant d'être mariée, avait déjà une grande
célébrité sur l'orgue et le clavecin. [...] De son mariage sont nés
trois enfans. [...] COUPERIN (Gervais - François) [...] Il s'est marié,
en 1792 , avec, mademoiselle Frey, son élève, douée d'une superbe voix,
fille de M. Frey, chevalier de Saint-Louis et lieutenant-colonel du
régiment Suisse de Salis-Samade, de laquelle il a eu une fille."
Dictionnaire historique des musiciens, artistes et amateurs, morts ou
vivans ..., 1817, p. 162

(la suite)
"MM.
DE FREY père et fils ont l'honneur de rappeler au souvenir de MM. les
amateurs de musique, qu'ils contiunent d'avoir un dépôt de PIANOS rue
de l'Epée, n° 9, à Rouen, chez M. MEURGER fils, pianiste, professeur de
cette ville. Tous les Pianos de leur fabrique sont vendus à garantie."
Le Journal
de Rouen, 24/01/1824, p. 4

"DE
FREY et fils, rue Vieille-du-Temple, n. 51 ; hôtel des ambassadeurs de
Hollande. Facteurs brevetés du Roi, de S. A. R. mad. la Dauphine, de S.
A. R. mad. duchesse de Berri, et de S. A. R. madame la duchesse
douairière d'Orléans, fabriquent des pianos carrés ordinaires, et à
queue, grands et petits formats à six octaves, et de quatre à sept
pédales ; ces instrumens, de l'exécution la pl[illisible] soignée, sont,
même les plus simples, en bois d'acajou intérieurement com[illisible]
extérieurement; ainsi que des harpes sans soupape d'après les modèles
nouveaux. Les amateurs apprécient les instrumens qui sortent de cette
maison."
Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de
l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant
l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits,
inventions, etc., 1826, p. 438 (gallica.bnf.fr)

"DE FREY et fils. Facteurs brev. du Roi, de S. A., R. la
Dauphine, de S. A. R. Madame duchesse de Berri, fab. des pianos en
acajou à l'intérieur comme à l'extérieur, ainsi que des harpes sans
soupapes, etc.; r. V.-du-Temple, 51."
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes
de la capitale, 1829, p. 622 (gallica.bnf.fr)
"De Frey et
fils, r. Vieille-du-Temple, 51. Facteurs brev. du Roi, de S. A. R.
Madame la Dauphine, de S. A. R. Madame, duchesse de Berry, fab. des
pianos en acajou à l'intérieur comme à l'extérieur, ainsi que des harpes
sans soupapes, etc." et "Frey (de) père et fils, r. Vieille-du-Temple,
55 [sic]. Brev. du Roi, de Madame la Dauphine et de Madame."
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes
de la capitale, 1828, p. 566 (gallica.bnf.fr) et
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes
de la capitale, 1829, p. 622 (gallica.bnf.fr)
 FREY J. marchand de musique et éditeur * Vers 1811 et 1837, il y avait un
autre
FREY Jacques Joseph,
[successeur d' une association de 6 compositeurs pour vendre leurs
partitions :
Boieldieu, Kreutzer, Cherubini, Kreutzer, Nicolo et Méhul (*1813)] marchand de musique et d'instr.,
éditeur, place des Victoires, 8 [ci-devant rue Richelieu], avant rue de
la Loi, 268 (aujourd'hui rue de Richelieu).
"Frey (J.),
marchand de musique et d'instrumens, alto de l'orchestre de l'Opéra,
place des Victoires, n. 8 - Le Laurier et la Charrue ou Le Soldat
fermier." Annales
de la musique ou Almanach musical de Paris, Volume 1, 1819, p. 47

VOIR AUSSI ...
... un facteur avec le même nom
FREY
à Genève, Suisse
(°1816),
un
FREY à
Anvers, Belgique, vers 1895-97 |
|
MARTIN Jean Grégoire Casimir & Basile


Piano 'boudoir'
sur l'Exposition de 1844 à Paris


Piano 'niche de chien' |
1810 |



Pianos carrés, pianos droits, pianos verticaux ou, pianos à queue


 Piano
pédalier n° 5128 (mécanique à lâmes, bayonettes à l'arrière) au Musée du
piano, Limoux, France

MARTIN sur ce site
Cliquer sur les liens ci-dessus.


Brevet de 1839 : "système de suspension de sommier prolongé, appliqué à la
construction des pianos grand format, six octaves et sept octaves, à
deux et trois cordes." (¹³)
"7046. Brevet
d'invention de cinq ans en date du 6 janvier 1840, sieur Martin et
compagnie, à Toulouse, pour une suspension de sommiers de piano."
Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets
d'invention, 1845, p. 76
'Chirogymnaste' : "Pour
l'appareil auquel il a donné le nom de chirogymnaste, qui sert à
exercer les doigts du pianiste, sans fatiguer son oreille et sans
user le mécanisme du piano."
Rapport
du Jury central ..., Paris Jury central, Imprimerie de Fain et
Thunot, 1844
Brevet de 1844
: "341°
Le sieur Martin (Jean-Grégoire-Casimir), facteur de pianos, demeurant à
Paris, place de la Bourse, n° 13, auquel a été délivré, le 28 septembre
dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention de cinq ans,
pour un piano contenant un secrétaire."
Bulletin des lois de la République française, 01/1845, p. 168 (gallica.bnf.fr)
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)
|
Toulouse

Paris |
72,
rue de la Pomme (**1828)(z1834)(***1837)
Ateliers : 1, Boulevard Napoléon (xx1835)
Manufacture
: 2,
boulevard Napoléon
(1836)(***1837)(*1841)
à Toulouse

24, rue Vivienne
(*1843)(x1843)(xx1844)(arr.2)
13, Place de la
Bourse (*1843)(**1844)(arr.2)
13,
rue des Files-Saint-Thomas (x1843)(xx1844)(**1845)(arr.2)
26,
boulevard Poissonnière (**1846)(x1847)(arr.9)
13, rue Jusienne (xx1856)
à Paris |

Plus de trente ouvriers allemands, prussiens, anglais et français,
1838
Plus de cent pianos par
année, 1838
 |
'Facteur de pianos' ca. 1828-56
Les frères Martin, Basile l'aîné et son frère
génial inventeur Jean-Grégoire Casimir, étaient originaires de
Toulouse. Leurs activités sont authentifiées dès 1810.
"Martin [aîné], marchand de musique, successeur de M. Crosilhes-Calvet, à
Toulouse."
Journal politique et littéraire, 17/12/1822,
p. 4 (rosalis.bibliotheque.toulouse.fr) et
Journal des artistes, 1827, p. 588 (gallica.bnf.fr)
L'aîné était
le successeur de CROSILHES-CALVET
(Journal
de Toulouse, 27/12/1822),
mais dans les
années 1830 (à partir de 1836 selon les connaissances actuelles), la
manufacture est dénommée MARTIN Frères (1834, 1835) puis MARTIN Casimir
& Comp.
(1836)(***1837)(*1843)(**1846)(x1847), sans doute lorsqu'ils sont établis à Paris.
Dans les années 1840, au sommet de son succès, Casimir MARTIN va
fermer boutique en France pour aller s'installer à Madrid.
1841 - "La dissolution de la société C. Martin
et comp., facteurs de pianos, devant avoir lieu le 1er avril prochain, les
personnes qui ont des comptes à régler avec cette maison, sont priées de se
présenter avant cette époque, boulevart Napoléon, n° 2, à l'entresol, depuis
midi jusqu'à 2 heures. Nota. Une grande quantité de pianos neufs, ainsi que
des pianos de hasard, seront vendus à très-bon marché, pour cause de cette
dissolution."
Le Journal de Toulouse, 24/03/1841, p. 4
(rosalis.bibliotheque.toulouse.fr)
1842 - "En
1842, cette maison a cessé de fabriquer, pour ne s’occuper que de la vente
des pianos de Paris; par conséquent, elle n’a pu présenter de ses produits
aux Expositions de 1845 et de 1850. Ce n’est qu’en 1851, après des études
spéciales sur la fabrication des pianos, que cette maison a ouvert ses
ateliers à un grand nombre d’ouvriers d’élite."
Histoire de l'exposition des beaux-arts et de
l'industrie de Toulouse en 1858, 1858, p. 209-210
(rosalis.bibliotheque.toulouse.fr)
1844 -
"Grâce à Martin fils aîné dont le frère,
Casimir MARTIN, inventeur
du
Chirogymnaste
avait exposé un piano secrétaire en 1844 avant de s’établir à
Madrid, elle eut sa manufacture de pianos vers 1840 et elle figura
avec honneur aux expositions de Londres en 1862 (prize medal) et de
Paris en 1867 et 1878 (méd. d’argent). A cette dernière, la raison
sociale était devenu Martin et Cie."
Les
facteurs d'instruments de musique: les luthiers et la facture instrumentale
: précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
La manufacture rouvrira ses portes en France
sous l'impulsion d'un decendant, Paul, puis sera reprise par tout une lignée
de MARTIN jusqu'au 20ème siècle.

SES SUCCESSEURS
MARTIN
(Paul) Fils Ainé (1855)(1864)
MARTIN
& Cie
(xxx1878)
- SOCIETE
ANONYME MARTIN dès 1900 (*1913)
-
MARTIN-GAUTIÉ
Réunies
à 1923. C'était
GAUTIÉ P. & Fils,
facteurs d'instruments.
-
MARTIN,
GAUTIÉ & ROUGET (ca. 1930), voyez
GAUTIÉ et
ROUGET
(1930).
- GAUTIÉ
Frères
Réunies
vers 1930 ?,
les successeurs de MARTIN.

TÊTE D'UNE FACTURE

Facture ca. 1876
|
Médaille de bronze Toulouse ?, 1835 |
Citation favorable Paris, 1844
 |
SOUCHETTE |
1811 |

"Le sieur Souchete,
facteur et marchand-luthier à Angers, place des Halles, n.° 14, est arrivé
dans cette ville avec un assortiment de musique et toutes espèces
d'instrumens; savoir; Violons de toutes qualités ; Guitares idem, en bois
des îles et à mécanique ; Clarinettes de tous les tons, en buis et ébène;
Flûtes idem, à pompe et à plusieurs clefs ; Flageolets idem, et à la
nouvelle mode ; Cannes à clarinette, flûte et flageolet ; Cors d'harmonie;
Trompettes idem ; Trompettes de cavalerie, Trompes de chasse; Trombonnes;
Serpens; Cymbales turques ; Ophicléïdes dans tous les tons ; Buccins;
Pavillons chinois ; Trompettes ou Bugles à clefs, dans tous les tons ;
Clairons à clefs et sans clefs, dans tous les tons ; cornets de poste ;
Serpens-Bassons, etc. ; Diapasons et Clefs pour accorder les Pianos et les
Harpes ; Bassons ; Serinettes de toutes qualités ; Orgues à cylindres de
toutes grandeurs, perfectionnées, tant pour le salon que pour les églises.
Toutes espères de
Chevilles, Chevalets, Cordiers, etc, pour Basses, Violons et Guitares ;
Archets de toutes qualités; Cordes de Naples et autres qualités, pour
Violons, Guitares, etc. Il se charge de fournir tout autres instrumens, et
fait la commission. Il répare toutes espèces de Serinettes et Orgues à
cylindres, et y pose des airs au choix des amateurs. On trouve au magasin du
sieur Souchette, à Angers, toutes espèces de Pianos, et il en expédie,
lorsqu'on lui fait des demandes. Nota. Il tient également un assortiment de
papier rayé pour musique et cartons pour musique militaire, ainsi qu'un
dépôt de tailleplumes perfectionnés. Il est dèballè près l'hôtel du Dauphin,
place des Halles, au Mans, pour la foire seulement. Le sieur Souchette
prévient les amateurs qu'étant en relation avec les principaux éditeurs de
Paris, il peut donner toute la musique que l'on peut désirer, romances pour
piano et guitare de tous les auteurs, Album de Penceron, Romagnési, etc."
Affiches, annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département
de la ..., 02/11/1832, p. 762 - et -
Affiches, annonces
judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de la Sarthe, 1833, p.
357 et
Affiches, annonces judiciaires, avis divers du Mans,
et du Département de la Sarthe, 1834,
p. 323 (la suite )
|
Angers |
14, place des Halles (xx1832)(xx1833)(xx1834)(***1836) |
 |
'Facteur
et marchand-luthier' ca. 1811-54
SOUCHETTE
Jeune (?)
SOUCHETTE
Fils
(xx1854)(*1876)
Repris par
Arthur
METZNER en 1883.

(la suite)
"Facteur de pianos
et magasin de musique et accordeur de pianos fait et répare tout ce qui
concerne la lutherie." Almanach-Bottin
du commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes
du monde...', part.
2,
par Séb. Bottin, 1842 (gallica.bnf.fr)

 "Souchette
fils, magas. de pianos droits et carrés à vendre et à louer, orgues
expressifs et à cylindre pour églises et salons; magasin de musique et
d'instruments, luthier et accordeur, fait toutes espèces de
réparations."
Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1854,
p. 1711 (gallica.bnf.fr)
|
|
PETZOLD Guillaume-Lebrecht
(1784 - 1847)(¹⁰)



 |
1814 |


Signature d'un piano carre de 1823, Collection Amato/Parisi, Palermo,
Italie





TITRES
'Facteur de pianos du Duc de Berry, membre de l'Athénée' (*1820)
'Petzold, facteur de la reine et
des princesses, rue Grange-Batelière, 1.' (xxx1833)(***1836)
'Petzold, de la Reine et
des Princesses' (**1837)(*1838)


Piano
carre de 1823, Collection Amato/Parisi, Palermo, Italie
Piano
carré ca. 1825,
autre photo, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano
caré
de 1826 sur lequel Chopin a donné ses leçons à la jeune Clémence de
Marquet, seconde épouse d'un aïeul du Comte de la Panousse, Chateau de
Thoiry, France
Piano
carré de 1832, Conservatoire de Musique, Thionville, France

 PARIS -
"510 M. Petzold, rue d'Orléans-Saint-Honoré, n. 13. Les nouveaux pianos
de M. Petzold sont surtout remarquables par une très-belle qualité de
son, qui est due au soin extrême qu'apporte cet habile facteur à
maintenir une exacte proportion de flexibilité dans chaque partie de la
table d'harmonie, et au travail particulier pratiqué dans cette table
pour adoucir les tons élevés. Les instrumens de M. Petzold sont
très-recherchés, et parmi les personnages éminens qui en font usage,
nous citerons LL. AA. RR. Madame, duchesse de Berry, et Madame la
duchesse d'Orléans." Expo 1823 Rapport
du Jury d'admission des produits de l'industrie du Département de la Seine à
l'Exposition du Louvre en 1823,
1825, p. 169 PARIS -
"1073 M. Pethold [sic], à Paris, rue d'Orleans-St.-Honoré n°. 13 :
Forté-Piano."
Exposition Publique Des Produits De L'Industrie Francaise, 1823, p.
107
|
Paris |
1, rue de la Saint-Nicaise (pub
de 1814)(**1818)(arr.1) 13, rue
d'Orléans-Saint-Honoré
(**1819)(*1820)(**1820)(*1822)(x1822)(x1823)(x1825)(*1825)(x1826)(x1827)(***1828)(arr.1)
1, rue Grange-Batelière
(x1828)(*1829)(x1829)(*1832)(xxx1833)(*1835)(z1835)(**1837)(*1838)(***1838)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(**1843)(x1843)(arr.9)
41, rue des Martyrs (1847)(¹⁰)(arr.9)
|
 |
'Facteur de pianos'carrés, pianos à queue ca. 1814-47
Voir ci-dessus PETZOLD-PFEIFFER
(° 1806)
la notice biographique par Fétis consacrée à
Guillaume-Lebrecht PETZOLD.
Celui-ci s'est séparé de son associé en 1814 (à l'occasion du lancement
d'un nouveau mécanisme d'échappement) et a continué ses activités en
solo en ajoutant de bien singulières inventions dans l'histoire du
piano.
"Son but était
d'augmenter la quantité de bruit, mais l'arrangement a augmenté la
taille des cordes et la plus grande action exigée accroissent que
l'action carrée anglaise pourrait fournir.
PETZOLD a substitué une
variation d'une action grande anglaise avec un déversoir détraqué et de
différentes brides de marteau, mais les coups plus lourds qu'il a permis
ficeler plus lourd exigé, qui au tour a exigé des armatures plus fortes.
Ces changements ont donné à ses places une plénitude et une capacité
sans précédent pour l'expression, et ont indiqué la direction des
changements suivants pour lesquels aurait lieu dans l'art de la
construction, aussi bien que l'inscription et l'exécution sur des
pianos." (¹¹)
En 1843, après la cessation de
PETZOLD,
KNERINGER
Simon
(°1843)
qui a travaillé 25 ans pour PETZOLD commence pour sa propre compte.

BIO
"Petzold, Wilhelm-Lebereght (Petzhold),
facteur de pianos, né à Lichtenhain, en Saxe, le 2 juil. 1784, fut
associé de 1806 à 1814 avec J. Pfeiffer, à Paris (date de mort
inconnue); il a donné une puissante impulsion au perfectionnement de la
construction des pianos-tables et indirectement des pianos à queue, car
il introduisit l'usage des cordes plus longues et plus fortes et en
general une construction plus sonde destinée à favoriser la formation
d'un son plus plein et plus puissant; ses pianos-tables étaient fort
recherchés, jusqu'à l'apparition de Pape."
Riemann Humbert Dictionnaire de musique 1899, p. 613 (Archive.org)

PETZOLD
sur ce site
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INFO EXTRA
Lettre de Petzold à Monsieur Cottin, 12 mars 1824

|
Médaille d'argent (à
l'Athénée) 1817 | Médaille d'argent Paris, 1823 | Jury d'admission Paris,
1823 |
Brevet de 1829
 |
PFEIFFER Jean François
Antoine
(1772 - 1839 ?)(³¹)


|
1814 |





Pianos carrés, orgues,
harpes et harmoniums

TITRES
'Facteur
de pianos de SAR Mgr. le Dauphin'
'Facteur de pianos et de harpes du Duc
d'Angoulème'


Piano
carré ca. 1818, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano
carré n° 747 ca. 1824, Clavier am Main, Sammlung Michael Günther,
Schloss Homburg, Allemagne
Piano
carré ca. 1825, Musée du piano, Thiell, Metz, France

JURISPRUDENCE
PLANE CONTRE BRIMMEYER ET PFEIFFER,
De la législation et de la jurisprudence
concernant les brevets d'invention, 1825, p. 250

PFEIFFER sur ce site
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Brevet de 1830 : "220 MM.
Brimmeyer (Françoise-Xavier), mécanicien, et Pfeiffer (Jean-François-Antoine),
facteur de pianos, demeurant à Paris, rue Montmartre, n° 18, auxquels il a
été délivré, le 25 août dernier, le certificat de leur demande d'un brevet
d'invention de dix ans pour un nouvel instrument qu'ils nomment dit al harpe."
Bulletin des lois de la République française, 25/07/1830, p. 262
Brevet de 1838 : "Pfeiffer, appliqua sur les pianos carrés un barrage en
fer avec un arc boutant de même matière; il imagina également une
nouvelle mécanique appropriée à la nouvelle construction de la caisse;
les étouffoirs se trouvaient logés dans l'intérieur de la caisse,
derrière les marteaux de manière à laisser sortir le son libre; par ce
moyen la mécanique était moins sujette à se déranger. (B. F.)"
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³), parfois sous le nom 'PFEIFFER'
 
"Ceux-ci semblaient être condamnés à rester désormais dans leur état
d'imperfection, lorsque MM. Pfeiffer et Petzold, alors associés, changèrent
tout à coup les principes de leur construction, et obtinrent les plus
heureux résultats. La table sonore, qui précédemment n'occupait qu'une
partie dela longueur de l'instrument, fut prolongée d'un bout à l'autre; la
caisse fut élargie et permit de donner à la courbe du chevalet une direction
telle que la longueur des cordes fut notablement augmentée, surtout dans le
haut; un nouveau mécanisme, soigné dans tous détails, fut calculé pour
donner un levier considérable au marteau, afin qu'il frappât les cordes avec
plus de force et en tirât plus de son. Mais l'augmentation de force dans
l'action du marteau, jointe à celle de la longueur des cordes, obligeait
à donnera celle-ci un diamètre plus considérable; or, plus les cordes sont
grosses, plus elles montent difficilement, et conséquemment, plus leur
tension fatigue l'instrument dans le sens de sa longueur. Il faut donc
proportionner la résistance de la caisse à l'action exercée sur elle : tout
cela fut fait avec une sagacité et une précision remarquables, et pour prix
de leurs efforts, MM. Pfeiffer et Petzold obtinrent des instrumens excellons,
dont ils ont successivement perfectionné les détails, et qui satisfont
maintenant les artistes les plus exigeans, soit sous le rapport du son, soit
sous celui du mécanisme. Depuis lors, tous les facteurs adoptant les mêmes
principes, et les mettant eu pratique avec plus ou moins de succès, y ont
seulement introduit quelques variétés, soit dans le mécanisme, soit dans des
accessoires qui ont un but d'utilité spéciale. Par exemple, M. Roller,
aujourd'hui associé à M. Blanchet, ayant remarqué la difficulté qu'éprouvent
tous les amateurs et même quelques professeurs à transposer sur-le-champ
d'un ton dans un autre l'accompagnement de certains morceaux qui sont trop
élevés ou trop bas pour les voix, M. Roller, dis-je, a voulu venir à leur
secours en réduisant le tout à une simple opération mécanique. Il a rendu
son clavier mobile, afin qu'on pûl le transporter à volonté un demi-ton, un
ton, ou un ton et demi plus bas, ou enfin un demi-ton plus haut, en sorte
que l'exécutant jouant la musique telle qu'elle est écrite transpose sans
occuper son esprit d'un calcul difficile. M. Pfeiffer a perfectionné ce
mécanisme eu y appliquant une pédale; mais ses pianos ne transposent qu'à un
demi-ton au-dessous, ce qui suffît dans l'usage le plus habituel. L'idée des
pianos - transpositeurs n'était pas nouvelle. MM. Erard et Pfeiffer en
avaient exécuté autrefois dans lesquels la table sonore était une colonne
verticale sûr laquelle les cordes étaient tendues, et qu'on pouvait tourner
à volonté, de manière que le même marteau frappât telle note voulue. Mais l'obligation de contraindre le bois pour lui faire prendre la forme
cylindrique le privait de vibration, et l'on n'obtenait qu'un son défeçtueux.
On avait donc été forcé d'abandonner cette invention." Fétis,
Revue musicale,
Volume 1, 1827, p. 35-36
|
Paris |
7, rue Neuve
Saint-Martin (**1806)(**1807)(arr.4)
14, rue Vivienne
(*1816)(*1817)(**1819)(arr.2)
29, rue du Mail (**1818)(arr.2)
18,
rue Montmartre
(*1822)(x1822)(x1823)(x1825)(x1826)(x1827)(***1828)(*1829)(x1829)(*1832)(x1832)(arr.2)
28, rue Montmartre (*1825)(***1828)(x1828)(arr.2)
7,
Place des
Victoires (*1833)(arr.1)
5,
Place des
Victoires (xxx1833)(1834)(z1835)(arr.1)
20, rue neuve Saint Augustin (*1835)(**1837)(***1838)(arr.2)
6, rue du chemin Vert (***1836)(arr.11)
132, rue Montmartre (xxx1837)(*1838)(x1839)(xx1839)(x1840)(x1841)(arr.2)
3, rue J. J. Rousseau
(**1843)(arr.1)
|
35 ouvriers en 1827
 |
'Facteur de pianos' ca. 1814-43
Voir ci-dessus PETZOLD-PFEIFFER
(°1806) la notice biographique par Fétis consacrée à J. PFEIFFER.
Celui-ci s'est séparé de son associé en 1814 (à l'occasion du lancement
d'un nouveau mécanisme d'échappement inventé par Petzold) et a continué
ses activités en solo en tant que facteur de pianos carrés et de harpes.
PFEIFFER Jean François
Antoine est né le 10/07/1773 (¹⁰)
PFEIFFER
N. (**1817)
1822 -
"BB/11/191 - Dossier n°3681 B5 - PEIFFER
; PFEIFFER, Jean François Antoine - Né(e) le 10 juillet 1772 à Perl
(Sarre) Qualité : facteur de pianos - Objet : naturalisation - Ouverture
du dossier : 21 mai 1822."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr
(³¹)
1823 -
"(N.° 14,530.)
Ordonnance du Roi qui accorde des Lettres de déclaration de naturalité
au S.r Pfeiffer dit Peiffer ( Jean-François-Antoine), né le 10 juillet
1772 à Perl, ci devant département de la Sarre, facteur de piano,
demeurant à Paris, 19 février 1823."
Bulletin des lois
de la République Française, Volume 16, 1823, p. 341
"Séparé de PETZOLD, en 1814,
PFEIFFER se fit alors une
honorable réputation par ses pianos carrés à deux cordes. Vers 1830, il a
fait connaître un petit instrument de son invention, sous le nom deHarpolyre;
il le croyait destiné à remplacer avantageusement la guitare, parce
qu'il était aussi portatif et offrait plus de ressources et des sons plus
puissants : cependant, la harpolyre n'a point eu de succès. PFEIFFER
a aussi inventé uninstrument nouveau, imitation du piano, et appelé Harmomelo.
PFEIFFER a exhibé ses instruments dans les diverses expositions des produits
de l'industrie française, et a fait imprimer un
Mémoire adressé à MM. les membres composant le jury de l'exposition de
1823
(Paris), où il rendait compte de ses travaux
depuis 1800. PFEIFFER est mort à Paris, vers 1838."
Biographie
universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique,
François-Joseph Fétis, 1870, p. 21
PFEIFFER
Jean (1829)
PFEIFFER
& Cie
(1838)
1838 -
"PFEIFFER Jean François Antoine,
Fabricant breveté du Roi de piano forte et de harpes ditales, rue
Montmartre, n° 132. Le 22/08/1838, dans un acte notarié en
commandite entre ledit, membre de la Société d'encouragement de
l'industrie nationale, et toutes les personnes qui y adhéreraient pour
l'exploitation d'un nouveau système en nom collectif pour Monsieur
PFEIFFER et en commandite pour les autres sous la raison PFEIFFER et
Compagnie et dont le siège est à son domicile. Source : D31u3-80/Pièce
1525."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
1838 - "PARIS. Fabrication, vente et location
de pianos et harpes. Raison sociale PFEIFFER et comp. siëge rue
Montmartre. 132; fonds social 300,000 fr. en 600 actions de 500 fr.;
durée: 10 ans, du moment ou moitié des actions auront été souscrites.
(Acte not. du 22 août 1838.)"
La Presse, 03/09/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr) et
Aristarque catholique: revue critique de tous les ouvrages nouveaux,
1838, p. 35-36 (gallica.bnf.fr)
1838 -
"Société en commandite pour
l'exploition des pianos Pfeiffer et autres. Siége de la société, rue
Montmartre 132."
La Presse, 01/10/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr) et
La Presse, 23/09/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1839 -
Faillite de la manufacture déclarée le 9 août 1839. (¹²)
1839 -
"COMPAGNIE POUR L'EXPLOITATION DES PIANOS
PFEIFFER ET AUTRES.
Siège à Paris, rue Montmartre, n° 132. - Société fondée en
août 1838. - Raison sociale : Pfeiffer et compagnie. -
Fonds social : 800,000 fr., divisé en 600 actions de 500 fr. chacune."
(Sociétés en commandites)
Annuaire des sociétés par actions anonymes, civiles et en commandite,
1839, p. 248-249 (gallica.bnf.fr)

SUCCESSEURS
Contemporain de Jean François Antoine, N.
(1817) travailalit peut-être avec lui. Son fils,
PFEIFFER
E. était
établi à Versailles (au moins de 1834 à 1841) également comme facteur de
pianos, on ne sait si c'est lui également qui s'installa plus tard à
Bruxelles entre 1859 et 1870), C'est un descendant,
Henry,
qui fonda la Pfeiffer & Cie dès 1885.

RAISON SOCIALE
1838 - "PFEIFFER ET COMP. SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ : rue Montmartre, 132. DEUXIÈME MAGASIN, Bazar Bonne-Nouvelle.- SOCIÉTÉ EN COMMANDITE DUREE DE LA SOCIETE : DIX ANS. EXPLOITATION
DES FIAIS PFEIFFER ET AUTRES. Acte du 22 août 1858.— Me CADET DE CHAMBINE,
notaire à Paris. FONDATEUR ET GÉRANT SEUL RESPONSABLE, M. PFEIFFER,
fabricant de Pianos et de Harpes depuis 1808, membre de la Société
d'encouragement de l'Industrie nationale, importateur en France des Pianos
droits, honoré, par le jury de l'exposition de l'Industrie nationale en 1819
et en 1824, des premières médailles d'argent, confirmées par brevet nouveau
en 1826; trois fois breveté, ancien facteur du duc d'Angoulême, honoré de
récompenses nationales, etc.; rue Montmartre, 132, à Paris. CAPITAL SOCIAL
: 300,000 francs, en 600 actions au porteur, de 500 francs chaque, payables
par dixièmes : le premier lors de la souscription, et chacun des autres
quand les besoins de la Société l'exigeront, et seulement un mois après
l'approbation, par le conseil de surveillance, de la demande qu'en aura
faite le Gérant. — Il ne pourra être demandé plus d'un dixième à la fois.
DROIT DES ACTIONS. —1°Intérêt à 5 pour cent des versemens effectués; 20
part proportionnelle à l'actif social et aux bénéfices annuels. Ces
bénéfices, d'après l'expérience par M. Pfeiffer de trente-cinq ans d'un
commerce honorable, excéderont 60,000 francs par an, ou le cinquième du
capital social, dont le cinquième seulement des actions en numéraire aura
été versé, et sera garanti par des Pianos ou des matières premières; 3°la
faculté de prendre à prix de revient, plus nn dixième de ce prix, un ou plus
d'un Pianos de la Société, en donnant en paiement les dixièmes versés sur
l'action ou les actions dont on est porteur; 4° la faculté de payer de la
même manière le prix de la location des pianos de la Société. — Toutes les
garanties possibles sont données aux actionnaires. S'adresser pour les
renseignemens à Me CADET DE CHAMBINE, notaire, rue du Bac, 27, ou à M.
PFEIFFER, rue Montmartre, 132."
Le
Vendeur : journal spécial des ventes et acquisitions d'immeubles, fonds de
commerce, actions industrielles, ... 18/11/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr)
 VOIR AUSSI ...
... un
PFEIFFER à
Bruxelles (Belgique) entre 1859-70
(¹⁷)
|
Liste des exposants Paris, 1806 | Médaille d'argent Paris, 1819 |
Médaille d'argent Paris,
1823 |
Jury d'admission Paris, 1823 | Rappel de Médaille d'argent Paris, 1827 | Brevet de 1838
|
Rappel de Médaille d'argent Paris, 1839
 |
PAPE Jean-Henri
| Johann Heinrich
(1789 - 1875)














Cité de la Musique



 |
1815 |



 









Piano à queue 19e (Charles X),
Musée de la Musique, Paris,
France
Piano à queue n° 669,
et sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France
Piano ca. 1820, Musée vivante du Piano, Lyon,
France
Piano carré ca. 1823,
et sa
signature, a appartenu à Luigi Cherubini, Musée de la Musique, Paris,
France
Piano carré ca. 1824, Musée vivante du Piano, Lyon,
France
Piano
cabinet ca. 1825-35, Musical Instruments Museum, Poznań, Pologne Piano carré ca. 1826, Museo Castello del Buonconsiglio, Trento, Italie
Piano carré
n° 1243 ca. 1827, Collection privée, France
Piano carré
n° 1252, Villa Medici Giulini, Briosco, Italie
Piano carré en acajou flammé n° 1343 ca. 1827, Collection Gisclard, Bessan,
France
Piano
carré ca. 1828, Collection Christopher Clarke,
France Piano carré
n° 1343 ca. 1827 et n° 1425 ca. 1828, Collection Gisclard, Bessan
Piano
carré de 1828, Musée des Beaux-Arts, Chartres,
France Piano carré (mécanique anglaise)(3ème cartouche) n° 1878 ca. 1829, Musée de Limoux
Piano carré en acajou flammé ca. 1829, Collection Gisclard, Bessan,
France Piano carré ca. 1829, Musée municipal A.-G. Poulain, Vernon,
France Piano à queue ca. 1830, Musée municipal A.-G. Poulain, Vernon,
France Piano
carré n° 1890 ca. 1830, Pascal Herpin, Montpellier,
France Piano carré ca. 1830, Palazzo del Turismo, Riccione, Italie
Piano carré
n° 2000 ca. 1830, Collection privée, France
Piano
sans cordes ca. 1830, Stiftung Lebensfarben, Berlin, Allemagne
Piano sans cordes ca. 1830, Stiftung Lebensfarben, Berlin, Allemagne Piano
carré ca. 1833,
autre photo, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano
droit n° 2196, museum Vleeshuis, Anvers, Belgique
Piano à queue n° 2494 ca. 1833, Kenneth G. Fiske Museum, Claremont, U.S.
Piano à queue n° 2531 ca. 1833, Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Piano carré ca. 1834, museum Vleeshuis, Anvers,
Belgique
Piano carré n° 2654 de 1834 (4ème cartouche), Musée de Limoux,
France Piano carré n°
2958 ca. 1835,
Sammlung Dohr, Pianomuseum Haus Eller,
Bergheim,
Cologne,
Allemagne Piano carré n°
2961 ca. 1835,
Sammlung Dohr, Pianomuseum Haus Eller,
Bergheim,
Cologne,
Allemagne Piano
carré n° 3190,
Musée de la Musique, Paris,
France
Piano-console ca. 1834, MIM, Bruxelles,
Belgique Piano hexagonal n° 3537 ca. 1834,
Musée de la Musique, Paris, France Piano carré ca. 1835-40, Chris Maene Pianomuseum, Ruislede, Belgique
Piano
droit n° 3122 ca. 1835, Toccata, Le petit musée du clavier de Tarare,
France
Piano
à queue n° 3868, et
sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France
Console
pianoforte ca. 1835,
Stiftung Lebensfarben, Berlin,
Allemagne Piano à queue ca. 1835, L'atelier Pianoforte Ad Libitum, Etobon,
France
Piano
carré ca. 1835-40, Museo degli Strumenti Musicali, Castello
Sforzesco, Milano, Italie Piano-console ca. 1835, Stiftung Lebensfarben, Berlin,
Allemagne
Piano
carré ca. 1836, Université de Leipzig, Leipzig, Allemagne Piano carré ca. 1836, et
sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France Piano 'downstriker' ca. 1837, Cantos Music Collection, Calgary, Canada Piano
armoire ca. 1838, Musée de la
Musique, Paris,
France Piano à queue ca. 1838,
et sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France Piano-console n° 4005 ca. 1838,
et sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France Piano
console ca. 1839, Osborne House, East Cowes, Wight, England, U.K. Piano-console de 1839,
Musée de la Musique, Paris,
France Piano droit ca. 1840, Accademia Bartolomeo Cristofori, Firenze, Italie
Piano
hexagonal ca. 1840, Museo degli Strumenti Musicali, Castello
Sforzesco, Milano, Italie Piano-console ca.
18??, Palazzo del Turismo, Riccione, Italie Piano-console ca. 1840, Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg,
Allemagne Piano carré ca. 1840, Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg,
Allemagne
Piano
console ca. 1840, Musée du piano, Thiell, Metz,
France Mécanique de piano guéridon ca. 1840, Musée des arts et métiers,
Paris,
France
Piano
carré de 1840, Maison de Pierre Loti, Rochefort,
France
Piano-console ca. 1840,
Musée du Palais Lascaris, Nice,
France
Piano-console n° 4518 ca. 1840, Musée d'Art et d'Histoire, Nice,
France Piano de concert n° 4540 ca. 1840, collection privée, France
Pianino ca. 1841, Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg,
Allemagne Piano droit ca. 1841, Kunitachi College of Music, Tokyo, Japon Piano-console n° 4633 ca. 1841, Musée vivante du Piano, Lyon,
France Piano-console n° 4688 ca. 1841, Finchcocks Living Museum of Music, Kent,
Angleterre, U.K. Piano
table n° 4771 ca. 1842, et
sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France
Piano
console n° 5039 ca. 1842, Pianomuseum Haus Eller, Bergheim,
Allemagne
Fortepiano n° 5083, Piano Kelterborn, Neuchâtel, Suisse Piano à queue n° 5123 ca. 1843,
et sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France
Piano-console
n° 5360 ca. 1843, Finchcocks Living Museum of Music, Kent,
Angleterre, U.K.
Piano-console n° 5364 ca. 1843, Fondation La Ménestrandie, Genève,
Suisse Piano-console ca. 1843, Germanisches Nationalmuseum, Nürnberg,
Allemagne
Piano-console ca. 1843, Musée Cevenol, Le Vigan,
France
Piano-console
ca. 1844, Hangszermúzeum (Musée des instruments de
musique), Budapest, Hongrie
Piano-console ca. 1844, Haendel Haus, Halle, Allemagne
Piano
console n° 5700 ca. 1845, Pianomuseum Haus Eller, Bergheim,
Allemagne
Piano vertical ca. 1845, Cantos Music Collection, Calgary, Canada
Pianino ca. 1848, Nydahl Collection, Stockholm, Suède
Piano
à queue avant 1849,
autre photo, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano-console ca. 1853, Musée municipal A.-G. Poulain, Vernon,
France
Piano-console n° 6041 de 1850,
Musée du piano, Limoux,
France
Piano-console n° 6314 ca. 1858, Lucien Parent Pianos Showroom, Magill,
Australie
Piano-console n° 6593 ca. 1855, Collection privée, Madrid,
Espagne

PHOTOS EXTRA
Piano carré n° 1243 de 1827
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 Piano carré n° 2000 de 1830
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 Piano carré de 1830

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
 |
Paris 
Londres

Bruxelles |
7, rue Montesquieu (**1819)(1820)(⁷)(arr.1)
1, Cour des Fontaines
(**1820)(*1822)(x1822)(x1823)(*1825)(x1825)(arr.1)
et 23, rue Croix-des-Petits-Champs (*1822)(x1822)(x1823)(*1825)(x1825)(arr.1)
1 et 21, Cour des Fontaines
(1823)(***1828)(arr.1)
19, rue des
Bons-Enfants (*1827)(x1827)(x1828)(*1819)(x1829)(*1832)(x1832)(xxx1833)(A1834)(*1835)(z1835)(**1837)(*1838)(x1838)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(x1843)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(*1851)(**1852)(x1853)(***1855)(***1855)(z1855)(xx1857)(xx1858)(*1859)(xx1859)(xx1860)(xx1861)(***1863)(yy1864)(arr.1)
10, rue de Valois
[Palais Royal](x1827)(x1828)(*1829)(xxx1833)(1834)(*1835)(z1835)(**1837)(***1838)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(**1843)(x1843)(x1847)(*1848)(x1853)(z1855)(xx1856)(arr.1)
49 [?],
rue des Bons-Enfants (**1844)(arr.1)
10, rue 24
Février (x1849)(*1850)(*1851)(**1852)(arr.??)
12, rue de
Valois (xx1860)(arr.1)
ateliers : 3, 5, 7, Ruelle Pelés
(*1859)(xx1860)(xx1861)(arr.11)
6, Place de la Bourse (*1867)(arr.2)
9, Place de la Bourse (**1864)(*1867)(arr.2)
8, rue Denis-Papin(**1870)
26, avenue de Courbevoie (**1870)(arr.16)
48, rue Rodier (**1883)(arr.9)
17,
rue du faubourg Montmartre (1885)(arr.9)
à Paris

SUCCURSALE
67, Fth Street Soho Square
(**1837)(*1838)
Great Portland Street (yy1841)
75, Lower Grosvenor Street (*1845)
106, New Bondstreet (x1843)(**1846)(x1847)(*1848)
33, Soho-square (x1849)(*1850)(*1851)(x1853)(z1855)
Little Newport Street, Leicester
Square
à Londres,
Angleterre, U.K.

SUCCURSALE
85, rue de la Madeleine
(y1842)(x1843)(*1845)(**1846)(x1847)(*1848)(1000B)
46, rue du Bois-Sauvage (1847)(1000B)
16, rue du Bois-Sauvage (x1849)(*1850)(*1851)(x1853)(1000B)
à Bruxelles, Belgique |

80 ouvriers vers 1827

150
ouvriers vers 1834 et 400 pianos par année

300 painos en
1842 et 80 ouvriers
 |
'Facteur de pianos' à queue, pianos carrés, pianos
verticaux,
et orgues à marteaux
Jean Henri Pape est
né à Hanovre, Sarstedt. Son père, Conrad Heinrich Papen était cultiveur,
et sa mère, Marie Elisabeth FISCHER, n'avait pas de profession. (³²)
Époux de FISCHER
Lélie (ou Zélie) (¹⁰), soeur de
FISCHER
Pierre Frédéric, donc,
beaufrère de PAPE.
Il avait aussi l'aide de son frère,
dont vous trouvez un article dans
Journal.
1851 -
"MC/ET/XCVIII/1048 - 22 janvier 1851 - Obligation, emprunt, 15000f.
Informations complémentaires :
Intervenant 1, en première partie : Nom, qualité : (M.) Pape, Jean
Henri. Profession : facteur de pianos, Paris (Paris). Domicile : Paris
(Paris) rue des Bons-Enfants, 19.
Intervenant 2, en deuxième partie : Nom, qualité : (M.) Decagny,
Antoine. Profession : avocat, Paris (Paris). Domicile : Paris (Paris)
place de l'Ecole, 1."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
1851 -
"MC/ET/XCVIII/1048 - 22 janvier 1851 - Quittance, remboursement
d'emprunt, 15000f. Informations complémentaires :
Intervenant 1, en première partie : Nom, qualité : (Mme ou Mlle)
Delchet, Anne Pauline Julie. Domicile : Paris (Paris) boulevard
Bonne-Nouvelle, 26. Relations : créancier(e) de l'intervenant 3, veuve
de l'intervenant 2.
Intervenant 2, indirect : Nom, qualité : (M.) Borda, Louis Etienne. État
civil : décédé . Profession : propriétaire. Domicile : Paris (Paris) rue
le Peletier, 6.
Intervenant 3, en deuxième partie : Nom, qualité : (M.) Pape, Jean
Henri.
Profession : facteur de pianos, Paris (Paris). Domicile : Paris (Paris)
rue des Bons-Enfants, 19. Relations : débiteur de l'intervenant 1."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
1851 -
"MC/ET/XCVIII/1050 - 18 août 1851 - Obligation , emprunt, 10000f.
Informations complémentaires :
Intervenant 1, en première partie : Nom, qualité : (M.) Pape, Jean
Henri. Profession : facteur de pianos, Paris (Paris). Domicile : Paris
(Paris) rue des Bons-Enfants, 19.
Intervenant 2, en deuxième partie : Nom, qualité : (M.) Buhrel,
Valentin. Profession : propriétaire. Domicile : Fontenay-aux-Roses
(Hauts-de-Seine)."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
PAPE
Henry
(***1863)
PAPE
Henri & Cie, facteurs de pianos
(**1870)
1883 -
Archives nationales : "Notoriété par Albert-Joseph Jacobi, dessinateur,
Albert-Frédéric Wilhem Brussow, facteur de pianos, tous deux sujets
allemands, concernant Charles Pape, à la requête de Frédéric-Eugène
Pape, fabricant de pianos, rue Rodier n° 48, pour lui et autres
héritiers Pape demeurant en Allemagne, et Auguste Pape, représentant de
commerce, demeurant à Londres, 37 King William street, suivant
procuration passé devant maître Adolf Weinhagen, notaire à Hildesheim."
FranceArchives.fr - Voir
BRUSSOW et
Charles PAPE et
Frédéric-Eugène
PAPE (°1851)


Johann Heinrich PAPEN
(que l'on connait en France sous le nom de Henri PAPE) est né en 1789
(²³)
dans la province du Hanovre en Allemagne. En 1809 (certaines sources
indiquent 1807), il émigre à Paris où il collabora bientôt avec
Ignace
PLEYEL (°1807) (et son jeune fils Camille
(°1824)) dans sa manufacture
jusqu'à l'année 1815.
"Nous faisons bon marché des instruments en forme de meubles usuels,
tels que le piano-table, le piano rond (1834) le piano-console, comme du
piano sans cordes dans lequel ces dernières étaient remplacées par des
ressorts (1825-34-40); mais nous devons citer son système de marteaux en
dessus des cordes (1827-35), son piano vertical d’un mètre de hauteur
(1828), son système de montage des cordes tendant à diminuer le tirage
(1838), et surtout l’emploi du feutre pour la garniture des marteaux,
d’où résulta une égale intensité de son, telle que cette matière a été
adoptée universellement depuis (1826)."
Les
facteurs d'instruments de musique: les luthiers et la facture instrumentale
: précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
"Très controversé pour ses idées très avancées il s'endetta, perdit son
usine puis mourut ruiné et dans la détresse en 1875. A Paris, c'est la grande
facture de pianos qui a perdu son doyen, Jean-Henri Pape, chevalier de la
Légion d'honneur, décédé à l'âge de 83 ans. Jusqu'à son dernier soupir, ce
facteur, justement célèbre en son temps, ne cessade penser au
perfectionnement des pianos français qui lui doivent tant."
Le
Ménestrel, 07/02/1875, p. 7 (gallica.bnf.fr)
"M. H. Pape, le
facteur de pianos bien connu, chevalier de la Légion d'honneur, vient de
mourir à l'âge de 86 ans."
La Presse, 04/02/1875, p. 3 (gallica.bnf.fr)
On peut également consulter une notice sur
La vie d'Henri Pape dans
'Les
artisans illustres', par Édouard Foucaud; sous la dir. de MM. le
baron Ch. Dupin et Blanqui aîné, 1841, p. 554-559 (gallica.bnf.fr)
Parmi les descendendants de Henri Pape, ses fils
PAPE
Frédéric Eugène Fils
(°1851)
et Jean
Louis qui formeront
la société
PAPE &
DELOUCHE
(1872-1885).
On trouve à Londres
en 1883 : Auguste PAPE, représentant de commerce à Londres,
n° 37 King William street, on trouve également le nom décès de
Eric-Charles-Christophe-Louis Pape, car son décès en 1883.
Il avait la même adresse de
PAPE Frédéric Eugène
(°1851) (³¹)
 PAPE sur PAQUEBOT "Il a été décidé qu'un piano
serait envoyé à bord de tous les paquebots français, pour distraire les
voyageurs, charmer les ennuis d'une longue navigation et combattre le mal de
mer. Ce monstrueux approvisionnement d'instrumens a eu lieu par soumissions
cachetées. C'est notre célèbre facteur M. Pape qui a obtenu la préférence. M.
Pape est nommé fournisseur-général de nos pianos de mer. Il les livrera au
prix de 750 francs pièce. Pour ce prix, seront passables, sinon parfaits.
Du
reste, M. Pape serait désolé que ses pianos fussent parfaits, puisqu'il les
perfectionne depuis trente ans et les perfectionnera jusqu'à la fin de sa
vie. Un pianiste distingué sera attaché à chaque paquebot. Voilà un débouché
tout naturel pour tous les petits Thalberg qui pullulent dans nos salons.
C'est un bon débarras pour la capitale. Ainsi nous allons avoir de la
musique sur terre et sur mer. Nos messageries parcourront la France en
jouant des airs de piston, et nos paquebots fendront les flots avec
accompagnement de fantaisies et de variations. Ce sera un concert perpétuel
sur tous les points cardinaux du globe. Les personnes qui n'aiment pas la
musique ne sauront plus où se réfugier. Mais celles-ci méritent-elles
d'avoir un asyle sur terre?"
Le
Ménestrel, 20/11/1842, p. 2 (gallica.bnf.fr)

Henri PAPE
sur ce site
Cliquer sur les liens ci-dessus.
 MOSCHELES
Isaak Ignace Moscheles : 'I prefer to play on a Pape or a
Petzold'

ÉLEVE de PAPE
BECHSTEIN (Euterpe:
ein musikalisches Monatsblatt für Deutschlands Volksschullehrer, 1868,
p. 160)
 INFO EXTRA
Notice sur les
inventions et les perfectionnements de H. Pape, 1845, 61 pages et
avec images (gallica.bnf.fr)
Jean
Henri Pape (1789-1875), 'Du piano au brevet', par Cathérine Michaud-Pradeilles
Les pianos de H. PAPE dans la quotidien
Le
Ménestrel, 28/02/1847, par Fétis, p. 2-3 (gallica.bnf.fr)
-
Notice de M. H. Pape, fabricant de pianos, à Paris, Imp. Ancienne Maison
Benard, 1862 - 8 pp.

 TÉLÉ Dans le journal :
Un Pape trouvé dans un marché aux puces |
Médaille d'argent
Paris, 1823 | Jury d'admission, 1823 | Brevet,
1825.11.24
| Brevet de 1826.05.12 | Brevet de 1826.12.29 | Brevet de 1827 | Brevet
de 1827
| Rappel de médaille d'argent Paris, 1827 | Brevet de 1828.04.16 | Nouveaux
pianos, 1830 | Brevet de 1831 |
Brevet de 1831.01.25 |
Nouveaux pianos carrés,
1832 | Nouvelle médaille d'or Paris, 1834 | Brevet de 1834.11.22 |
Brevet
de 1834.12.11
| Liste des exposants Toulouse, 1835 | Brevet,
1837.08.23 |
Construction des pianos, 1838 |
Brevet de 1838.07.25 | Rappel de médaille d'or Paris, 1839 |
Patent, 1839.07.02 | Patent, 1841.02.01 | Patent, 1842.04.2 | Rappel de
médaille d'or Paris, 1844
| Prize medal, 1851
| Patent, 1854.09.01 | Patent, 1854.09.01 | Patent, 1854.10.14 |
Patent, 1855.01.22 | Patent, 1860.07.28 | Hors concours
Paris,
1855 | Liste des exposants Londres, 1862
 |
BIERSTEDT Jean Frédéric
Guillaume (1780 -
?)(³¹)





 |
1816 |




Pianos 'niche de chien', pianos carrés, pianos verticaux et orgues ....


Piano
carré vers 1830, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano
carré vers 1830, Vleeshuis, Anvers, Belgique


"BIERSTEDT,
rue Meslay, n. 31.
Il a présenté au Louvre en 1823, un nouveau mécanisme dans les pianos
verticaux, pratiqué de maniere à donner plus de vivacité aux marteaux (ce
qui leur [illisible] cure un son plus agréable et plus harmonieux ), et à
faire marcher le clavier à solide [?] d'une pédale pour monter à volonté ou
descendre un demi-ton.
Le facteur a perfectionné aussi les pianos carrés, surtout ceux à deux
cordes, autrefois si faibles et si maigres de ton. lia trouvé le moyen de
les faire rivaliser avec avec ceux à trois cordes et même de les surpasser."
Bazar
parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et
fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications,
découvertes, produits, inventions, etc., 1826, p. 437 (gallica.bnf.fr)
"Bierstedt,
r. des Enfans-Rouges, 2. Fab. les pianos carrés à deux cordes, rivalisant
ceux à trois, mécanismes aux pianos verticaux donnant plus de vivacité aux
marteaux; expos. en 1827."
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes de
la capitale, 1828, p. 566 (gallica.bnf.fr)
et
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes
de la capitale, 1829, p. 622 (gallica.bnf.fr)

"Pianos verticaux et
ordinaires, et orgues, r. des enfans rouge, 2."
Almanach
du commerce de Paris, Duverneuil, 1829, p. 142 (gallica.bnf.fr)

"Nous
nous empressons d'annoncer l'arrivée de M. Bierstedt, accordeur de pianos,
chargé chargé des réparations. S'adresser hotel de Bourgogne, rue Thouret."
Le Journal de
Rouen, 01/05/1836, p. 3 |
Paris

Bruxelles |
15, rue Neuve
Saint-Etienne, boulevard Bonne Nouvelle (P1818)(arr.2)
31, rue Meslay (x1825)(x1826)(x1827)(arr.3)
2, rue des Enfants-Rouges
(1827)(x1828)(*1829)(x1829)(arr.3)
1, rue du Faubourg- Poissonnière (x1822)(x1823)(1825)(x1832)(arr.9)
26,
rue Bourbon-Villeneuve (xxx1833)(arr.2)
127, rue Montmartre
(1834)(*1835)(z1835)(*1836)(**1837)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(***1841)(xx1841)(arr.2)
1, Place des Italiens
(x1841)(arr.9)
à Paris

SUCCURSALE
85, rue de la Madelane (y1842)(1000B)
à Bruxelles, Belgique
|
 |
'Facteur de pianos, harpes
et autres instruments' ca. 1818-41
Ancien ouvrier chez
PLEYEL :
Il y a une pétition en faveur d'un luthier allemand nommé Bierstadt
[sic], accusé par Pleyel, son employeur, d'un vol de bois. Novembre
1809.
art. C2 474 de BB18 790, archives nationales, p. 19 et Les Etrangers
en France: guide des sources d'archives publiques et privées : XIXe-XXe
siècles, 2005, p. 229
BIERSTEDT
W.
(xxx1833)(xx1839),
facteur de pianos et facteur d'orgues
BIERSTEDT
& Cie
(*1835)(x1839)
'et facteur d'orgues'
BIERSTEDT
M. Am. B.
(yy1839)(xx1841)
Jean Frédéric Guillaume
Bierstedt est né en 1780
(³¹) à Lentzen, alors en Prusse, il a demandé
sa naturalisation en 1831 et vers 1841-42 avait probablement une
sucursale à Bruxelles, avec la même adresse de la sucursale de Henri
PAPE.
1831 -
"BB/11/318, Dossier n°7233 B7. BIERSTEDT, Jean Frédéric Guillaume. Né(e)
le 18 octobre 1780 à Lentzen (Prusse). Qualité : facteur de pianos.
Objet : naturalisation. Ouverture du dossier : 29 avril 1831."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)


PARIS -
"1209 M. Bierstedt,
à Paris, rue du faubourg Poissonnière, n°. 1 : Piano à deux cordes six
octaves. Un autre à trois cordes."
Exposition Publique des Produits De L'Industrie Francaise, 1823, p.
119
PARIS -
"654 M. Bierstedt,
rue du Faubourg-Poissonnière, n. 1. Deux pianos, dont un à touches en
nacre."
Expo 1824
Rapport du Jury
d'admission des produits de l'industrie du Département de la Seine,
1825, p. 70
PARIS -
"1461 (1256). M.
Biasted [Bierstedt] à Paris, rue Montmartre, n° 127, qui avait fait
admettre un piano sur la place de la Concorde, fut mentionné
honorablement en 1827. Il est à regretter que le jury qui a eu
connaissance de cette distinction accordée précédemment, ne l'ait pas
rappelée à son avantage."
Le musée
artistique et industriel: exposition 1834, p. 188
VALENCIENNES -
"M. BIERSTAEDT, Facteur de
pianos et de harpes, rue Montmartre, n° 127, à Paris. - N°4. — Il a
exposé un piano carré, dont les sons moelleux et flatteurs ont souvent
charmé les nombreux amateurs qui se sont occupés de la partie
instrumentale de notre exposition. On eût désiré trouver à cet
instrument plus d'éclat, et il faut espérer que cet avantage, si
nécessaire à un instrument destiné a être entendu dans un salon, se
développera, lorsqu'il aura été joué pendant quelque tems. (Médaille de
bronze.)"
Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences et des arts, de
l'arrondissement de Valenciennes, 1835, p. 88 (gallica.bnf.fr)
VALENCIENNES -
"Les pianos se multiplient comme les
grains de blé ; outre ceux de MM. Bernhard, Bierstedt et Souffleto
[sic], déjà connus à Valenciennes par les dépôts de MM. Noël, Caulier et
Mailliol, bijoutier, on en a vu à notre exposition provenant de nouveaux
facteurs MM. Rogez et Leblanc, et très-remarquables comme jolis
meubles."
Mémoires de la Société d'agriculture, 1841, p. 74

JOURNAL
"Hier, dans une des
salles de l'exposition des produits de l'industrie, Mlle Louise
Rousseau, qui a remporté le premier prix d'orgue avec Mlle Letourneur,
s'est fait entendre sur un excellent piano de la fabrique de MM.
Bierstedt. Elle a remporté les suffrage de la foule d'amateurs qui
s'était jéunie autour d'elle."
Le Figaro, 26/08/1827, p. 475 (gallica.bnf.fr)
|
Jury
d'admission Paris, 1823 | Mention honorable Paris, 1827 | Médaille de
bronze, Cambrai, 1828 | Médaille de bronze Valenciennes, 1835
| Liste des exposants Paris, 1834
|
Liste des exposants Paris, 1839
| Liste des exposants
Valenciennes,
1841
 |
PRILIPP Léon Geoffroy
| Jean |
1816 |
 

PARIS -
"M. PRILIPP (Jean), à
Paris, rue de la Chaussée d'Antin, 35 - deux pianos à trois cordes, quatre pédales
en forme de lyre."
Histoire
de l'Exposition des produits de l'industrie française en 1827, Adolphe-Jérôme
Blanqui, A la Librairie du commerce,
chez Renard, 1827
|
Paris |
35, rue de la Chaussée
d'Antin (**1819)(*1820)(x1822)(x1823)(x1825)(*1827)(x1827)(x1828)(*1829)(x1829)(***1836)(*1837)(arr.9)
31, rue de Clichy (xxx1833)(z1835)(***1836)(**1837)(arr.9)
21, rue de la Paix (x1837)
18, Boulevard Montmartre
(x1837)(arr.9)
19, Boulevard des Italiens
(*1842)(1848)(***1852)(arr.9)
12, Boulevard des Italiens (arr.9)(1856) |
 |
'Facteur de Forte-piano' et 'éditeur de musique' ca.
1834-76.
Travaillait comme un des premiers ouvriers chez
PLEYEL
(°1807).
PRILIPP Jean
(*1827), facteur de pianos
PRILIPP
L ., éditeur, rue de la
Paix, 21 (*1837)
PRILIPP
& Comp. (*1837) :
"Prilipp et comp., éditeurs, acquéreurs d'une partie du fonds d'Ign. Pleyel,
boulevard Montmartre, 18." (*1837)
PRILIPP
Camille
(ca. 1810-1889)(***1852), était éditeur mais aussi
compositeur sous le pseudonyme suivant :
'Camille SCHUBERT' a vendu également des pianos. "Schubert (Camille). Les
nombreux morceaux de musique de danse et autres publiés sous ce nom
avaient pour auteur leur éditeur même, M. Camille Prilipp, alors
marchand de musique au boulevard des Italiens."
Dictionnaire des pseudonymes, 1887, p. 402 (gallica.bnf.fr)
|
Liste des exposants Paris,
1827
 |
KÖCHLY |
1818 |





BOURGES - "Médaille de bronze
- [...] 8° M. KOCHLY, facteur de pianos, pour le piano à queue dont la
facture appartient tout entière à ses ateliers."
L'Art
en province. 1849, p. 29 (gallica.bnf.fr)
BOURGES - "Bourges, facteur de
pianos : MM. Kochly, médaille à l'exposition centrale."
Annuaire spécial des artistes musiciens, 1863, p. 146 (gallica.bnf.fr)
BOURGES - "MM. KOCHLY, Bourges. —
Pianos, Instruments cuivre et bois."Bourges
exposition, 15 mai- 15 juillet 1897. Commerce, industrie, beaux-arts,
enseignement, horticulture, 1897, p. 118

VOIR AUSSI ...
... un
KÖCHLY
à Paris et plus tard à Caen.
|
Quentin

Bourges |
Quentin

rue Bourbonneux
(*1875)
21, rue des Arènes
(*1898)(*1903)(*1905)(*1906)(x1906)(*1907)(*1909)(x1912)(*1913)(**1921)(*1922)
à Bourges |
 |
'Facteur de pianos'
droits, harmoniums et violons
et éditeur de musique [depuis
1818 (x1906)(x1912)]
KOCHLY-QUENTIN
(x1843)(***1845)(*1851)(x1853)(xx1854)
KOCHLY
J. (xx1857)(xx1859) à
Quentin
KOCHLY
J. (x1906)(x1912),
à Bourges
'Musikal.- u. Piano-Handlung u. Reparatur-Werkstatt'
(x1906)
'Händler mit Musikal., Pianos, Harmoniums
u. Musikinstr.'
(x1912)
KÖCHLY
J. & CHEDIN H.
(1910-1923),
H. CHEDIN
(vers 1910)
 CARTE POSTALE

 TÊTES DE FACTURES 
  |
Diplôme d'honneur Bourges, 1848
|
Médaille de bronze Exposition régionale du Centre, Bourges, 1849 | Médaille
Bourges, 1863 |
Diplôme d'honneur Bourges, 1870 | Diplôme d'honneur Bourges, 1897
 |
SCHOTT |
1818 |




"SCHOTT (les frères), éditeurs de
musique, et facteurs d'instruments à Mayence, possèdent un des
établissements les plus considérables de l'Allemagne et même de l'Europe.
Bernard Schott, chef de cette famille, établit cette maison vers 1780 :
dix ans après, elle jouissait déjà de beaucoup de considération par
l'importance de ses affaires et l'étendue de ses relations. La guerre,
dont l'Allemagne du Rhin, et particulièrement Mayence, fut le théâtre,
par suite de la révolution française, vint ensuite paralyser les efforts
de Bernard Schott pendant plusieurs années; mais le retour de la
tranquillité ramena l'activité dans cette maison, dont les progrès et le
développement ont été constants depuis quarante ans. Après la mort de
Bernard Schott, ses fils (J. et A. Schott), héritiers de son énergie et
de sa persévérance, imprimèrent aux affaires de une activité
remarquable; publiant une énorme quantité de musique, et fondant
successivement des succursales à Anvers, à Paris et à Bruxelles. Ils
furent les premiers qui appliquèrent avec succès la lithographie à
l'impression de la musique, et tels furent les progrès de ce genre
d'impression, concurremment avec la gravure, que vingt presses sont
maintenant en activité dans la maison des fils de B. Schott, et qu'elles
impriment chaque jour six mille feuilles, ou environ vingt-cinq mille
planches. [...] En 1818, les frères Schott avaient ajouté la fabrication
des instruments à leurs opérations du commerce de musique. Parmi les
produits de leur fabrique on a cité particulièrement avec éloges les
bassons d'Almenraeder, et les hautbois de Foreit. (la suite
)
 VOIR AUSSI ...
SCHOTT à Anvers et Bruxelles, Belgique et
B. SCHOTT à Mainz, Allemagne Autre
marque
SCHOTTE
Frères (°1850) |
Mayenne

Paris

Bruxelles | Anvers

Londres
|
SUCCURSALE :
Mayenne, Allemagne

SUCCURSALES :
17, rue Bourbon (yy1826)(arr.6)
1, Place des Italiens (**1828)(yy1829)(arr.9)
1, rue Auber (Maison du Grand Hôtel)(*1865)(yy1869)(arr.9)
6, rue du Hasard
(yy1872)(*1875)(arr.1)
19, boulevard Montmartre
(yy1887)(yy1889)(yy1894)(arr.9)
70, rue du faubourg Saint-Honoré
(xx1890)(*1897)(*1898)(**1898)(*1909)(*1910)(arr.8)
à Paris
MAISON PRINCIPALE à Bruxelles
SUCCURSALE :
Anvers

SUCCURSALE :
Londres, Angleterre |
 |
Editeurs de musique et facteurs d'instruments à vent et pianos droits
Les
Fils de B. SCHOTT
(1818-57)
Les deux frères
J. et A. SCHOTT
qui jouèrent un rôle majeur dans le commerce
lié à la vie musicale du 19ème siècle étaient les descendants de
Bernard
(Bernhard)
SCHOTT, facteur d'instruments et éditeur musical à Mayence, Allemagne. Ils avaient le
sens du commerce et ont développé leurs activités de manière spectaculaire à
Paris avec l'édition musicale tout d'abord (voir article reproduit ci-contre)
la facture d'instruments, puis à partir de 1826 la facture de pianos. Ils ouvrent
des succursales à Londres et à Bruxelles,
déjà vers 1830.
SCHOTT
Frères
(1857)(*1865)
Maison
SCHOTT
(yy1887)
En 1891, ils vendent leur magasin de la rue du
Faubourg St Honoré mais un descendant,
P.
SCHOTT & Cie
(*1909) continue le
commerce familial au 20ème siècle.
SCHOTT
& Co (xx1890), 'Pianohandlung'
KNOTH
& SEDANE (*1891)
1891 -
"Vendeur : Schott - Acquéreur : Knoth et Sedane - Domicile élu pour les
oppositions : au fonds - Entrée en jouissance : de suite - Fonds vendu :
Pianos et oeuvres musicales, faub. St-Honoré, 70."
Archives
commerciales de la France, 11/03/1891, p. 293 (gallica.bnf.fr) - Voir
KNOT &
SEDANE.
Et puis repris par
QUEREUIL & LAUDY
(°1890),
etc.
Repris par
QUEREUIL (**1898)

 (la suite)
En 1826, la
fabrication des pianos vint encore augmenter l'importance de leur
établissement : les instruments de ce genre, sortis de leur maison, ont
obtenu depuis lors une réputation méritée en Allemagne. Les frères
Schott se sont aussi rendus recommandables par la publication de
quelques bons ouvrages de théorie musicale, à la tête desquels se
placent les œuvres de G. Weber, et l'excellent recueil de critique
musicale intitulé Caecilia. De grandes maisons succursales de celles de
Mayence ont été établies par les frères Schott à Bruxelles, à Paris et à
Londres; les affaires du commerce de musique y sont considérables."
Biographie Universelle des Musiciens et
bibliographie générale de la musique deuxième édition
F. J. FÉTIS
 |
Diplôme d'honneur Bourges, 1848
| Médaille de bronze, exp. région. du centre, 1849 |
Diplôme d'honneur Bourges, 1870 | Diplôme d'honneur Bourges, 1897
 |
AUCHER
Jean-François-Louis & Jules,
Frères








 
|
1820 |

 



 
    


 
   'AUCHER BROTHERS',
signature, un piano droit ca. 1870 vendu par un certain
Henry William PALING et son frère que fondaint leur maison en 1853, à Sydney et Melbourne,
Australie. Ces marchands de pianos étaient les fils de
J. H.
PALING à Woerden, Rotterdam.


"Auchet
[sic], fact. de caisses de pianos, r. Ste.-Avoye, 47."
Répertoire
du commerce de Paris, ou Almanach des commerçans, banquiers, négocians,
manufacturiers, fabricans et artistes de la capitale, 1828, p. 567 (gallica.bnf.fr)
 "Aucher,
fab. et magas. de pianos, bondy, 40, pianos carrés à deux ou trois
cordes, à agrafes dans toute la longueur du sommier, pianos obliques et
pianos droits dans les genres les plus modernes."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des
départements et des pays étrangers, 1846, p. 558 (gallica.bnf.fr) 
"PIANOS DROITS
- Excellente facture.— Solidité à toute épreuve,— prix modérés. — AUCHER
frères, rue de Bondy, 44."
Le
Luth français. Journal de la facture instrumentale, 1856, p. 8 (gallica.bnf.fr)
"Pianos - Aucher Jules, boulevard de Belleville, 25 et 27. Exportation.
- 14 Médailles aux expositions."
Journal officiel de l'Empire français, 04/10/1869, p. 1306 (gallica.bnf.fr) |
Paris |
47, rue Sainte Avoye (x1828)(*1829)
60, rue Amelot (xxx1833)(arr.11)
rue de Bercy (1837)(¹⁰)(arr.12)
2, Impasse Saint-Claude (1839)(¹⁰)(**1840)(***1841)(arr.3)
40, rue de Bondy (**1844)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(arr.10)
44, rue de Bondy (*1851)(yy1851)(**1852)(**1854)(z1855)(**1856)(xx1856)(xx1857)(z1857)(xx1858)(*1859)(xx1859)(xx1860)(xx1861)(1862)(yy1864)(arr.10)
15-17, chemin de ronde de la Barrière
Ménilmontant (xx1858)(xx1859)(xx1860)(arr.6)
9, rue Albony [de l'Alboni] (*1851)(xx1857)(z1857)(arr.16)
[15] & 17, boulevard des Trois-Couronnes
(xx1861)(xxx1862)(***1863)(**1864)(zz1864)( arr.11)
15, boulevard de Belleville (*1867)(arr.11)
27, boulevard de Belleville (***1874)(xx1889)(arr.11)
25-27, boulevard de
Belleville (***1869)(**1870)(**1871)(**1873)(*1875)(**1876)(**1877)(**1878)(**1879)(**1880)(**1881)(**1883)(**1884)(**1885)(**1886)(**1888)(x1890)(xx1890)(1893)(arr.11) |
 |
'Facteur des caisses de pianos'
(x1828)(*1829)(**1840)(***1841)
Puis
'Facteur de pianos'
droits, harmoniums et orgues ca. 1841-93
Jean-François-Louis
et Jules AUCHER étaient l'un des premiers fabricants d'un piano à
clavier pliant, caractéristique des pianos de bateau;
(1850)(*1855)(***1863)(**1888)
"Le fondateur de cette maison, M. Aucher père, était un praticien
éclairé et un négociant des plus recommandables. Il avait acquis une
juste célébrité dans la fabrication des caisses, à tel point qu'il fut
surnommé le Pleyel des caissiers.
En 1843, il s'associa avec ses fils, dont il avait dirige les
premiers travaux, et entreprit avec eux la fabrication des pianos
droits. Forts du concours actif de MM. Aucher fils, la nouvelle maison
ne tarda pas à se classer au premier rang; ses produits furent
accueillis avec une faveur marquée.
Enfin, en 1854, après une exploitation qui avait produit les plus
heureux résultats, M. Aucher père céda à ses deux fils sa fabrique et
son magasin de pianos. Voilà pour l'historique de cet établissement."
La France Musicale, 1855, p. 249-250
(gallica.bnf.fr)
Dès 1850 [?] ils achetaient
également leurs pianos chez
Victor
MANGEOT
(1850)(encore établi à Bar-le-Duc. Leurs activités ne cesseront que dans les années
1930.)
AUCHER
Louis & Jules (zz1860)
1862 -
"Atelier de M. Aucher. - MM. Focké, Dorillat, Bonneroy, Fransoureau,
Mery, Bocquart."
Rapports des délégués facteurs de pianos des délégués facteurs
d'orgues-harmoniums et des délégués facteurs d'instruments en cuivre et
en bois..., Délégations ouvrières à l'exposition universelle de Londres
en 1862, p. 54 (gallica.bnf.fr)
Dans les archives de Paris,
nous trouvons
AUCHER Louis Achille,
également facteur de pianos, habitant chemin de ronde des Trois Couronnes,
n° 11 en 1865, célibataire, mort le 30/01/1865, âgé de 28 ans; et un
AUCHER Louis Victor, facteur
de pianos, habitant boulevard de Bonne Nouvelle, n° 37, mort, le 23/11/1868.
(¹⁰)
1869 -
AUCHER Jules dans les annonces de pianos. (**1870)
"L. Aucher, facteur de
pianos, boul. de Belleville, 27. (Acte M. Mas, not., 2 mai.)" Journal
officiel de la République française, 08/06/1874, p. 3848 (gallica.bnf.fr)
AUCHER
Frères (xx1890), 'Pianofabrikant'

AUCHER sur ce site
Pour lire les commentaires sur les expositions, cliquer sur le lien ci-dessus.


Brevet de 1850 : "Aucher construisit un
piano à barrage mixte
avec un système
d'agrafes posé sur le chevalet pour compenser la charge de la corde. (B. F.,
40,033)."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861 "Brevet d'invention de quinze ans, en date du 12 juin 1850, au sieur
AUCHER, à Paris, pour un barrage de piano. Ce barrage est mixte et
composé de barres de fer et de montants en bois."
Description des
machines et procédés, 1854, p. 291
"
366° Le brevet d'invention de quinze ans, dont la demande a été déposée,
le 11 juin 1850, au secrétariat de la préfecture du département de la
Seine, par le sieur Aucher (Jean-François-Louis), à Paris, rue de Bondy,
n° 44, pour un piano de barrage mixte."
Bulletin des lois de la République française, 07/1851, p. 431 (gallica.bnf.fr)


1880 - "L'INCENDIE DE BELLEVILLE - Au
milieu de nombreuses constructions occupées par des ménages d'ouvriers se
trouvent, au n° 25 du boulevard de Belleville, les ateliers de MM. Aucher
frères, facteurs de pianos. Chaque soir, avant de fermer les portes, le
concierge de l'établissement fait une ronde dans tous les locaux de l'usine.
Hier soir à neuf heures, comme il arrivait dans l'atelier de la menuiserie
il aperçut une épaisse fumée qui s'échappait d'un tas de copeaux et de
fragments de bois. Il appela aussitôt au secours Des voisins accoururent à son appel et commencèrent à organiser
quelques secours car l'incendie
s'était subitement déclaré violent et terrible. A cause de la grande
quantité de bois de toutes sortes entassés dans les ateliers, on craignait
un sinistre effroyable. [...]"
Le Petit
Parisien, 20/05/1880, p. 3 (gallica.bnf.fr) et
Gil Blas, 20/05/1880, p. 2 (gallica.bnf.fr)
 COLETTE Le piano de
Colette, célèbre romancière française, était un Aucher tardif. |
Médaille de bronze Paris,
1849 |
Médaille d'argent, Toulouse, 1850 |
Official Catalogue, 1851 | Médaille de 2ème classe Paris, 1855 |
Médaille d'or Montpellier, 1860 | Médaille d'argent, Troyes, 1860 |
Liste des exposants Metz, 1861 |
Médaille d'or Londres, 1862
| Médaille d'argent Bayonne, 1864 | Médaille
de bronze
Paris, 1867
| Médaille d'argent Paris, 1889
|
THOMAS & AVISSEAU
&
THOMAS Frédéric




|
1820 |












Brévet de 1844 : "B.
d'inv. et de perf. de cinq ans délivré le 27 avril 1844 à Thomas et Avisseau
(Céleste-Michel et Clémént Charles), facteurs de pianos, à Paris, rue
Saint-Denis, n. 101 : Disposition de pianos droits permettant d'agrandir la
table d'harmonie, d'avoir sept octaves et trois cordes, ce qui donne des
sons très-forts et très-harmonieux."
Bulletin
des lois de la République française, 07/1844, p. 1271 (gallica.bnf.fr)
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)


"Avisseau
aîné (ancienne maison Thomas), breveté, fabr. de pianos garnis en fer,
nouveau système perfectionné, résistant à toutes les temperatures; pianos
spéciaux pour l'exportation, St-Denis. 101."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la
magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de
Paris, des départements et des pays étrangers, 1852, p. 680-681 (gallica.bnf.fr)

"Pianos.
AVISSEAU ae, bte, 24, bd St-Denis. Vente et location. A sommier fer
prolg de 1re solidité, orgues expressives du 1er mérite."
Gazette des Tribunaux, 28/11/1853, p. 4
(data.decalog.net)

"Avisseau
aîné, neveu et successeur (ancienne maison Thomas, fondée en 1820), breveté,
fab. de pianos en tous genres, et aussi garnis en fer pour l'exportation,
grand choix pour location ; échanges, réparations et accord, boul. St-Denis,
24."
Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1857, p. 794 (gallica.bnf.fr)

"Avisseau aîné,
exposition de ses instruments depuis 1844 jusqu'en 1855. Fabrique, location,
échange, exportation, accord, faubourg Saint-Denis, 8."
Annuaire spécial des artistes musiciens,
1863, p. 115 (gallica.bnf.fr)

"Avisseau
(C.) aîné, (B) et (A) aux expositions, fournisseur des Écoles et
Établissements de la Ville de Paris, exportation, assortiment pour location,
réparations, accords, Bondy, 52."
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration, 1878, p. 1348 (gallica.bnf.fr)

"AVISSEAU, [MH][B][A][O]
1855-67-84-89, maison fondée en 1820, fournisseur du ministère de
l'Intérieur, des Ecoles de la Ville de Paris, vente, location, échanges,
réparations, accords, pianos d'occasion, r. de Bondy, 52."
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la
magistrature et de l'administration, 1898,
p. 2145-2148 (gallica.bnf.fr)
|
Paris |
101, rue Saint-Denis, en face la cour Batave (1834)(z1835)(*1844)(xx184)(**1845)(**1846)(***1847)(1848)(x1849)(*1850)(*1851)(**1852)(¹²)(arr.1)
21, rue et île Saint-Louis (après
1848)(¹²)
24, boulevard Saint-Denis (yy1851)(**1853)(**1854)(***1855)(z1855)(xx1856)(xx1857)(z1857)(xx1860)(arr.10)
12, boulevard Poissonnière (xx1859)(arr.9)
8, boulevard Saint-Denis (xx1858)(*1859)(xx1861)(xxx1862)(z1862)(***1863)(**1864)(yy1864)(x1868)(arr.10)
9, boulevard Saint-Denis (*1867)(arr.10)
52, rue de Bondy
(**1870)(**1871)(**1873)(*1875)(**1876)(**1877)(**1878)(xxx1878)(**1879)(**1880)(**1881)(**1883)(**1884)(**1885)(**1886)(**1888)(xx1889)(x1890)(xx1890)(*1894)(**1898)(**1904)(x1906)(arr.10)
|
 |
'Facteur de pianos'
droits, pianos carrés ca.
1844-1906
THOMAS était l'ancienne
maison, où AVISSEAU était neveu, l'associé et plus tard le successeur.

"La plus ancienne est celle fondée en 1820 par Clément-Charles Aviseau. Son
histoire est brève : un seul brevet pour divers changement au piano droit
est à enregistrer (1844), mais les instruments sont avantageusement connus
des amateurs pour leur sonorité et leur solidité.
Céleste-Michel Avisseau,
né à Nogent-le-Rotrou, le 21 juillet 1820, succéda au fondateur vers 1867,
il est actuellement secondé par son fils Charles-Philippe-Etienne, né
à Paris, le 10 mai 1860."
Les
facteurs d'instruments de musique: les luthiers et la facture instrumentale
: précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
"AVISSEAU Céleste Michel
- Fabricant de pianos, rue Saint Denis. Époux de REITZ Charlotte Sophie -
Cité lors du mariage dudit, le 04/11/1848, paroisse Saint Louis en l'Isle.
Source : AP/D6j/760/JOLY Patrick."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
THOMAS
(z1835), voir
THOMAS
On retrouve cette marque en 1834 et 1839 seule
sur l'adresse
101, rue Saint-Denis
THOMAS
Jean Pierre André & AVISSEAU Celeste Michel
& AVISSEAU Clément Charles
(**1844)(1845)
Alors, probablement deux frères Avisseau et un autre
THOMAS
! Voir aussi
AVISSEAU Clément-Charles.
Membre actif de la loge les amis de
l'Ordre. (¹⁰)
THOMAS
& AVISSEAU Aîné
(**1847)
En 1848, on trouve deux
facteurs de pianos avec le nom AVISSEAU qui ont été épousé la même année :
- AVISSEAU, 'Facteur de
pianos', Époux de BOURGEOIS, lingère (1848)(¹⁰) dans 19, rue Barre du Bec
(1848)(¹⁰)(¹²), et puis à 3, rue de la Réale (1848)(¹⁰)(¹²), à Paris
- AVISSEAU, 'facteur de pianos', époux de REITZ (1848)(¹⁰) dans 101, rue Saint-Denis
(arr.1),
et puis à 25, rue et île Saint Louis (1848)(¹⁰)(¹²), à Paris
AVISSEAU C. Aîné ,
neveu et successeur de
THOMAS
(1849)(*1851)(**1852)(***1855)(xx1860)(***1863)(yy1864)(1867)(**1877)(**1878)
AVISSEAU Aîné,
neveu et
succ. (xx1859)(xxx1862)
AVISSEAU
C. M. (1855), était le neveu et
successeur.
Céleste-Michel AVISSEAU,
né à Nogent-le-Rotrou, le 21 juillet 1820, succéda au fondateur vers 1867,
il était secondé par son Fils
Charles-Philippe-Etienne,
né à Paris, le 10 mai
1860.
AVISSEAU
Aîné, Neveu
(*1859)
AVISSEAU
Aîné
(**1864)
AVISSEAU
C. Aîné
(**1871)
 AVISSEAU
E. Aîné
(*1875)
 AVISSEAU
C. Aîné
(**1876)(**1878)(**1879)(**1880)(**1881)
AVISSEAU
& Fils
(**1884)(**1886)(**1888)(xx1889)(xx1890)
'Pianofabrikant' (xx1890)
AVISSEAU
(x1906),
'Piano-Handlung'


PARIS -
"AVISSEAU (C.M.), à
Paris, Bd St. Denis, 24 - Piano de bois chène sculpté."
Expo 1855 -
Quinze
visites musicales à l'Exposition universelle de 1855, Juste
Adrien La Fage, Adrien, 1856 -
Catalogue officiel publié par ordre de la Commission Impériale, 1855,
p. 199
PARIS -
"M. Avisseau est déjà
avantageusement connu dans la facture. Les pianos verticaux qu'il livre
aux amateurs sont des instruments d'une bonne sonorité et d'une grande
solidité. Nous avons vu M. Avisseau en 1844 imaginer une nouvelle
disposition du piano droit permettant d'agrandir la table d'harmonie et
d'avoir sept octaves à trois cordes."
Catalogue
général, H. Welter (Firm : Publisher : Paris, Jules Rainal
Frères (Paris), E. Dentu, 1867
PARIS -
"Nous avons vu un véritable bijou
sorti des ateliers de M. Avisseau. Caisse simple et élégante, décorée
avec un goût exquis d'emblèmes musicaux en marquetterie. Il ressortait
admirablement au milieu de plusieurs meubles surchargés d'ornements
lourds et massifs. C'est un oblique dont la partition est remarquable
par l'égalité et l'homogénéité des sons, grâce à une table d'harmonie
dont les différentes parties ont été combinées par la main habile de M.
Avisseau lui-même; mais nous ne pouvons en donner le secret qui ne nous
appartient pas."
Etudes sur l'exposition de 1867 ou les Archives de l'industrie au ...,
Volume 3, Eugène Lacroix, p. 224
PARIS -
"M. AVISEAU [sic]. - M. Avisseau est
déjà avantageusement connu dans la facture. Les pianos verticaux qu'il
livre aux amateurs sont des instruments d'une bonne sonorité et d'une
grande solidité. Nous avons vu M. Avisseau en 1844 imaginer une nouvelle
disposition du piano droit permettant d'agrandir la table d'harmonie et
d'avoir sept octaves à trois cordes. [...]"
La musique à l'Exposition universelle de 1867,
Louis-Adolphe le Doulcet Pontécoulant,
p.
60
PARIS -
"10. AVISSEAU et Fils, à Paris, rue de Bondy, 52. — Piano droit."
Catalogue général officiel de l'exposition universelle de 1889, p. 2
(gallica.bnf.fr)
|
Liste des exposants Paris, 1839
|
Liste des exposants Paris, 1844 | Liste des exposants Paris, 1849 | Liste des
exposants Paris, 1855 | Liste des exposants Dijon, 1858 | Liste des
exposants Paris, 1867 | Liste des exposants
Paris, 1878 |
Mention honorable Paris, 1889
 |
BAUER Jacques Frédéric
(1801 - ?)(¹⁶)





 |
1820 |








SIGNATURES sur la table d'harmonie




Piano
à queue ca. 1840, Collection Sébastien Roué, France
Piano
droit ca. 1860, Musikhistorische Sammlung, Albstadt,
Allemagne
Piano
droit ca. 1860, Musée des Arts décoratifs de Strasbourg, France

|
Stras-bourg |
126, Grande Rue (x1854)
81, Grande Rue (*1869) |
 |
'Facteur de pianos' ca.
1854-69
Pianos à queue et pianos droits 'avec tablette',
ou modèle 'pianino' avec un caisse comme les pianinos de
PLEYEL.
BAUER
Jacques Frédéric
(1801-?)(¹⁶) ; (x1854)
BAUER
Jacques Frédéric, facteur de
pianos, né en 08/06/1801 à Lomersheim (¹⁶)?
Probablement la même personne, ou le fils de ci-dessous.
1870 -
"Grand'rue : un obus a pénétré dans la maison de M. Bauer, facteur de
pianos, a déchiré le plancher et une poutre du plafond du 3e étage ; les
éclats sont tombés sur un lit qui, heureusement, n'était pas occupé; le
globe de la pendule a seul été cassé."
Souvenirs du bombardement et de la capitulation de Strasbourg, récit
critique de tout ce qui s'est passé dans cette ville du 25 juillet au 28
septembre 1870, par P. Raymond-Signouret, p. 140 (gallica.bnf.fr)
Repris par
RIEGEL
à Strasbourg.


Brevet de 1868 : "83,309. Brevet de quinze ans, 7 décembre 1868
Bauer, Grande-Rue, n° 81, Strasbourg (Bas-Rhin). Système de barrage de piano
en fer et bois, dit système de barrage Bauer."
Bulletin
des lois de la République française, 07/1872, p. 834 (gallica.bnf.fr)


"Bauer,
Fréd., Grand'rue, 126; facteur de pianos."
Almanach
alsacien : répertoire commercial, industriel, administratif et ..., 1854,
p. 163
 PHOTO
Une photo de Marie
Jaëll devant un piano fabriqué par Bauer (Riegel ?) de Strasbourg
 VOIR AUSSI ... ... autres facteurs/marchands avec le nom
BAUER |
|
BONNEL

 |
1820 |






TÊTE D'UNE FACTURE



"BONNEL
(jeune), musique, pianos, orgues, instruments, dépôt de pianos Erard, Pleyel
et Hertz, vente et location, médaille d'argent 1854, 57, 58, 59, maison à
Rouen, r. Ganterie, 50, r. Impériale, 3, Rennes."
Almanach
des 40,000 adresses des fabricants de Paris et du département : contenant
les noms et domiciles des principaux fabricants, 1864, p. 492 (gallica.bnf.fr) et
de nouveau en 1873 :
Almanach
des 40,000 adresses des fabricants de Paris et du département : contenant
les noms et domiciles des principaux fabricants, 1873, p. 466 (gallica.bnf.fr)

"BONNEL
et neveu, rue Nationale, 3, représentant de la maison Erard, fabrique de
pianos et violons, réparation de tous instruments. Diplôme d'honneur,
médaille d'or."
Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical, 1893,
p. 448, (gallica.bnf.fr)

"BOSSARD-BONNEL,
rue Nationale, 3, représentant de la maison Erard, fabrique de pianos et
violons, réparation de tous instruments. Diplômes d'honneur, médailles d' or."
Annuaire
des artistes et de l'enseignement dramatique et musical,
1895 p. 503
(gallica.bnf.fr) |
Rennes

Rouen |
3, rue Impériale (***1859)(yy1864)(x1873)
3, rue Nationale (xx1890)(F1892)(*1893)(*1895)(*1896)(*1898)
1-3, rue Nationale (x1906)(x1912)(*1913)(**1921)
à Rennes

SUCCURSALE :
50, rue Ganterie (***1859)(yy1864)(x1873)
à Rouen |
 |
Luthier et 'Facteur de pianos' ???
et marchand de
pianos, violons et
instruments de cuivres ca. 1859-1921 [depuis
1830 (x1906) ou
depuis 1820
(x1912)]
Originaire de Dommartin
sur Vraine.
BONNEL
Emile (1835-1891)
ou
'BONNEL Jeune',
fils et successeur de son père au moins dès 1873.
BOSSARD-BONNEL
(xx1890)(*1895)(*1896)(*1898)(x1906)(fact. 1911)(**1921) - Site généalogique sur
BONNEL
'Musikal.-, Piano- u.
Instr.-Handlung' (xx1890)
BONNEL
& Neveu (F1892)(*1893)
BOSSARD
(?-1896), nevue et
associé, et plus tard son successeur.
Plus tard, Théodore
Husson, ex-première main avec MOUGENOT à
Bruxelles est devenu chef-fabricant, sous la direction de L. Bossard-Bonnel,
neveu et successeur. L'entreprise est plus tard gérée par le fils de ce
dernier, Marius Bossard-Bonnel, 3, rue Nationale.
BOSSARD Vve.
dès 1896
'Geigenbauer, Musikal.-,
Piano- u. Musikinstr.-Händler u. -Reparateur' (x1906)
BOSSARD
Marius, fils, et
successeur dès 1907
'BOSSARD-BONNEL'
(x1912), 'Piano-, Harmonium- u.
Musikinstr.-Händler'
Ils vendaient, à la fin, beaucoup de
pianos d'autres facteurs avec l'addition de leur nom.

SALLE de MUSIQUE Voyez sa
salle
de musique à Rennes

INFO EXTRA
Archives, musique, facteurs, marchands, luthiers, de Pierre René.


VOIR AUSSI ...
... autres avec le nom
BONNEL
|
|
PERDRIX Jules
(1798 - ?)
&
CÔTE Jeune
(1810 - ?)
&
CÔTÉ Charles,
l'aîné



 |
1820 |


 'Facteur de pianos du roi' (*1848)
 CÔTE
sur ce site
Cliquer sur les liens ci-dessus.

VOIR AUSSI ...
CÔTÉ Père
à Lyon et
CÔTÉ
Fils à Lyon. |
Lyon

Paris |
3, rue St.-Côme
(*1827)
rue Confort (x1837)
21, rue Neuve
(xxx1829)(***1832)(xxx1838)
16, rue Mullet
(zz1839)
1, rue de Sèze
(yy1842)
2, rue Lafont
(yy1842)
1, rue Clermont
(**1842)(***1843)
rue Buisson (*1850)
2, place Louis-le-Grand
(*1868)(*1875)
à Lyon

21, rue Grange-Batelière
(*1838)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(arr.9)
35, rue Neuve Vivienne
(1839)(¹⁰)(y1839)(x1840)(arr.2)
4, rue du Faubourg Montmartre (x1841)(*1842)(**1843)(x1843)(**1844)(**1845)(**1846)(x1847)(1847)(¹⁰)(arr.9)
[[25] ou [28], rue Ponceau ci-devant]
2, rue Saint-Apolline
(*1848)(x1849)(*1850)(arr.2)
25, rue Saint-Apolline
(*1851)(**1852)(arr.2)
à Paris
|
 |
'Facteur de pianos' carrés et pianos droits ca. 1827-52
Jules PERDRIX, jurassien, et
Charles CÔTE, bourguignon (celui-ci avait commencé à travailler avec le
lyonnais
KLEPFER (°1821) sur cette page,
le dernier, futur associé d'Henri HERZ), ont collaboré dans les années trente avec leur
manufacture de pianos à Lyon sous le nom CÔTE et PERDRIX
au moins de 1832 à 1841. Vous trouvez vers 1850
PERDRIX père
& fils à Lyon. A partir de septembre 1842, ils ne sont plus rue de
Clermont lors du recensement annuel de Lyon (³⁵). On les retrouve à Paris, au
moins jusqu'en 1852. En qui concerne M. Charles CÔTÉ aîné,
il y a
deux faillites ont été enregistrées, le 4 novembre 1839
et le 19 février 1847 (¹⁰).
CÔTÉ
(*1827)(xxx1829)
'Facteur de forté-piano, bréveté de'invention et de perfectionnement'
(xxx1829)
CÔTÉ
Jne & PERDRIX
Jules
(***1832)(***1834)
1839 -
"COTE Charles, aîné, Gérant, fabricant de
pianos, associé, à Paris, actuellement à Lyon, Rhône. Le 11/03/1839, dans un
acte notarié comportant dissolution entre ledit et PERDRIX Jules, demeurant
à Lyon, rue de la Vieille Monnaie, passage Thiaffart, et COTE Charles,
cadet, demeurant aussi à Lyon, rue Neuve, n° 11. Société qui existe entre
eux pour la fabrication de pianos, suivant acte du 26/04/1835 et qui existe
depuis le 15/05/1835. Source : D31u3-83/Pièce 469."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
1839 -
"Tribunal de commerce de la
seine. Déclarations de faillites. [...] Coté ainé, fabricant de pianos, rue
Neuve-Vivienne, 35. Juge-comm., M. Renouard; syndic-prov., M. Grenier, rue
Feydeau."
La Presse, 06/11/1839, p. 4 (gallica.bnf.fr)
CÔTÉ Frères &
PERDRIX (*1838)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(**1842)(***1843)
1842 -
"Vente aux enchères, et en détail, de huit pianos. Provenant de la
liquidation du commerce des sieurs Coté jeune et perdrix, qui étaient
facteurs de pianos à Lyon, rue Clermont, n° 1. Le mardi treize décembre
1842, à l'heure de dix du matin, il sera procédé, par le ministre de l'un de
MM. les commissaires-priseurs de cette ville, à la vente aux enchères
publiques et en détail de huit pianos dont six neufs, bois acajou, et en bon
état. Cette vente a lieu à la requête de M. Fleury Chevillard, arbitre de
commerce à Lyon, liquidateur du susdit commerce par jugement en date du
vingt-un octobre 1842. Il sera perçu cinq centimes per franc en sus de
chaque adjucation, applicables aux frais."
Le Censeur : journal de Lyon, politique, industriel et littéraire,
10/12/1842, p. 4 (voir aussi les annonces, lien ci-dessous)
CÔTÉ
Aîné Charles (1847)(¹⁰)
|
Nouveau
piano, 1834 | Médaille 1e classe [où ?], 1838 | Médaille de bronze Paris, 1839
| Liste des exposants
Paris, 1844
 |
FRINCKEN Charles
Ferdinand
| FRINKEN | FRANKEN | FUNKEN
(1808 - ?) (¹²)(³¹)

 |
1820
|





Pianos carrés, et pianos
droits et pianos à queue et piano-jouets (plus tard avec 5 octaves)


"Frincken, fabrique et magasin de pianos droits et carrés, échange et
location, Guénégaud, 7."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des
départements et des pays étranger, 1844, p. 516 (gallica.bnf.fr)  VOIR AUSSI ...
... un
COURTOIS, Lillois
d'origine (une manufacture Courtois là est répertoriée en 1837)
&
FUNCKEN, facteur de
pianos, à Paris, Impasse Bourdonnais, 3, ca. 1839-43 et FRANKEN, même page.
|
Paris

Deauville-sur-Mer |
28, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois (*1834)(***1836)(arr.1)
17, rue des
Bourdonnais (***1836)(**1837)(*1838)(xx1839)(arr.1)
7, rue Guénégaud (x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(x1843)(xx1844)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(*1851)(yy1851)(**1852)(**1854)(x1855)(z1855)(xx1856)(xx1857)(xx1858)(*1859)(xx1859)(xx1860)(xx1861)(***1863)(**1864)(yy1864)(**1870)(**1871)(**1873)(*1875)(*1876)(**1876)(**1877)(**1878)(**1879)(**1880)(**1881)(**1883)(**1884)(**1885)(**1886)(**1888)(xx1890)(*1893)(*1895)(*1896)(**1898)(*1902)(*1903)(**1904)(x1906)(**1907)(*1910)(**1911)(**1912)(x1912)(*1913)(**1913)(**1914)(yy1914)(**1921)(*1922)(arr.6)
à Paris

SUCCURSALE :
10, avenue de
l'Hippodrome (**1921)
à Deauville-sur-Mer |
 |
'Facteur de pianos'
ca. 1834-1922
Né le 18 août 1808 à
Paris de parents étrangers. (¹²).
Un décès d'un FRINCKEN,
7, rue Guénégaud, 15 avril 1842,
Gazette des Tribunaux, 20/04/1842, p. 4 (data.decalog.net)
1852 -
"BB/11/625, Dossier n°8104 X5
- FRINCKEN, Charles Ferdinand. Né(e) le 18 août 1808 à Paris (Seine).
Qualité : facteur de pianos. Objet : admission à domicile. Ouverture du
dossier : 29 avril 1852."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
Vers 1867, son fils a
repris les activités familiales en s'associant à un certain COURTOIS sous le
nom FRINCKEN &
COURTOIS.
Mariage en
1867
- "18e Arrondissement (Buttes Montmartre) [...] Courtois, employé, chaussée
des Martyrs, 22. Mlle Frinken [sic], rue Guénégaud, 7."
L'Indicateur des Mariages, 04/08/1867, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1880 - "Vendeur : Frincken et
Courtois - Acquéreur : Frincken fils - Domicile élu pour les oppositions :
Rue Guénégaud, 7 - Entrée en jouissance : 1er juill. 80 - Fonds vendu : F.
facteur de pianos, r. Guénégaud, 7."
Archives
commerciales de la France, 03/10/1880, p. 1305 (gallica.bnf.fr)
FRINCKEN-BELLANGER,
Guénégaud, 7 - 'Ornaments funéraires pour modes' et sur la même adresse
FRINCKEN, 'facteur de pianos'
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la
magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de
Paris, des départements et des pays étrangers : Firmin Didot et Bottin
réunis, 1885, p. 2193 (gallica.bnf.fr)
FRINCKEN
(xx1890),
'Pianohandlung'
'Piano- u.
Harmonium-Handlung' (x1912)
Selon une des signatures il
était 'élève de Gaveau' ? Mais il doit s'agir d'un fils ou petit-fils de
FRINCKEN.


PARIS -
"FRINCKEN,
facteur de pianos; rue des Fossés-St. Germain-Auxerrois, n° 28. Ce fabricant
expose un piano carré à six octaves en bois de palissande; les
perfèctionnemens qu'il a apportés dans le mécanisme de cet instrument ont
surtout pour resultat de fendre les sons plus forts et plus énergiques. - Il
fabrique toute espèce de Pianos."
Notice
des produits de l'industrie française, précédée d'un historique des
expositions antérieures et d'un coup d'oeil général sur l'Exposition
actuelle: Exposition
des produits de l'industrie française, Éverat, imp.,
1834
PARIS -
"1478 (756). Cette
observation s’applique à celui exposé par M. Frincken, rue des
Fossés-Saint-Germain-Auxerrois, n° 28, à Paris; ajoutons seulement qu’il
était carré, à six octaves, et contenu dans une caisse de palissandre." Le
musée artistique et industriel : exposition 1834, p. 191 |
Liste des exposants
Paris, 1834
 |
GAIDON Jean Marie,
Jeune

 |
1820 |


La planche du piano carré de 1842,
Photo :
Claude
Germain
-
©
Musée de la Musique - Paris





Pianos droits et obliques, et des pianos
carrés
 
Piano
pont n° 260 ca. 1841, Musée du Palais Lascaris, Nice, France
Piano carré ca. 1842, et
sa
signature, Musée de la Musique, Paris,
France

GAIDON
sur ce site
Pour lire les commentaires sur les expositions, cliquer sur le lien ci-dessus.


Brevet de 1849 : "Gaidon
imagina un mécanisme donnant au clavier les avantages du double
échappement."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861


"Il
s'est glissé une erreur dans l'almanach du Commerce de 1835, au préjudice de
ce dernier, qu'on vient ici rectifier ; car c'est lui qui a obtenu la
médaille en 1834, et non M. Gaidon ainé, comme le porte ledit almanach.
Celui-ci est un des bons facteurs, mais M. Gaidon jeune mérite des éloges
pour les soins qu'il apporte à la confection de ses instrumens ; il vient de
perfectionner une mécanique de pianos droits, qui n'est sujette à aucun
dérangement."
Almanach
général des commerçans de Paris et des départemens : contenant plus de
100,000 adresses vérifiées à domicile, 1839, p. 615 (gallica.bnf.fr) - Voir
GAIDON Aîné

" Gaidon
jeune, c'est lui qui a obtenu la médaille en 1834 et non M. Gaidon aîné
comme l'avait indiqué l'Almanach du Commerce, édition de 1835, M. Gaidon
jeune mérite des éloges pour les soins qu'il apporte à la confection de ses
instrumens : il vient de perfectionner un mécanisme de piano droit qui n'est
susceptible d'aucun dérangem., Montmartre, 121.
Almanach général de la France et de l'étranger ..., 1839, p. 735
|
Paris |
354, rue
Saint-Denis (x1828)(*1829)(arr.3)
121, rue Montmartre (1834)(1836)(**1837)(x1837)(*1838)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(**1843)(x1843)(**1844)(**1845)(**1846)(*1850)(arr.2)
89, rue du faubourg Saint-Denis (*1848)(x1849)(arr.10)
54, rue de Paradis-Poissonnière ci-devant rue Montmartre 121 (*1850)(z1855)(arr.10)
52, rue de Paradis-Poissonnière (yy1851)(**1852)(**1854)(1855)(*1856)(xx1856)(arr.10)
Usine : 54, rue de Paradis-Poissonnière (*1851)(**1852)(**1854)(***1855)(arr.10)
54, rue du faubourg Poissonnière
(***1867)(arr.9)
64, rue du Faubourg-Poissonnière (*1859)(***1863)(**1864)(*1867)(**1870)(**1871)(arr.9)
15, rue du Four Saint-Germain (xx1857)(xx1858)(xx1859)(xx1860)(xx1861)(arr.6)
9, rue du Four Saint-Germain (yy1864)(arr.6)
101, avenue d'Eylau (*1875)(*1876)(**1876)(**1877)(**1878)(arr.16)
74, rue Saint-Lazare
(**1873)(*1875)(*1876)(**1876)(**1877)(**1878)(**1879)(**1880)(**1881)(**1883)(**1884)(**1885)(arr.9)
2, rue Légendre
(**1886)(**1888)(arr.17) |
 |
'Facteur de pianos'
ca. 1828-88
"Les frères
Gaidon fondèrent chacun une maison; l’aîné obtint une mention en 1827 et
1855; le jeune (Marie) qui avait créé sa manufacture en 1820 et obtenu des
méd. de bronze en 1834-39, et d’argent en 1844-49, s’est distingué par
l’invention d’un mécanisme tendant à donner au clavier les avantages du
double échappement (1849); en 1855 il eut une médaille de 1ère classe, et
il présenta en 1867 un piano à sons prolongés; puis en 1878 un modèle de
grand piano vertical pouvant devenir instantanément un piano à queue."
Les
facteurs d'instruments de musique: les luthiers et la facture instrumentale
: précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
"GAIDON aîné et GAIDON jeune créèrent une
manufacture en 1820 [?], inventèrent en 1849 un mécanisme donnant presque
les mêmes avantages que le double échappement et, en 1875, un grand piano
vertical pouvant instantanément se transformer en piano à queue."
Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire, 1927, p. 2078 (gallica.bnf.fr)
GAIDON
Père
(xx1856)
Voyez son frère:
GAIDON
Ainé
Et son neveu,
GAIDON E. Neveu


(la suite)
"Gaidon
jeune, auteur de plusieurs inventions et perfectionn. aux pianos carrés et
droits, Montmartre, 121; B. 1834, 1839. «Il expose deux pianos carrés à
trois cordes et à sommier prolongé, disposition de son invention. Les
instruments qui sortent des ateliers de M. Gaidon sont d'un travail bien
soigné ; ils présentent beaucoup de solidité et offrent, par conséquent, des
garanties de durée. L'un des deux pianos carrés exposés par, M. Gaidon a
mérité d'être placé en cinquième ligne, et c'est un grand honneur dans un
concours où l'on ne comptait pas moins de cinquante-trois pianos." Rap. du
jury C."
Annuaire
général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des
départements et des pays étrangers, 1841, p. 499 (gallica.bnf.fr)

"Gaidon jeune, auteur de plusieurs inventions et perfectionn. aux pianos carrés
et droits, (B 1834, 1839; le rapport dit jury de 1834 place ses pianos les
premiers après Pleyel, et celui de 1839 les premiers après Pape; Montmartre,
121." Annuaire
général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des
départements et des pays étrangers, 1844, p. 516 (gallica.bnf.fr)

"Gaidon.
Voir les rapports du jury des expositions nationales de 1834-1839 et
1844, qui classe les pianos de ce facteur les premiers après ceux qui
ont obtenu la médaille d'or et la croix, les récompenses qu'il a reçu à
chaque exposition sont la seule médaille de bronze accordé aux pianos en
1834. La première des 9 médailles de bronze en 1839. La deuxième des 5
médailles d'argent en 1844. Et ses nouveaux succès de 1849 lui ont valu
la première des 10 médailles d'argent accordées à la facture des pianos,
Paradis-Poissonnière, 54."
Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1851, p. 655 (gallica.bnf.fr)

"Gaidon
jeune, Paradis-Poissonnière, 52; Fab. au 54. — (A) 1849. Extrait du
rapport du jury de l'Exposition nationale 1851) : Les pianos droits et
les pianos carres de M. Gaidon jeune ont obtenu le deuxième rang dans
leurs catégories respectives. Son piano carré est remarquable par la
vigueur des sons. Son piano droit a soutenu sans trop de désavantage la
lutte avec le n° 1, appartenant à M. Wolfel, quoiqu'il fût beaucoup plus
peque ce dernier ; et, dans ce genre d'instruments où le peu de longueur
des cordes de basses est un obstacle à leur sononté, il y a beaucoup de
mérite à obtenir un résultat aussi satisfaisant, mécanisme ingénieux
applicable aux pianos droits de toute dimension. pour donner à leurs
claviers les avantages du double échappement."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration, 1854, p. 751 (gallica.bnf.fr) -
Voir
WÖLFEL
(°1834)

"Gaidon jeune,
® 1844 et 1849,(1re) méd. de 1re M. à l'exp. univ. 1855. Tous les
instruments qui sortent des ateliers de M. Gaidon sont remarquables par
leur bonne exécution et le fini du travail, ils sont très-appréciés des
artistes et amateurs de bons pianos, Faub.-Poissonnière, 64."
Annuaire
et almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l ...,
1859
|
Nouvelle médaille de bronze Paris, 1834 | Liste des exposants Paris,
1836 |
Nouvelle médaille de bronze Paris, 1839 | Médaille d'argent Paris, 1844 | Médaille
d'argent Paris, 1849 | Médaille de 1e classe Paris, 1855 | Liste des exposants
Paris, 1867 | Médaille d'argent Paris, 1878
 |
LANGER Pierre
|
LAENGER
(1773 - 1848) |
1820 |

METZ -
"M. Langer, de Metz.
Mention honorable. - Il a exposé un fort beau piano de 1200 francs,
dont le jeu est facile et les sons très-moëlleux. Ce facteur a fait
aussi quelques modifications heureuses à la construction ordinaire, et
l'exécution de ses instrumens est extrêmement soignée."
Mémoires de
l'Académie nationale de Metz, Volume 10, 1829, p. 95
METZ - "M. Langer, Médaille de
deuxième classe - Artiste fixe a Metz depuis 14 ans, et qui s' est
toujours empressé d'études à (?) limiter les perfectionnements qu'il
remarquait dans les pianos venus de la capitale, a exposé, cette année,
deux pianos exécutés par lui, qui ont fait juger les produits actuels de
cet habile luthier de beaucoup supérieurs à ses premiers essais. Une
médaille de 2e classe est décernée à M. Langer." Expo 1834,
Mémoires de
l'Académie royale de Metz, Volume 15, 1834, p. 55
METZ -
"M. Langer, de Metz, Médaille de
Première classe. A exposé un piano de grande forme, d'une excellente
facture. Les sons du medium, et ceux de la basse surtout, ont du
moelleux et de la force. L'instrument présente des progrès réels de la
part de ce facteur, qui, à la précédente exposition, ayant obtenu la
médaille de seconde classe, a été jugé digne, cette année, d'une
médaille de première classe."
Mémoires de l'Académie royale de Metz, Volume
19, Académie royale de Metz,
1838
METZ - "LÆNGER (Mathieu), 4, rue du Marché-Couvert, Metz
(Moselle). Piano."
Exposition universelle de 1861 sous le patronage de S. M. l'Impératrice ...,
Ville de Metz, 1861, p. 158
|
Metz |
rue du Commerce (x1836)
4, rue du Marché-
Couvert (**1838)(x1861) |
 |
'Facteur de pianos'
ca. 1836-61;
(**1842)
LAENGER
Pierre (1822?), facteur d'orgues et pianos."Pierre Laenger fut accordeur de pianos et facteur d'orgues vers 1822"
Orgues de Lorraine: Sch à Z, François Ménissier, Christian Lutz, p. 2023
Autres facteurs à Metz du même temps sont
CAYE,
THIRION, et
REITER
LAENGER
Mathieu (*1861)


"Langer, fabricant
d'instrumens à cordes." Agenda musical pour l'année
1836 : contenant tous les renseignements utiles aux amateurs de musique
et aux artistes, Volume 3, 1836 et
Agenda
musical, Paris, 1837 (gallica.bnf.fr)
|
Mention honorable Metz,
1829 | Médaille d'argent Metz, 1834 | Médaille d'or Metz, 1838 |
Médaille troisième classe, bronze Metz, 1861 | Mention honorable Metz, 1884 | Mention honorable Metz, 1904

|
PRESTEL J. Antoine
(1810 - ?) (¹²)


  |
1820 |








"Prestel,
Ant., rue des Echasses, 10; fabricant de pianos droits, carrés et à queue.
Envois en France et à l'étranger."
Almanach
alsacien: répertoire commercial, industriel, administratif et ..., 1854,
p. 163

"PRESTELZ
[sic] (Antoine), 6, rue des Juifs, Strasbourg (Bas-Rhin). — Fabricant de
pianos. Adresse Télégr. : Prestel - Strasbourg. Tél. : 2264. Maison fondée
en 1820, la plus ancienne d'Alsace. Vente et location. Accord et réparation,
grand choix de pianos d'occasion."
Annuaire
de l'Union fraternelle du commerce et de l'industrie, 1924, p. 241 (gallica.bnf.fr)
|
Stras-bourg |
10, rue des Echasses (x1854)(x1855)
3, Stelzen-gässchen (y1878)(xx1890)
3, rue des Echasses
(1860)(*1893)(*1896)(*1897)
6, rue des Juifs
[Judengasse]
(**1903)(*1905)(*1906)(x1906)(*1907)(*1909)(*1910)(x1912)(*1920)(**1921)(*1922)(**1924) |
 |
Famille de
facteurs de pianos d'Alsace [depuis
1820
(x1912)]
1844 -
"BB/11/494, Dossier n°9774 X3 - PRESTEL, Antoine. Né(e) le 27 juillet
1810 à Strasbourg (Bas-Rhin). Qualité : facteur de pianos. Objet :
naturalisation. Ouverture du dossier : 26 novembre 1844."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
"Le sieur Antoine
Prestel, né d'un père bavarois, le 17 juillet 1810, à Strasbourg
(Bas-Rhin), facteur de pianos, demeurant en ladite ville."
Bulletin des lois de
la République francaise, Nummers 793-820, 1846, p. 12
PRESTEL
Antoine, facteur de
pianos
(x1854) et
PRESTEL George,
accordeur de pianos (x1854), même adresse.
PRESTEL
Antoine
(*1861) ?
PRESTEL
Père & Fils (**1874)
1874 -
"Prestel père & fils, Pianofortefabrik.
Gründer und Inhaber : Antoine Prestel sen. und Antoine jun.."
Handbuch der Leistungsfähigkeit der gesammten
Industrie Deutschlands, Oesterreichs Elsass-Lothringens und der Schweiz,
1874, p. 114
PRESTEL
A. (xx1890)(**1903)(*1905)(*1906)
PRESTEL
Anton
(x1906)(x1912)
'Piano-Fabrik u. Harmonium-Handlung'
(x1912)
PRESTEL
André
(1920)(¹)
Antoine PRESTEL fut
suivi par trois autres générations de descendants ayant pour prénom
Antoine. Au 20ème siècle, la maison Prestel a eu également commercialisé
la marque HORUGEL. Il y a
aussi une marque
HORUGEL en
Allemagne.
Il y a aussi un
PRESTEL
à Paris

 METZ - "1265. Prestel
(Antoine), Strasbourg (Bas-Rhin). Pianos droits."
Ville de
Metz. Exposition universelle de 1861, p. 159 -
Exposition universelle de 1861 sous le patronage de S. M. l'Impératrice ...,
Ville de Metz, 1861, p. 159
PARIS -
"Les
instruments de M. Prestel sont d'une construction excessivement soignée; le
mécanisme surtout demande à être examiné avec attention, car il est
perfectionné dans plusieurs de ses parties; les pianos de M. Prestel
possèdent sonorité et solidité."
La musique à l'Exposition universelle de 1867,
Louis-Adolphe le Doulcet Pontécoulant,
p.
162
PARIS -
"Pianoforti verticali. -
[...] Prestel, Knake, Bresler, Irmler, Prouw-Aubert, avevano dei
pianoforti verticali di merito;"
Il Pianoforte, guida pratica per costruttori,
accordatori, etc., Sievers, 1868, p.
226-227 |
Mention honorable Metz, 1861 | Médaille de bronze Paris, 1867
 |
1820 |
|
Facteurs de pianos à
Paris
1821 |
1837 |
1847 |
1855 |
1873 |
1892 |
30 |
75 |
180 |
120 |
80 |
55 |
|
|
|
|
"Ces chiffres sont
ceux de la statistique fait par la Chambre de Commerce de Paris; ils ne
se rapportent qu’au facteurs de cette ville." (Constant Pierre 1893) |
|
KLEPFER Henri Jacques
| KLOEPFER
(1792 - ? )




 
|
1821 |

'Breveté du Roi des Français et du Roi de Wurtenberg'



Piano
pont n° 421 ,
Musique Vivantes, Lyon,
France
Piano
pont ca. 1830, et
sa signature, Cité de la Musique, Paris,
France

"L'accord était aussi très difficile à faire. Le premier imitateur de Kohl
fut Klepfer, facteur suisse établi à Lyon, qui vint s'établir à Paris vers
1824. Il avait compris quels étaient les inconvénients du système de Kohl,
et s'était proposé de les éviter. Pour atteindre ce résultat, il imagina une
charpente rendue mobile par des charnières, et sur laquelle la table était
assujettie et collée. Cet appareil, qui s'isolait entièrement de la caisse
en se soulevant sur ses charnières, présentait la forme d'une harpe couchée,
le mécanisme du clavier et des marteaux posait au fond de la caisse. En
plaçant le châssis sur lequel la table était assujettie dans une position
verticale, on mettait les cordes à découvert : ces cordes étaient fixées par
un bout à des chevilles semblables à celles de la harpe. Ces chevilles
traversaient le sommier d'outre en outre, et l'opération de l'accord se
faisait sans voir les cordes. La difficulté consistait à distinguer, entre
plusieurs cordes qu'on ne voyait ni ne touchait, celle qui avait besoin
d'être montée ou descendue. Kohl avait imaginé de rendre le clavier mobile
pour accorder d'abord une-corde, puis deux, et enfin trois; mais Klepfer
avait préféré le moyen inventé en 1806 par Schmidt, facteur allemand, établi
à Paris, lequel consistait à étouffer une ou deux cordes par une pédale.
Quelques années après l'Exposition de 1827, Klepfer trouva dans son
association avec M. Herz toutes les conditions de succès désirables, à
savoir : l'expérience d'un maître et d'un artiste pour la qualité du son et
l'égalité du loucher, et de plus une grande fortune pour fournir à toutes
les dépenses de l'établissement. Malheureusement, Klepfer n'avait pas les
qualités d'un facteur d'invention ; encore moins celle d'un bon ouvrier.
L'entreprise ne prospéra pas entre ses mains, et M. Herz fut obligé de se
séparer de ce malencontreux associé, et de chercher en lui-même des
ressources pour l'amélioration de ses instruments. C'est ainsi
qu'abandonnant l'idée de la charpente mobile sur des charnières, il l'a
rendue fixe et a débarrassé le piano du fond qui le fermait autrefois. Si
une corde casse, ce qui est rare en l'état actuel de l'art de les fabriquer
et de la construction des instruments, l'accordeur est la seule victime du
système ; car pour remettre cette corde, il devra se coucher sur le dos
entre les pieds du piano. A l'égard de l'accord, il se fait sans difficulté,
les chevilles se trouvant en face de l'accordeur lorsqu'il est assis devant
le clavier."
Revue
et gazette musicale de Paris, Volume 18, 1851


PARIS -
"MM. Henri Klepfer et compagnie, à Paris, rue du Faubourg
Poissonnière, n.° 5, Pour pianos présentant une disposition nouvelle,
disposition qui consiste en ce que les cordes sont attachées au couvercle de
l'instrument."
Rapport sur les produits de l'industrie française,
1828, p. 391 - 395
PARIS -
"M. Kepler produced many good instruments, but their internal mechanism
will make it difficult to use them."
The Harmonicon, 1828, p. 6
PARIS -
"Les instrumens auxquels M.
Klepfer donne le nom d' harmonicordes contiennent 7 octaves, c'est-à-dire
une quarte au grave et une quinte à l'aigu de plus que les pianos ordinaires
à 6 octaves, et ne le cèdent à aucun autre instrument pour la force et la
qualité du son."
Journal
des artistes, Paris, 1827 (gallica.bnf.fr)
PARIS -
"HARMONICORDES. - Les instrumens auxquels M. Klepfer (Rue du Faubourg
Poissonnière, n. 5.) donne le nom d' harmonicordes contiennent 7 octaves,
c'est-à-dire une quarte au grave et une quinte à l'aigu de plus que les
pianos ordinaires à 6 octaves, et ne le cèdent à aucun autre instrument
pour la force et la qualité du son. Nous pouvons citer à l'appui de notre
assertion le rapport très favorable de MM. Chérubini, Adam, Pradher et
Zimmerman, chargés par l'Ecole royale de l'examen de ces instrumens, et le
témoignage de MM. Rossini, Hummel, Herz, Pixis, Litz [sic] et autres pianistes
distingués."
Journal des artistes, 06/07/1828 (gallica.bnf.fr)
PARIS -
""Les pianos
harmonicordes de MM. Ktepferet compagnie méritent une attention
particulière, parce qu'ils sont en quelquesorte le renversement du piano
carré ordinaire. Ces pianos sont d'origine suisse. M. Kohl, leur
inventeur, considérant le désavantage qu'il y a à laisser un côté de la
table libre, comme dans le piano carré, et de frapper la corde en la
soulevant de son point d'appui, a imaginé de fixer les cordes dessous la
table et de la frapper conséquemment contre la table, au lieu de les
pousser en haut. De cette manière, la table est collée et appuyée avec
une égale solidité sur tous ses côtés.
Mais des inconvéniens bien graves entraient en balance avec les
avantages dans le piano de M. Kohl, qui depuis s'est établi à Vienne,
car lorsqu'une corde cassait, on ne pouvait la remettre qu'en ouvrant
les trapes qui se trouvaient sur les différens côtés de l'instrument, et
en étant le clavier. Cette opération embarrassante, même pour un
facteur, était à peu près impossible pour un amateur, et même pour un
accordeur ordinaire.
M. Klepfer, qui avait d'abord établi ses ateliers à Lyon, et qui a fondé
un établissement à Paris depuis plusieurs années, a senti la nécessité
de perfectionner l'invention de M. Kohl, et de la débarrasser d'une
partie de ses défauts. Le point important était de pouvoir mettre
facilement à découvert les cordes et leurs points d'attache aux pointes
et aux chevilles; c'est ce qu'il a obtenu en établissant une charpente
rendue mobile au moyen d'une charnière, et sur laquelle la table est
assujétie et collée sur tous ses côtés. Cet appareil, qui s'isole
entièrement de la caisse en se soulevant sur la charnière, présente la
forme d'une harpe couchée; le mécanisme du clavier et des marteaux pose
au fond de la caisse. En plaçant le châssis sur lequel la table est
assujétie dans une position verticale, on met à découvert les cordes,
qui sont fixées par un bout à des chevilles semblables à celles de la
harpe.
Ces chevilles traversent le sommier d'outre en outre, et s'accordent
sans qu'on puisse voir les cordes, lorsque le châssis et la table sont
placés dans leur position horizontale ordinaire. Mais on sent que la
difficulté consiste à distinguer entre plusieurs cordes, qu'on ne peut
pincer à volonté, celle qu'il faut monter ou descendre. M. Kohi avait
imaginé de rendre le clavier mobile, afin qu'on pût à volonté ne toucher
qu'une corde à la fois; mais les variations de l'atmosphère pouvaient
empêcher quelquefois le clavier d'avancer ou de reculer; M. Klepfer a
préféré d'employer un procédé imaginé il y a environ vingt ans par M.
Smith [SCHMIDT], facteur de Paris, lequel consiste à étouffer une ou
deux cordes au moyen d'une pédale. On voit qu'une idée dominante (celle
de faire frapper les cordes en dessus par les marteaux) a préoccupé
plusieurs facteurs exposant cette année, et notamment MM. Klepfer,
Roller et Bumler. M. Streicher, facteur à Vienne, a tenté de la réaliser
dans les pianos à queue, il y a plusieurs années, et l'on dit que M.
Pape doit exposer aussi un piano de même espèce. L'application de cette
idée présente plusieurs avantages incontestables ; mais on ne peut
disconvenir qu'elle a aussi des inconvéniens très graves. Le plus réel
est celui de forcer à interrompre l'exécution d'un morceau de musique
lorsqu'une corde casse, car cette corde restant flottante sur les autres
rendrait cette exécution insupportable. Lorsqu'un accident de cette
espèce arrive aux pianos carrés ou à queue, on peut facilement enlever
la corde pendant que le morceau continue; mais dans les pianos de MM.
Klepfer, Roller et Bumler, il faut séparer momentanément les cordes des
marteaux, ou les marteaux des cordes, en sorte que l'exécution devient
impossible. Quel que soit d'ailleurs le mérite de ces instrumens, je
pense que ce défaut est si considérable qu'il suffira pour s'opposer à
ce qu'ils obtiennent un succès populaire."
Revue musicale, 1827, p. 102-104

INFO EXTRA
Henri KLEPFER sur le site de René PIERRE
 |
Lyon

Paris

Strasbourg

Nancy |
20, Place de Louis-le-Grand (au deuxième étage)(y1821)(*1822)(*1824)(***1825)(**1826)(*1832)?,
Lyon (maintenant place
Bellecour) à
Lyon

et
plus tard à Paris : 23, rue de Richelieu (maison Beauvilliers) (x1827)(arr.1)
3, Impasse des Filles Dieu (1829) (¹⁰)(arr.2)
5, rue du Faubourg-Poissonnière (1827)(x1828)(*1829)(1829)(¹⁰)(x1829)(arr.9)
4,
boulevard Poissonnière (xx1829)(arr.9)
1, rue du faubourg Poissonnière (xx1829)(x1832)(arr.9)
8, rue Royale Saint-Honoré (1834)(arr.8)
1, boulevard
Montmartre (xxx1833)(*1835)(z1835)(***1836)(**1837)(*1838)(x1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(+ Salons)(***1841)(**1843)(arr.9)
1-3, boulevard Montmartre (xx1839)(arr.9)
4, boulevard Montmartre (18??)(arr.9)
à Paris

SUCCURSALE : 4, rue du Bouc (1836-42) (¹⁶)
à Strasbourg

Dépôt chez
BOUSQUET-TOURNY :
30, place Carrière (y1837)
à Nancy
|
|
'Facteur de pianos' droits et 'harmonicordes'
ca. 1821-43
KLEPFER
(*1822)
Il était né à Winnenden dans le royaume de Würtemberg en Allemagne le
premier février 1792 (¹⁶), et a fait son apprentissage à Vienne (Autriche) et
chez des facteurs de pianos à Paris.
KLEPFER, mentionné comme 'musicien' dès
1821, et comme 'facteur de pianos' dès 1823, domicile du 20, place Louis le Grand
(maintenant place Bellecour).
1821 : Henri Klepfer, 29 ans, musicien, marié, 1 domestique + 1 autre
personne, au 2e étage, appartement de 4 pièces (valeur locative 400 francs
pour son habitation uniquement, pas mention de commerce ou d'activité
commerciale) NOTA : en 1818 et 1819, cet appartement est vide.
(³⁵)
1822 : idem.
(+ 1 enfant)(³⁵)
1823
: Henri Klepfer-Duffault, 30 ans, facteur et marchand de pianos, marié 1
enfant 1 domestique et 3 ouvriers, appartement de 7 pièces au 2e étage
(valeur locative du commerce de 300 francs et 400 pour l'habitation) pas de
mention de boutique, il travaillait donc en étage comme beaucoup d'artisan
de l'époque. (³⁵)
KLEPFER-DUFAUT Henri
(*1824)(**1825)(*1832)
1824 et 1825
: idem mais seulement 6 pièces au 2e étage (valeur locative du commerce
200 et habitation 225, le prix a été diminué car il y a mention qu'une
seule pièce donne sur la place)(³⁵).
1826
: François GONELLE, 27 ans, facteur de piano, payant la patente de Mr Klepfer a qui il a succédé (NOTA: 1827 et 1828
: l'appartement est vide.)(³⁵)
L'activité de facteur de piano a donc été très courte à cette adresse de
Lyon pour Klepfer (1823-25 ou début 1826) et pour Gonelle (1826)(³⁵)
KLEPFER aurait travaillé avec un
certain
COTÉ
(°1820)
de Lyon, selon Clincscale. Après son départ pour Paris il est Repris par un certain
François
GONELLE
à Lyon. (³⁵)
1826 -
"Entré dans
une association pour la fabrication de pianos avec KLEPFER, ancien
facteur de Lyon établi depuis quelque temps a Paris,
Henri HERZ
(°1825), sur cette page, ci-desous,
y perdit de l'argent, parce que les instruments de ce facteur n'eurent pas
de succes. C'était vers 1825 (*1866). Lisez la première publicité
sur la page de
HERZ
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1829 -
"HERZ Henri, pianiste et compositeur, rue
du faubourg Poissonnière, n° 5. Cité le 08/06/1829, dans un acte notarie
comportant dissolution, entre le dit et KLEPFER Henry, facteur de
pianos, même adresse, lesquels s'étaient associés depuis le 20/10/1826,
comme fabricants de pianos et aussi impasse des Filles Dieu, n° 3,
lesquels décident que la société est et demeure dissoute à compter de ce
jour."
Informations généaloqiques aimablement
établies par Georges Claude Lebrun et son équipe
«
éclat de bois »
1835 - "KLEPER Henry,
Facteur de pianos patenté, associé, boulevard Montmartre, n° 1er mais
domicilié à Mulhouse [?] Haut Rhin, Le 24/02/1835, dans un acte notarié,
comportant société entre le dit et FERY Auguste, marchand d'instruments,
boulevard Saint Martin, n° 15 et dont le siège sera rue de Richelieu, n°
100, lesquels se sont associés en nom collectif pour le commerce de pianos,
vente, location et échange, qui commencera dans le local occupé par Monsieur
KLEPER sous la raison KLEPER et FERY." Informations généaloqiques aimablement
établies par Georges Claude Lebrun et son équipe
«
éclat de bois »
KLEPFER
K. (**1837)(*1838)
1835-36 -
"Il arrive à
Strasbourg le 25 juin 1835 et habite au 4 rue du Bouc ; il repart le 25 juin
1835 pour Stuttgart en Allemagne. (Source archives de Strasbourg). Il était
témoin au second mariage d’Henri MATHIEU, facteur de pianos à Strasbourg le
13 octobre 1838. Ce facteur devait travailler pour
Michel AIPLE (1774/94-1854)
fabricant de pianos à Strasbourg.
D’autre part son mariage est annulé le 2 août 1836 à Lyon : « …d’après une
ordonnance du roi de Wurtemberg du 4 septembre 1808. Le mariage est nul et
nul effet ». (Archives de Lyon)"
Facteurs et Marchands de Musique de l'Est de la France,
René Pierre;
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr,
p. 178;
gw.geneanet.org, Aiplé Michel
KLEPFER
C. (yy1839)(**1840)(***1841)
1850 -
Selon René Pierre (¹⁶), Henri KLEPFER
a émigré aux États Unis à Cincinnati en 1851, où il était accordeur de
pianos.


1824, nouvel échappement pour les pianos, par
KLEPFER-DUFAUT, de Lyon.
- "Klepfer-Dufaut, de Lyon, imagina, en 1824, un nouveau mécanisme à
échappement pour les pianos, à l'aide duquel le marteau agissait avec une
très-grande vitesse et n'exigeait pas un grand enfoncement de la touche; les
cadences, sur cet instrument, s'exécutaient avec beaucoup de facilité."
Organographie : La
facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe
Le Doulcet Pontécoulant, 1861
" Pour un nouveau mécanisme
à échappement qui s'adapte aux forté-pianos (*1830) autre info:
Description des machines et procédés spécifiés dans
les brevets d'invention, 1834, p. 5-7 et l'image p. 377
Brevet de 1825 : forte-piano
d'une nouvelle construction. (¹³)
[Brevet de 1851 : "43. For an Improvement in Upright Piano-Fortes,- Henry
Klepfer, Cincinnati, Ohio, March 25. Claim. — "What I claim is the
arrangement of the sounding board in upright pianos, between the strings and
the performer, substantially in the manner described."
Journal of the Franklin Institute, Volume 51, 1851, p. 311 +
images du
brevet]
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)
 
"Le sieur Klepfer
donne avis à MM. les amateurs, qu'il vient d'établir dans son domicile,
Place Louis-le-Grand, n.° 20, à Lyon, une fabrique de Pianos dans le
genre le plus nouveau. Ayant appris son état à Vienne (en Autriche), et
depuis, l'ayant perfectionné chez les facteurs de pianos les plus
distingués de Paris, il ose se flatter d'offrir aux personnes qui
voudront bien s'adresser à lui, tout ce qu'on peux désirer, soit pour la
bonté, soit pour la beauté, et aux prix les plus modéré des facteurs de
Paris. Les bois dont il se sert étant vieux, le mettent à même de
garantir la solidité de son travail, déjà éprouvé par les instrumens
qu'il a fabriqués. On trouvera dans ses magasins des Pianos en bois
d'acajou choisi, pieds à colonne, six octaves et demie, à grandes et
petites tables d'harmonie, à deux ou trois cordes, et en général, dans
tous les genres qu'on pourrait désirer. Il reprend aussi de vieux pianos
en échange, ajoute une demi-octave aux petits instrumens de cinq
octaves. Il se charge de toutes les réparations et des accords, il en
loue au mois et à l'année. Les éloges qu'il a reçu jusqu'à présent de
MM. les artistes de cette ville, et les soins assidus qu'ils apporté à
son travail, lui font espérer qu'on lui accordera la confiance qu'il
s'empressera de mériter."
Le Précurseur, 18/12/1821, p. 4

"Pour cause de départ, plusieurs piano neufs en acajou, à six octaves et à
trois cordes, à quatre et cinq pédales, que l'on céderait à un prix modéré
: s'adressera M. Klepfer, facteur de piano, breveté, place Louis-le-Grand,
n.° 20, au deuxième étage, qui a aussi à vendre neuf établis, dont six
sont avec des presses allemandes, et: plusieurs autres outils propres pour
menuisiers et ébénistes."
Le Moniteur judiciaire de Lyon : organe des tribunaux
et des annonces légales, 13/07/1826, p. 45

"FABRIQUE DE
PIANOS - D'après le desir manifesté par les plus célèbres pianistes d'étendre
les claviers des pianos à sept octaves complètes, plusieurs des premiers
facteurs ont fait des essais plus ou moins heureux mais qui n'avoient jamais
atteint le but propose. La difficulté presqu' insurmontable de cette
augmentation de sons a été vaincue par M. Klepfer et comp. demeurant à Paris
rue du Faubourg-Poissonnière, n° 5. Les pianos à table renversée de ce
facteur nommés HARMONICORDES. La cause de leurs sons harmonieux, et pour
lesquels il a obtenu un brevet d'invention et la première médaille accordée
aux pianos carrés à l'exposition de 1827, sont seuls susceptibles du
perfectionnement que les pianistes demandaient. La table d'harmonie n'ayant
besoin d'aucune ouverture pour le passage des marteaux et gagnant par
conséquent beaucoup en surface, donne plus de force aux sons et facilité
prodigieusement la vibration des cordes de la septième octave. Quant aux
pianos carrés ordinaires et aux pianos à queue barrés en fer de fonte leur
construction est telle qu'ils ne laissent rien à désirer. Aussi, l'Ecole
royale de Musique a fait sur ces instrumens le rapport le plus avantageux,
et les frères Herz et MM. Pixis et Listz [sic] les ont choisis de préférence pour
le brillant concert que M. Herz jeune a donne le jour de Noël au Théâtre de
MADAME."
Journal des débats politiques et littéraires,
14/01/1828, p. 4 (gallica.bnf.fr)

"Klepfer (K.), breveté du roi, et du
roi de Wurtemberg, boulevart Montmartre, 1." Agenda musical pour l'année
1836 : contenant tous les renseignements utiles aux amateurs de musique et
aux artistes, Volume 3, 1836

"Meubles de toute
nature à tous usages, sièges, fauteuils Voltaire, etc., un bon piano
vertical de Klepfer, une lyre."
Journal des Artistes, 1838 (gallica.bnf.fr) |
Médaille de bronze Paris,
1827 | Liste des exposants Paris, 1834
 |
SYSTERMANS Frères
| SIJSTERMANS


 
Eric Feller Early Keyboard Instruments Collection, Allemagne |
1821 |

Leonard Systermans - rue Notre Dame de Nazareth n° 26 à Paris 1824

Leonard Systermans - rue Notre Dame de Nazareth n° 26 à Paris 1829

Systermans Frères - rue Notre Dame de Nazareth n° 30 à Paris 1836-38


Piano
carré ca. 1824, Stewart Symonds Antique Piano
Collection, Sydney, Australie
Piano
carré ca. 1824,
Civico Museo Teatrale Fondazione Carlo Schmidl, Trieste, Italie
Piano
carré ca. 1824, Western Australian Academy of Performing Arts, Edith
Cowan University, Perth, W.A., Australia
Piano
carré ca. 1825, Collection privée, Amsterdam, Pays Bas
Piano
carré n° 1032 ca. 1825, Collection musiques Vivantes, Lyon,
France
Pianoforte
de 1828 « Leonard Sÿstermans rue Madame (sic) de Nazareth n°26 à Paris
1821 », n° 1145 Paris 1828 modèle n°3 sur la table d’harmonie, placage
acajou, quatre pieds colonnes à bagues de laiton. 6 octaves,
ogerblanchet.fr
Piano
carré n° 2187 ca. 1829,
Eric Feller Early Keyboard Instruments Collection, Allemagne


"A
vendre, un très-beau et bon piano, à deux octaves, quatre pédales et
deux cordes de Systermans. Cet instrument, fabriqué en 1824, a très-peu
servi, et sous le rapport de la qualité peut être considéré comme neuf.
La boîte en acajou superbe, les pieds de forme moderne et ornés le
dorures, en font en outre un très-beau meuble, capable de décorer
l'appartement dans lequel on voudra le placer, s'adresser chez Mlle
Couriot, rue Thoré, n° 16."
Affiches,
annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de la
Sarthe, 1836, p. 389

"M. Systermans et Coppini,
fabricants de pianos à Paris, rue Notre-Dame de Nazareth, n° 28, et rue Meslée, n° 21, déballeront, sous la rotonde de la Halle, plusieurs
pianos de leur fabrique, et un assortiment complet d'instruments et de
musique. Ils achètent les vieux pianos et toutes sortes d'instruments. Ils
se chargent aussi de toutes les réparations."
Affiches,
annonces judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de la
Sartre, 1839, p. 331-332

VOIR AUSSI ...
... autres avec le même nom
SYSTERMANS,
HERMAN & SYSTERMANS,
PETITCLERC & SYSTERMANS, et
Léonard SYSTERMANS (°1785)

INFO EXTRA
Les
SYSTERMANS à Paris, par Jean-Marc STUSSI
 |
Paris |
26, rue Notre-Dame de Nazareth
(x1822)(x1823)(1824)(x1825)(x1826)(x1827)(x1828)(*1829)(x1829)(x1841)(*1842)(x1843)(xx1844)(**1845)(**1846)(**1847)(x1847)(arr.3)
30,
rue Notre-Dame de Nazareth (***1836)(***1838)(arr.3)
21, rue Meslée [Meslay] (xxx1839)(**1846)(***1847)(x1847)(arr.3)
28,
rue Notre-Dame de Nazareth (xxx1833)(z1835)(***1836)(**1837)(*1838)(*1839)(xxx1839)(x1839)(yy1839)(x1840)(**1843)(arr.3)
28-30,
rue Notre-Dame de Nazareth (**1840)(***1841)(arr.3) |
 |
'Facteurs de pianos'
droits et carrés ca. 1822-43; (**1840)
SYSTERMANS
Frères
(x1823)(x1829)(***1836)(yy1839)(**1840)(***1841)
ou :
SYSTERMANS
François, l'aîné
(1790 - 1864)(⁵), le fils aîné de
Léonard SYSTERMANS (°1785),
marié avec CHERRIER (?-1835) et puis avec VANDREZANNE Marie Louise
Pauline (1814-1874)(⁵)
SYSTERMANS
Jean-Philippe, jeune (1792 - 1878), le fils jeune de
Léonard SYSTERMANS (°1785),
marié avec Victoire Hortense LETAILLEUR (⁵)
1830 -
"28/04/1830 - XV
MC/CM//1 963 Dépôt du contrat de mariage sous le régime de la communauté de
biens entre Jean Philippe Systermans , fabricant de pianos, 26, rue Notre
Dame de Nazareth, et Victoire Hortense Letailleur, 40, rue des Deux Ponts,
ile Saint-Louis, passé devant Me Forqueray le 28 avril 1830."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
SYSTERMANS & COPPINI
(*1839), même deux adresses
comme SYSTERMANS Frères
HERMANN
& SYSTERMANS
(1844), voir
HERMANN
"A la mort de leur père
Jean Léonard SYSTERMANS (1764-1821)
(°1785)
les deux frères
Systermans ont renoncé à la succession dans un premier temps sans doute pour
des raisons de rivalité entre les deux frères pour prendre la direction de
la manufacture. Mais on retrouve pourtant des pianos «SYSTERMANS Frères»
toujours annoncés dans la presse spécialisée entre 1823 et 1836 rue Notre
Dame de Nazareth (avec des numéros variables, qui vont du 26 au 28, quand ce
n'est pas le n° 30). Mais ce n'est que vers la fin des années 30 que les deux
frères prennent des chemins parallèles.
François, l'Aîné, né en 1791, a épousé une demoiselle Nunckele (son
beau-frère est un bijoutier qui a boutique dans la même rue que la famille
SYSTERMANS, au n°28). On le retrouve rue Meslay ou Meslée (la rue où se
trouve également le facteur
RODUWART) au n°21 en 1839, qui deviendra le 48
(et même 50) entre 1859 et 1876.
Ils auront un fils prénommé Louis Philippe, qui épousera Mlle Delavier en
1865. Celui-ci s'installera peut-être au 21, rue Fontaine du Roi, puis plus
durablement rue du Faubourg Poissonière (au 8 en 1844, au 20 en 1849, au 75
en 1959 - date à laquelle il s'associe avec PETITCLERC - mais ce sera
l'épouse qui, une fois séparée de son mari en 1878, continuera l'affaire qui
maintenant a pour adresse le n°4 (¹), puis n°6 en 1897 quand une nouvelle passation aura lieu entre Amélie et
Jeanne SYSTERMANS. (²)
(Jean)-Philippe, Le Jeune, né le 25 novembre 1792 épousa Victoire Letailleur
(née en 1798) le 1er mai 1830 dans une paroisse du 9ème arrondissement
ancien.
1830 - "MC/CM//1, 963 -
Dépôt du contrat de mariage sous le régime de la communauté de biens entre
Jean Philippe Systermans, fabricant de pianos, 26, rue Notre Dame de
Nazareth, et Victoire Hortense Letailleur, 40, rue des Deux Ponts, ile
Saint-Louis, passé devant Me Forqueray le 28 avril 1830."
siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (³¹)
1849 -
On le retrouve Jean-Philippe
SYSTERMANS installé au n°1 Boulevard St. Martin, qui deviendra
le n° 20 en 1949, date à laquelle il s'est sans doute associé à Hermann pour
former la firme
HERMANN et SYSTERMANS dès 1844, le n° 15 en 1859, et même le
n°47 à une date inconnue.
On trouve également des documents signalant des facteurs de piano prénommés
Pierre et Aimable mais sans aucune certitude sur leur parenté, leur adresse
ou période d’activité."
Infos données par D. Girard.
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»

RÉF.
(¹) Voir Archives commerciales de la France 09/09/1875,
p. 814 et 18/07/1878, p. 915 sur le jugement rendu le 11 et 17 juillet de la
même année. Archives commerciales de France (5ème année, n°81) 1878, p. 1303
(²) Archives commerciales de France (24ème année,
n°85) 1897, p. 1318
|
|
MUSSARD
Jean-Louis Émile
(1793 - ?)(¹)


 


|
1822 |





Piano carré ca. 1822, et
sa
signature, Cité de la Musique, Paris,
France
Piano
carré n° 375 de 1832, Fonds Pierre-Bassot, Hôtel de Conny, Moulins,
France
Piano carré ca. 1847-50,
et
sa signature, Musée Bernard d'Agesci, Niort, France


PARIS -
" Voilà un piano d'une
forme nouvelle et singulière ; il est à double clavier et à cordes
verticales ; nous n'osons prédire à M. Mussard le succès de son innovation."
Le moniteur universel, Volume 71, 13/10/1823, p. 1210
PARIS -
"Mr MUSSARD, Émile,
Facteur de pianos, Genevois établi à Paris, rue aux Ours. - Un piano
carré, grande table, à trois cordes, sis octaves, quatre pédales,
estrade à échappement."
Livret soit
catalogue explicatif des objets qui font partie de l'Exposition, Société
des arts de Genève, 1828, p. 1


"Mussard
(Emile), fab. pianos carrés, pianos droits, pianinos, r. Barbette, 12."
Almanach
du commerce de Paris, 1837, p. 171 (gallica.bnf.fr)
|
Saint Ouen
Paris |
82, rue Saint-Martin
(1822)(arr.4)
23, rue aux Ours (x1825)(x1827)(*1828)(x1828)(*1829)(x1829)(arr.3)
34, rue
Neuve-Saint-Eustache (xxx1833)(z1835)(arr.18)
24, rue
Neuve-Saint-Eustache (z1838)(arr.18)
12,
rue Barbette
(***1836)(*1838)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1837)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(x1843)(xx1844)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(1850)(¹⁰)(**1852)(**1854)(***1855)(z1855)(arr.3)
|
40.000 (ca. 1930)
 |
'Fabricant de pianos' droits
et pianos carrés ca. 1822-84
Jean Louis Emile MUSSARD,
[- fils de
Jacob Pierre MUSSARD
(Suisse) - ], est né en 1793 en Suisse, est installé à Paris à partir d'au moins 1822. Il
a alors au moins deux fils qui vont lui succéder (au moins à partir de
1844 sous le nom de
MUSSARD et Fils) :
Emile François Marc,
né le 23 mai 1820 et
Adolphe Eugène
né lui aussi à Paris le 4 mai 1825. Les deux frères demanderont leur
naturalisation française en 1850. Un des frères était marié en 1850 avec
Mme. BOLLAND, et habitait au moins à partir de cette date au 138, quai
de Jemappes, (arr.10)(¹⁰). On
trouve également des traces de
Jacob Pierre MUSSARD
et de
Jean Louis Emile MUSSARD.
La dynastie MUSSARD ne s'éteindra pas avec le siècle, bien au contraire
: de nouvelles générations, MUSSARD Frères mais aussi MUSSARD & Cie,
MUSSARD & FOCKE, seront acifs jusqu'au milieu du 20ème siècle.
MUSSARD
& Fils
(ca. 1844)
1849 -
"MUSSARD Emile François, Fabrication et vente de pianos, rue Barbette, n°
12. Cité le 01/03/1849, dans un acte sous seing privé comportant société
entre ledit et MUSSARD Eugène, en nom collectif pour achat, vente et
fabrication de pianos, laquelle commence ce jour. Source: D31u3-156/Pièce
331."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
Voir ses successeurs

MUSSARD selon MONTAL
"Vers 1825, M. Careyre, amateur, fit exécuter par M. Mussard un piano
vertical à deux claviers opposés l'un à l'autre, et qui permettaient à
deux personnes placées l'une en face de l'autre de se voir à travers les
cordes en exéculant. Ce piano, d'environ six pieds de haut, avait deux
tables d'harmonie placées verticalement l'une derrière l'autre, et qui
ne s'élevaient qu'à une certaine hauteur ; chacune d'elles avait sa
monture de cordes, sạ mécanique, son clavier : ce qui constituait par
conséquent deux instruments réunis en un seul. C'était, comme on le
voit, l'idée du clavecin vis-à-vis d'André Stein, appliquée au piano. Le
mauvais son de cet instrument l'empêcha de produire aucun effet dans le
monde musical, malgré sa commodité pour jouer des duos de piano."
L' art d'accorder soimême son piano: d'après une méthode sûre, simple et
..., Claude Montal, 1836, p. 237-238
|
Liste des exposants,
Genève, 1828 | Liste des exposants Paris,
1834 | Liste des exposants Paris, 1839 | Liste des exposants Paris, 1844
| Médaille de bronze
Paris, 1849
| Liste des exposants N.Y., 1853 | Liste des exposants Bordeaux, 1854
| Mention honorable
Paris, 1855 | Liste des exposants Toulouse, 1858
 |
CLUESMAN Jean-Baptiste Chretien






 
|
1823 |







 

 Piano
à queue ca. 1836, Sammlung Dohr,
Pianomuseum Haus Eller, Cologne, Allemagne
Pianoforte
ca. 1836, Musée des Beaux Arts, Agen, France

CLUESMAN
sur ce site
Cliquer sur les liens ci-dessus.


1844 -
Incendie de 1844,
Journal de Toulouse, 13/12/1844
"Dans l'incendie de la rue Cadet, la fabrique de pianos de M. Cluesman a été
la proie des flammes, et l'on annonce que déjà des artistes éminens
organisent en sa faveur des concerts pour lui procurer les moyens de
reprendre ses travaux."
La
France Théâtrale, 19/12/1844 (gallica.bnf.fr)
1844
- "Les débris des bâtimens
incendiés fument encore; mais le feu est complètement éteint. On abat toutes
les parties de charpente et de murs que le feu a attaquées. Par suite de ce
fatal événement, de laborieux fabricans et de nombreux ouvriers se trouvent
réduits à la misère. Non-seulement quarante pianos de la fabrique de M.
Cluesman ont été la proie des flammes, mais tous ses instrumens de travail
ont été perdus avec ses ateliers. On nous assure ce soir que déjà d'éminens
artistes se proposent d'organiser en sa faveur plusieurs concerts, afin de
lui fournir les premiers fonds pour l'achat d'outils indispensables à la
continuation de ses travaux."
La Presse,
20/12/1844 (gallica.bnf.fr) et
La Presse, 09/12/1844, p. 2 (gallica.bnf.fr)

INFO EXTRA
Texte sur les archives
de vente de Cluesman, par A. Esprit, dans
Bulletin de la Société archéologique, historique &
artistique le Vieux papier, 01/1917, p. 173 (gallica.bnf.fr)
Le piano Cluesman de Victor
Hugo, par Leo Claretie, dans
La Rampe, 14/03/1918, p. 7 (gallica.bnf.fr)
Le piano de Juliette, par
Pierre Dufay,
Mercure de France, 16/05/1918, p. 370-372 (gallica.bnf.fr)

|
Paris |
Fabrique : 48, rue de la Grande-Truanderie (1827)(1828)(¹⁰)(*1829)(arr.1)
5, rue des Fossés-Montmartre (1827)(x1828)(arr.2)
5, rue Neuve-des-Petits-Champs (passages des Trois Pavillons),
près le Palais-Royal (*1829)(x1829)(P1829)(y1830)(P1831)(1832)(yy1851)(***1855)(arr.2)
4, rue Favart [ancien Manège]
(1834)(***1836)(**1837)(*1838)(***1838)(**1839)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(1842)(¹⁰)(**1843)(x1843)(**1846)(arr.2)
3, rue des
Couronnes (x1839)(arr.20)
23, rue Cadet [ancien
Manège, ci-devant rue Favart, 4] (après
1842)(xx1844)(**1845)(**1846)(x1847)(1847)(¹⁰)(*1848)(x1849)(*1850)(*1851)(**1852)(xx1857)(*1859)(xx1860)(xx1861)(xxx1862)(***1863)(yy1864)(arr.9)
20, place Montholon
(xx1858)(arr.9)
4, rue Papillon (**1858)(xx1858)(xx1859)(arr.9) |

60 ouvriers en 1839
(¹) et 100 pianos par an
 |
'Facteur de pianos' ca. 1827-64
CLUESMAN
était un facteur autrichien qui s'installait à Paris. 'Fabricant de pianos
breveté, associé'
Époux de FAURE Elisa Eléonore (¹⁰)
1828 - "Le 01/05/1828, dans un acte
notarié comportant société, puis le 26/05/1828, comportant
dissolution entre GLUSMAN Jean Baptiste [sic], Fabricant de pianos
breveté, associé, rue des Fossés Montmartre, puis rue de la Grande
Truanderie, n° 48 et MAZET Pierre, rentier, rue d'Albouy, n° 2,
lesquels se sont associés pour créer une société sous les conditions
suivantes à compter de ce jour sous la raison GLUSMAN et Compagnie.
Puis le même jour, lesquels précisent qu'entre ledit, passage des
Petits Pères, n° 5 [arr.2]
et GLUSMAN [sic], rue de la Grande Truanderie, n° 48, MAZEL ou MAZET
rendra compte à Monsieur GLUSMAN [sic] (...) et de ne point
s'opposer à ce qu'il traite avec le sieur GERMAIN N..., un de ses
ouvriers pour la fabrication de pianos."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
»
1834 - CLUESMAN
présente un mécanisme au moyen duquel on peut accorder son piano
soi-même sur l'exposition de 1834.
CLUESMAN
a construit des pianos à vis dépression en 1834.
L'art d'accorder soi-même son piano,
C. Montal p. 234
1836 -
Croix de la Légion
d'honneur en 1836.
1842 -
"PLANTAREDE [PLANTADE] Charles
François, Facteur de pianos du Roi et de présent, juge arbitral,
boulevard Montmarte, n° 8. Cité le 27/01/1842, dans un acte du
tribunal de commerce, comportant jugement arbitral, où est également
nommé : PLANTAREDE [PLANTADE] François Pierre, aussi facteur de
pianos, rue Richer, n° 33, aussi CLUESMANN Jean Baptiste Chrétien,
facteur de pianos, rue Favart, n° 4, tant en son nom que porteur des
droits de son épouse, etc. Source : D31u3-102/Pièce 355."
Informations généaloqiques aimablement établies par Georges Claude Lebrun et son
équipe
«
éclat de bois
» - Voir les
PLANTADE
1847 -
Faillite en 07/07/1847
(¹⁰).

 (la suite)
1844 - "Nous voici en pleine saison
musicale. Les concerts ondent, et un immense carnet suffirait à peine pour
s' enregistrer. Toutefois, nous en devons signaler un qui promet de réunir
un nombreux auditoire sous tous ses rapports : c'est celui qui sera donné,
salle Herz, le samedi 18 janvier, au bénéfice de M. Cluesman, le facteur de
pianos incendié de la rue Cadet. [...]"
Le
Ménestrel, 12/01/1845, p. 3 (gallica.bnf.fr)
1846 -
"Les ateliers de M. Cluesman ayani été détruits dans la nuit du 8 au 9
décembre 1844 par l'incendie de l'ancien manége, ce facteur avait dû
s'attendre à être promptement paye de sa prime d'assurance mais des
discussions s'étant élevées entre la Compagnie dit Phénix et la Compagnie
générale gui ont assuré cette propriété, il en est résulté un procès qui,
enfin le 10 juillet dernier, a été jugé par la 3e chambre du tribunal de la
Seine, dont la Compagnie du Phénix, au lieu de l'exécuter, alinterjeté
appel, M. Cluesman donne avis à sa nombreuse clientèle que, jusqu'à ce que
la cour royale ait prononcé, il continuera à faire une diminution sur les
prix de ses pianos droits neufs ordinaires de 30 pour 100 au dessous du
cours ces instrumens, quoique réduits ainsi ne laissent rien à désirer, et
sont garantis pour cinq ans. Les personnes qui auront connaissance du
présent avis, sont invitées à visiter les magasins ouverts tous les jours,
23, rue Cadet, ancien manège."
La Presse,
12/09/1846 (gallica.bnf.fr)
" LE
TRIBUNAL, en ce qui touche la demande des sieurs Bouts contre Cluesmann et
Buhner (¹); — Attendu que la maison rue Cadet, 23, était occupée, lors de
l'incendie du 8 décembre 1844, par Cluesmann, Buhner et Dard, locataires
directs des sieurs Bouts; que ces derniers, propriétaires de l'immeuble,
n'en occupaient aucune portion; — Attendu qu'il est constant, en fait, que
l'incendie a commencé dans l'étage supérieur du bâtiment occupé par
Cluesmann et Mary, son sous-locataire, et non dans les lieux loués à Buhner
et, à Dard; — Attendu que Cluesmann ne prouve et n'allègue même pas que
l'incendie soit arrivé par cas fortuit, force majeure ou vice de
construction, ni qu'il ait été communiqué par une maison voisine ; que, par
conséquent, Cluesmann, comme preneur, est seul responsable de l'incendie
vis-à-vis de ses bailleurs; que
ces derniers ne sont pas fondés dans leur demande principale contre Buhner,
et que la demande en garantie de Buhner contre la compagnie de Phénix se
trouve sans objet; [...] MM. Bouts frères étaient propriétaires de
l'immeuble incendié, ancien manége de la rue Cadet, n. 25, à Paris ; M.
Buhner, marchand de vins en gros, occupait comme locataire tout le
rez-de-chaussée dudit immeuble; M. Cluesmann, fabricant de pianos, était
locataire du premier étage ; M. Mary, son sous-locataire,
fabricant de cadres, avait ses ateliers également au premier étage, qui
n'étaient séparés de ceux de M. Cluesmann que par une cloison en planches :
M. Gabillé était propriétaire d'une maison voisine, passage des Deux-Soeurs,
18; et enfin la compagnie française le Phénix et la compagnie d'assurances
générales, avaient assuré, celle le sieur Mary, celle-là toutes les autres
victimes du sinistre.
[...]"
Annales de la science et du droit commercial et maritime : recueil mensuel
de législation, de doctrine et de jurisprudence à l'usage des magistrats
consulaires, des avocats, des avoués, des agréés, des négociants, des
banquiers, des courtiers, des agents de change, etc, 1848, p. 404 et
Journal
de l'assureur et de l'assuré, 1848, p. 278 (gallica.bnf.fr)
|
Mention honorable Paris, 1827 | Mention honorable Paris, 1834 |
Nouveau mode de tension, 1835 | Médaille de bronze Acad. Ind. 1835 |
Médaille d'argent, 1836 | S. E. 1836 | Mention honorable Paris, 1839
 |
KOSKA Joseph

 |
1823 |


KOSKA sur ce site
Pour lire les commentaires sur les expositions, cliquer sur le lien ci-dessus.


"KOSKA, rue
Richelieu, n. 10. On doit à cet artiste ingénieux un piano à queue de
nouvelle forme et à sept octaves ; un procédé pour garantir la table
d'harmonie de l'humidité, et augmenter la qualité des sons; un
perfectionnement dans le mécanisme des pianos, qui rend la touche beaucoup
plus agréable; la construction nouvelle d'une caisse qu'il garantit pour
deux ans ; enfin, l'heureux emploi dans la confection les pianos, d'un bois
français, qui peut ainsi être employé avec succès dans toute ébénisterie.
Les produits de ce facteur ont été admis à l'Exposition de 1823."
Bazar
parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et
fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications,
découvertes, produits, inventions, etc., 1826, p. 439 (gallica.bnf.fr)

"Koska, mag. de
pianos à sept octaves, r. Richelieu, 10."
Almanach
du commerce de Paris, Duverneuil, 1829, p. 142 (gallica.bnf.fr)

"Déjà
nous avons signalée les titres de quelques-uns des plus célèbres fabricans
de pianos; en dehors de ce cercle de hautes réputations, se trouvent encore
des talens estimés des artistes, qu'il est de notre devoir de faire
connaître ; de ce nombre est M. KOSKA (rue des Vieux-Augustins, n. 18), qui
a placé à l'exposition des pianos carrés qui passent pour être comparables
aux pianos à queue, soit pour la puissance, soit pour la pureté et l'égalité
des sons. Ces instrumens sont à échappement droit, comme ceux de Pleyel, et
le marteau est doublé en cuivre ; aussi, ne sent-on pas le contre-coup sous
le doigt, et la solidité de ce mécanisme est-elle à toute épreuve; un des
fabricans de pianos les plus renommés a annoncé qu il fallait plaquer les
tables en cuivre pour les empêcher de jouer. M. KOSKA ne double pas les
siennes, et cependant elles ne jouent pas."
Le Flâneur,
17/07/1834, p. 3 (gallica.bnf.fr)
|
Paris |
8, rue de
Richelieu (**1823)(arr.1)
10, rue de
Richelieu(*1825)(¹⁰)(**1825)(x1825)(x1826)(x1827)(***1828)(x1828)(*1829)(arr.1)
18, rue des
Vieux-Augustins (xxx1833)(1834)(z1835)(arr.6)
14, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (***1836)(**1837)(*1838)(**1839)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(arr.4)
13,
rue neuve Sainte-Catherine (*1842)(**1843)(arr.4)
6, rue du Foin-Saint-Louis [au Marais] (x1843)(**1844)(**1845)(arr.3)
88, rue du Faubourg-Poissonnière (**1846)(x1847)(*1848)(arr.9)
92, rue du Faubourg-Poissonnière (x1849)(*1850)(*1851)(arr.9)
2, rue de Navarin
(**1854)(z1855)(xx1856)(arr.9) |
29 ouvriers en 1834 (⁶)
9 ouvriers en 1839 (⁶) ou 4 selon (**1839)
15 à 18 pianos par an et 4 ouvriers (1844)
 |
'Facteur de pianos'
carrés, pianos à queue, pianinos et pianos droits ca. 1823-56
Un facteur de piano originaire de Moravie, époux de KUCHER Jeanne Marie
Françoise (1801-1825)(¹⁰).


Brevet de 1839 : "Perfectionnements ajoutés aux pianos; par M. Koska. -
L'auteur est parvenu à obtenir une amélioration sensible dans la position de
l'échappement droit et dans la pilote qui, se trouvant à double mouvement,
empêche de faire sentir à la touche le contre-coup des élouffoirs; ensuite,
ayant éloigné des cordes leurs marteaux beaucoup plus que dans les autres
pianos, tout en leur conservant une même force de jeu par suite de la
disposition de ces échappemens, il est arrivé à donner à ses pianos carrés
autant de son qu'aux pianos à queue; enfin, il est arrivé à pouvoir obtenir
des vibrations égales dans les cordes remplaçant les pointes du sommier et
du chevalet, de manière qu'il y ait toujours unisson entre les vibrations
des cordes et l'unisson du son, avantage propre à faciliter l'accord de
l'instrument."
Archives des
découvertes et des inventions nouvelles: faites dans les ..., 1839, p. 195


(la suite)
 "FABRIQUE
DE PIANOS, Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, n. 14. M. Koska a obtenu une mention honorable
à l'exposition de 1834, pour avoir
amélioré sensiblement la fabrication des pianos carrés auxquels il est
parvenu à donner autant au son qu'aux pianos à queue, avantage immense,
vu le prix élevé de ces derniers et
l'embarras de leur volume. — M. Koska se charge également de tout ce qui
concerne la vente, la réparation, l'accord et les échanges. On trouve
aussi dans ses magasins un assortiment de pianos d'occasion."
Le Ménestrel 15/01/1837,
p. 4 (gallica.bnf.fr)

"Koska,
r. Ste.-Croix-de-la-Bretomierie, 14; (B) 1839. «Il expose un piano carré à
trois cordes et un pianino également à trois cordes qui a obtenu le second
rang au concours. M. Koska est un habile ouvrier qui apporte beaucoup de
soins dans la construction de ses instruments. Son pianino se faisait
remarquer par la disposition du clavier et des marteaux qui forment un
système qu'on peut enlever et replacer à volonté, et aussi par plusieurs
pcrfectionnements de détail. M. Koska occupe ordinairement quatre ouvriers ;
il confectionne ses caisses et ses mécanismes. » Rapp. du jury C."
Annuaire
général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des
départements et des pays étrangers, 1841, p. 499 (gallica.bnf.fr)
|
Jury d'admission Paris, 1823 | Mention honorable Paris, 1834 | Médaille d'argent de
l'Académie de l'Industrie Paris,
1837 | Médaille d'argent Paris, 1838
|
Médaille de bronze Paris, 1839 | Rappel du Médaille de bronze Paris, 1844
| Médaille de bronze
Paris, 1849
 |
ROBLOT & ESLINE



 |
1823 |







Piano
droit ca. 1910, MIM, Bruxelles, Belgique


"Roblot,
facteur, accordeur de pianos (maison fondée en 1823 par feu son père),
ancien ouvrier de la maison J. Pleyel et Cie, spéc. de location avec
grand choix pour la ville et la campagne, vente, échange et réparations,
Faub.-St-Denis, 62."
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de
l'administration, 1873, p. 1241 (gallica.bnf.fr) |
Paris |
12, rue Sainte-Barbe (18??)(arr.?)
27, rue du Faubourg-Saint-Antoine
(18??)(arr.12)
64, rue du Faubourg Saint-Denis
(*1829)(1834)(¹⁰)(x1836)(**1837)(*1838)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(x1843)(xx1844)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(arr.10)
52, rue du Faubourg Saint-Denis (x1864)(arr.10)
62, rue du Faubourg Saint-Denis
(*1850)(*1851)(yy1851)(**1852)(**1854)(yyy1855)(z1855)(xx1856)(xx1857)(xx1858)(*1859)(xx1859)(xx1860)(xx1861)(***1863)(**1864)(yy1864)(**1870)(**1871)(**1873)(*1875)(*1876)(**1876)(**1877)(**1878)(**1879)(**1880)(**1883)(arr.10)
27, rue de Sevigné
(**1880)(**1881)(**1883)(**1884)(**1885)(**1888)(xx1890)(arr.3)
22, rue
du faubourg Saint-Denis (**1881)(arr.10)
33, boulevard Henri IV (*1894)(**1904)(x1906)(arr.4)
|
 |
'Facteur de pianos' ca. 1829-1904
ROBLOT
Pierre Louis Barthelémy, (? - 1834).
1824 -
"1824,
18 août. Mariage de Pierre Louis Barthélémy
Roblot, accordeur de pianos. 12, rue Sainte-Barbe, avec Louise
KINTZ. 27, rue du Faubourg-Saint-Antoine."
Documents du Minutier central des
notaires de Paris cancernant L'Histoire économique et
sociale (1800-1830), Archives nationales,
1999, p. 168
(siv.arch-nat.culture.gouv.fr - MC/ET/XXVIII/789)
ESLINE
(x1836)
ROBLOT
& ESLINE (?)
ESLINE
& Veuve ROBLOT
(x1836)(*1838)(**1840)(***1841)(*1842)(**1845)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)
ROBLOT
Vve.
& Cie
(x1839)(xx1839)
ROBLOT
Vve. (yy1851)(**1854)(yyy1855)(xx1856)(xx1857)(xx1858)(*1859)(xx1859)(xx1860) (yy1864)
ROBLOT
Mme. (***1863)
ROBLOT
Vve. (**1864)
1864 -
"Roblot, fabricant de pianos, faubourg Saint-Denis, n. 52., Mlle
Gravois, chez ses père et mère, rue Culture Sainte-Catherine, 27."
L'Indicateur des mariages de Paris, 02/10/1864, p. 3 (gallica.bnf.fr)
ROBLOT
(**1870)(**1871)(**1873)(**1876)(**1877)(**1880)(**1884)(*1894)(**1904)(x1906),
'accordeur de pianos'
Selon Malou Haine, Roblot fondait sa maison
déjà vers 1823. |
|
BERNHARDT Pierre-Antoine-Daniel
(1800 - ?)(¹⁰)


 

 |
1824 |












TITRE
"Facteur du Roi"


 Piano
carré ca. 1835,
Collezione Fondazione
Musicale Masiero e Centanin, Padova, Italie
Piano
droit ca. 1845,
Centraal Museum, Utrecht, Pays Bas
Piano droit avec clavier abattant ca. 1850, Centraal Museum, Utrecht,
Pays Bas
Piano
droit ca. 1850, Andrzej Szwalbe Collection, Ostromecko Palace,
Bydgoszcz, Pologne
Piano droit ca. 1860, Stiftung Lebensfarben, Berlin, Allemagne

BERNHARDT sur ce site
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Brevet de 1840 : "7150. Brevet
d'invention de cinq ans en date du 22 juin 1840, Au sieur Bernhardt (Pierre-Antoine-Daniel),
à Paris, Pour un mécanisme de piano frappant les cordes en dessus. Cette
construction rend la caisse plus solide quoique plus légère, puisque, le
tirage des cordes étant plus près des masses et la table d'harmonie n'étant
pas coupée pour donner passage aux marteaux, les barres formant masses
pourront arc-bouter contre le sommier des chevilles et laisseront la faculté
de supprimer les barres de fer employées pour empêcher les parties de se
rapprocher par le tirage des cordes."
Description des
machines et procédés spécifiés dans les brevets : Volume 56, N°
7025-7217, p. 320 et (¹³)
Pour voir le
brevet original voyez le site
INPI
(¹³)

VOIR AUSSI ...
BERNHARDT
A. Fils & Cie (*1852) à Paris et
Louis
BERNHARDT à Paris
|
Paris |
16, rue de Touraine (*1827)(x1828)(*1829)(arr.4)
6, rue de Touraine (x1827)(x1829)(x1832)(xxx1833) (arr.4)
28, rue du Faubourg Poissonnière (1834)(*1835)(***1836)(**1837)(***1838)(arr.9)
ateliers :
17, rue Saint-Maur Faubourg du Temple
(1834)(z1835)(**1837)(*1838)(yy1839)(x1839)(*1842)(x1843)(1844)(**1846)(x1847)(*1848)(arr.11)
71, rue Saint-Maur-Popincourt (xx1839)
17, rue Buffault (*1838)(x1839)(xx1839)(yy1839)(**1840)(x1840)(***1841)(*1842)(x1843)(**1845)(*1846)(**1846)(x1847)(*1848)(1848)(¹⁰)(*1849)(salle
BERNHARDT)(arr.9)
19, rue Saint-Maur (x1840)(arr.11) |

40
ouvriers et vers 150
pianos par an (1834)
60 ouvriers
(1839)
70 ouvriers en 1841
300
pianos par an (x1841)(**1844)
 |
'Facteur de pianos'
droits, pianos à queue et pianos carrés ca. 1827-49
P.
BERNHARDT, 'Facteur du Roi Paris' (xxx1833)(**1844)
Époux de POUGEOIS Marie
Anne (?-1856)(¹⁰)
Élève de
ROLLER
(°1808)
1840 - "M. Bernhardt, facteur
de pianos, rue Buffault, 17, vient d'être nommé facteur du roi."
La
Presse, 26/08/1840, p. 3 (gallica.bnf.fr)
BERNHARDT Pierre
Antoine David, faillite dudit, le 29/06/1848 (¹²)
BERNHARDT
Louis
(***1855)(*1859)(yy1864), voyez
BERNHARDT
Louis


"Bernhardt,
r. de Touraine, 16. Méd. de br. en 1827 pour un pianos [sic] à trois cordes,
six octaves, quatre pédales et à estrade."
Répertoire du commerce de Paris, ou Almanach des
commerçans, banquiers, négocians, manufacturiers, fabricans et artistes de
la capitale, 1828, p. 566 (gallica.bnf.fr)

"Bernhardt
(P.), facteur de pianos. Le jury ayant reconnu que ses instrumens
réunissaient à la solidité, à l'élégance, à l'harmonie, un prix modéré, lui
a décerné une médaille de bronze à l'exposition de 1827, - rue de Touraine,
6, Marais." Almanach
des 25000 adresses des principaux habitans de Paris, 1832, p. 50

"CHANGEMENT
DE DOMICILE. - Fabrique de Pianos, Ci-devant rue de Touraine, au Marais, MM.
P. BERNHARDT a l'honneur de prévenir M. les amateurs et professeurs, qu'il
vient d'établir de vastes ateliers rue Saint-Maur, n°17, faubourg du Temple,
et de transférer ses magasins rue du Faubourg-Poissonnière, n° 28, où l'on
trouvera toujours un choix très varié de pianos droits en tous genres,
carrés et autres."
L'Indépendant, 02/10/1834, p. NP (gallica.bnf.fr)

"M.
BERNHARTS [sic], Facteur de pianos, ci-devant rue de Touraine, au Marais,
vient de transporter ses magasins de pianos faubourg Poissonnière, n. 28, et
ses ateliers rue Saint-Maur-du-Temple, n. 17."
Le
Flâneur, 19/10/1834, p. 4 (gallica.bnf.fr)

"LA
MANUFACTURE DE PIANOS - De BERNARD, est actuellement rue Buffault, n° 17, où
l'on y trouve un grand assortiment de Pianos en tous genres."
L'Indépendant, 19/07/1838, p. NP (gallica.bnf.fr)

"BERNHARDT débute en 1824.
Homme de talent et de conscience, le mérite de ses produits est bientôt
apprécié. Les amateurs, les professeurs les plus distingués remarquent
principalement la vigueur sonore de ses tables de harmonie, le jeu facile de
ses claviers, la perfection de ses pianos carrés, ils applaudissent aux
améliorations qu'il fait au pianino vertical. Plussieurs médailles sont
décernées à cet artiste; son établissement devient un des importans de la
capitale." Revue
de Paris, 1839, p. 34

"FACTEUR
DU ROI. - Les magasins rue de Buffault, 17, faubourg Montmartre. On trouve
dans cet établissement un choix de pianos de toutes formes à des prix
modérés. On garantit la solidité de ces instruments auxquels d'ailleurs
quinze .années d'expérience ont acquis une haute réputation.—La mème maison
se charge des reparations et locations de pianos."
Le
Ménestrel, 18/04/1841, p. NP (gallica.bnf.fr)

"Bernhart
[sic], r. St. Maur 17, faub. du Temple, et r. Buffaut, 17; M. 1827, 1834,
1839. «Cet artiste distingué occupe soixante-dix ouvriers et confectionne,
chaque année, trois cents pianos de tout genre qu'il livre à des prix
très-modérés. Honoré de la médaille de bronze en 1827 et en 1834 ; le jury
le jugé digne d'une nouvelle récompense du même genre.» Rapp. au jury C."
Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la
magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de
Paris, des départements et des pays étrangers, 1841, p. 498 (gallica.bnf.fr)

"Parmi
les progrès de l'industrie, il faut citer ceux de la fabrication des pianos
et compter au nombre des facteurs les plus habiles de l'époque, le nom de M.
Bernhard. Fondée depuis vingt ans à Paris, sa fabrique a toujours été en
bonne voie. A l'exposition de 1827, il obtint la médaille de bronze et
depuis cette époque il a apporté pour sapart de grandes améliorations dans
la construction des pianos. Tout le mondea admiré à Paris, à l'exposition de
1844, le piano droit verticalet le piano à queue petit format que cet habile
facteur avait presentés au concours. C'est par la constance de ses efforts à
toujours bien faire, etpar la bonne qualité de ses pianos, que M., BERNHARD
est si bien connu du monde artistique et qu'il jouit à l'étranger d'une
belle réputation. M. BERNHARD a établi un dépôt de ces beaux pianos à
Amsterdam et à Rotterdam, ouses instruments, fort appréciés de nos artistes
et de nos amateurs, lui ont assuré les relations les plus avantageuses."
De Nederlandsche kunst-spiegel, 1845, p. 178

1839 -
"L'atelier de Roller a fourni de
nombreux facteurs ; MM. Boutron, Guerber, Moniot [Monniot], Thomas, Souffletto
[Soufléto],
Mercier, Gibaut, Bernard [Bernhardt], Mermes [Mermet], etc., etc., sont de jeunes facteurs, tous
Français qui ont fait chez lui leur apprentissage ; plusieurs d'entre eux
figuraient avec distinction à l'exposition."
Lucas Al.
Panorama de l'industrie française publié par une société d'artistes
et d'industriels sous la direction de M. Al. Lucas, 1839, p.
97 - Voir
ROLLER
(°1808) et
ROLLER & BLANCHET
(°1826),
sur cette page
|
Médaille
de bronze Paris, 1827 | Médaille de bronze Paris,
1834 | Liste des exposants Toulouse, 1835 | Médaille d'argent Valenciennes, 1835 |
Médaille de bronze Paris,
1839 |
Liste des exposants
Valenciennes, 1841
| Médaille de bronze Paris,
1844
 |
PLEYEL Camille Joseph Etienne
(1788 - 1855)





Musée de la Musique, Paris,
France


Pianino
PLEYEL






 
|
1824 |
 

  
'Magasin de pianos
et de musique, rue Royale, 32 à Lille (Nord), Dépôt général de la maison
Pleyel & Cie, abonnement de musique' ca. 1840-50



  TITRE 'Facteur du Roi et du Duc
d'Orléans' (xxx1833)
Nommé chevalier de la légion
d'honneur, 1834
'Croix de la Légion d'honneur', Camille
Pleyel (1834)
Discours du Roi, 1834, p. 16 (gallica.bnf.fr)


Piano
à queue n° 1559 de 1830,
Musée du piano, Limoux,
France
Piano
à queue ca. 1831, MIM, Bruxelles, Belgique
Piano
à queue avant 1831,
autre photo, MIM, Bruxelles
Piano
à queue n° 1738 ca. 1831, Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Piano
cabinet n° 2379 ca. 1832, Cité de la Musique, Paris, France
Piano
à queue n° 2369 ca. 1833, Collection Ad Libitum, Etobon
Pianino
n° 2692 ca. 1833 et piano carré, Accademia Bartolomeo Cristofori, Firenze,
Italie
Piano
carré n° 2910 ca. 1834, Collection Gisclard, Château de Saint Bauzille,
France
Pianino
n° 81 (?) ca. 1829 unicorde,
Musée du piano, Limoux,
France
Pianino
n° 3748 ca. 1835, Collection Finchcocks Musical Museum, Kent,
Angleterre, U.K.
Piano
à queue n° 4629 ca. 1835, Collection Ad
Libitum, Etobon,
France
Piano
à queue ca. 1830-35,
autre photo, Quartier les Hospices, Fondation Raspail, Cachan, Val de Marne,
France
Piano
à queue de 1835,
The Keyboards Collection of Musica Kremsmünster, The castle of Kremsegg,
Autriche
Piano
carré n° 5078, Musée Bernard d'Agesci, Niort,
France
Piano
carré n° 5289 ca. 1835, Musée du piano, Limoux,
France
Pianino ca. 1835,
Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Pianino n° 5514,
Cité de la Musique,
Paris,
France
Piano
à queue n° 5612 de
1837,
Association Pleyel Chopin de Croissy, France
Pianino
n° 5998, Collection
Christopher Clarke,
France
Piano
à queue n° 6745 ca. 1838, Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Piano
à queue ca. 1838, Collection Gisclard, Château de Saint Bauzille,
France
Piano
à queue ca. 1838, Collection Gisclard, Château de Saint Bauzille,
France
Piano à queue n° 7267 de Chopin,
Cité de la Musique, Paris
Pianino n° 7904, Collection Christopher Clarke,
France
Pianino
n° 8144 ca. 1840, Musée du piano, Limoux,
France Piano
à queue n° 9038 ca. 1840,
Ringve Musikkmuseum, Norvège
Piano à
queue
n° 9250 A ca. 1840-41,
Cité de la Musique, Paris,
France
Piano
à queue avant 1843, MIM, Bruxelles,
Belgique
Pianino n° 9425
ca. 1841 ,
Cité de la Musique,
Paris,
France
Piano
à queue n° 9840 ca. 1841, Collection Ad Libitum, Etobon,
France
Piano
à queue ca. 1841-42, Schweizer National Landesmuseum, Zürich, Suisse
Piano
à queue ca. 1842, Collection Finchcocks Musical Museum, Kent,
Angleterre, U.K.
Pianino
n° 10561 ca. 1843, Museum of Fine Arts, Boston, U.S.
Piano
à queue n° ? ca. 1843, Jean Haury Collection,
France ?
Piano
à queue ca. 1844, Rijksmuseum, Amsterdam, Pays Bas
Piano
à queue ca. 1844 (Rossini), Civico Museo Bibliografico Musicale, Bologna,
Italie
Piano
à queue n° 11316 ca. 1845, Frederic Historic Piano Collection,
France
Piano
carré ca. 1845,
Collection Gisclard, Château de Saint Bauzille,
France
Piano à queue n° 12480
ca. 1845 (Chopin),
Stiftelsen Musikkulturens Främjande, Stockholm,
Suède
Pianino
ca. 1845-50, Sverresborg Trøndelag Folkemuseum, Norvège
Piano
carré n° 12769 ca. 1846, Ringve Musikmuseum, Norvège
Piano
à queue n° 13006 de 1846, Collection Xavier Bontemps, Bordeaux,
France
Pianino
n° 13338 ca. 1846, MIM, Bruxelles,
Belgique
Piano
à queue n° 13503 de 1846,
Fryderyk Chopin
Institute, Varsovie, Pologne
Pianino
n° 13555 ca. 1846,
Fryderyk Chopin
Institute, Varsovie, Pologne
Pianino
n° 13837,
Cité de la Musique,
Paris,
France
Piano
à queue n° 14743, Musée du piano, Limoux,
France
Piano
à queue n° 14810 de 1848,
Fryderyk Chopin
Institute, Varsovie, Pologne
Pianino ca. 1849, Musik & Teatermuseet, Stockholm,
Suède
Pianino
ca. 1850, Aust-Agder museum og
arkiv, Norvège
Piano à queue
n° 17409 ca. 1852, Museo
Nacional del Romanticismo, Madrid, Espagne
Pianino
n° 19302 de
1853,
Association Pleyel Chopin de Croissy, France
Piano
à queue n° 20042 de 1854,
Fryderyk Chopin
Institute, Varsovie, Pologne
Pianino
n° 20107, Ringve Musikkmuseum, Norvège
 Piano carré n° 6548
"(609). Tafelklavier von J. Pleyel
in Paris (die 1098 No. 6548 tragend) aus dem Besitze von Giacomo Meyerbeer,
für den es als Reiseklavier mit abschraubbaren Füssen hergestellt ist.
Geschenk von Frau Baronin von Korff, Tochter Meyerbeers. Elegant im Bau,
Stosszungenmechanik. Schutzdecke über dem Saitenbezug, links Lager für
Stimmhämmer, Schlüssel u. s. w. Auf dem Deckel Messingschild mit dem Namen
„Meyerbeer“. Umfang 5 Oktaven (F-f). Ignaz Pleyel (° 1757 bei Wien † 1831)
war als Componist und ausübender Musiker von grosser Berühmtheit. Nach
seinem Tode führte sein Sohn Camille und nach dessen Tode (1855) Aug. Wolf
die Fabrik weiter (vgl. Nr. 1206)."
Führer durch die Sammlung alter Musik-Instrumente,
1892, p. 123
 Camille
PLEYEL sur ce
site
Cliquer sur les liens
ci-dessus.

TÊTE D'UNE
FACTURE



'La
notice d'utilisation éditée par Pleyel en 1855'
(Musiques vivantes) "Chronologie
des pianos de la maison PLEYEL"
PLEYEL harpishord de Wanda Landowska 1912

'Camille
PLEYEL is dead', un article dans 'The Ladies' Compagnon',
Bradbury and Evans, 1855

'PIANINO PLEYEL'
d'Olivier FADINI
La découverte d’un piano Pleyel joué par Chopin, par Alain Kohler
Les pianos Pleyel chez Chopin pendant sa relation avec George Sand,
(part 1844-45), par Alain Kohler


|
Paris |
2 & 13, rue de la
Grange Batelière (X1826)(x1827)(x1828)(arr.9)
16, boulevard Montmartre (x1826) (arr.9)
9, rue Cadet (x1828)(xxx1833)(z1835)(**1837)(*1838)(***1840)(arr.9)
Fabrique : 9, rue des
Récollets (xxx1833)(z1835)(**1837)(*1838)(arr.10)
5, rue Bleue (1834)(1839)(arr.9)
37, rue de Bellefond (z1839)(arr.9)
18, rue Montholon (x1839)(x1840)(arr.9)
20, rue Roche-chouart (**1837)(*1838)(x1839)(xx1839)(x1840)(***1841)(x1843)(*1846)(x1847)(*1848)(x1849)(**1852)(arr.9)
18, boulevard Montmartre (*1829)(**1837)(*1838)(x1839)(xx1839)(x1840)(***1841)(**1843)(x1843)(**1845)(arr.9)
magasin : 2[22], rue de la
Grange Batelière (***1840)(**1846)(x1847)(*1848)(x1849)(*1850)(*1851)(arr.9)
chantier et
scierie : 5bis, quai d'Austerlitz (x1847)
38, rue de Charonne (1847) (¹⁰)(arr.11)
97, rue de Richelieu
(**1854)(arr.2)
22, rue Roche-chouart (*1851)(x1855)(*1861)(arr.9)

et succursale à Lille (Nord)
: 32, rue Royale (ca. 1840-50) |

1000 pianos
par an en 1834 et 250 ouvriers
350 à 360 ouvriers - 1500
pianos par an en 1836
*
15.194 pianos en juin 1849
17.500 pianos en 1850
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