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SOUFLETO
à Paris (°1827)


1834 - 1878

1834

PARIS - "M. SOUFFLETO [sic], à Paris, boulevard Saint. Denis, n° 4. - M. Souffleto [sic] présente deux pianos verticaux, à cordes obliques, imités de M. Roller, chez lequel il s'est formé.

Ces instruments sont d'une bonne structure et bien exécutés.

L'exposant y adapte un mécanisme de ‘son invention, qui semble parfaitement calculé pour le but qu'il doit atteindre; enfin, pour la qualité des sons, les pianos de M. Souffleto [sic] sont les meilleurs après ceux de M. Roller.

Cet artiste mérite la médaille d'argent." Expo 1834, Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, Charles Dupin, p. 289

PARIS - "1510 (401). La médaille d’argent a été, au contraire, décernée à ceux de M. Soufléto, boulevart Saint-Denis, n° 4, à Paris.

C’étaient deux pianos verticaux, imités de MM. Roller et Blanchet, chez lesquels il s’est formé; il y avait établi un mécanisme particulier de son invention.

Après les pianos de ses anciens maîtres, les siens étaient les meilleurs pour la qualité des sons." Le musée artistique et industriel: exposition 1834, p. 200

PARIS - "MM. SOUFFLETO [sic] et C°., Facteurs de pianos, à Paris, Bonlevard-St-Denis, n°4°- N°980. — Deux pianos droits. - 

Ces deux instrumens, s'ils eussent été côtés à des prix plus modérés, auraient pu fixer l'attention d'un plus grand nombre d'amateurs qui recherchent des instrumens d'un petit volume et à des prix qui permettraient de les confier à des commençans.

Il est un fait qu'il est utile de remarquer; c'est que MM. les facteurs de pianos s'occupent trop peu de bien soigner les instrumens à bon marché qui trouveraient cependant un grand débit.

C'est ainsi que les facteurs allemands offrent au commerce des pianos très-bons de 400 à 1,000 francs, tandis MM. les facteurs de Paris n'offrent rien de passable au-dessous de 1,000.

Tous leurs soins se reportent sur les pianos de luxe auxquels un petit nombre de familles peuvent atteindre." Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences et des arts, de l'arrondissement de Valenciennes, 1835, p. 88 (gallica.bnf.fr)

PARIS - "M. Soufleto a présenté un piano droit, dont le mécanisme est simple et le son excellent." Le Constitutionnel, 13/06/1834, p. 3 (gallica.bnf.fr)

1835

TOULOUSE - "M. SOUFLETO, facteur, à Paris. Le piano vertical que cet exposant a présenté a été remarqué par sa belle qualité de son et par la robe élégante dont l'instrument était revêtu.

Le juri rappelle la médaille d'argent décernée à Paris à cet habilé facteur." Exposition des Produits des Beaux-Arts et de l'Industrie : Dans les Galeries du Capitole à Toulouse en 1835, p. 140

TOULOUSE -"55. Soufleto, à Paris. Un piano vertical." Exposition produit de Beaux Arts de l'industrie à Toulouse, 1835, p. 92 (num.bibl.toulouse.fr)

1839

PARIS - "Ils ont exposé deux pianos droits à cordes obliques et un piano à queue qui a été jugé digne d'occuper la première place après ceux de M. Érard, et dans lequel on observe plusieurs dispositions nouvelles, notamment une table voûtée et un fond consistant en un barrage extrêmement léger; ce qui ne paraît cependant pas nuire à la solidité de l'instrument.

M. Soufleto a aussi remplacé la cheville qui sert de guide à la touche et sur laquelle elle se meut, par un axe horizontal porté par une petite tige verticale, le tout faisant système et ayant l'aspect de la lettre T, modification qui paraît heureuse; car, dans la disposition ordinaire, la mortaise qui recoit la cheville finit toujours par s'élargir, et il en résulte un mouvement latéral de la touche et de l'échappement qui peut donner naissance à un bruissement désagrèable, et, en outre, nuire à la pureté du son.

Néanmoins nous ferons observer que c'est à l'expérience à prononcer sur la valeur de cette innovation.

M. Soufleto avait obtenu une médaille d'argent en 1834 pour des pianos droits faits à l'instar de ceux de M. Roller dont il a été l'élève; le jury, considérant que son piano à queue a été mis au second rang, lui décerne un nouvelle récompense du même ordre." Rapport du Jury Central, Exposition, des produits de l'Industrie Française en 1839, M. Savart, rapporteur, 1839

PARIS - "SOUFFLETTO [sic], à Paris, 174, rue du Faubourg Saint-Martin.—Médaille d'argent en 1834. — pianos. — M. Souffletto, par son seul travail, a su conquérir une place très-distinguée dans la facture instrumentale.

Son invention seule pour égaliser les touches de ses claviers à l'instant même, sans aucun secours étranger, telle que carte et papier, lui doit mériter la faveur des connaisseurs.

M. Souffletto, simple ouvrier, voulant s'établir, ne s'est accolé à aucun grand nom ; à l'aide d'une association pécuniaire, il acheta un terrain sur lequel il a fait construire de magnifiques ateliers ; ayant imaginé de nouveaux outils pour ses nouvelles combinaisons, tous ont été exécutés chez lui; ainsi tout se fabrique sous ses yeux.

Toutes les parties de l'instrument sont revues attentivement par ce facteur, qui trouve sans cesse à introduire des perfectionnemens.

La table d'harmonie a été surtout étudiée avec constance; il est parvenu à la rendre cintrée par un barrage qui lui est particulier : ainsi les cordes pèsent sur elle comme sur celle d'un violon, à laquelle elle ressemble.

Il a perfectionné également, l'échappement ; enfin, il nous faudrait un article volumineux, pour détailler tout ce qu'a fait pour la facture M. Souffletto.

Il faut avoir vu et examiné le piano à queue déposé dans les salles de l'exposition, pour se faire une idée de la qualité du son que ce facteur est parvenu à obtenir de la légèreté du clavier, de la docilité du mécanisme, et enfin du fini parfait de toutes les parties de l'instrument.

Ce piano ne fait pas exception au travail ordinaire de M. Souffletto, tout ce qui sort de aa maison est aussi bon et aussi bien terminé." Lucas Al. Panorama de l'industrie française publié par une société d'artistes et d'industriels sous la direction de M. Al. Lucas, 1839, p. 108 (gallica.bnf.fr)

PARIS - "M. Erard ont concouru pour la médaille d'or et l'ont obtenue: mais le troisième piano qui a lutté si long-temps avec les deux premiers, qui a divisé et laissé le jury plus d'une fois dans l'incertitude, appartenait à M. Soufleto, qui l'a fabriqué lui-même, soit dit en passant.

— Les raisons qui ont déterminé le jury à ne point donner la médaille à ce piano, et à ne lui donner que le n° 3, sont celles-ci : que le piano n° 3 n'étouffait, pas assez, ce qui pouvait provenir du plus ou moins de jeu que le facteur avait laissé à sa pédale du forte; 2° que les basses de cet instrument n'étaient point aussi fortes que celles des deux autres pianos; ces messieurs n'avaient pas remarqué que ce piano avait un pied de moins en longueur que les deux auprès desquels il était placé.

M. Soufleto n'a obtenu pour ce piano qu'une médaille d'argent, spéciale il est vrai ; mais trop faible récompense pour un homme qui a fait faire un si grand pas à la facture depuis quelques années; qui, depuis cinq ans a obtenu deux ou trois brevets d'invention, et avec le mécanisme duquel ont concouru tous les facteurs du second et troisième ordre (celui de son premier brevet, avec lequel il avait obtenu la médaille d'argent il y a cinq ans).

Il est probable que l'exposition prochaine amènera la même chose, et que son nouveau brevet, devenant propriété publique, sera encore employé par les exposants de 1844. Toutes ces raisons et son nouveau mécanisme pour régler les pianos, si utile et si admirable, lui valaient au moins une seconde médaille d'or." Le Ménestrel, 18/08/1839 (gallica.bnf.fr)

1841

VALENCIENNES - "Les pianos se multiplient comme les grains de blé ; outre ceux de MM. Bernhard, Bierstedt et Souffleto [sic], déjà connus à Valenciennes par les dépôts de MM. Noël, Caulier et Mailliol, bijoutier, on en a vu à notre exposition provenant de nouveaux facteurs MM. Rogez et Leblanc, et très-remarquables comme jolis meubles." Mémoires de la Société d'agriculture, 1841, p. 74

1844

PARIS - "PIANOS de M. Souffleto, rue Montmartre, 167. — M. Souffleto, élève de nos meilleurs facteurs, et qui, aux expositions de 1834 et de 1839, a obtenu des médailles d'argent pour ses excellens pianos à queue, a exposé un piano de ce modèle, dont le sommier est à chevilles de fer.

Ce nouveau système doit l'emporter sur l'ancien, qui, établi en bois, présentait bien moins de garanties de durée.

M. Souffleto a aussi considérablement modifié les pianos droits, à cordes obliques, et il a obtenu un brevet pour un nouveau genre de clavier que l'on peut faire rentrer comme un tiroir, grâce à un procédé facile et très ingénieux." L'Indépendant, 04/07/1844, p. 3 (gallica.bnf.fr)

PARIS - "Nouvelle médaille d'argent - M. SOUFLÉTO, à Paris, rue Montmartre, 171. M. Soufléto a exposé un piano à queue mis au second rangdans les essais comparatifs; un piano carré et deux pianos droits, dont un, à cordes obliques, a été placéau quatrième rang.

Ce facteur distingué occupe quarante ouvriers dans ses ateliers et fabrique chaque année cent quatre-vingts instruments qui se font remarquer par leur bonne exécution.

 Le jury avait accordé en 1834 et en 1839 une médaille d'argent à M. Soufléto, il lui décerne une nouvelle récompense du même ordre." Rapport du Jury central ..., Paris Jury central, Imprimerie de Fain et Thunot, 1844, p. 538-539

PARIS - "Parmi les facteurs-artistes dont les produits doivent être bien notés, nous citerons encore M. Souffleto, qui, ancien élève de la maison Roller, est devenu, en suivant les excellens erremens de son maître, un de ses émules les plus redoutables." Archives du Commerce ..., Volume 36, 1845, p. 395 & Gazette nationale ou le Moniteur universel, 26/04/1844, p. 5 (retronews.fr)

1849

PARIS - "On lit dans le journal l’Assemblée nationale : La plus éclatante des récompenses industrielles, la médaille d'or, a été décernée à 91. Soufleto, 171, rue Montmartre, à Paris, pour les importans perfeelionnemens qu’il a introduits dans la fabrication des pianos.

Les médailles d’argent reçues par cet habile facteur aux expositions de 1834, 1839 et 1844, témoignent de ses persévérons efforts, et la décision du jury de 1849, en lui décernant la seule médaille d’or qui ait été donnée pour ce genre d’industrie, n’a fait que sanctionner la faveur dont les pianos Soufleto jouissent en France et à l’étranger." Le Vœu national, écho du pays messin, 03/05/1850, p. 4 (kiosque.limedia.fr)

1851

LONDRES - "SOUFLETO, 171 Rue Montmartes, Paris-Manufacturer. A grand pianoforte. Two cottage pianofortes." Official descriptive and illustrated catalogue of the Great exhibition of the works of industry of all nations, 1851

LONDRES - "Je me lance maintenant dans la forêt de pianos droits, qui frappent ma vue aussi loin qu'elle peut s'étendre.

Parmi les noms honorablement connus, je trouve celui de M. Soufleto, de Paris.

Ses instruments à cordes obliques ont une sonorité distinguée et un mécanisme égal et facile." Revue et gazette musicale de Paris : journal des artistes, des amateurs et ..., 1851, p. 337

1855

PARIS - "Citons encore un essai fait amélioration du son des pianos droits, par M. Souffleto, de Paris, facteur qui a longtemps travaillé dans les ateliers de la maison Erard.

Il a mis à l'Exposition un piano droit à table bombée, determiné sans doute à cet essai par l'effet des vôutes des instruments à archet.

Il se serait épargné cette tentative inutile, s'il eût remarqué que les vibrations déterminées par le frottement de l'archet sur les cordes sont principalement longitudinales et transversales; tandis que celles qui résultent de la percussion sont perpendiculaires au plan des cordes et de la table.

En bombant la table de son piano, M. Souffleto a mis un grand obstacle à son élasticité: de là vient que le son de cet instrument est maigre et court." Exposition universelle de 1855 : Rapports du jury mixte international, Volume 2, p. 695

PARIS - "SOUFLETO. Ses nouveaux pianos à échappement s'opérant sur la touche étaient de qualité satisfaisante; son piano droit à table bombée n'offre pas une heureuse innovation, le son en est maigre et court."  Album de l'Exposition universelle, Léon Brisse, 1855, p. 426

PARIS - "M. Souflèto est connu depuis longtemps par ses pianos droits, dont la qualité de son et l'égalité de clavier ont un degré due perfection très remarquable.

Les instrumens qu'il a exposés ne peuvent que consacrer une réputation si bien fondée." Le travail universel : revue complète des oeuvres de l'art et de l'industrie exposées à Paris en 1855, p. 602 (gallica.bnf.fr)

1867

PARIS - "M. Souffleto. [sic] - Quand les enfants ont commis une faute et que le maître ne veut pas sévir contre eux avec trop de rigueur, il se contente d'indiquer sur leur dos la faute commise.

J'en userai de même aujourd'hui à l'égard de la Commission des récompenses ; je vais lui pendre au col une pancarte, ce sera la seule punition que je me permettrai de lui infliger pour l'injustice criante qu'elle a commise envers un des plus habiles facteurs de l'industrie française, envers M. Souffleto.

L'instrument exposé par M. Souffleto n'a pas été dérangé depuis que la commission l'a légèrement examiné, et aujourd'hui encore, par ses qualités sonores, par l'obéissance de son mécanisme répétiteur, par l'égalité qui existe sur toute l'étendue du clavier, il peut lutter sanâ crainte et même être assuré du succès contre beaucoup de pianos de sa catégorie qui ont été plus hautement récompensés.

En 1836, M. Souffleto imagina un système d'échappement à bascule, fort remarquable par sa simplicité et sa précision.

Il introduisit cette même année, dans la fabrication, une table d'harmonie voûtée avec un nouveau fond consistant en un barrage léger.

Il remplaça les chevilles, qui servaient de guides aux touches, par un axe horizontal porté par une petite tige verticale; le tout avait la forme d'un T.

Ce facteur perfectionna, en 1840, le mode d'ajustement de la touche. Il rendit élastique la partie du milieu, au moyen d'une entaille faite dans le bas, etc., etc. Il ajouta, à la touche, une pièce comme tasseau mobile, qui portait le coussinet, montant et descendant à volonté.

En 1853, il établit un nouveau système de compensation de la charge des cordes sur la table d'harmonie.

Ce fut à l'Exposition de 1855 qu'il présenta un piano droit à table bombée, voulant ainsi donner à ses instruments des qualités que l'on remarque dans les violons qui s'améliorent en vieillissant.

Voilà un extrait imparfait des recherches et des travaux de M. Souffleto dans la facture instrumentale, travaux qui furent ainsi appréciés à toutes les Expositions :

1834, Médaille D'argent pour deux pianos verticaux avec nouveau système. / 1839. Médaille D'argent, piano à queue qui obtint la première place après celui d'Érard. / 1844. Médaille D'argent, piano à queue second rang, piano carré et piano droit. / 1849. Médaille D'or, piano à queue, piano droit, piano oblique, tous classés au premier rang de leur espèce. / 1851. MENTION HONORABLE. / 1855. Médaille D'argent, 1° classe. / 1867. MENTION HONORABLE.

M. Souffleto doit être fier de l'unanimité qui a existé parmi les facteurs pour désapprouver le jugement rendu par la Commission.

Il n'a pas eu besoin de s'adresser à ses pairs pour en obtenir la révision; tous ont déclaré et déclarent encore chaque jour que M. Souffleto est un très-habile ouvrier, un travailleur consciencieux qui fait bien et qui fait bon, et dont la fabrication jouit, depuis longtemps, d'une réputation grande et bien méritée." La musique à l'Exposition universelle de 1867, Louis-Adolphe le Doulcet Pontécoulant, p. 171

PARIS - "Pianoforti verticali. - [...] Citeremo indi Suffletot [Soufleto], Sternberg, Vogelsang, e Martin e figlio; il primo aveva un bellissimo verticale di buona ed elegante voce, e l'ultimo n'aveva uno di color acero chiaro con filetti larghi di pittura blù che non piaceva a molti, mentre la voce era buona e la tastiera finita artisticamente." Il Pianoforte, guida pratica per costruttori, accordatori, etc., Sievers, 1868, p. 226-227

1878

PARIS - "M. Souffleto [sic] a construit un grand piano de concert avec cadre en fer et sans barre pour contre-tirer les cordes, qui sont parallèles.

Le poids de cet instrument doit être énorme, a cause de l’épaisseur des sommiers, et le jury incline à penser que le tirage des cordes est hors de proportion avec la force de résistance de la caisse.

Le temps se chargera de démontrer à ce facteur s’il ne s’est pas trompé dans ses calculs."  Chouquet, Rapport sur les instruments de musiques à l'exposition universelle de 1878

PARIS - "Mais, voici un perfectionnement qui affecte plus directement la facture du piano : il est apporté par M. Soufleto.

Cet habile facteur a cherché à placer toute la force de résistance dans le cadre métallique; alors, il a andacieusement supprimé les barres de fer qui, surplombant la table d'harmonie, entrent forcément en vibration avec la table et modifient plus ou moins la sonorité de l'instrument.

Puis, profitant des avantages de sa découverte, il n'a pas hésité à agrandir sa table, partant ses cordes. Son piano est énorme, tant en largeur qu'en longueur.

Le son en reçoit une puissance, une rondeur, une persistance inconnues jusqu'ici.

Seulement, pour mettre en vibration cette table d'harmonie, il a fallu donner à la mécanique une force d'action proportionnelle ; et, malgré le soin apporté à atténuer la résistance du clavier, celui-ci pèse sous les doigts et fatigue l'exécutant.

Il reste encore à savoir si, en réalité, le cadre a la force de résistance que lui attribue M. Soufleto et si la suppression des barres transversales ne produira pas ce qu'en termes de facture on appelle des gauches: le temps, seul, permettra de le constater." La Belgique à l'exposition universelle de 1878, p. 114

1880

Photo de l'exposition à Melbourne Australie en 1880, section pianos français

MELBOURNE - "Soufleto sends five uprights." The Sydney Morning Herald, 09/12/1880, p. 7 (trove.nla.gov.au)

MELBOURNE - "COTTAGE PIANOS. [...] SOUFLETO, Paris. — Exhibit an upright piano strung on a new system. The plan resembling an inverted fan, the bass strings obliquing to the left and the upper strings to the right; this necessitates an outward case considerably broader than those of ordinary pianos, and it is less elegant. The construction is solid, and the action is exceedingly well finished. The tone is clear, but has not that full, deep power of the German instruments. Second award." Official Record: Containing Introduction, History of Exhibition, Description ..., 1882, p. 52

 SYDNEY - "Soufleto is represented by four cottage pianos,

No, 1. very handsomely cased in walnut with ebony mouldings and oxydized silver candelabra and handles ; the interior is of " Exhibition finish."

All the woodwork, Wrest-plank, &c., being highly polished. The action is the "double cheek" and the instrument is strung divided oblique - a system which equalises the strain and strength, but materially increases the cost.

The piano is good ; it is trichord, and the exceptional style end design of the frame make it a magnificent piece of furniture.

No. 2 is a cheaper make on the French piodel with simple action, easy touch, and cased in walnut;

No. 3 differs only in the case which is of rosewood;

No. 4 is a semi-oblique, very thorough in construction, a sound good instrument, excellent in tone and general appearance.

The pianos of this maker are rapidly becoming well and favourably known." Pianofortes in the exhibition, The Sydney Morning Herald, 12/01/1880, p. 6

1889

PARIS - "140. SOUFLETO (Charles), à Paris, rue du Faubourg-St-Martin, 172 — Piano à queue, pianos droits croisés." Catalogue général officiel de l'exposition universelle de 1889, p. 10 (gallica.bnf.fr)

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Pour les références voyez la page
pianos français 1800 - 1829


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