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Facteurs de pianos en France
BOISSELOT
à Marseille
(°1827)
Ces deux habiles facteurs ont les premiers émancipé la province du joug de la fabrique parisienne, en y faisant établir des instrumens qui, par l'élégance et la commodité de la forme, jointe à une qualité de son admirable, sont dignes de rivaliser avec les pianos des premières fabriques de la capitale. Nous avons voulu visiter et toucher nous-même le petit piano à queue de MM. Boisselot, et nous osons leur prédire qu'ils obtiendront bientôt un succès d'autant plus grand que leur délicieux et sonore instrument résout en lui ce problème si difficile pour toutes choses nouvelles : la réunion de la qualité et du meilleur marché possible. Nous engageons nos jolies lectrices à visiter elles-mêmes cet élégant instrument. Il est exposé tous les jours, de deux à quatre heures, dans les salons de M. Le Sueur, rue Méhul, n. 2." Le Ménestrel, 28/05/1837, p. 4
Le siège en est aujourd'hui boulevard des Parisiens, n° 56, et le magasin
n° 2, rue Saint-Ferréol, lui sert de succursale ou d'annexé.
C'est là que
se confectionnent et se débitent des pianos de tous formats, pianos
verticaux ou carrés, pianos à queue réduits à deux cordes, conséquemment
d'un plus petit volume,: dont le son et la qualité sont supérieurs en
douceur, au son, et à la qualité de son des pianos à trois cordes,
semi-pianos qui réunissent au mérite, dont il vient d'être parlé celui
d'être, plus solides, plus durables, de observer l'accord plus longtemps
en même temps que leur prix est moins élevé.
Veuillez observer,
Messiéurs, que cette facture n'est point une imitation servile.
Elle est
l'oeuvre des conceptions heureuses, de MM. BOISSELOT père et fils; elle
leur à valu de nombreux amis. Dans un concours ouvert à Toulouse, en
1835, concours où figuraient plusieurs des principaux fabricans de Paris
et de la province, nos compatriotes remporterent le premier prix.
Déjà
en 1834, à Paris, au sein de l'exposition nationale et sur 56 concurrens,
la quatrième palme leur, avait été décernée, obtenu sur le rapport du
ministre de l'ultérieur, a clé le prix du perfectionnement remarquable
introduit dans la fabrication d'un instrument dont l'usage est
singulièrement répandu dans la société.
Nous allons maintenant chercher
à connaître quels sont les élémens divers de cette nouvelle branche
d'industrie manufacturière dont jouit la ville de Marseille.
Et d'abord,
quant au personnel des ateliers de MM. Boisselot père et fils, nous
trouvons qu'il se compose de 60 ouvriers dont le salaire est de 3 fr. 50
c. jusqu'à 10 fr. par jour, selon l'aptitude et la capacité de chacun
d'eux, et qui donne une moyenne de 6 fr, 50, qui élève par jour le
salaire de ces 60 ouvriers à 390 fr., à 11,700 fr. par mois, enfin à
140,400 fr. par an.
Les principaux matériaux de la fabrication, tels que
bois d'essences diverses, cuivres, fer, peaux, draps, etc., etc., sont
tirés simultanément de France et des pays étrangers. [...] "
Répertoire des travaux de la Société de statistique de Marseille,
1838
1845
1855
La maison BOISSELOT et fils a obtenu deux
médailles d'or, la première en 1844 et la seconde en 1849."
Le palais
de l'industrie universelle : ouvrage descriptif ou analytique des produits
les plus remarquables de l'exposition de 1855, p. 356
1858
"
La maison ne fabriques plus de pianos carrés que sur demandes spéciales,
elle a abandonné complètement la fabrication du piano à 2 cordes. Elle a
commencé à introduire dans ses produits le piano vertical dès 1836.
De
toutes ces modifications qui attestent une activité et une ardeur de
recherches remarquables, est résultée la fabrication actuelle qui se
compose des modèles suivants que nous classons sans tenir compte des
modifications purement de luxe ou d'agrément qui n'influent en rien sur
la qualité de l'instrument.
.
1870
S'adresser, pour les renseignements, au bureau du journal."
Revue et gazette musicale de Paris, Volume 37,
10/04/1870, p. 119
1902
1906
1907
BOISSELOT
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