LES SYSTERMANS
Facteurs de pianos parisiens entre 1783 et 1910 à Paris
Esquisse biographique
par Jean-Marc STUSSI (et
Lieve Verbeeck)
La notice biographique proposée sur cette famille, d’origine belge,
de facteurs-fabricants de pianos parisiens a été établie à partir
des données fournies par Lieve Verbeeck (Les pianos français ; (¹)),
de la généalogie de la famille Systermans dressée par
Geneanet/lestendart (auteur Sébastien Duvere) (²), par les
enregistrements de Filae.com (³) et par la consultation des
différents Annuaires et Annuaires-Almanachs du commerce, ainsi que
celle des archives d’état civil de Paris (état civil reconstitué ;
état civil post 1860) (⁴)(⁵).
Jean-Léonard SYSTERMANS
(1763 - 1821)
La « Dynastie » des facteurs et fabricants de pianos doit son
origine à Jean Léonard Systermans. Il est né le 7 octobre 1763 à
Heerlen (Limbourg, Belgique), fils de Jean Systermans (8/04/1712,
+22/06/1773, Heerlen) et de Jeanne Peters (Geneanet/lestendart). Une
autre source (Filae/Maggioli) mentionne la naissance d’un Jean
Léonard Systermans à Heerlen le 4/12/1758, fils de Jean Systermans
et de Gertrude Trevissen. Celui-ci serait sans doute décédé ainsi
que sa mère Gertrude Tevissen avant 1863, Jean Léonard, facteur de
pianos, étant issu d’un remariage de son père.
Il serait arrivé à Paris peu avant 1783 et aurait été formé chez
Fessard (ericfeller.de/en/instrumente) avant de s’installer à son
compte d’abord au 18 rue Denis Maison Chaumont puis au 26 rue
Notre-Dame-de-Nazareth (3° arrondissement ancien). En 1817, il
disposait d’un dépositaire chez Genoyer Jeune à Marseille. En 1839
(Revue de Paris, p. 197 ; Gallica), il est cité parmi les facteurs
ayant débuté la fabrication de pianos, comme Erard, vers 1785, en
même temps que Zimmermann (Conservatoire de Paris).
Le 26/11/1787, il se marie à l’église Saint-Eustache, avec Anne
Forgeot, décédée prématurément le 20 mai 1794 à Paris. De cette
union naîtront deux fils, François né en 1790, et Jean-Philippe né
en 1792, qui tous deux deviendront facteurs et fabricants de pianos
(cf. infra). Jean Léonard s’est remarié le 3/06/1802 avec Jeanne
Forgeot qui a tout lieu d’être la sœur d’Anne. De cette union
naîtront plusieurs enfants dont certains entre 1794 et 1802 :
Rosaline Marguerite née en 1796 (+1819) ;
Caroline Anne née en 1897 (x Constantin Léonard Nounkelé le
21/04/1823). Caroline Anne est la mère de l’enfant naturel Hilaire
Alexandre (1821-1876) qui deviendra facteur de pianos.
Catherine Alexandrine, majeure à sa naissance au 26 rue ND de
Nazareth ; à son mariage le 11/10/1823, un des témoins « H. Vygen »
est dit « cousin germain ».
Elisabeth le 20/06/1804 (x Edmé Hubert FELIX le 29/11/1823). A son
mariage, Elisabeth, domiciliée au 26 ru N.D. de Nazareth, l’un des
témoins est « H. VYGEN cousin ». Ces mentions confirment les
relations familiales entre les familles Systermans et Vygen qui
remontent au mariage (ca. 1780) d’Anne Systermans (ca. 1751-1823 ; sœur
aînée de Jean-Léonard ?) avec Thomas Vygen (1736- ?). Cette parenté
expliquerait l’utilisation du prénom Hermann dans la famille
Systermans, l’un des Vygen ayant sans doute été le parrain de
descendants de Jean-Léonard. Le fils Hermann de ce couple
Vygen-Systermans, né en 1784, donc d’une génération plus jeune que
Jean-Léonard, s’établira à Paris comme facteur de pianos, peut-être
formé ou travaillant avec Jean-Léonard, et épousera en 1819 Jeanne
Eléonore Duval (ca. 1789 – 1874). Ce couple sera la souche des Vygen
parisiens. Très curieusement, les deux mentions de témoin Vygen
seront les seules enregistrées.
Michel Armand
né le 1/01/1808 et décédé le 19/07/1897, devenu professeur de
piano et promu officier d’académie (1888). Il est le fils de Léonard
comme l’atteste son acte de décès. Il s’agit sans doute de lui qui
reçoit un 2° prix de piano en 1826. Michel Armand sera à l’origine
d’une lignée « Armand Systermans » dont les descendants se sont
surtout orientés vers l’administration publique (ministères) et la
papeterie. Il est aussi mentionné un « Michel Hermann » Systermans,
né en 1807, dont on ne trouve pas d’autre trace probante, devenu
professeur de piano…comme Michel Armand. Y – aurait-il eu confusion
entre Hermann et Armand (erreur de transcription phonétique ou
d’orthographe) ? Michel Armand épousera le 3/06/1828 Madeleine
Pauline VINCENT, décédée le 23/08/1852 à Paris 2°. C’est apparemment
elle qui a publié, en 1833, une romance délicieuse « La Esmeralda »
inspirée du roman N.D. de Paris de Victor Hugo, et dont la musique a
été composée par H. Systermans, 104 rue du Temple.
Hermann, né
ca. 1812, devenu professeur de piano et facteur de
pianos, longtemps domicilié au 28 rue du Château d’eau (10°).
PRODUCTION
Jean Léonard Systermans est décédé le 21 juin 1821 à Paris (6°
arrondissement). De sa production, reconnue de bonne qualité bien
que inférieure à celle de Erard (L'art d'accorder
soi-même son piano, Claude Montal, 1836, p. 212), il subsiste des instruments
(¹) dont
quelques-uns portent son nom bien que fabriqués par ses fils après
1821 (état non exhaustif ; sur ses plaques d’adresse il orthographie
« Leonard SŸSTERMANS» et non Léonard SYSTERMANS) :
Piano
oblong, 5 octaves, caisse en acajou à filets de bois de couleur,
repose sur 4 pieds cannelés et en fuseau. Longueur : 1,5m,
profondeur 0,55m ; fait par « Leonard SŸSTERMANS à Paris 1790 »,
propriétaire inconnu
Piano
carré de 1791, Antiquités Fouquet, Paris, France (2000)
Piano
carré n° 130 ca. 1797, Mchael Cole, Cheltenham, England, U.K.
Piano carré n° 304 ca. 1800, Johannes Koch, Krefeld, Germany
(db2.earlypianos.org)
Piano
carré de 1800, vermotetassocies.com
Piano
carré de 1800, 5 octaves, ; plaque «
Leonard SŸSTERMANS Rue Denis Maison Chaumont n°18 Paris 1800 », antiquekeyboard.com
Piano
qui a servi pour l’enregistrement de Balbastre, porte une plaque
d’adresse « Leonard SŸSTERMANS rue Denis Maison Chaumont 18 Paris
1800 ». S’agit-il de l’instrument décrit ci-dessus ?
Piano
carré n° 928 de 1817, Collection privée, France
Piano
carré ca. 1824, Stewart Symonds Antique Piano
Collection, Sydney, Australie
Piano
carré ca. 1824,
Civico Museo Teatrale Fondazione Carlo Schmidl, Trieste, Italie
Piano
carré ca. 1824, Western Australian Academy of Performing Arts, Edith
Cowan University, Perth, W.A., Australia
Piano
carré ca. 1825, Collection privée, Amsterdam, Pays Bas
Piano
carré n° 1032 ca. 1825, Collection musiques Vivantes, Lyon,
France
Pianoforte
de 1828 « Leonard Sÿstermans rue Madame (sic) de Nazareth n°26 à
Paris 1821 », n° 1145 Paris 1828 modèle n°3 sur la table d’harmonie,
placage acajou, quatre pieds colonnes à bagues de laiton. 6 octaves,
ogerblanchet.fr
Piano
carré n° 2187 ca. 1829,
Eric Feller Early Keyboard Instruments Collection, Allemagne
Ses fils François et Jean Philippe, formés à la facture de pianos,
continueront l’affaire du père au 28 rue Notre-Dame-de-Nazareth sous
le nom de Léonard, puis à partir de la fin des années 1830 se
sépareront et tiendrons leur propre affaire. Jean Léonard aurait
coopéré un moment avec Coppini, mais il est plus probable que ce
soit l’un de ses fils sinon les deux. Un César Coppini est né à
Paris 12° en 1812, probable fils du Coppini qui a travaillé avec
Systermans.
Relations avec la famille Vygen,
facteurs de pianos
Les relations entre les familles Systermans et Vygen sont à
rechercher dans le mariage de Thomas VYGEN (1738, Heerlen) avec Anne
Systermans (1751 à Heerlen ? – 1823 à Hoensbroeck, B ; les deux
villes sont voisines), présumée être la sœur aînée de Jean-Léonard.
De cette union est né Hermann Vygen (1784 - 15/08/1857 Paris) qui
est venu travailler à Paris comme facteur de pianos. Lors de son
mariage avec Jeanne Eléonore Duval le 24/04/1819 à Paris, il déclare
être domicilié au 26 rue N.D. de Nazareth, qui à cette date est
précisément l’adresse de Jean Léonard Systermans. Ce même Hermann
est témoin, en 1823, aux mariages respectivement de Catherine
Alexandrine et d’Elisabeth Systermans, filles de Jean Léonard,
mariages auxquels il est déclaré « cousin germain ».
Ce Hermann sera
à l’origine de la famille de facteurs de pianos parisiens Vygen (ses
fils facteurs de pianos: Hermann Eugène, 1822-1902 ; Louis Philippe
Jules, 1829-1904, plus souvent prénommé Jules s.s. ; Julien Joseph,
ca. 1856 – 6/06/1878). D’autre Joseph Huberd VYGEN (11/05/1823
Hoensbroeck, +…), fils de Jean Pierre Vygen (1792- ?) et Catherine
Schels), réside, lors de son mariage, avec Zoé Louise Leferme
(11/05/1850) au 19 rue ND. de Nazareth à proximité de Jean Léonard
Systermans et se déclare « fb » (fabricant ou facteur) de pianos.
Selon Geneanet/Vygen/sinbad (auteur Jean Duveau), Jean Pierre est un
frère de Hermann Vygen. Ces diverses données indiquent clairement
que les facteurs Systermans et Vygen ont des liens de parenté, mais
il semble qu’ils n’aient jamais travaillé ensemble, du moins pas
après 1825. L’attribution du prénom Hermann à des descendants de
Jean Léonard Systermans est sans doute à rechercher dans ces
relations cousines.
François SYSTERMANS
(1790 - 1864)
Né le 24/11/1790 à Paris, il se destine à la facture de pianos,
formé logiquement chez son père. Après un mariage de courte durée
avec Adélaïde Louise Cherrier décédée en 1834, il se remarie le 23
juillet 1834 à Gentilly, avec Marie Louise Pauline Vandrezanne, née
le 13/11/1814 à Gentilly, et décédée le 14/01/1883. De cette union
naîtront trois fils : Louis Philippe (1835-1902) qui prendra la
suite de François dans la facture et fabrication de pianos ; Léon
Louis (1844- >1890) dont l’activité se limitera à celle d’ouvrier en
pianos, de menuisier et d’ébéniste, puis de facteur de pianos.
François Systermans continuera l’affaire de son père avec son frère
Jean-Philippe sous la raison sociale « SYSTERMANS FRERES » rue N.D.
de Nazareth 28 (3° ; quelques enregistrements donnent le n°26 ou
29). Cette association durera jusqu’en 1840 environ, année où
Jean-Philippe tient un atelier « pianos droits » (il serait donc
fabricant) à la rue du Temple 139 sous la raison sociale «
Systermans Jeune », François restant rue N.D. De Nazareth. En 1851,
François Systermans tient son affaire au Boulevard Saint-Martin 57
sous la raison sociale « Systermans Aîné », se démarquant ainsi de
son frère Jean-Philippe à raison sociale « Systermans Jeune ». En
1862, François est établi rue Meslay 48 (3°).
Deux avis mentionnent un travail commun, en 1839, entre Systermans
et Coppini d’une part, et lors de l’exposition de 1844 entre Herman
et Systermans (Jeune).
- Avis. Mrs. Systermans et Coppini, fabricants de pianos à Paris,
rue Notre-Dame de Nazareth, n° 28, et rue Meslée (Meslay), n° 21,
déballeront, sous la rotonde de la Halle, plusieurs pianos de leur
fabrique, et un assortiment complet d'instruments et de musique. Ils
achètent les vieux pianos et toutes sortes d'instruments. Ils se
chargent aussi de toutes les réparations." Affiches, annonces
judiciaires, avis divers du Mans, et du Département de la Sartre,
1839, p. 317 et-332, Le Mans 1839. En 1839, il peut s’agir de
François dans la mesure où il s’installe rue Meslée (en fait Meslay)
48, sans doute après avoir été au 21, ou bien l’adresse au 21 est
celle de Coppini.
Retraité, François Systermans décèdera à 74 ans le 27/09/1864 au
domicile conjugal 226 rue de Paris, quartier Saint-Fargeau (20°).
Jean-Philippe SYSTERMANS
(1792 - 1878)
De deux ans plus jeune que François, Jean-Philippe naît le
25/11/1792 dans la paroisse Saint-Sauveur (2°). Il se destine
également à la facture de pianos. Le 1/05/1830, il épouse Victoire
Hortense Letailleur, née le 3/12/1797 à Saint-Germer-de-Fly (Oise),
décédée le 24/03/1874 dans la même localité. De cette union naîtra,
en 1833, Victor Philippe qui deviendra avocat à Saint-Germer-de Fly.
A Partir de 1821, Jean-Philippe est associé à son frère François
sous la raison sociale « Systermans Frères » avec lequel il continue
l’affaire de Jean-Léonard à la rue N.D. de Nazareth 28. En 1840,
Jean-Philippe prend une certaine indépendance sous la raison sociale
« Systermans Jeune » établie rue du Temple 439 (plus probablement
139 comme par la suite) qui produit des « pianos droits ».
Jean-Philippe (le Jeune) est donc fabricant. La raison sociale «
Systermans Frères » subsiste cependant jusqu’en 1847, date à
laquelle on trouve SYSTERMANS AÎNE » établi Boulevard Saint-Martin
47 (57 en 1851), tandis que « SYSERMANS JEUNE » (Jean-Philippe) est
au Boulevard Poissonnière 8, comme fabricant de pianos et où il
exerce également comme professeur de piano et de compositeur. En
1847, les Systermans Frères sont aussi qualifiés « Musique »,
suggérant un magasin de musique en plus des activités de facture.
L’un des deux Systermans (pas d’initiales ni de raison sociale
précise) aura en outre, entre 1848 et 1850, une adresse au 3 rue des
Ecuries d’Artois (7°) devenue rue Réforme. En 1850, « Systermans P.
», qu’on considère assez logiquement être Jean-Philippe (il n’y a
pas d’autre Systermans facteur répertorié au prénom commençant par
cette initiale), aura une adresse au 17 et/ou 21 Fontaine-au-Roi
(11°), ce qui laisse supposer que le site de la rue Réforme (Ecuries
d’Artois), pourrait être au nom de François.
Systermans Jeune a aussi travaillé avec le facteur et fabricant de
pianos Herman, soit ponctuellement soit plus régulièrement. Lors de
l’exposition de 1844 où il est cité avec Herman, l’adresse
mentionnée est 8 Bd Poissonnière (9°) qui à cette date est celle de
Systermans Jeune. - Exposition 1844 – « Instruments de musique:
Herman et Systermans, pianos ». (L’industrie : exposition des
produits de l’industrie française en 1844. In Lieve Verbeeck).
Un piano « Systermans Jeune » est mentionné en 1902, dans « Belles
gravures anciennes, pastels 18° siècle de Arthur Bloche ». Un autre
piano droit en palissandre de Systermans (sans prénom ni initiale),
est mentionné, en 1889, dans « Objet d’ameublement anciens de B.
Lasquin ». Comme il est vendu comme objet « ancien », il est
peut-être de Systermans Jeune (Jean Philippe), voire Jean-Léonard.
Jean-Philippe Systermans est décédé à l’âge de 85 ans le 22 mars
1878 à Saint-Germer-de-Fly (Oise) où il s’était retiré chez son fils
Victor Philippe. Son activité semble s’être arrêtée quelques années
auparavant car elle n’est plus mentionnée après 1870.
Louis-Philippe SYSTERMANS
(1835 – 1902)
Louis Philippe est le fils aîné de François Systermans, né
20/06/1835 à Pré-Saint-Gervais. Le 12/12/1865 (10°), il se marie
avec Céline Marie Caroline Delavier, née le 22/03/1842 à Paris
(20°), dont il aura quatre filles:
Marie Amélie, née le 25/05/1868, rue Meslay 48. Ce serait elle qui
vend, en 1897, à Jeanne Systermans, professeur de piano, le fonds de
pianos de Louis Philippe, qu’elle avait sans doute acquis en 1888,
et qui vendait des pianos dont la plaque d’adresse est “A.
Systermans Faubourg Poissonnière Paris”. Son prénom a cependant
aussi été utilisé pour sa soeur Marie Eulalie, sans doute par
erreur. Après cette vente, on perd sa trace.
- Marie Eulalie, née le 25/07/1869 Paris 3° au 48 rue Meslay; comme
déclarant, Louis-Philippe signe “Systermans Fils”. A son marriage le
18/11/1897 à Paris 10°, avec Jean Bernard Tellekamp (o9/06/1868 à La
Haye, +23/10/1941 Paris 11°), caissier comptable, dont elle a
divorcé en 1929, elle se dit “sans profession”, ce qui est plausible
dans la mesure où le fonds de pianos a été vendu à Jeanne peu avant.
Un acte de décès en date du 18/02/1940 d’une Amélie Systermans,
domiciliée 62 rue Saint-Antoine, fournit en fait la date de
naissance et de mariage avec Tellekamp et mention du divorce qui
correspondent à celles de Marie Eulalie, hormis la profession dite
“facteur de pianos” (elle l’était peut-être dans l’affaire de
Louis-Philippe) et le prénom. Le déclarant n’a pas été un membre de
la famille mais un employé, Louis Roca, 49 ans, 1 rue Hamon à
Villejuif (employé d’un hôpital?). On présume que certains éléments
de cette déclaration sont inexacts, et que dans l’acte du 18/02/1940
il s’agit du décès de Marie Eulalie.
Jeanne Céline née 18/01/1876 rue Meslay 48 Paris 3°. Professeur de
piano, domiciliée en 1911 au 23 Fbg Poissonnière avec sa mere. Elle
avait racheté le fonds de son père à sa soeur aînée “Amélie” Mariée
le 15/04/1911 Paris /9° avec Paul Antoine Contrault, né le 2/04/1871
Paris 2°. Pas de témoin Systermans à ce mariage. Elle est décédée le
23/02/1944, Avenue Malakoff Paris 16°.
Caroline Eugénie
née le 20/04/1872 Paris 3°, décédée le 3/03/1883
40 Boulevard Bonne Nouvelle Paris 10°.
Louis Philippe deviendra facteur de pianos et prendra, dès 1862, la
relève de l’affaire de François au 48 rue Meslay après son décès en
1864. Il se dira également fabricant sous le nom de Systermans
Louis-Philippe. Sa vie commerciale a cependant été assez
mouvementée, Louis Philippe ne semblant pas avoir été un trop bon
gestionnaire financier et/ou commercial, surtout à une période où la
concurrence entre fabricnts était forte.
A partir de 1871-1872, la raison sociale devient “Systermans Fils
Aîné” (il signe, après 1864, les actes civils sous “Systermans
fils”), sans doute pour se démarquer de ses deux autres frères,
l’un, Charles Gustave, sertisseur et facteur, l’autre, Léon Louis,
ouvrier en pianos, menuisier, ébéniste ou facteur. Ceux-ci
pourraient se trouver dans son entreprise, sauf à pouvoir démontrer
que Charles Gustave était facteur indépendant au 41 Boulevard
Saint-Martin (1874).
Le 14/03/1873, Systermans Fils Aîné, fabricant et marchand de
pianos, rue Meslay 48, est déclaré en faillite. Il reprend une
activité de facteur, puis déjà en 1874, de fabricant rue Meslay. En
1875, le 4 septembre, il crée la société “Systermans fils aîné et
Cie”, 4 Faubourg Poissonnière, avec pour objet la vente de pianos
d’occasion. “Cie” signifie probablement “Bouillon-Systermans” car en
1877 (5/03/1877) est enregistrée la dissolution de
“Bouillon-Systermans”, pianos d’occasion, 4 Faubourg Poissonnière.
Les affaires ne s’arrangent pas, car dès le 18/10/1878, l’affaire
“Systermans-Delavier (nom de son épouse), L.P., du 4 Faubourg
Poissonnière”, fabricant de pianos, est déclarée en faillite pour
insuffisances, peu après la déclaration de séparation de biens en
date du 11/7/1878 de “Mme Systermans (Louis Philippe) fils aîné, née
Delavier”. La séparation de biens a sans doute été prononcée pour
garantir le capital dont pouvait disposer personnellement Mme
Delavier.
La même année, à la même adresse, “sa femme” acquière le fonds de
commerce Faubourg Poissonnière 4. De 1880 à 1884 et à la même
adresse, on trouve “Systermans Fils Aîné et Cie” (donc Louis
Philippe) spécialisé en commerce de “pianos occasion”. Après 1884,
Louis Philippe n’est plus spécifiquement mentionné dans les métiers
de facture de pianos. L’affaire “Systermans Fils Aîné et Cie”
connaît une nouvelle faillite en date du 25/02/1887. En date du
30/04/1887 (J.O.), “Jugement du tribunal de commerce de la Seine qui
prononce pour insuffusances d’actifs et unions, conformément à
l’article 527 du code du commerce, la clôture des opérations de
faillite: du 30 avril 1887 du Sieur Systermans fils aîné et Cie,
facteurs de pianos, demeurant à Paris Faubourg Poissonnière 4”.
Cette faillite a fait l’objet de mentions dans au moins deux
journaux (L’intransigant du 2/03/1887 p.4; Le Radical du 1/03/1887).
Il est possible qu’elle ait été cédée ensuite à “A. Systermans
facteur de pianos Locations” sis au 6 Faubourg Poissonnière.
Il y a tout lieu d’admettre que “A. Systermans” est “Amélie”, qui,
en 1897, vend le fonds de commerce “facteurs de pianos” à Jeanne
Systermans (6 Faubourg Poissonnière) avec entrée en jouissance le
1/10/1897.
Amélie (plus précisément Marie Amélie) est la fille aînée de Louis
Philippe, née le 25/05/1868, dont on ne sait a priori rien de plus.
L’acte de décès de “Amélie” Systermans en date du 18/02/1940,
mentionne certainement des erreurs de déclaration sur le prénom et
la profession et correspond en fait, d’après toutes les autres
informations (date de naissance, marriage, divorce), à celui de
Marie Eulalie.
Jeanne est la fille cadette “Jeanne Céline” de Louis Philippe, née
le 21/01/1876, devenue professeur de piano. Elle exerce donc dans le
commerce de pianos parallèlement à celle de professeur. L’adresse
donnée lors de cette vente est celle de l’affaire de Louis Philippe
Systermans, ce qui laisse supposer que Louis Philippe, âgé, ne
gérait déjà plus l’affaire.
“A. Systermans” qui cède l’affaire à sa soeur Jeanne en 1897, ne
peut être, pour des raison de dates de naissance, “A. Systermans” de
l’association avec Petitclerc, société créée en 1858 ou 1859 au 75
Faubourg Poissonnière. Par contre “A. Systermans Faubourg
Poissonnière” des plaques d’adresses de pianos, ne saurait être que
“Amélie”.
Louis Philippe Systermans est décédé le 12/12/1902 en son domicile 6
Faubourg Poissonnière (10°), adresse donnée en 1897 lors de
l’acquisition du fonds par sa fille Jeanne Systermans, et qui par
rapport au “4 Faubourg Poissonnière” est relative soit à un
changement de numérotation des immeubles soit à un transfert dans
l’immeuble voisin.
On ne sait jusqu’à quand l’affaire de Jeanne Systermans a subsisté.
Les derniers enregistrements relevés datent de 1907 et concernent
une affaire Systermans située au 36 Faubourg Poissonnière, qui a
tout lieu d’être celle de “C. Systermans”, Charles Gustave
Systermans (+1917).
Charles Gustave SYSTERMANS
(1849 - 1917)
Charles Gustave est le fils cadet de François Systermans, né
25/10/1849 à Pré-Saint-Gervais. Le 8/07/1871 (4°), lui-même résidant
rue des Contines (3°), il épousera Désirée Eugénie Adrienne Patry,
née le 31/08/1844 à Saint-Julien-de-Terroux (Mayenne), décédée avant
1874. Le 6/06/1874, il se remarie avec Louise Morisseau, cuisinière,
née le 16/04/1855 à Cerelles (Indre-et-Loire). De ses deux unions
naîtront: Eugénie Pauline (*23/06/1872 rue Volta 37) et Blanche
Léontine (*5/09/1877). Il se déstinera en premier lieu au sertissage
en bijouterie à Pré-Saint-Gervais avant de se signaler en 1874 comme
sertisseur et facteur de pianos au 41 Boulevard Saint-Martin.
Charles Gustave est décédé le 6/06/1917 au 54 Boulevard Richard
Lenoir (11°).
Serait-ce lui le fabricant du piano à plaque “C. SYSTERMANS 36
Faubourg Poissonnière” ? Il s’agirait aussi de lui qui, en 1907,
fait l’objet de la dernière mention d’un facteur de pianos au 36
Faubourg Poissonnière.
Des témoins qualifiés de sertisseurs au mariage d’Elisabeth
Alexandrine le 5/11/1881 (10°), fille de Hilaire Alexandre
Systermans, avec MICHEL Eugène, sertisseur, et petite cousine de
Charles Gustave, qualifié de sertisseur et de facteur de pianos,
sont mentionnés. Cela indique des relations étroites entre
sertisseurs et la famille Systermans.
Léon Louis SYSTERMANS
(1844 - >1890)
Léon est le second fils de François, en 1844, sans doute à
Pré-Saint-Gervais. Il aura apparemment une carrière plus chaotique
que ses frères. Il est qualifié, en 1870, d’ébéniste, résidant rue
de Belleville à Paris, puis en 1874 d’ouvrier en pianos puis de
facteur de pianos en 1877, Passage Montenegro (3°). De son mariage
avec Marie Léontine Lambert le 3/12/1870 (Paris 20°), il aura deux
filles: Alice Louise Joséphine, née le 14/07/1868, devenue
Blanchisseuse avec sa mère; Adèle Joséphine, née le 24/12/1869 (Les
Lilas, Seine); Louise Clotilde née le 29/01/1872 au 297 rue de
Belleville. A cette naissance, il est qualifié de menuisier. Le
couple connaît une séparation de corps et de biens en 1885, tandis
qu’aux mariages de ses filles en 1889 et en 1890, il est déclaré
respectivement dans l’impossibilité morale de donner son
consentement, puis d’être hospitalisé à Albi (Tarn). Il serait
décédé après 1901.
AUTRES SYSTERMANS FACTEURS DE PIANOS
Parallèlement aux Systermans évoqués, on note la présence comme
facteurs de pianos les Systermans suivants :
Hermann
SYSTERMANS
En 1871-1872, il est mentionné la présence de Systermans Hermann,
facteur de pianos et professeur de pianos, au 28 rue du Château
d’Eau (10°). Il exercera ces professions semble-t-il jusqu’en 1893
sinon encore au-delà. En 1893, on présume que c’est lui qui est
l’organiste du Temple Sainte-Marie 216 rue Saint-Antoine (temple du
Marais). Il n’a pu être établi ses dates de naissance (lacune dans
l’état civil reconstitué) et de décès (>1902 en dehors de Paris ?).
En fait, il y a des ambiguïtés sur les prénoms de Hermann s.s.
professeur de piano et facteur de piano, et un incertain
Michel-Hermann, sans doute le même que Michel-Armand, professeur de
piano et officier d’académie (1888), Ces ambiguïtés sont levées par
les données fournies par l’acte de mariage, en date du 5/11/1881, de
Elisabeth Alexandrine, fille de Hilaire Alexandre Systermans et
nièce de Jean-Philippe. L’un des témoins au mariage a été Hermann
Systermans, 69 ans, grand-oncle de la mariée, professeur de piano,
le même qualifié également de facteur de pianos dans d’autres
enregistrements, et qui ne peut être qu’un frère de Caroline Anne
(mère de Hilaire Alexandre), François et de Jean-Philippe
Systermans. On en déduit que Hermann est né en ca. 1812 alors que
Michel-Armand est né en 1808. L’attribution, en 1888, de la
distinction honorifique à « Michel-Hermann » semble avoir été
l’objet d’une erreur d‘enregistrement du 2° prénom de Michel.
Hilaire Alexandre SYSTERMANS
Hilaire Alexandre est un neveu de Jean-Philippe, né en 1821, fils
naturel de sa sœur Caroline Anne. Il est qualifié de facteur de
pianos en 1859, puis encore en 1876 au 263 Faubourg Saint-Martin. Il
est probable qu’il ait été formé à la facture de pianos par son
oncle Jean-Philippe, mais il n’a pu être établi s’il était son
employé, du moins dans les débuts, ou s’il était indépendant. Il
épousera Marie Hyacinthe Dumans le 29/10/1859 (6°) dont naîtront :
Jules Alexandre le 8/02/1860 ; Elisabeth Alexandrine née le
11/03/1861 (10°) ; Henriette Blanche née le 11/10/1865, Passage des
Feuilles 5 ; Julia Louise née le 1/12/1867 rue Chaudron 16 ; Georges
Alexandre né le 16/07/1870 rue Chaudron 16. Il décèdera le 8/08/1876
au domicile conjugal 263 Faubourg Saint-Martin.
A.
SYSTERMANS
Une plaque d’adresse porte la raison sociale "A. SYSTERMANS, 6,
faubourg Poissonniére, Paris » (Lieve Verbeeck, Les pianos Français),
tandis que les enregistrements mentionnent « Pianos de tous
facteurs. Location depuis 10 francs par mois. Pianos d'étude neufs
depuis 400 francs." Il semble cohérent de considérer qu’il s’agisse
de Amélie Systermans qui vend le fonds à Jeanne Systermans en 1897.
L’adresse du 6 Faubourg Poissonnière est celle de l’affaire de
Louis-Philippe Systermans, rachetée en 1878 par sa femme suite à la
faillite « Louis-Philippe Systermans – Delavier à la même adresse ».
Après la faillite en 1888 de l’affaire Systermans Aîné et Cie
(Delavier ?), le fonds a sans doute été racheté par « A. Systermans
» (Amélie).
Ch.
PETITCLERC et A. SYSTERMANS
Une entreprise de fabrication de pianos « Petitclerc Ch et
Systermans A. » existait dès 1859 au 75 Faubourg Poissonnière. En
1862, est créée la Société dont la raison sociale a été « Petitclerc
(Ch) & A. Systermans » sous la raison sociale Petitclerc et Cie,
sise au 75 Faubourg Poissonnière, dans laquelle « Cie » comprendrait
« A. Systermans » comme mentionné dans certains enregistrements.
On ne sait qui est « A. » Systermans. Dans la mesure où il n’y a pas
de prénom à initiale « A » dans les familles de François,
Jean-Philippe et Louis-Philippe, il se pourrait qu’un Systermans de
la lignée de Michel Armand Systermans se soit investi en facture de
pianos ou du moins vente de pianos. Cela pourrait être Michel Armand
lui-même, né en 1808, professeur de pianos, qui aurait pu exercer,
parallèlement, celle de « facteur » et/ou marchand de pianos, en
s’associant en 1859, à Petitclerc Ch. Michel Armand a pu exercer
dans la facture ou le commerce de pianos comme l’ont fait d’autres
professeurs de pianos, parmi lesquels se trouve Hermann Systermans
pour s’assurer des revenus complémentaires.
Autre hypothèse, peu probable: cela pourrait être le fils de Michel
Armand Systermans, prénommé Paul Louis Armand, Chef au Ministère des
travaux publics, qui signe « A. Systermans » (privilégiant Armand
devant Paul Louis) lors de la déclaration de naissance de son fils
Alfred Edmond Systermans né le 10/02/1872. Le témoin accompagnant
est un certain Edmond Alfred Bouillon, pharmacien, 37 ans, rue du
Four 78. Ce dernier, ou un parent, pourrait bien être Bouillon, ou
un parent de celui-ci, associé ou en liens avec « Systermans Aîné »
(Louis Philippe) lors de la création du commerce de pianos
d’occasion en 1875 au 4 Faubourg Poissonnière. Paul Louis Armand
signe également « A. Systermans » lors de la déclaration du décès le
26/06/1870 au 42 rue du Château d’eau (10°) de son frère Alfred.
L’implication de Paul Louis Armand ou « A. Systermans » dans le
commerce du piano est certes étonnante en considérant ses fonctions
au ministère de T.P. et reste cependant à démontrer par les archives
officielles.
La rue du Château semble avoir été une rue privilégiée de quelques
Systermans. Michel Armand et son fils Alfred, de même que Hermann
Systermans, professeur de piano et facteur de pianos, y ont aussi
longtemps résidé.
RÉFÉRENCES
(¹) – Les pianos français, in :
http://www.lieveverbeeck.eu/Systermans et références associées.
(²) – Geneanet/lestendart (auteur Sébastien Duvere).
(³) – Filae.com/recherche : Systermans, Vygen.
(⁴) – Archives numérisées état civil Paris : état civil reconstitué ;
état civil numérisé à partir de 1860.
(⁵) – Gallica.bnf.fr : Annuaires du commerce de Paris, Annuaires et
almanachs du commerce ; Archives commerciales ; Annuaire musical des
artistes ; Dictionnaire des faillites.
PPRINCIPAUX
EVENEMENTS DES FACTEURS DE PIANOS SYSTERMANS 1783 - 1917
DATES |
NOM |
Prénom |
PROFESSION |
ADRESSE |
Arrdt |
|
|
1763 |
SYSTERMANS |
JEAN
LEONARD |
Naissance
à Heerlen (Limbourg, B) |
|
|
|
|
1780-1783 |
SYSTERMANS |
JEAN
LEONARD |
Arrivée à
Paris |
|
|
|
|
1783 à |
SYSTERMANS |
JEAN
LEONARD |
Facteur
d'instruments |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
|
|
1821 |
|
|
Facteur de
pianos |
|
|
|
|
1790 |
SYSTERMANS |
FRANCOIS |
NAISSANCE
Paroisse. St. Sauveur |
|
|
|
|
1792 |
SYSTERMANS |
JEAN
PHILIPPE |
NAISSANCE
Paroisse. St. Sauveur |
|
|
|
|
1821 |
SYSTERMANS |
HILAIRE
ALEXANDRE |
NAISSANCE Mère: |
Anne
Caroline sœur de J.P. |
6 |
Neveu de
Jean Philippe. |
|
1821 |
SYSTERMANS |
JEAN
LEONARD |
DECES |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
|
|
1821 à |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
|
|
1837 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 26 |
3 |
Alm. Comm. Paris, CCC |
|
1826 |
SYSTERMANS |
Michel
Armand ? |
2° prix
piano |
|
|
Echo du
Soir 2/12/1826 |
|
1829 |
Systermans |
Léonard |
Piano
plaque "Léonard" |
N.D. De
Nazareth 28 |
|
donc fait
par les Frères |
|
1833 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
Alm.Comm.Pari |
|
1833 |
SYSTERMANS |
Pauline
(ép. Michel Armand) |
Romance
"Esmeralda", |
|
|
L'Indépendant 8/9/1833 |
inspirée
de ND Paris V. Hugo. |
|
|
|
musique de
H. Systermans |
104 r.
Temple |
|
|
|
1835 |
SYSTERMANS |
Louis
Philippe |
NAISSANCE |
Pré
Saint-Gervais |
|
|
|
1837 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
Alm. Comm. Paris, CCC |
|
1839 |
Mrs
Systermans & Coppini |
François? |
Fabricants |
ND Naz.
28 Meslée 21 |
|
Annonces
judic. Le Mans |
|
1840 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs |
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
|
1839-1841 |
SYSTERMANS |
Jeune |
pianos
droits (donc fabricant?) |
Temple 139 |
3 |
|
|
1842 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs |
N.D. De
Nazareth 26 |
3 |
|
|
1842 |
SYSTERMANS |
(Jeune) |
loueur et
facteur de pianos |
Temple 139 |
3 |
|
|
1843 |
SYSTERMANS |
|
loueur et
facteur de pianos |
Temple 139 |
3 |
|
Alm. Gén. 1843, p.351 |
1843 |
SYSTERMANS |
FRERES |
|
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
Alm. Gén. 1843, p.519 |
1844 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs |
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
|
1844 |
HERMAN &
SYSTERMANS |
"Jeune" |
Exposition
1844 |
Bd
Poissonnière 8 |
|
|
|
1844 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Manufact.
p. Droits et carrés |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1843, p.516 |
1844 |
|
|
location
en tous genres |
|
|
|
|
1844 |
SYSTERMANS |
Jeune |
prof.
Piano et compositeur |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1843, p.614 |
1844 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Facteur de
pianos |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
Manufact.
p.droits et carrés |
Alm. Gén. 1843, p.351 |
1844 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs |
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
Alm. Gén. 1843, p.351 |
1845 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Musique |
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
Alm. Gén. 1845, p.403 |
1845 |
|
|
|
et rue
Meslay 21 |
3 |
|
|
1845 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Facteur de
pianos |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1845, p.369 |
1845 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
|
Alm. Gén. 1845, p.369 |
1845 |
|
|
|
et rue
Meslay 21 |
3 |
|
|
1845 |
SYSTERMANS |
Aîné ? |
|
N.D.
Nazareth |
26 |
|
Annu.
Musical 1845 p.282 |
|
|
|
|
|
|
|
|
DATES |
NOM |
Prénom |
PROFESSION |
ADRESSE |
Arrdt |
|
|
1847 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Facteur de
pianos |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1847, p.276 |
1847 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Facteurs
de pianos |
N.D. De
Nazareth 28 |
3 |
|
Alm. Gén. 1847, p.276 |
1847 |
|
|
|
et Meslay
21bis |
|
|
Alm. Gén. 1847, p.276 |
1847 |
SYSTERMANS |
FRERES |
Musique |
N.D. De
Nazareth 29 |
3 |
|
Alm. Gén. 1847, p.311 |
1847 |
SYSTERMANS |
Jeune |
prof.
Piano et compositeur |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1847, p.591 |
1847 |
SYSTERMANS |
?? |
|
Pré
Saint-Gervais |
|
|
Alm. Gén. 1847, p.1242 |
1848 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Fabricant
de pianos |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1848, p.CCXIII |
1848 |
SYSTERMANS |
Aîné |
Fabricant
de pianos |
BD
Saint-Martin 41 |
|
|
Alm. Gén. 1848, p.301 |
1848 |
SYSTERMANS |
Jeune |
Fabricant
de pianos |
Bd
Poissonnière 8 |
10 |
|
Alm. Gén. 1848, p.301 |
1848 |
SYSTERMANS |
? |
Fab. De
pianos |
Ecuries
d'Artois |
7 |
|
Alm. Gén. 1848, p.301 |
1849 |
SYSTERMANS |
AINE =
FRANCOIS |
Fabricant
de pianos |
Bd
Saint-Martin 47 |
|
|
Alm. Gén. 1849:p.293 |
1849 |
SYSTERMANS |
AINE =
FRANCOIS |
|
Bd
Saint-Martin 47 |
|
|
Alm. Gén. 1849, p.496 |
1849 |
SYSTERMANS |
JEUNE =
Jean-Philippe |
|
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Alm. Gén. 1849:p.496 |
1849 |
SYSTERMANS |
? |
|
rue
Ecuries d'Artois 3 |
|
ni prénom
ni raison sociale |
Alm. Gén. 1849:p.293,496 |
1849 |
SYSTERMANS |
JEUNE =
Jean-Philippe |
facteur
pianos |
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Alm. Gén. 1849:p.293 |
1849 |
SYSTERMANS |
CHARLES
GUSTAVE |
NAISSANCE |
Pré
Saint-Gervais |
|
Fils de
François |
|
1850 |
SYSTERMANS |
AINE =
FRANCOIS |
Facteurs
de pianos |
Bd
Saint-Martin 47 |
3 |
|
Alm. Gén. 1850, p.612 |
1850 |
|
|
|
et Meslay
52 |
|
|
Alm. Gén. 1850, p.612 |
1850 |
SYSTERMANS |
JEUNE =
Jean-Philippe |
facteur
pianos |
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Alm. Gén. 1850, p.612 |
1850 |
SYSTERMANS |
? |
fabricant
pianos |
Réforme 3 |
7 |
ex-
Ecuries d'Artois |
Alm. Gén. 1850, p.1148 |
1850 |
SYSTERMANS |
? |
facteurs
de pianos |
Réforme 5 |
7 |
ancienne
Ecuries d'Artois |
|
1850 |
SYSTERMANS |
AINE =
FRANCOIS |
Fabricant
de pianos |
Bd
Saint-Martin 47 |
|
|
Alm. Gén. 1850, p.379 |
1850 |
SYSTERMANS |
JEUNE =
Jean-Philippe |
Fabricant
de pianos |
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Alm. Gén. 1850, p.379 |
1850 |
SYSTERMANS |
? |
facteurs
de pianos |
Réforme 5 |
7 |
ancienne
Ecuries d'Artois |
Alm. Gén. 1850, p.379 |
1850 |
SYSTERMANS |
P. = Jean
Philippe = Jeune |
Facteur,
locations… |
Fontaine-au-Roi 17 et 21 |
11 |
source
1850; effet <1850 |
|
1851 |
SYSTERMANS |
AINE |
|
Bd St.
Martin 57 |
3 |
Auteur:
Guillaume d'Ax. |
Conseiller
pianiste |
1851 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
|
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Conseiller
pianiste |
1855 |
SYSTERMANS |
AINE |
|
Bd St.
Martin 57 |
3 |
|
Annuaire
musical,20 et 40 |
1855 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
|
Bd
Poissonnière 20 |
10 |
|
Annuaire
musical 40 |
1859 |
SYSTERMANS |
AINE |
Fabricant
pianos |
rue Meslay
48 |
3 |
|
Annu. alm. com. 1859/449 |
1859 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
Facteur de
pianos |
Bd
Poissonnière 20 |
3 |
|
Annu. alm. com. 1859/449 |
1859 |
SYSTERMANS |
HILAIRE
ALEXANDRE |
fab.
Pianos |
r.
Saint-Martin 345 (dom?) |
6 |
mariage x
DUMANS |
La
Presse,5/10/859 p.3 |
1859 |
SYSTERMANS |
? |
Facteur |
Pré St.
Gervais |
|
d'après
adresse ? |
Annu. alm. com. 1859/1255 |
1859 |
SYSTERMANS |
HILAIRE
ALEXANDRE |
Facteur |
Château
d'eau 28 ? |
10 |
Neveu de
Jean Philippe |
|
1859 |
PETITCLERC
Ch & |
A.
SYSTERMANS |
Fabricant |
Fbg
Poissonnière 75 |
|
|
|
1861 |
SYSTERMANS |
AINE |
Fabricant |
rue Meslay
48 |
3 |
|
Annu. alm. com.1861 p.504 |
|
SYSTERMANS |
JEUNE |
Facteur |
Bd
Poissonnière 62 |
2 |
|
|
1860 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
Facteur |
Bd
Poissonnière 20 |
2 |
|
|
1862 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
Fabricant |
Bd
Poissonnière 20 |
2 |
|
|
1862 |
SYSTERMANS |
AINE |
Fabricant |
rue Meslay
48 |
3 |
|
Annu. alm. com.1861 p.504 |
|
|
|
|
|
|
|
|
DATES |
NOM |
Prénom |
PROFESSION |
ADRESSE |
Arrdt |
|
|
1862 |
PETITCLERC |
|
Facteur |
Fbg
Poissonnière 74 |
10 |
|
|
|
& A.
SYSTERMANS |
"A." =
qui? |
|
|
|
|
|
1863 |
SYSTERMANS |
JEUNE |
Fabricant,
facteur |
Fbg
Poisson. 62 |
10 |
face 15 r.
Chateau d'eau |
Annu.spécial artistes.mus. |
1863 |
SYSTERMANS |
AINE |
Facteur de
pianos |
rue Meslay
48 |
3 |
|
Annu.spécial artistes.mus. |
1864 |
SYSTERMANS |
FRANCOIS |
DECES |
rue
Ecuries 226 |
20° |
|
|
1865 |
SYSTERMANS |
LOUIS
PHILIPPE |
Fabricant |
rue Meslay
48 |
3 |
à son
mariage |
|
1865 |
SYSTERMANS |
Louis
Philippe |
fabricant,
mariage x Delavier |
Meslay 48 |
|
|
Indic. Mar,
16-25/11/1865 |
1870 |
SYSTERMANS |
Alfred |
Employé |
rue
Château d'eau 48 |
10 |
fils de
qui? |
|
1870 |
SYSTERMANS |
LEON LOUIS |
Ouvrier en
pianos, ébéniste |
r.
Belleville Paris |
|
|
|
|
SYSTERMANS |
|
séparation
de corps en 1885 |
|
|
|
|
1871 |
SYSTERMANS |
LEON LOUIS |
Ébéniste |
r. Paris
Belleville |
|
|
|
1871 |
SYSTERMANS |
CHARLES
GUSTAVE |
Sertisseur |
Pré
Saint-Gervais |
|
|
|
1871-1872 |
SYSTERMANS |
HERMANN |
Facteur et
prof de piano |
Château
d'eau 28 |
10 |
fils de
qui ?? |
|
1871-1872 |
SYSTERMANS |
FILS AINE
(=L. Philippe) |
Fabricant |
rue Meslay
48 |
3 |
a repris
l'affaire de François |
|
1872 |
Petitclerc |
cessation
paiement |
Fabricant |
rue
Gaillon 17 |
|
27/02/1872
Courrier des hôtels |
et de
commerce |
1873 |
SYSTERMANS |
FILS AINE
(Louis Philippe) |
FAILLITE
jugement 14/3/1873 |
rue Meslay
48 |
3 |
aîné par
rapport à Ch. Gustave? |
Le Pays,
17/03/1873, NP |
|
|
|
Fabricant
et marchand musique |
|
|
|
|
1874 |
PETITCLERC
Ch. & Cie |
formation
société 15 ans |
facr.
Pianos |
rue
Gaillon 17 |
|
|
Arch.
comm. 21/12/1874 p.14 |
1874 |
SYSTERMANS |
CHARLES
GUSTAVE |
Sertisseur. Facteur |
Bd St.
Martin 41 |
3 |
|
|
1874 |
SYSTERMANS |
LEON LOUIS |
Ouvrier en
pianos |
Passage
Montenegro |
3 |
|
|
1875 |
SYSTERMANS
AINE & Cie |
Form.
Société 10 ans |
pianos
occasion |
Fbg
Poissonnière 4 |
10 |
26/12/1875. Cie = qui? |
Arch. Commerc. 9/9/1875 |
1876 |
SYSTERMANS |
FILS AINE
(=L. Philippe) |
Fabricant |
rue Meslay
48 |
3 |
|
|
1876 |
SYSTERMANS |
HILAIRE
ALEXANDRE |
DECES |
Fbg St.
Martin 263 |
10 |
|
|
1876 |
SYSTERMANS |
HERMANN |
Facteur et
prof de piano |
Château
d'eau 28 |
10 |
|
|
1877 |
SYSTERMANS
& Bouillon |
Dissol.
Bouillon-Systermans |
pianos
occasion |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
Dissolution société |
J.O.
5/03/1877, p.1701 |
1878 |
SYSTERMANS |
JEAN
PHILIPPE |
DECES à 85
ans |
|
|
|
|
1878 |
SYSTERMANS
Fils Aîné |
et Cie |
fabricant |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
|
|
1878 |
Systermans
Mme fils aîné |
née
Delavier |
séparée de
biens d'avec son mari |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
Jugement 11/07/1878 |
Arch.
Comm. 18/07/1878/915 |
1878 |
SYSTERMANS |
Systermans-Delavier LP |
FAILLITE.
Fabricant |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
30/08/18787 |
Dictionnaire faillites 1878/100 |
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|
Insuffisances et unions |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
18/10/1878 |
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1878 |
SYSTERMANS |
"sa femme"
(L.P.??) |
acquéreur
fonds commerce |
Fbg
Poisssonnière 4 |
10 |
vendeur
Systermans |
|
1882 |
Systermans |
Léonard à
Paris |
piano 1790
5 oct, acajou, filets bois |
pieds
cannelés fuseau |
|
Mém.
Acad. Vaucluse |
1882 |
1883 |
Systermans |
Hermann |
Professeur
de piano |
r. Château
d'eau 28 |
10 |
|
Annu. alm. commerce |
1880-1884 |
SYSTERMANS |
Fils
aîné et Cie |
Pianos
d'occasion |
Bd
Poisssonnière 4 |
2 |
"Cie" =
Delavier? |
|
1880-1884 |
SYSTERMANS |
HERMANN |
Facteur
et prof de piano |
Château
d'eau 28 |
10 |
|
Annu. alm. commerce |
1887 |
Systermans |
Fils Aîné
et Cie |
Facteur
de pianos |
Fbg
Poissonnière 4 |
10 |
Clôture
opération faililte |
J.O.30/04/1887 |
|
Systermans |
Fils Aîné
et Cie faillite |
Facteur
de pianos |
Fbg
Poissonnière 4 |
10 |
déclar.
faillites du 25/02/1887 |
L'Intransideant 2/3/1887 |
|
Systermans |
Fils Aîné
et Cie faillite |
Facteur
de pianos |
Fbg
Poissonnière 4 |
10 |
Tr.
Com. Déc.faillites 25/2/87 |
Le
Radical 1/3/1887 p4 |
1888 |
SUSTERMANS |
Michel
Armand |
Professeur de piano |
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|
Palmes
académiques |
Bull.
ad. instruction pub. 1888 |
1893 |
SYSTERMANS |
HERMANN |
Organiste temple Ste Marie (Marais) |
Château
d'eau 28 |
10 |
A-t-il
pris le relais de |
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à 1897 |
|
d'après
son adresse |
Pourrait être issu famille "Armand" |
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Michel
Armand? |
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1896 |
SYSTERMANS |
A. |
Facteur, Locations |
Fbg
Poissonnière 6 |
10 |
(=Amélie=Marie Eulalie)). |
revue
Hebdomad. 20/6/96 |
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DATES |
NOM |
Prénom |
PROFESSION |
ADRESSE |
Arrdt |
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1897 |
SYSTERMANS |
Amélie
fille de L.Philippe |
Vendeur
Fonds Facteurs de pinaos |
Fbg
Poissonnière 6 |
10 |
Fonds de
"A." et L. Philippe |
|
|
SYSTERMANS |
Jeanne
fille de L.Phil. |
Acquéreur
Fonds Facteurs de pianos |
Fbg
Poissonnière 6 |
10 |
Arch.Com.,
20/10/1897 |
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1902 |
SYSTERMANS |
LOUIS
PHILIPPE |
DECES.
Facteur |
Fbg
Poissonnière 6 |
10 |
|
|
1907 |
SYSTERMANS |
derniers
enregistrements |
|
Fbg
Poissonnière 36 |
10 |
An.COM.
1907/2, 2495 |
|
1907 |
SYSTERMANS |
? Alfred
Edmond? |
Papetier |
r. de
Belleville 287 |
|
An.COM.
1907/2, 235 |
fils de
Louis Paul Armand |
1907 |
SYSTERMANS |
C.
(=Charles ?) |
pianos et
domicile |
Fbg
Poissonnière 36 |
10 |
An.COM.
1907/2, 616 |
|
1909 |
SYSTERMANS |
? Alfred
Edmond? |
papeterie |
r. de
Belleville 287 |
|
Annu. Com.
Didot Bottin |
p.2647 |
1914 |
SYSTERMANS |
|
Pas
d'enregistrements au |
Fbg
Poissonnière 36 |
10 |
Ann.
Commerciales |
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1917 |
SYSTERMANS |
Charles
Gustave |
Décès |
Bd Richard
Lenoir 54 |
11 |
Filae |
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TROIS
GENERATIONS DE FACTEURS - FABRICANTS |
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1 |
Systermans
Jean Léonard |
|
1783 -
1821 |
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2 |
Systermans Frères |
|
1821 -
1841 |
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|
Systermans
Aîné (Fr.) |
|
1821 -
1864 |
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|
Systermans
Jeune (J.P.) |
|
1841 -
1888 |
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|
Petitclerc
& A. Systermans |
1859 -
1877 |
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|
Systermans
Leon Louis |
|
1870 - ca.
1888 |
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|
Sytermans
Hilaire Alex. |
|
1859 -
1876 |
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|
Systermans
Charles Gust. |
|
1871 - ca.
1910 |
décédé en
1917 |
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Systermans
Hermann |
|
1871 -
>1893 |
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3 |
Systermans
Fils Aîné (L.P.) |
1878 -
1896 |
décédé en
1902 |
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Systermans
et Cie |
|
1875 -
1896? |
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4 |
Systermans
Amélie |
|
1888 -
1897 |
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|
Systermans
Jeanne |
|
1897 - ?
1907 |
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