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Facteurs de pianos en France
BOISSELOT
à Marseille
(°1827)
![]() Par ce nouveau moyen, il est impossible que les deux cordes qui sont pour la même note ne soient pas toujours parfaitement d'accord, puisqu'elles sont parallèles, d'une exacte et même longueur et montées par la même tension. Le piano clédiharmonique peut être accordé en deux fois moins de temps que le piano à chevilles, et reste plus longtemps d'accord, les unissons ne pouvant pas varier. Dans les pianos fabriqués d'après le système ordinaire, les chevilles sont enfoncées dans le sommier, à coups de marteau, pour qu'elles soient fortement serrées par le bois, ce qui est cause qu'on ne peut les faire tourner qu'en exerçant une grande force et par secousses : nous avons obvié à ce grave inconvénient en employant la vis sans fin, qui a l'avantage d'agir sans force, et sans qu'il résulte aucune détérioration pour l'instrument. [...]" Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention, 1844, p. 175
Le sostenuto
L'effet produit pour une note pouvait également se produire pour un accord. La touche demeurée libre pouvait être refrappée pendant que les sons se soutenaient par l'action de la pédale. (B. F. 16808.)" Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Piano à double son
Il y était parvenu par deux systèmes mis en pratique sur chacun de ses instruments. Le premier moyen consistait dans la pluralité des cordes; c'est à peu près la même idée que celle déjà décrite, mais avec cette différence qu'au lieu d'accorder les cinq cordes à l'unisson exact, elles étaient accordées trois à l'unisson et deux à une autre intervalle d'octave, de sorte que le marteau, en frappant cinq cordes, faisait résonner deux sons divers. Le double son s'obtenait à volonté au moyen d'une pédale, qui faisait marcher latéralement le clavier comme dans le système transpositeur, de sorte que le marteau se trouvait frapper les cinq cordes et dans son état naturel il n'en frappait que trois. La barre des marteaux se divisait également en deux ou en trois parties, afin qu'on pût faire le double son dans une seule partie du clavier. Le second système était sans augmentation de cordes. Le facteur avait placé vers le milieu de chaque touche un levier oblique, mis en mouvement par l'impulsion de la touche même, au moyen d'un petit crochet attaché sur elle, et qui correspondait par son extrémité au marteau d'une autre touche à l'octave, de manière que, lorsque l'exécutant frappait une seule touche, deux marteanx étaient mis en mouvement, et comme chaque marteau donnait l'impulsion à des cordes de diverses intonations, on entendait deux sons différents." Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Piano planicorde
"Boisselot apporte quelques changements dans la position des cordes du piano, et il nomme son instrument ainsi amélioré piano-planicorde. Les trois cordes cylindriques, dont chaque note est ordinairement pourvue, étaient remplacées par une lame d'acier représentant une corde plate; une pédale agissait sur le mécanisme des étouffoirs de telle sorte qu'après avoir abaissé cette pédale, il suffisait de donner un certain choc à une ou plusieurs notes pour en prolonger la vibration. (B. F., 8,289.)" Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861
Pour voir le
brevet original
BOISSELOT
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Pour les références voyez en bas de la page
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