Piano forti di nuova forma, di
ROLLER e BLANCHET.
"I
piano forti a coda se danno gran voce piena e rotonda sono però spesso
d' incomodo per la loro gran mole occupando uno spazio vasto; quelli
piccoli, detti per la loro forma a tavolino, han poca voce e men buona;
si variò quindi in varie guise la forma di tali strumenti per ottenere
un che di mezzo fra le due dimensioni accennate, e si fecero ma con poca
riuscita i piani a mezza coda.
Finalmente si
pensò a disporre le corde verticalmente al di sopra della tastiera, e
costruironsi piano forti verticali.
Questi però
devono essere appoggiati al muro, chè nel mezzo della stanza farebbero
assai trista comparsa.
A rimediare a tal
inconveniente pensarono i fabbricatori parigini, e vi riuscirono ponendo
le corde verticalmente e facendole giungere fino quasi in terra,
lasciando con ciò loro lunghezza notabile ed una vasta cassa sonora,
senza che siano di grande ingombro. Un arco incurvato nel mezzo lascia
luogo ai pie' di chi suona.
Non descriveremo
il meccanismo ingegnoso per cui la tastiera, posta ad una altezza
conveniente, pone in moto i martelli e gli smorzatori, ciò che
difficilmente si potrebbe dare ad intendere senza tavole e che
d'altronde potrà facilmente imaginarsi dai fabbricatori. Ci basta aver
notato questa innovazione nella forma esterna che a noi pare
giudiziosissima. (Bull. de la Soc. d'Enc.)"
Giornale di belle arti e tecnologia, 1833,
p. 179
rue Mouffetard, n° 104
"Maison
de la Charité - à Chantilly [...]
Nous ne nous occuperons plus des
maisons situées au nord de la rue, mais seulement de la maison dont nous
traçons l'historique et à laquelle les deux jardins de droite et de
gauche furent rattachés.
Le 31 août 1824, M. Moret et
Marie-Joséphine Campion, sa femme, vendent à Pierre-Paul-Antoine
Chevalier et à Adélaïde-Edme Rivière, sa femme, demeurant à Paris, rue
Mouffetard, n° 104 une belle maison de campagne située à Vineuil, ayant
deux entrées sur la grande rue, dont une par une grille de fer et
l'autre par une petite porte pratiquée dans le mur de clôture,
consistant en un vestibule, une chambre à coucher, une salle à manger,
un salon, une bibliothèque et une salle de bain au rez-de-chaussée, six
chambres au premier étage, un grenier au-dessus dans lequel sont
pratiquées des chambres de domestiques, le tout couvert en ardoises un
bâtiment séparé du corps de logis principal par une petite cour, lequel
bâtiment est composé d'une cuisine, un office, un garde-manger, une
chambre de domestique au-dessus de la cuisine, une salle de billard
au-dessus de l'office, le tout couvert en tuiles une galerie vitrée
communiquant de la cuisine avec le vestibule du corps de logis principal
un jardin anglais dans lequel se trouvent un petit canal et quatre
serres sous terrasse; sur la première terrasse sont une écurie et une
remise, une petite cour derrière, dans laquelle il y a un poulailler et
un trou à fumier.
Le 8 août 1837, la propriété fut
vendue par M. et Mme Chevalier, au prix de 26.000 francs, à M. Nicolas
Blanchet, fabricant de pianos à Paris; puis par M. Blanchet et au même
prix, le 2 juin 1840, à M. Jacques-Henri-Gabriel, marquis de Bellissen,
demeurant à Paris, place Bellechasse, n° 13."
Comptes-rendus et mémoires; Comité archéologique
de Senlis, 1913, p. 18 (gallica.bnf.fr)
Liste de
fabrication de pianos en 1838
"Voici dans quelles proportions ces quatre mille pianos de
fabrication française sont produits par les différentes manufactures
citées dans l'article qui précède :
Pleyel et compagnie, facteurs du roi à Paris |
800 |
Erard |
300
|
Henri Pape |
250 |
Roller |
200 |
Bernhardt |
200
|
Bell
|
100
|
Soufleto |
100
|
Petzold |
50 |
Cinquante ou soixante facteurs, dont l'espace ne nous permet pas de
citer les noms, à Paris et dans quelques villes de départements,
ensemble 2,000 Total 4,000.
On n'attend pas sans doute de nous que
nous signalions ici les qualités qui distinguent les instruments
sortis de ces divers ateliers, ou celles qui leur manquent; nous
nous bornerons à trois ou quatre noms que le public a depuis
longtemps mis hors de ligne. [...]
Les pianos droits de Roller ont de la vibration et de la force,
surtout relativement à leur grandeur. Le mécanisme en a été
singulièrement perfectionné depuis quelques années, mais il laisse
toujours à désirer sous le rapport de la solidité. [...]"
Pélopidas - Picard, 1838, p.
484-485
dans 'Galerie
historique et critique du dix-neuvième siècle', par Henry Lauzac, 1865, p. 107-112
"PIANO-FORTE. Riforma fatta
da Roller e Blanchet. — I pianiforti a coda se danno gran voce piena e
rotonda sono però spesso d'incomodo per la loro gran mole occupando uno
spazio vasio; quelli piccoli, detti per la loro forma a tavolino, hanno poca
voce e men buona; si variò quindi in varie guise la forma di tali strumenti
per ottenerne uno di mezzo fra le due dimensioni accennate, e si fecero, ma
con poca riuscita, i piani a mezza coda.
Finalmente si pensò a
disporre le corde verticalmente al di sopra della tastiera, e costruironsi
piani-forti verticali. Onesti però devono essere appoggiati al muro, ché nel
mezzo della stanza farebbero assai trista comparsa.
A rimediare a tale
inconveniente pensarono i fabbricatori parigini, e vi riuscirono ponendo le
corde verticalmente, e facendole giungere fmo quasi in terra, lasciando con
ciò loro lunghezza notabile ed una vasta cassa sonora, senza che siano di
grande ingombro.
Un arco incurvato nel mezzo
lascia luogo ai piedi di chi suona.
Non descriveremo il
meccanismo ingegnoso per cui la tastiera, posta ad un'altezza conveniente,
pone in moto i martelli e gli smorzatori, ciò che difficilmente si potrebbe
dare ad intendere senza tavole, e che d'altronde potrà facilmente
immaginarsi dai fabbricatori.
Ci basta aver notato questa
innovazione nella forma esterna che a noi pare giudiziosissima (Bull. de la
Soc. d'Enc.)"
Dizionario enciclopodico tecnologico popolare, Volume
4, 1845, p. 211
PIANO ENHARMONIQUE
"A la demande de Bottée de
Toulmon et de M. Vincent, auteur de travaux intéressants sur la musique des
Grecs, M. Roller, facteur de piano de grand mérite, de la maison Roller et
Blanchet de Paris, a construit un piano enharmonique pour la démonstration
de la réalité de ce système de la musique antique.
Le célèbre compositeur
dramatique, M. Halévy, rapporteur de la commission qui fut chargée de
l'examen de cet instrument à l'Institut de France, a pensé qu'il était
possible de faire usage dans la musique actuelle, du système enharmonique
rendu sensible par l'intelligent travail de M. Roller.
Il s'est trompé à cet égard,
car le système enharmonique des Grecs, purement mélodique, est inapplicable
à notre harmonie, qui résulte des attractions harmoniques des sons. L'erreur
de Bottée de Toulmon et de M. Vincent consistait à croire que ces deux
enharmonies ont de l'analogie."
Revue et gazette musicale de Paris, 07/03/1852,
p. 74
"Das vorerwähnte
Prachtstück stellt selbst das Pianino Napoleons III. in Schatten, welches
seiner werden dürfte. Und weil man bei Kunstwerken den Zeit von Roller &
Blanchet Fils geliefert wurde und nach dem unglücklichen Kriege 1870–71 in
einer Auktion in Paris von einem Amerikaner, namens Homer Morgan, für 12,000
Mark erstanden wurde. Das Instrument ist jetzt, nach Morgan's Tode, bei dem
Antiquitäten-Händler James Graham in New York, 19 E 14th street,
ausgestellt. Das ganze Instrument besitzt neben prächtiger Kastenarbeit
echte Sèvres-Einlagen und massive Bronce-Ornamente."
Musikpädagogische Blatter ...: Zentralblatt fur das
gesamte musikalische Unterrichtswesen, 01/12/1887, p. 280
ROLLER & BLANCHET sur ce site
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Pour les références voyez la page pianos
français 1800 - 1829
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