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ALEXANDRE Père & Fils
à Paris (°1829)


1855

PARIS - "9475 Alexandre fils (Ed.), à Paris, r. Meslay, 29. - Piano." Catalogue officiel publié par ordre de la Commission Impériale, 1855, p. 199

PARIS - "MAISON ALEXANDRE. -
Les premiers essais de construction de l'orgue expressif remontent à 1810. A cette époque, un amateur distingué, M. Grenié, inventa un petit orgue, au moyen duquel on pouvait obtenir l'expression, résultat que le grand orgue n'avait pu donner.

Cette découvert, soumise à l'examen de l'Institut, fut l'objet d'un rapport favorable ; toutefois, cet essai laissait beaucoup à désirer, et l'anche libre, qui était la base du nouveau système, devait subir une série d'applications. L'anche libre produisit l'harmonica, qui devint plus tard l'accordéon.

Ce dernier instrument, transformé par MM. Alexandre, prit le nom d'orgue expressif. Ces facteurs ne négligèrent aucun des perfectionnements indiqués par l'expérience, et l'orgue expressif, doué de plusieurs jeux parlant ensemble ou séparément sur le clavier, conquit promptement la faveur publique. Le succès du mélodium est un fait incontestable, et ce succès doit grandir, grâce à l'application du système de percussion.

Un nouveau mécanisme adapté au piano que le célèbre Listz a pris sous son patronage, et un instrument d'un format commode et portatif, désigné sous le nom d'orgue à cent francs, ont aussi l'appelé l'attention du monde musical sur la maison Alexandre.

Cette maison, placée au premier rang à l'Exposition universelle, a pris depuis quelques années de grands développements.

Quatre cents ouvriers travaillant constamment dans ses ateliers, des dépôts établis dans toutes les parties du monde, un chiffre d'affaires très-considérable, telle est, en résumé, sa position."  Annuaire musical : institut, conservatoires, théâtres lyriques, associations des artistes, 1857, p. 167-168 (gallica.bnf.fr)

1857

 ROUEN - "Nous voudrions vous parier du piano-orgue à deux claviers, maison Pleyel et Alexandre, mais nous avouons n'être pas encore suffisamment renseigné sur ce sujet. Un artiste spécial doit bientôt venir pour nous initier aux ressources de ce nouvel assemblage ; en attendant nous devons dire que cet instrument est orné d'une médaille d'or obtenue à l'exposition universelle." Revue des Races Latines, 07/1859, p. 384 (gallica.bnf.fr) -  Voir les commentaires sur l'exposition de 1859 à Rouen chez PLEYEL

1861

Annexe-Piano dans La Patrie, 26/03/1861, p. 4 (retronews.fr)

METZ - "1242. ALEXANDRE, père et fils, 37 et 39, rue Meslay, Paris. Deux orgues et un annexe-piano." Exposition universelle de 1861 sous le patronage de S. M. l'Impératrice ..., Ville de Metz, 1861, p. 156

1864

BAYONNE - "Alexandre père et fils, Paris, 39, r. Meslay. (Hors concours.) Méd. de br. 1855, 1re méd. 1862. 94 - Orgues." Exposition Internationale Franco-Espagnole sous le patronage de l'Empereur ..., 1864, p. 138

1867

PARIS - "L'organisation de la maison Alexandre père et fils est une des plus remarquables qui puissont attirer l'attention de l'économiste, leur usine d'Ivry-sur-Seine, l'une des plus belles constructions industrielles que possède la France.

Nous n'avons pas besoin de rappeler les progrès que MM. Alexandre père et fils ont accompli dans l'application de l'anche libre à la  facture des instruments de musique et dans la fabrication des orgues expressifs, mais la faculté d'invention et le talent d'application ne suffisent pas pour fonder un grand établissement; il faut y joindre le génie industriel et le talent organisateur qui les fécondent et développent leurs résultats.

Lorsqu'il entreprit en 1827 la fabrication des accordéons, M. Alexandre était un modeste facteur en chambre, simple ouvrier plutôt que fabricant. En 1834, il se présentait pour la première fois à l'Exposition. Son chiffre d'affaires se portait annuellement à 50,000 francs; aujourd'hui il s'élève à plusieurs millions.

Leur usine est la plus importante manufacture d'instruments de musique qu'existe, et la maison Alexandre put fonder, sous son inspiration, une entreprise qui roule sur un fonds social de 12 millions, les magasins réunis.

Entraînés par le développement de leur commerce, M. Alexandre père et fils durent songer à établir des ateliers plus considérables que ceux qu'ils occupaient rue Pierre-Levée.

Ils acquirent, dans l'ancien parc du château d'Ivry-sur-Seine des terrains, placés dans la situation la plus favorable, et firent élever sur un plan méthodique des constructions qui vont toujours s'agrandissant.

Les matériaux pour la fabrication des orgues y arrivent à l'état complètement brut, passent d'atelier en atelier on cheminant de la porte située à l'ouest vers celle qui forme la façade du levant, subissent toutes les modifications manufacturières qui doivent les approprier à leur destination, el sortent de l'usine transformés en instruments parfaits.

Chacune de ces différentes opérations s'accomplit dans un atelier spécial, pourvu de l'outillage le plus complet et le plus perfectionné. [...]" Catalogue général : exposition Universelle de 1867 à Paris, Volume 1, 1867, p. 193-194

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Pour les références voyez la page
Pianos français 1800 - 1829


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