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Facteurs de pianos en France
PFEIFFER
à Paris (°1814)
Voici les termes du rapport fait sur ses travaux : « M. Pfeiffer a perfectionné le piano carré qui, jusqua lui, était demeuré inférieur au piano à queue. Par sa construction, le piano carré était borné à une courte table d'harmonie. M. Pfeiffer, le premier, l'a fait à longue table avec une mécanique qui règne sur une seule ligne, d'un bout à l'autre du clavier ; il a aussi introduit dans les détails de la mécanique des améliorations qui en rendent le son plus net. Les pianos carrés de M. Pfeiffer sont recherchés dans les pays où, jusqu'à ce jour, on ne se servait que de pianos à queue. Les premiers professeurs de Paris donnent la préférence aux pianos de M. Pfeiffer. Il confectionne aussi des harpes d'une nouvelle invention, dont l'ingénieux mécanisme est due M. Brimmeyr." Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits, inventions, etc. : ouvrage utile à toutes les classes de la société, 1822-23, p. 415-416 (gallica.bnf.fr)
On doit cet
instrument à M. Pfeiffer, facteur de forte-piano, rue Montmartre, n. 18, et
qui a obtenu le premier prix à l'Exposition de 1819."
Le Miroir
des spectacles, des lettres, des moeurs et des arts, 28/05/1822, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1825
Les améliorations qu'il apporta furent graduelles ; mais il est enfent parvenu à perfectionner le piano carré de telle manière qu'il produit des sons aussi beaux, aussi vigoureux et aussi veloutés que lesont ceux du piano à queue. Les instrumens sortis de ses ateliers sont préférés par nos premiers professeurs, recherchés dans les pays ou l'on nese servait que de pianos à queue. Il confectionne surtout des pianos à deux cordes, d'un quart meilleur marché que les autres qui font le charme des amateurs. Ce qui prouve d'ailleurs autant en sa faveur c'est que jamais ses instrumens ne sont vendus comme pianos de hasard. M. Pfeiffer, encouragé par le Gouvernement en 1806 et 1807, reçut en 1819 une A [médaille d'argent] et les éloges les plus flatteurs du Jury. En 1823, son piano fut joué dans le Louvre tous les jours de l'Exposition ; et le Jury, frappé du mérite de cet instrument, ne confirma pas seulement la même récompense à l'auteur, mais il décerna une seconde A [médaille d'argent] : la plus haute distinction accordée à ce genre d'industrie. M. Pfeiffer confectionne aussi les harpes de nouvelle invention, dont l'ingénieuse mécanisme est dû à M. Brimmeyer : par son moyen, l'enfant le plus faible pour accorder seul un de ces instrumens, sans effort et sans que les chevilles puisse bouger." Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits, inventions, etc., 1826, p. 442 (gallica.bnf.fr)
Il vient d'exposer, sous le n. 830, quatre nouveaux instrumens de son invention. Savoir le premier piano à queue, transpositeur d'un ton (nouvelle construction); le second, piano à trois cordes, transpositeur (nouvelle mécanique); le troisième, piano à deux cordes (nouvelle mécanique); le quatrième, piano à deux cordes, petit patron. La transposition de ton dans ces pianos s'opère par le touché du pied sur la pédale de droite, et est retenu par un locto du même côté droit, situé à la joue du clavier afin que le musicien ne soit pas gêné par l'attention de tenir constamment le pied sur la pédale pour faire revenir le ton naturel il ne faut qu'appuyer sur le petit locto, et le clavier reprend sa première position." Le Figaro, 25/08/1827, p. 1 (gallica.bnf.fr)
Les pianos PFEIFFER jouissent depuis long-temps
d'une réputation justement méritée, tant pour la bonne confection que pour
la qualué.
- On trouve sa a fabrique la harpe éolienne, instrument peu connu
en France et qui a la propriété de-rendre des sons harmoniques de la plus
grande variété quand on l'expose a un courant d'air ou sur un lieu élevé et
bien aéré; le fabricant donnera les explications nécessaires pour obtenir
tout ce qu'on peut désirer de cette harpe également agréable à la ville et
à la campagne."
L'Indépendant, 16/07/1837, p. NP (gallica.bnf.fr)
1838
Par ce moyen, rien ne peut
être dérangé par qui que ce soit. Levant le couvercle et la fausse table, on
ne voit rien que les cordes et les chevilles, par conséquent très-facile à
accorder la force que le tirage des cordes exige étant très-près des cordes,
lui donne une supériorité à tenir l'accord miéux que dans les constructions
ordinaires.
Ce piano a encore l'avantage d'être plus léger que le piano
ordinaire.
- Le prix en est très-modéré; ce qui n'exclut pas la beauté ni le
fini du travail."
L'Indépendant, 18/02/1838, p. NP (gallica.bnf.fr)
Les capitalistes trouveront dans ces actions un
placement sûr et très-lucratif. Les amateurs et les artistes y aurant des
pianos supérieurs en grâce et en bonté à tout ce qu'on a fait jusqu'à ce
jour."
Le
Vendeur : journal spécial des ventes et acquisitions d'immeubles, fonds de
commerce, actions industrielles,... 18/11/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr)
et
La
Presse, 23/09/1838, p. 4 (gallica.bnf.fr)
PFEIFFER
Pour les références voyez la page
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