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Facteurs de pianos en France
PAPE Jean-Henri
de Paris
(°1815)
"Pape, Pianos; cour des Fontaines, n°. 1, et rue Croix des Petits-Champs, n° 23. Fabriqué les pianos carrés; leur construction est presque la même que celle des pianos anglais : on reconnaît dans ses pianos à queue une perfection et des qualités qu'en n'avait pu leur donner jusqu'à ce jour : les artistes les plus distingués en ont fait l'aveu. Quant à ses pianos verticaux, leur forme est celle d'un meuble fort élégant; l'harmonie en est très-belle; ils tiennent surtout parfaitement leur accord. Cette dernière espèce de pianos est introduite en France, par M. Pape. Ce Fabricant doit être rangé au nombre des facteurs les plus renommés." Bazar Parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et ..., 1821, p. 388-389 "M. Pape, facteur de pianos, cour des Fontaines, n. 1, a l'honneur de prévenir le public, qu'à compter du 1° décembre prochain, son établissement sera transporté rue des Bons-Enfans, n. 19, et rue de Valois, n. 10. Ses magasins, ateliers, appartemens, Cour des Fontaines, sont à louer." Le Miroir des spectacles, des lettres, des moeurs et des arts, Volume 4, 1824, p. 94
1826 "PAPE (H. ), rue des Bons-Enfans, n. 19, et rue de Valois, n. 10. Il a porté au plus haut degré de perfection la construction de ses pianos carrés, à queues et verticaux. Ces instrumens justifient de plus en plus la réputation dont [illisible] ce facteur célèbre." Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris : offrant l'examen de leurs travaux, fabrications, découvertes, produits, inventions, etc., 1826, p. 441 (gallica.bnf.fr)
1835 "C'est un fait important que de voir des Pianos français être adoptés en Angleterre, et y produire un très-grand effet. Notre habile facteur Pape vient de transporter plusieurs de ses Pianos de nouvelle construction à Londres, où il a formé un établissement. Nous lisons dans un journal anglais, The Age, l'article suivant, sur un concert dans lequel les pianistes les plus célèbres se sont fait entendre sur les instrumens de M. Pape. Au concert qui a lieu hier soir, 67, Frith [sic] Street Sohs Square, nous avons été surpris par la supériorité des pianos nouvellement inventés par M. Pape; les sons ont une qualité et une plénitude remarquables, qui ont été acquis en faisant frapper les marteaux d'en haut. Ce moyen ingénieux procure aussi à ces instrumens l'avantage de tenir l'accord bien plus long-temps, puisque la table d'harmonie n'est point interompue par le passage des marteaux. Le mérite de cette invention nous vient de Paris où l'inventeur, M. Pape, a obtenu la première médaille d'or à la dernière exposition. Nous avons entendu dans ce concert, pour la première fois, M. Servais, qui a un talent admirable; MM. Moschelès, Cramer, Schultz, Fontana, Sowinski et Alkan, ont joué une ouverture pour trois pianos à douze mains, et ont ravi le nombreux auditoire." Le Courrier de la Drôme et de l'Ardèche, 28/06/1835, p. 1
1836 "M. PAPE, si justement estimé du monde musical par les importantes inventions dont il a enrichi l'art de facteur de piano, vient d'en agrandir encore le cercle en créant les pianos-tables de forme ronde, ovale ou octogone. Les grandes ameliorations apportées par M. Pape, dans le mécanisme des pianos à queue, leur a valu, à Londres, pendant la saison qui vient de finir, le plus éclatant acceuil, et les premiers pianistes, tels que Moscheles, Thalberg, et Mme. Anderson, se sont servis de ces beaux instrumens, dans les concerts, avec le plus grand succès. Tous ces pianos possèdent ce perfectionnnement, pour lequel M. Pape a été breveté d'invention, it y a quelques années, et qui consiste à donner au toucher le degré de douceur ou de fermeté voulu par l'exécutant." Le Journal de Rouen, 07/08/1836, p. 3 et Le Courrier de la Drôme et de l'Ardèche, 11/08/1836, p. 2
1837 "Un facteur de pianos prenant en pitié l'exiguïté des salons que remplit presque à lui seul un fauteuil à la Voltaire a imaginé de faire des pianos un peu moins grands qu'une table à thé dont le son ne le cède en rien aux instrumens de la plus grande dimension. M. Pape est un artiste distingué dont les succès précédens ne sont dépassés que par lui-même. On assure qu'à la première promotion il sera décoré ainsi que l'ont été déjà quelques-uns de ses confrères." Le Figaro, 31/12/1837, p. 2 (gallica.bnf.fr)
"Pape, facteur du Roi et de l'Académie royale de, musique, breveté pour plusieurs inventions et perfectionnemens, invent, du système de mécanisme qui consiste à faire frapper les marteaux en dessus des cordes, brev. d'inv. pour un piano sans cordes (sinicorde), pour une machine sciant en spirale le bois et l'ivoire pour placage, pour des roulettes à pompe pour maintenir les pianos d'aplomb, r. des Bons-Enfans, 19, et r. Valois, 10; et à Londres, 67, fith str. soho square e 1823, 1827 (O) 1834." Almanach du commerce de Paris, 1837, p. 171 (gallica.bnf.fr)
"M. CARLIN, à Rouen, annonce, par la voie des journaux et au moyen, de circulaires, avoir pris des arrangemens avec moi pour la vente des pianos de ma fabrique, ce qui pourrait donner lieu de croire que j'ai un engagement avec lui. Il m'importe donc de faire connaitre que cette assertion est entièrement fausse, et que je n'ai pas même de pianos chez M. CARLIN, mon dépôt étant chez M. Fournier, rue de Fontenelle, n° 10bis. PAPE." Le Journal de Rouen, 23/10/1837, p. 3 Voir FOURNIER et CARLIN à Rouen. Mais BONNEL aîné annonce qu'il avait le dépôt de pianos de Pape à Rouen en 1837.
1838 "La fabrication des pianos a fait en France depuis quelques années de rapides progrès. Un grand intérêt s'attache à tous les perfectionnemens de cette industrie, le piano étant devenu d'un usage si général qu'on peut le regarder aujourd'hui comme le véritable propagateur de la musique. La grosseur des cordes ayant été successivement augmentée pour donner plus de volume au son, il en était résulté que, par l'effet de la tension d'une telle multitude de fils métalliques, les pianos modernes avaient à supporter un tirage de sept mille deux cents kilogrammes, un tiers environ de plus que ceux que l'on fabriquait dix ans auparavant. Malgré le fer et la fonte employés pour résister à ce tirage énorme, qui augmente encore d'un millier de livres quand le piano est monté d'un demi ton au-dessus du diapason, il devenait impossible de réussir complètement, car le sommier se trouvant séparé de la caisse par l'ouverture pratiquée pour le psssage des marteaux, richissait dans tous les sens. Cette séparation prèsentait encore un grave inconvénient, celui de couper la table d'harmonie dans sa partie la plus essentielle; en outre le marteau, fonctionnant en dessous, enlevait ainsi la corde du sillet, et contribuait à rendre le ton sec. Tous ces inconvéniens étaient autant'de vices inhérens à ce système, et dont il était impossible de s'affranchir. C'est alors que M. Pape eut l'idée d'un changement de construction qui devait obvier à tous ces défauts. Il plaça la mécanique au-dessus de la table d'harmonie, et les deux sommiers n'en faisant ainsi plus qu'un, puisqu'ils sont, ainsi que la table, mis ensemble directement et sans aucune ouverture, il en est résulté une solidité telle qu'il est presque impossible que la table ou le sommier puissent fléchir. De plus le clavier communiquant plus directement avec la mécanique et le marteau attaquant la corde en dessus, contre le sillet et la table d'harmonie, l'intensité du son est beaucoup plus grande, l'exécutant peut avec bien plus de facilité imprimer le mouvement qui lui convient, et la corde étant maintenue par le coup même du marteau sur le chevalet, tient incomparablement mieux l'accord qu'aux anciens pianos, où elle était toujours poussée en dehors. Une autre circonstance heureuse de ce nouveau mode de construction, c'est qu'il exige beaucoup moins de masse de bois, et que les barres de fer qu'on était forcé d'employer dans l'ancien système pour consolider l'accord, ont pu être supprimées entièrement. M. Pape s'occupe en ce moment de perfectionner un nouvel instrument qu'il a nommé piano sans cordes parce qu'en effet les cordes sont remplacées par des lames métalliques, dont le son a quelque chose de mystérieux et de suave qui tient à la fois de la harpe, du piano et de l'harmonica. Un pareil instrument, qui d'ailleurs offre le précieux avantage de ne pouvoir ni se discorder ni se déranger en aucune façon, pourrait devenir d'une grande utilité dans l'exécution de certaines musiques pour lesquelles la sonorité des instrumens connus manque évidemment de délicatesse. Malheureusement l'habile facteur a rencontré un obstacle auquel il ne s'attendait pas, c'est la résonnance harmonique des lames résonnance telle que le son principal en est pour ainsi dire couvert, et que la prédominance de la quinte étant surtout extrêmement marquée, il s'en suit qu'on entend distinctement deux tonalités à la fois, et qu'une gamme en mi, par exemple, produit en même temps une autre gamme en sol. M. Pape espère parvenir avant peu à faire disparaître ce défaut qui, du reste, existe déjà, quoique à un bien moindre degré, pour certains pianos à queue. Les pianistes ont pris l'habitude de n'entendre que ce qu'ils veulent sur leur instrument; mais j'ai souvent éprouvé par moi-même combien l'appréciation des sons harmoniques est facile, ou pour mieux dire inévitable sur les grands pianos modernes maintes fois il m'est arrivé de ne pouvoir demeurer auprès du virtuose, exécutant un morceau lent dans le grave du clavier, à cause de l'horrible chaos de sons harmoniques qu'il m'était impossible de ne pas entendre, chaque corde se trouvant transformée en son générateur et faisant vibrer ses divisions de quinte, octave et dixième en même temps que les cordes voisines. Les facteurs trouveront-ils un remède à cela ?" Journal des débats politiques et littéraires, 06/07/1838, p. 2 (gallica.bnf.fr)
1842 "Pape (Henri), facteur du Roi et de l'Académie Royale de musique, brevete pour plusieurs inventions et perfect., nouveau système de mécanisme qui frappe les marteaux en dessus des cordes; brev. d'inv. pour un piano sans cordes, pour mécanique sciant en spirale, des roulettes à pompes pour maintenir les pianos d'aplomb, r. des Bons-Enfans, 19, et r. Valois, 10 et à Londres, 69, dean sir., soho square ® 1835, 1827, © 1834 et 1839, © S. E 1838." Almanach-Bottin du commerce de Paris, des départemens de la France et des principales villes du monde..., par Séb. Bottin, 1842 (gallica.bnf.fr)
PIANOS A HUIT OCTAVES
"NOUVEAUX PROGRÈS DANS LA FABRICATION DES PIANOS. PIANO À HUIT OCTAVES.
M. Pape, par les nombreux perfectionnements qu'il a introduits dans la
fabrication des pianos (perfectionnements constatés par plus de
cinquante brevets), semblait avoir atteint les dernières limites de
l'art.
Entre autres améliorations remarquables, il était parvenu à réduire
presque de moitié tous lesformats sans rien faire perdre à ces
instruments de leur qualité de son plein et sonore. Cependant, toujours
persévérant dans ses recherches, ce fabricant vient encore de faire
paraître de nouveaux instruments.
Nous ne pouvons mieux faire pour en donner une juste idée à nos lecteurs
que reproduire ce que dit à cet égard la France misicale dans son numéro
du 29 mai : Pianos à huit octaves. Sorti des ateliers de M. Pape. La
fabrication des instruments de musique s'est enrichie depuis quelques
années de précieuses découvertes.
Le domaine de l'harmonie s'agrandissant tous les jours, la facture
instrumentale ne pouvait pas rester stationnaire; mais l'instrument dont
on devait chercher plus particulièrement à augmenter les ressources
était le piano, car c'est lui qui peut le mieux représenter les voix
nombreuses de l'orchestre.
On n'a pas oublié sans doute la quantité prodigieuse de pianos qui ont
figuré à la dernière exposition parissienne et les inventions plus
nombreuses encore qui leur faisaient escorte.
Parmi tous les facteurs de
Paris, M. Pape se fit distinguer par la variété et la nouveauté de ses
produits. Depuis cette époque, cet habile facteur a fait encore d'autres
innovations; mais la plus importante est sans contredit celle dont nous
allons parler.
Le piano dont il s'agit est à huit octaves complètes; le son est de la
plus grande beauté et d'une force remarquable; les sept demi-tons
ajoutés aux basses sont aussi pleins, aussi purs que dans les octaves
suivantes.
Quant aux notes du dessus, elles sont sonores jusqu'à la dernière;
cependant cette partie n'atteint pas la perfection des basses.
Ce qui nous frappe surtout dans cet instrument, c'est qu'avec l'énorme
quantité de son qu'il possède, il paraît plus court et en tout moins
voluminieux que les pianos à queue du format ordinaire.
Mais hâtons-nous de dire que cette réduction du format est l'un des
perfectionnements dont M. Pape s'est spécialement occupé dans les années
qui viennent de s'écouler.
Ce problème une fois résolu, l'application en devient facile. Le piano à
huit octaves en offre une preuve irrécusable; car par le système
ordinaire il êut fallu, pour obtenir des sons tels que ceux de cet
instrument, une caisse d'une grandeur démesurée.
Or, le but de M. Pape, en fabricant ce piano, a été surtout de démontrer
l'avantage qu'il peut obtenir de son système de construction.
Nous croyons que ce facteur est le premier à désirer que les pianistes
veuillent bien se contenter de l'entendue ordinaire du clavier.
Quoi qu'il en soit, M. Pape paraît faire en ce moment un nouvel essai
qui consisterait à employer pour la huitième octave des lames
métalliques, telles que celles de ses pianos sans cordes, et qui
produisent des sons plus pleins que les cordes.
Enfin ce facteur, nous en sommes persuadés, tirera le plus de parti
possible de cette nouvelle extension, et à cet égard le passé nous
répond de l'avenir.
Depuis trente ans [1842 - 30 = 1812] M. Pape n'a cessé de porter ses
perfectionnements successifs sur toutes les parties de son art, et nous
lui connaissons plus de cinquante inventions brevetées.
Invités à examiner le nouveau piano à huit octaves, nous avons pu
convaincre que, tout exagérée que paraisse au premier abord cette
immense étendue de clavier, elle présente cependant un intérêt réel par
les nombreuses ressources qu'offrent les notes supplémentaires, surtout
celles de la basse, qui contribuent puissamment à la richesse et à la
plénitude du son; aussi pensons-nous qu'il faudrait plutôt supprimer une
octave des dessus que retrancher une seule note de la basse, et si le
paino est destiné à se borner à sept octaves, le clavier irait, d'après
ce résultat, non de l'ut à l'ut, mais sol au sol.
Nous ne doutons pas que tous les compositeurs qui iront voir cet
instrument ne soient de notre avis."
Le Censeur : journal de Lyon, politique,
industriel et littéraire, 27/05/1842, p. 2
"H. PAPE'S PARENT
GRAND, GRAND SQUARE, SOFA, AND CONSOLE PIANOFORTES. N° 106, New Bond
Street [London].
H. PAPE, Manufacturer of Pianos to the King of France, whose instruments
have, on several occasions been honoured with the Gold Medal of the
French National Institute, awarded to him at the recommendation of
Messrs. Cherubini Boildieu, Auber, &c. and which have attained high
celebrity on the Continent, begs to inform the Nobility and Gentry of
the British Empire, that he has opened a depot for the sale of his
Pianos, at 106, New Bond Street, where he offers for inspection his
Patent Grand, Grand Square, Square, Sofa and Console Pianos.
All Mr. Pape's Pianos will be found elegant in form, of beautiful
workmanship, extremely solid, possessing a tone at once brilliant and
powerful.
By many years of study, and at a vast expense, he has been enabled to
make more important improvements in their structure than any other
living maker, and has succeeded in reducing the size of his Pianos
considerably, and yet increasing their power—his Console Pianos, though
the smallest instruments made, possess as much power as the ordinary
Grand Pianos.
Mons. de Glime, Professor of Music from the Conservatoire, at Brussels,
attends between the hours of four and five, on Tuesdays, Thursdays, and
Saturdays, to show the instruments, and a call at any time will be
considered an honour. An assortment of Mr. Pape's Table Pianos may be
seen at Messrs. Willis & Co's, 75, Lower Grosvenor Street."
The Musical World, 1842 p. 396 - Voir
WILLIS Isaac à Londres
1844
PIANOS A HUIT OCTAVES
"NOUVEAUX
PROGRÈS DANS LA FABRICATION DES PIANOS, PAR H. PAPE - Facteur de pianos
du Roi. - PARIS, 19, ru des Bons Enfans. LONDRES, 106, New-Bond-Street.
BRUXELLES, 85, rue de la Madeleine. Les nombreux perfectionnemens introduits par H. Pape dans la fabrication des Pianos, ont apporté des améliorations importantes dans cette branche d'Industrie et le plus remarquable de ces perfectionnemens est, sans contredit, le système de mécanisme en dessus, à l'aide duquel H. Pape est parvenu à résoudre les problèmes de réduction des formats, avec augmentation de son et simplification der mécanismes. Plusieurs des nouveaux instrumens de M. Pape, tels que les Pianos-Consoles et les Pianos-Table, démontrent, de la manière la plus évidente, les avantages de ce système. Ces Pianos réunissent, dans la dimension la plus réduite, une puissance et une qualité de son extraordinaires. Une fois arrivé a faire de bons Pianos dans de petits formats, il devenait facile pour M. Pape de le faire dans de grandes dimensions : c'est ainsi qu'il a pu porter les claviers des Pianos à queue à huit octaves, en obtenant une parfaite sonorité dans toute leur étendue. Ces claviers prennent de l'ut la plus grave de l'orgue (82 pieds) Jusqu'au neuvième ut sur aigu, ou du fa au fa, et on peut affirmer avec M. Petit que l'étendue de clavier doit avoir atteint par Ut au dernières limites. Ce nouveau perfectionnement, qui fournit tant de ressources pour l'art, est déjà apprécié par de savant compositeurs, et il ne tardera pu à devenir d'un usage général. Les Pianos à queue à huit octaves réunissent à une construction simple une infinité d'autres avantages qui sont détaillées dans des notions explicatives contenant aussi la nomenelature des brevets de M. Pape, et qui seront distribuées incessamment." La France Musicale, 07/01/1844, p. 111 (gallica.bnf.fr)
1845
"MANUFACTURE
DE PIANOS DE H. PAPE. - Rue Valois-Palais-Royal, 10, et rue des
Bons-Enfants, 19, à Paris. -
La supériorité
Il en est de
même des pianos carrés, de nouvelle construction à marteaux en dessus, dont une
vente de plus de deux mille a constaté les immenses avantages sur les
pianos ordinaires, et
Ces
résultats aujourd'hui incontestés, ont fait prendre à M. Pape la
détermination d'exclure de sa fabrication tous les formats de l'ancien
système, et de se défaire, AVEC UNE BAISSE DE PRIX CONSIDERABLE de tous
les pianos de ce genre qui lui restent en magasin, ainsi que ceux
provenant d'échanges.
Parmi ces derniers il s'en trouve de divers
facteurs, tels que Pleyel, Erard, Roller, etc., etc., ainsi que de
fabriques anglaises. Ces pianos à nombre de 150, portent leur prix de
vente net et invariable; ceux de la fabrique de M. Pape seront vendu
avec les garanties d'usage.
Les personnes, habitant la province, qui
auront fait venir de ces pianos sans les avoir choisis, auront la
faculté de les rendre, si après examen ils ne leur convenaient pas. Le
prix entier leur sera restitué, en renvoyant les instruments
immédiatement et franco."
La
France Musicale, 1845, p. 103 (gallica.bnf.fr) et
La Presse, 17/03/1845, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1846
"MAISON PAPE.
-
On sait que, depuis TRENTE ANS, c'est de la maison
Pape que sont sortis les perfectionnemens les plus importans dans la facture,
et que ses pianos carrés à marteaux en dessus, ainsi que ses pianos-consoles, jouissent d'une réputation de supériorité rendue incontestable par la
vente de plus de quatre mille de ces instrumens.
Le nouveau Piano à queue ne
peut tarder à devenir d'un usage aussi général; caria simplicité dans le
mécanisme amène évidemment solidité et réduction de prix.
L'importance qu'a
prise la fabrication de ces trois formats, par suite de leur succès, a
engagé M. Pape à cesser la construction des anciens modèles, et à continuer
de se défaire de ceux qui lui restent encore à un rabais considérable."
Le
Ménestrel, 27/12/1846, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1847
"PARIS,
19, rue des Bons-Enfans, et 10, rue Valois. - Londres, 75, Lower
Grosvenor Street. - Bruxelles, 46, rue du Bois-Sauvage.
Piano à queue nouveau modèle,
réduction de format, augmentation de son, simplicité de mécanisme, et
facilité extrême du toucher, tels sont les principaux avantages que
présente cet instrument.
A ce format est également appliqué le système
de traction inventé par M. Pape, au moyen duquel une seule tringle à
écrou peut remplacer les grandes armatures de fer, employées dans
l'ancienne construction, pour résister au tirage des cordes,
amélioration importante et qui est d'un grand avantage pour la tenue de
l'accord.
Le piano carré
représenté ici est du système à marteaux en dessus, lequel a subi,
nouvellement encore, quelques perfectionemens. Ces instrumens, les seuls
de ce genre qui puissent souteuir la comparaison avec les grands pianos
à queue, obtiennent même souvent la préférence sur ceux-ci, en raison de
leur petit format régulier.
Piano-Console,
établi sur le système des pianos à queue, c'est-à-dire que la traction
des cordes, loin de refouler la table d'harmonie comme dans l'ancienne
méthode, sert au contraire à la tendre, et améliore, à la longue, la
qualité des sons. Aucun piano connu n'a, dans des dimensions égales,
autant de force et de volume de son.
C'est aussi l'instrument qui, par
sa construction, couvient le mieux pour les pays outre-mer; on peut au
besoin le séparer en deux et en faciliter le transport.
Tous ces
instrumens possèdent, en outre, un mécanisme des plus simples, ce qui
amène évidemment solidité et réduction de prix. L'important prise la
fabrication de ces trois formats, par suite de leur succès, a engagé M.
Pape à cesser la construction des anciens modèles et à continuer à faire
de ceux qui lui restent encore à un rabais considérable."
Le
Ménestrel, 29/08/1847, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1848
"PIANOS. – Les
magasins de pianos de PAPE, 10, rue des Bons-Enfans, et 10, rue de Valois, à
Paris; 33, Soho-square, à Londres; 16, rue du Bois-Sauvage, à Bruxelles,
réunissent en ce moment un grand choix de pianos d'occasion qui seront
vendus avec toute garantie, et à des prix extrêmement réduits.
La maison de Paris continue à fabriquer les nouveaux pianos à queue carrés
et consoles. Ces pianos, quoique de dimension infiniment moindre, que ceux
ordinaires, possèdent une plus grande force de son, et la simplicité du
mécanisme les rend aussi préférables pour la campagne et l'exportation."
La Presse, 25/12/1848, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1851 "Pape (Henry), fact. de pianos de la reine d'Angleterre, r. des Bons-Enfants, 19, et du 24-Février, 10; à Londres, 33, Soho-square, et à Bruxelles, rue du Bois-Sauvage, 16 ; auteur de plus de cent inventions et amélorations brevetées ; désigné par le jury en 1839 pour la décoration de la Légion d'honneur, en récompense des immenses services rendus à son art, et pour lesquels la Société d'encouragement lui avait déjà décerné la grande médaille d'or. Cette maison possède l'immense avantage, à l'aide des inventions qui sont sa propriété, et l'expérience qu'elle a acquise, de pouvoir se maintenir hors ligne et d'enrirhir la facture de nouveaux modèles et perfectionments, résultats de ses constantes études.
A [médaille d'argent]
1823, 1827, O [médaille d'or] 1834 et 1839; O [médaille d'or] S. E. 1838,
1839, O [médaille d'or] 1844."
Annuaire
du commerce Didot-Bottin, 1851,
Paris p. 655 (gallica.bnf.fr)
1853 "Pour faire place aux instrumens de nouvelle fabrication, la Maison Pape désire se défaire d'un certain nombre de pianos d'occasion de toute espèce ils seront vendus à très bas prix et ceux de la fabrique seront remis à neuf et garantis. Quelques échanges contre marchandises et matières premières qui s'emploient dans la fabrication des pianos seront volontiers acceptés. 10, rue de Valois (Palais-Royal), et rue des Bons-Enfans, 19." La Presse, 27/02/1853, p. 4 (gallica.bnf.fr)
"Par suite de
quelques innovations appliquées avantageusement aux pianos consoles, carrés
et à queue, et de la création d' un nouveau format dit Piano à
queue-console, la MAISON PAPE désire se défaire d'environ 80 pianos de
toute espèce, plus ou moins anciens ; ils seront vendus à très-bas prix et
ceux de la fabrique remis à neuf et garantis.
— Les personnes de province qui
n'auraient pu faire elles-mêmes leur choix, auront la faculté de retourner
l' instrument si, après examen, il ne leur convenait pas, en payant les
frais de déplacement, tels que ports et emballage.
— Magasins 16, rue des
Bons-Enfans, et 10, rue de Valois, à Paris."
Journal du Loiret, 12/05/1853, p. 3
(Aurelia.Orléans.fr)
"Pianos pour faire
place aux instrumens de nouvelle fabrication, la maison PAPE, de Paris,
désire se défaire d'un grand nombre de pianos revenant d'échanges à des prix
très-avantageux.
S'adresser, pour tous les renseignemens, ainsi que pour les accords, échanges
et réparations de pianos, au représentant de la maison Pape, en ce moment à
Orléans, hôtel du Loiret."
Journal du Loiret, 11/06/1853, p. 4
(Aurelia.Orléans.fr)
1855 NOUVEAUX PIANOS CONSOLES "Nouveaux Pianos Consoles DE M. PAPE, 10, rue de Valois, à Paris. Le Piano-Console est sans aucun doute une des plus heureuses créations qui aient pu être introduites dans la facture actuelle. Cet instrument réunit aujourd'hui dans un format plus petit et plus élégant qu'aucun autre de ce genre, plus de force de son, un mécanisme plus simple, et conséquemment plus solide. La table d'harmonie possède la précieuse qualité de s'améliorer à la longue, en raison de ce que le tirage des cordes fait éprouver à cette table une tension constante; la charpente intérieure, ordinairement en bois, est remplacée par un bâtis de fer. Tous ces avantages, faciles à apprécier, ne peuvent laisser aucun doute sur la supériorité de ces instrumens, surtout pour l'exportation. Le prix n'en n'est as plus élevé que celui des meilleurs pianos droits. La maison Pape vient aussi de mettre en vente un nouveau format dit Piano à queue console, quÏ est un composé du Piano-Console et du Piano à queue. Il n'occupé pas plus de place que le premier et coûte bien moins cher que le second.
En
raison de l'extension que M. Pape donne à la fabrication de ces nouveaux
instrumens, ce qui lui reste d'anciens formats et d'occasion sera vendu
et loué a très bas prix."
La Presse, 05/01/1855, p. 3 (gallica.bnf.fr)
1883 maison fondée en 1815
"Pape, maison
fondée en 1815, rue
Rodier, 48."
Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de
la magistrature et de l'administration, 1883, p. 1585
(gallica.bnf.fr) - Voir
PAPE Frédéric Eugène, Fils (°1851),
successeur
1898 "PAPE - seule maison (ne pas confondre), fondée en 1815 par H. Pape - Inventeur du cadre en fer et cordes croisées, du piano transpositeur, etc., boul. Bonne-Nouvelle, 35." Annuaire-almanach du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration, 1898, p. 2147 (gallica.bnf.fr) - Voir Eric Charles Christophe Louis, Neveu (°1850), successeur
Henri PAPE
... en
ce qui concerne sa fabrication de pianos
... nécrologie, incendies, etc Cliquer sur le lien ci-dessus.
Pour les références voyez la page
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