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Facteurs de pianos en France
Ce mérite d'exécution est digne de la mention honorable." Expo 1834, Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, Charles Dupin, p. 291
Ce qui la lui a fait obtenir, c’est que son piano carré admis au concours, était de l'exécution la plus soignée jusque dans ses moindres détails." Le musée artistique et industriel: exposition 1834, p. 193-194
Ces instruments sont à échappement droit, comme ceux de Pleyel, et le marteau est doublé en cuivre ; aussi, ne sent-on pas le contre-coup sous le doigt, et la solidité de ce mécanisme est-elle à toute épreuve; un des fabricans de pianos les plus renommés a annoncé qu il fallait plaquer les tables en cuivre pour les empêcher de jouer. M. KOSKA ne double pas les siennes, et cependant elles ne jouent pas." Le Flâneur : cicérone des étrangers à Paris : journal non politique : renseignemens utiles, littérature, sciences, arts, commerce et industrie, annonces et avis divers, 17/07/1834, p. 2 (gallica.bnf.fr)
Enfin, il est arrivé à pouvoir obtenir des vibrations égales dans les cordes,
en plaçant les pointes du sommier et du chevalet de manière qu'il y ait
toujours unisson entre les vibrations des cordes et l'unisson du son,
avantage propre à faciliter l'accord de l'instrument.
M.
Koska est un habile ouvrier qui apporte beaucoup de soins dans la
construction de ses instruments.
Son pianino se faisait remarquer par la
disposition du clavier et des marteaux qui forment un système qu'on peut
enlever et replacer à volonté, et aussi par plusiers perfectionnements de
détail.
M. Koska occupe ordinairement quatre ouvriers; il confectionne ses
caisses et ses mécanismes."
— M. Koska avait exposé un piano carré dont le clavier est placé presqu'au milieu, ce qui permet aux marteaux d'attaquer les cordes plus au centre, produit une vibration très-étendue et une grande sonorité. Un piano droit, système nouveau de son invention: le mécanisme de ce piano est d'une extrême simplicité, il fait disparaître l'écho discordant que produisent les étouffoirs toujours placés au-dessus ou au-dessous des frappemens des marteaux ; par ce nouveau système les cordes sont étouffées à l'endroit même où le marteau les attaque." Lucas Al. Panorama de l'industrie française publié par une société d'artistes et d'industriels sous la direction de M. Al. Lucas, 1839, p. 111
La confusion des sons qui provenait de la grande distance qu'il y avait entre le point où se trouvait l'étouffoir et le point où venait frapper le marteau était un grave inconvénient que l'on reprochait aux pianos droits; ils avaient aussi le défaut d'avoir leur mécanisme compliqué de manière à ne former du marteau et des étouffoirs qu'un assemble puisqu'ils étaient liés et emboîtés l'un dans l'autre, de sorte que pour avoir une pièce il fallait tout démonter.
Maintenant M. Koska,qui a déjà
obtenu une médaille d'argent de l'Académie de l'industrie en 1836 en
imaginant un dernier et nouveau système, a perfectionné ce mécanisme de
manière que toutes les pièces (marteau et étouffoir) sont indépendantes
l'une de l'autre, et l'étouffoir revient appuyer juste sur l'endroit de la
corde que le marteau vient d attaquer, ce qui produit un son parfaitement
net et sans aucune confusion."
4e exposition des produits des membres de l'Académie
de l'Industrie, à l'Orangerie des Tuileries en 1840, p. 62-63
(gallica.bnf.fr)
1844
Ces instruments, construits avec le plus grand soin,
témoignent de l'habileté du facteur. M. Koska fait de quinze à dix-huit
pianos par an, et occupe quatre ouvriers dans ses ateliers.
Le jury accorde
à M. Koska le rappel de la médaille de bronze qu'il a reçue en 1839."
Rapport
du Jury central ..., Paris Jury central, Imprimerie de Fain et
Thunot, 1844, p. 540
A l'Exposition de 1839, les pianos droits de M. Koska avaient obtenu du jury
une médaille, et le n° 2 par ordre de mérite sur tous les autres facteurs.
Depuis, il a encore perfectionné ses instruments dans la partie la plus
délicate et la plus difficile, qui est l'accord; il a su disposer de telle
sorte la courbure des chevalets et la tension des cordes, que ces pianos ont
à peine besoin de deux ou trois accords par an.
M. Koska se distingue de la plupart de ses confrères en ce qu'il est lui-même
exercé depuis vingt ans dans la fabrication. C'est lui qui met la dernière
main à ses pianos, qui sont supérieurs à la plupart."
Journal des femmes : revue littéraire, artistique et
d'économie domestique, 06/1844, p. 276 (gallica.bnf.fr)
Ses pianos droits à cordes verticales ont été placer en seconde ligne par le jury de l'exposition. Exposition de l'Académie de l'indusrie, 1841 médaille d'argent." Catalogue explicatif et raisonné des produits admis à l'exposition quinquennale de 1844, p. 126 (gallica.bnf.fr)
Pour les références voyez la page
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