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VOGELSANGS
à Bruxelles (°1829)
BRUXELLES - "Les pianos de MM. Vogelsangs, Florence et Vanlair, Heddrich Hortsmann, Herreboudt, Mundigo et Stadeleer, seraient dans tous les pays regardés comme de bons pianos, faits avec soin et avec goût. [...] Les pianos de tous les autres facteurs sont à peu près d'une égale qualité. Ceux de M. Vogelsangs méritent cependant une distinction spéciale. Ils sont livrés à la consommation à un prix modique et sont d'une très bonne facture. [...]" La Belgique industrielle : compte rendu de l'exposition des produits ..., Faure, Gressin-Dumoulin, Jean Benoit Valérius, 1836, p. 169 + 171
BRUXELLES - "Vogelsangs (François). Piano à queue. (Médaille de bronze 1re classe.)" La Belgique industrielle: compte rendu de l'exposition des produits de l ..., 1836, p. 345
BRUXELLES - "Ein Herr Vogelsang, Pianoforte-Fabrikant, hat sogar an den Minister des Innern geschrieben, daß er die bronzene Medaille, welche man ihm für seinen schönen Flügel zuerkannt habe, zurückweise! Man begreift übrigens nicht leicht, warum man Medaillen von verschiedenem Metall und Gehalt für die beabsichtigte Auszeichnung an die Fabrikanten gewählt hat. Da alle gleich unabhängig bei der Sache auftraten, und freiwillig und ohne Nebenabsichten die Produkte ihrer Industrie zur ..." Allgemeines Organ für Handel und Gewerbe und damit verwandte ..., 06/12/1835, p. 539
BRUXELLES - "M. Vogelsangs. Qualité de son agréable, mais manquant d'ampleur; touches peu en état de supporter des attaques vigoureuses." La Belgique Musicale, 29/08/1841, p. 86
BRUXELLES - "Monsieur J.-F. Vogelsangs, à Bruxelles, qui obtint en 1835, la Médaille De Bronze De Première Classe, a exposé, sous le n° 841, deux pianos à queue, un piano carré et deux pianinos à trois cordes. Monsieur Vogelsangs peut être cité comme l'un de nos facteurs qui ont fait le plus de progrès dans leur art. Simple ouvrier avant 1829, depuis douze ans qu'il travaille pour son propre compte, il est parvenu à étendre successivement ses opérations au point que son établissement est aujourd'hui l'un des premiers de la capitale : il occupe constamment vingt-cinq ouvriers. Ce fait est la meilleure preuve du mérite de ses instruments. Monsieur Vogelsangs a appliqué avec succès à ses pianos à queue l'échappement double, qui rend plus agréable le toucher du clavier. Le Jury lui décerne la Médaille De Vermeil." Rapports du jury et documents de l'exposition de l'industrie belge en 1841, 1841
BRUXELLES - "Nous attachons peu de prix au luxe extérieur des pianos. S'il faut l'avouer, nous sommes même défavorablement prévenu en pareil cas par la richesse du travail d'ébénisterie. Il nous semble toujours qu'on cherche à dissimuler les défauts de l'instrument sous la magnificence de l'habit qu'on lui donne, et l'expérience a plus d'une fois justifié cette prévention. Les pianos de M. Vogelsangs sont ornés de délicates incrustations, de peintures, de bronzes ciselés qui devraient plutôt les faire considérer comme des meubles que comme des instruments. Ils n'ont cependant pas absolument besoin d'avoir recours à ces petits moyens d'un charlatanisme, très-innocent d'ailleurs. Sans occuper le premier rang parmi les pianos admis à l'Exposition de cette année, ils ne sont point placés parmi ceux du moindre mérite. L'ampleur du son est assez remarquable; mais nous voudrions qu'il y eût plus d'homogénéité dans les différentes fractions de l'échelle. Les pianos droits de M. Vogelsangs ont un système d'étouffoirs qui peut avoir des avantages, à la condition que ceux-ci ne soient pas exposés à se déranger, ce qui se verra par la suite." Revue de l'exposition des produits de l'industrie nationale en 1841, Édouard Perrot, p. 236
BRUXELLES - "N° 841. M. J.-F. VOGELSANGS, rue de la Putterie, 33, à Bruxelles. (Brabant.) a. Piano à queue, en ébène incrustée de cuivre et de nacre, à sept octaves, échappement double, système d'agrafes, barrage et sommier métalliques. b. Piano à queue, en palissandre, filets en cuivre, à six octaves et demie, échappement simple, barrage et sommier en fer. c. Piano à trois cordes, en ébène. et cuivre, à six octaves et demie, table métallique, barres en fer. d. Piano vertical, en palissandre incrusté de cuivre, à trois cordes et à six octaves et demie, barres en fer, mécanisme nouveau." Catalogue des produits de l'industrie Belge admis à l'exposition de 1841, 1841, p. 217
BRUXELLES - " (N° 751.) M. Vogelsangs, Jacques, à Bruxelles, a exposé deux pianos à queue et quatre pianos droits. Les premiers à échappement double, se font remarquer par l'ampleur et l'égalité du son. Ils ne laissent rien à désirer sous le double rapport de la solidité et de la construction du mécanisme. M. Vogelsangs a introduit, dans les pianos droits, les cordes obliques croisées : ce qui permet de donner à celles-ci une plus grande longueur, et de les faire correspondre de la sorte à une plus grande surface de la table d'harmonie. Il a aussi fait usage d'un nouveau système de marteaux, pour obvier à l'influence que la fatigue, l'humidité et le changement de température exercent sur le mécanisme des instruments. Son établissement est un des plus importants que, dans ce genre d'industrie, possède la capitale. Le jury lui décerne la médaille d'or." Rapports de jury et documents de l'Exposition de l'industrie belge en 1847, p. 354-355
BRUXELLES - "Pas un seul de ces derniers n'a été envoyé à l'Exposition. La force et la puissance que certains facteurs sont parvenus à donner à leurs pianos droits, au moyen des cordes obliques et croisées, explique tout naturellement l'abandon et le discrédit où est tombé le piano carré. Ces perfectionnements se font surtout remarquer dans les instruments de M. Vogelsang. Sonorité, égalité de sons, toucher facile sans mollesse, ces qualités précieuses y sont développées à un haut degré, et se retrouvent dans ses pianos à queue, où le mécanisme de l'échappement atteste une précision digne des plus grands éloges." Revue de Belgique : littérature et beaux-arts, Volumes 4-5, 1847
BRUXELLES - "Toutefois, après avoir observé attentivement les divers instrumens, l'exposition de M. Vogelsangs (no 751) nous a paru une des plus remarquables. Elle se composait de 2 pianos à queue et de 4 pianos droits. En France, la disposition des pianos droits à cordes droites a été à peu près complétement remplacée par celle à cordes obliques. Nous avons trouvé, à Bruxelles, un grand nombre d'instrumens à cordes droites. Ce système de construction a, il est vrai, l'avantage de permettre le bon marché; mais les pianos belges nous semblent construits avec assez de luxe, et le prix en est assez élevé pour permettre l'emploi d'un système de construction meilleur. M. Vogelsangs avait exposé un piano droit à cordes obliques et croisées, avec un disposition intérieure qui aurait permis de diminuer la hauteur de l'instrument. Mais ce piano était bien haut; les cordes étaient attachées d'une manière qui faisait perdre beaucoup de place, et dont nous n'avons pu apprécier l'avantage pour le son; nous ne nions pas, cependant, qu'il puisse y en avoir." Annales du commerce extérieur, 1847, p. 162 - Annales du commerce extérieur: Faits commerciaux, Volume 14, 1854, p. 132
LONDRES - "181 Vogelsangs, F. J. Bruxelles. - Pianos à queue." Catalogue officiel de la grande Exposition des produits de l'industrie de toutes les nations, 1851, p. 242
LONDRES - "N°181 - Vogelsangs (François-Jacques), à Bruxelles. Piano à queue, en bois de palissandre; Piano droit en palissandre, à marteau régulateur. (Breveté)." Indicateur général des produits belges admis à l'exposition universelle de Londres, 1851, p. 34
LONDRES - "181 Vogelsangs, F. J. Brussels.—Grand and upright pianos. Patented." Official catalogue of the Great Exhibition of the Works of Industry, 1851, p. 209
LONDRES - "M. Vogelsangs mérite des encouragements pour la persévérance qu'il a mise à perfectionner son travail. Il ne recule pas devant la difficulté de construction des grands pianos, et très-hardiment il a pris le mécanisme d'Erard pour son modèle. Sans doute, il n'atteint pas à la perfection du maître; mais n'ayant pas de vanité déplacée à ce sujet, il comprend bien ce qui lui reste à faire, et ses efforts tendent vers des améliorations progressives. Le grand piano qu'il a mis à l'Exposition a de la puissance dans le son et du brillant dans le dessus, à l'exception des dernières notes supérieures dont les vibrations sont un peu courtes; ce qui peut provenir ou de la courbe du chevalet, ou du coup du marteau. Du reste, le mécanisme fonctionne bien, et ses différentes pièces m'ont paru d'un fini satisfaisant. M. Volgesangs a aussi exposé un piano droit dont le son a du brillant, et le toucher, de l'égalité." Revue et gazette musicale de Paris: journal des artistes, des amateurs et ..., 1851 p. 345
LONDRES - "Un seul piano à queue figure dans cette exposition de la Belgique instrumentale. En revanche, il faut bien le dire, ce piano qui peut avoir des qualités cachées que nous ne connaissons pas encore, arrête médiocrement l'attention des visiteurs, M. Vogelsangs a aussi exposé un pianos droit en palissandre d'un assex joli modèle." La France Musicale, 1851
LONDRES - "181. Vogelsangs, Francois-Jacques, Brussels. Patent grand-pianoforte in rosewood, patent upright pianoforte in rosewood, with regulating movement." Official descriptive and illustrated catalogue of the Great ..., V. 4, 1851, p. 1157
LONDRES - "Auch die Belgischen Piano's schließen sich in ihrer Bauart an die Franzöfischen an. Der größte Theil der Belgischen Klaviere von Bedeutung bestand aus aufrechten Piano's. F. J. Vogelsang aus Brüssel hatte ein großes flügelförmiges Patent-Pianoforte mit Erardischer Mechanik ausgestellt, mit einer Biberschen Klangmaschine neben dem Diskant.
Der
Ton war gut, eben so die Arbeit. Erhielt von der Jury Ehrenerwähnung."
Amtlicher Bericht Über Die Industrie-Austellung
Aller Völker Zu London Im ..., 1852, p. 872 - voir
BIBER en Allemagne
1855
Le mécanisme de cet
instrument est celui d'Érard à double échappement."
Exposition
universelle de 1855 : Rapports du jury mixte international,
Volume 2, Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte, 1855
Dans les quatre
divisions, le dépouillement des bulletins a montré que, de l'avis de tous, Herz
a dépassé de bien loin tous les concurrents. Son piano à queue est un instrument
hors ligne et qui n'a jamais eu de pareil. Aucune médaille n'a été plus
justement méritée.
Le dépouillement de ces bulletins, au reste, a placé
Vogelsang, un de vos compatriotes, en quatrième ligne; Florence, un autre de vos
compatriotes, en sixième ligne, et un nom comme Pleyel ne venait qu'en dixième
ligne. Il est donc bien difficile de donner à Pleyel une médaille d'honneur."
Le Figaro, 04/11/1855, p. 4
PARIS - "697 Vogelsangs (J.-Fr.), à Bruxelles - Pianos O 1847." Catalogue officiel publié par ordre de la commission impériale: Exposition de 1855, p. 288
PARIS - "VOGELSANGS, à Bruxelles (Belgique). Son grand piano, construit d'après le système de mécanisme d'Érard, avait une qualité de son chantante et sympathique." Album de l'Exposition universelle, Léon Brisse, 1855, p. 427
PARIS -
"S. A. R. et l. Mme la Duchesse de Brabant vient de faire
l'acquisition du magnifique piano à queue de Vogelsang [sic] (de
Bruxelles), qu'elle avait remarqué à l'exposition universelle de Paris.
On sait que, dans ce concours entre les plus habiles facteurs de Paris,
Londres, Vienne, Berlin, Bruxelles, etc., le jury a assigné le quatrième
rang à M. Vogelsang."
Moniteur belge: journal officiel, 10/11/1855,
p. 3674 - Voir ce
piano à queue aujourd'hui
Une large expérience d'examen, d'audition et de comparaison des instruments provenus de toutes les nations, faite par un jury compétent et consciencieux, pendant vingt-sept séances, toutes réservées aux pianos, et dans de bonnes conditions acoustiques, égales pour tous, cette expérience, disons-nous, a placé les instruments de quelquesuns de nos facteurs dans les positions les plus honorables. Tel a été l'effet de leur bonne sonorité, que d'anciens noms célèbres dans toute l'Europe n'ont été classés qu'après ceux de MM. Florence, Sternberg et Vogelsangs, de Bruxelles. Par sa belle qualité de son, le grand piano à queue de M. Vogelsangs a mérité d'être placé le quatrième dans le concours; celui de M. Florence le suit.
Après eux viennent les instruments de facteurs de diverses nations,
notamment de Paris, auxquels les plus hautes récompenses avaient été
décernées aux expositions précédentes.
Or, M. Florence a obtenu la première place dans la classification et le
bon piano de M. Sternberg a eu la deuxième. Cette section ne renfermait pas moins de quatre-vingt-dix instruments, parmi lesquels figuraient les produits de quelques-unes des maisons les plus renommées de France, d'Angleterre et d'Allemagne.
Un piano de M. Berden, de Bruxelles, a obtenu, à l'unanimité des
suffrages, la première place entre tous les autres de cette catégorie.
Dans une autre série de pianos droits, désignés par le nom de
demi-obliques, M. Berden a obtenu également une place honorable entre
MM. Sternberg et Blanchet, se mettant avant soixante et onze autres
instruments du même genre, dont un grand nombre n'ont pas obtenu les
honneurs de la classification. MM. Florence, Sternberg et Vogelsangs ont obtenu chacun une médaille de première classe; une médaille de deuxième classe a été décernée à M. Berden. Ce beau résultat ne doit être qu'un encouragement pour nos facteurs; il leur reste maintenant à conquérir une popularité incontestable par la continuation de leurs progrès; car c'est ainsi seulement qu'ils pourront donner à leurs établissements les développements d'une grande industrie. Leur facture est correcte et bien faite; le mécanisme du clavier de leurs instruments est facile et léger; mais il est un point important sur lequel doit porter leur attention, parce qu'il est le seul par où le piano pourra faire encore des progrès. Nous voulons parler du volume du son, objet d'une erreur capitale chez les fabricants de ce genre d'instruments dans tous les pays. Le préjugé répandu chez tous ces facteurs, est de croire que le son dépend du mécanisme de la percussion, et qu'on a à volonté le son qu'on veut avoir en raison de la garniture des marteaux; rien de plus faux que cet axiome répété avec confiance depuis un demi-siècle. Ce que donne la garniture des marteaux, c'est le timbre; mais le volume du son a son principe dans la construction de la caisse, dans la table d'harmonie, dans le système de barrage de celle-ci, et dans la position et la courbe du chevalet. C'est sur ces choses que doivent se porter les recherches et que des améliorations considérables sont possibles. Le grand succès des pianos de M. Herz à l'exposition, n'a pas eu d'autre cause : il a fait un grand pas dans l'augmentation de puissance de la sonorité sans rien perdre de la clarté." Rapports du jury Belge de l'exposition universelle de Paris en 1855, p. 443-444
PARIS - "90. — VOGELSANGS (Henri), 35, rue des Comédiens, à Bruxelles. Un piano à queue et deux pianos-buffet. Méd. bronze 1835; verm. 1841; or 1847; prize med. 1851; méd. 1e cl 1855." Belgique: catalogue des produits industriels et des oeuvres d'art, 1867, p. 119
PARIS - "M. VOGELSANGS (Bruxelles). Un des meilleurs facteurs de la Belgique; ses pianos, imités de ceux d'Erard, jouissent dans le nord d'une bonne réputation. Les pianos verticaux sont surtout remarquables par leurs qualités sonores, par la docilité du clavier. 1847. Ce facteur imagina un marteau régulateur pour les pianos, et il proposa d'augmenter l'intensité du son par un système de cordes obliques et croisées. A l'exposition de Londres, en 1851, M. Vogelsangs obtint une Mention Honorable pour un grand piano.
En 1855, il reçut une
Médaille de 1° Classe. En 1867, le jury lui a octroyé une Médaille
D'argent."
La musique à l'Exposition universelle de 1867,
Louis-Adolphe le Doulcet Pontécoulant,
p.
178
J'ai examiné avec intérêt les pianos à cordes croisées de M. Gunther, de Bruxelles, d'une bonne sonorité, mais sans qualités bien saillantes. Les résultats admirables obtenus en partie par le croisement des cordes dans les pianos de MM. Steinway, de New-York, ont évidemment ému les facteurs de tous les pays dans ces derniers temps, et les imitateurs ne manquent nulle part. M. Gunther a imité, sinon copié exactement le système de construction des célèbres facteurs américains; mais l'imitation est bien loin encore de l'original. J'ai essayé tous les pianos envoyés par la Belgique, ceux de MM. Sternberg, Vogelsangs, Berden, Dopéré, etc. Il m'a paru que la fabrication de ces instruments chez nos voisins n'avait rien perdu, qu'elle avait gagné, au contraire, depuis le jour mémorable ou, devant Léopold 1er roi des Belges, j'eus l'honneur inattendu d'improviser sur un piano droit de Bruxelles un caprice dont la Brabançonne fournit le motif principal." La musique, les musiciens et les instruments de musique chez les différents peuples du monde, Oscar Comettant, 1869, p. 639
Pour les références voyez la page Pianos belges de 1710 à 1849 of in het Nederlands Belgische piano's van 1710 tot 1849
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