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BRUXELLES -
"Monsieur Jean Dammekens, à Gand, a exposé, sous le n° 820, des
pianinos, des pianos à buffet élevé et des pianos à queue. Ces
instruments ont un qualité de son brillante. Ce mérite, mais plus encore
les prix extrêmement modérés auxquels monsieur Dammekens vend ses pianos
ont porté le Jury à lui décerner la MÉDAILLE DE VERMEIL. "
Rapports du jury et documents de l'exposition de l'industrie belge en
1841, p. 291
BRUXELLES -
"N° 820. M. Jean DAMMEKENS, à Gand. (Flandre orientale.)
BRUXELLES - "Un piano sorti des ateliers de M. Dammekens, nous a semblé avoir un son clair et déterminé quoiqu'un peu dur. Du reste, cet instrument répond parfaitement aux intentions du pianiste. [...] Deux pianos droits se distinguent par une belle qualité de son, bon toucher et une grande sonorité, aussi préférons-nous les pianos droits de Dammekens, à ses pianos à queue." La Belgique Musicale, 29/08/1841, p. 86
BRUXELLES - "Parmi les bons instruments qui figurent dans les salons de l'Exposition de cette année, on remarque le piano vertical de M. Dammekens, de Gand. Avant qu'on ne songeât à construire les petits pianos droits que l'on a adoptés depuis quelques années, pour l'accompagnement, de préférence à ceux d'autres formes, les facteurs anglais faisaient des instruments qu'ils appelaient pianos cabinet, qui avaient en hauteur des proportions à peu près semblables à celles du piano à queue. Différentes causes relatives à la forme de la table d'harmonie et à la position des cordes donnaient à ce genre de piano de grands avantages et lui procurèrent d'abord une certaine vogue. Cependant on regretta bientôt qu'un instrument aussi parfait eût le grave inconvénient de ne pouvoir se placer que contre les murs des appartements, d'obliger par conséquent l'exécutant à tourner le dos à l'auditoire et de refouler la voix dans les poumons des personnes qui chantaient en s'accompagnant. Le grand piano vertical fut abandonné. Celui de M. Dammekens est remarquable par l'éclat et l'intensité des sons. Peut-être pourrait-on désirer que les basses eussent plus de rondeur; la vibration métallique se fait trop sentir. Les causes qui donnent sous de certains rapports, la supériorité au piano vertical sur celui de forme horizontale, causes auxquelles nous venons de faire allusion sans les indiquer, sont de plusieurs natures. Le chevalet, d'après le système de construction du piano vertical, n'est pas écrasé sous le poids des cordes, et l'action de la pesanteur étant nulle sur la table d'harmonie, celle-ci vibre avec plus de liberté. D'un autre côté, il n'est pas nécessaire de pratiquer une ouverture entre le sommier et la table pour donner place au jeu des marteaux ; les chevilles, très-voisines de la partie sonore des cordes, sont bien plus faciles à fixer que dans le piano carré; enfin les marteaux, opérant un refoulement sur les cordes au lieu de tendre à les soulever du chevalet, lors des chocs violents, celles-ci ne sont plus aussi exposées à se discorder ni à se rompre. Il y a environ quatorze ans qu'un facteur de Paris fit paraître un piano vertical dont la dimension n'excédait pas trois pieds de haut. C'était une véritable innovation, et ce qui est plus important, un progrès. Cet instrument réunissait toutes les qualités que l'on vient d'énumérer sans avoir les défauts qui avaient fini par rebuter les plus chauds partisans du piano vertical ordinaire. Il faut le dire cependant, malgré tant de considérations qui sembleraient avoir dû le faire adopter avec empressement, on ne lui fit d'abord, ainsi qu'à tout ce qui change des habitudes établies, qu'un accueil plein de réserve. On se rappellera le temps, fort rapproché de nous, où les pianos verticaux triomphèrent à grand'peine en Belgique des obstacles que leur opposait la routine, et commencèrent à remplacer le piano carré que beaucoup de personnes s'obstinaient à conserver par respect pour l'usage. Depuis quelques années, la fabrication de ce genre d'instruments a pris beaucoup d'importance dans le pays, et nos facteurs sont parvenus à des résultats satisfaisants." Revue de l'exposition des produits de l'industrie nationale en 1841, Édouard Perrot, p. 238-239 et Rapports du jury et documents de l'Exposition de l'industrie belge en 1841, 1842, p. 238-240
BRUXELLES - "Un fait qu'il est juste de reconnaître, c'est que, chez nous, les acheteurs de toutes classes donnent la préférence aux produits étrangers sur ceux indigènes, et qu'il faut à ces derniers une supériorité marquée dans la qualité ou bien une énorme différence de prix pour les aider à supporter une concurrence redoutable.
A proximité des deux principaux foyers des industries anglaise et
française, il est peu de nos grandes villes qui ne renferment des
succursales des manufactures étrangères et la facture des pianos en
compte, pour sa part, un certain nombre. Quoiqu'il en soit, en examinant de nouveau tous les détails de la construction des caisses des pianos originaux, et surtout de la table d'harmonie, nous avons acquis l'assurance que M. Dammekens parviendra facilement à en établir d'aussi parfaits et qu'avant peu les produits de ce facteur l'emporteront sur ceux de nos voisins d'outre-mer. Ajoutons que les cinq pianos droits égalent, si non ne surpassent quant au son, les pianos originaux. Dans un quatrième article nous continuerons notre revue des produits de nos facteurs d'instruments. H. D." La Belgique Musicale, 17/10/1841, p. 113-114
BRUXELLES -
"La commission directrice de l'exposition en faisant un
premier choix des objets destinés au tirage au sort, a fait
l'acquisition d'un piano-buffet de M. Dammekens, de Gand. Dans l'analyse
que nous donnerons des pianos exposés nous examinerons jusqu'à quel
point M. Dammekens méritait cette préférence."
La Belgique Musicale, 15/08/1841, p. 90
BRUXELLES -
"
BRUXELLES -
"Unter den guten Instrumenten, welche sich in der Ausstellung befanden,
ist ein aufrechtstehendes Klavier von Dommekens [sic] aus Gent zu
erwähnen.
Bevor man daran dachte, die kleinen aufrecht stehenden
Klaviere zu construiren, welche man seit einigen Jahren vorzugsweise zur
Begleitung anwendet, verfertigten die englischen Fabrikanten Instrumente,
die sie cabinet-piano nannten und die in Beziehung der Höhe, ohngefähr
gleiche Verhältnisse mit den Flügeln hatten.
Verschiedene Ursachen, die
besonders aus der Form des Saitenhalters und der Lag der Saiten
hervorgingen, gaben dieser Art von Instrumenten große Vorzüge und
verschafften ihnen anfangs eine gewisse Verbreitung; allein man gewahrte
bald an ihnen den groben Mißstand, daß sie sich in Zimmern nur gegen
eine Wand stellen ließen, und folglich den Ausübenden nöthigten, den
Zuhörern den Rücken zu kehren, welches noch außerdem für sich selbst
begleitende Singende von dem nachtheiligsten Einfluß für die Wirkung
ihres Vortrags war.
Die großen anstecht stehenden Flügel sind beinahe
gänzlich verschwunden. Das aufrecht stehende Piano Dommekens [sic]
zeichnet sich durch hellen und kräftigen Klang der Töne aus; der Baß
läßt vielleicht noch mehr Rundung zu wünschen übrig, und die
Schwingungen der Metallsaiten sind noch zu grell. Die Ursachen, welche
in mancher Hinsicht dem aufrecht stehenden Piano den Vorzug vor dem
horizontalen verleihen, sind verschiedener Natur. [...]"
Die Gewerbausstellung in Brüssel im Jahre 1841, H.
Rössler, 1841, p. 47
DAMMEKENS
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