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Histoire de la
famille GAVEAU
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Fondations & Expositions & Inventions
© Copyright all rights reserved
1824 |
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Joseph Gabriel
GAVEAU, né en 1824 à Romorantin entre Loir et Cher,
et meurt en 1899
voir
l'arbre
généalogique (par Pierre Yves GAVEAU) : son père
Jacques Joseph GAVEAU 1796-1862, Vigneron, Maitre
d'hotel
Voir
l'Album de
photos GG
"GAVEAU (Jos.-Gab.), né à Homorantin en 1824, fonde sa maison en
1847; il n'accumule pas tes brevets, mais pourtant apporte
différentes modifications dans la construction, et donne son nom
à une mécanique adoptée par divers facteurs. Il tente d'obtenir
l'amplification du son par réflexion, en plaçant une glace à
quelques millimétrés de la table d'harmonie (1889). Il s'adjoint
ses six fils, qu'il place à la téte de différents services de
son usine."
Encyclopédie de la musique et dictionnaire
du conservatoire, 1927, p. 2079 (gallica.bnf.fr)
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1847 |
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La famille
GAVEAU
était une dynastie de facteurs de pianos. Elle voit le jour entre
1847 et
1853 lorsque Joseph-Gabriel GAVEAU, dès sa 23ème année, à la fin de son apprentissage
(il a été apprenti dans plusieurs ateliers
parisien),
s’installe à son compte rue des Vinaigriers
(arr.10),
et sa fabrique dans 24, rue des Amandiers Popincourt (arr.20) à Paris, et se lance
dans la fabrication de pianos droits.
Dès ses débuts,
il s'attache à fabriquer de bons pianos droits solides en imitant
la construction ERARD tout en travaillant à l'évolution de la
mécanique du piano droit notement sur l'angle de l'echappement. Il
crée une mécanique selon ses spécificités que l'on appellera
bientôt 'la mécanique GAVEAU'.
Il a eu une
fille et six fils. Ses six fils : Edme GAVEAU (1863-1913),
Augustin GAVEAU (1865-?), Gabriel GAVEAU (1866-1935), Eugène GAVEAU
(1870-?),
Paul GAVEAU (1868-1917) et Etienne Louis GAVEAU (1872-1943) La
fille était Marie GAVEAU (1876-1955)]. Les fils peuvent travailler
dans l'usine où ils
ont appris à connaître la branche de facture du piano. Voir
ci-dessous.
1847 -
GAVEAU : Fondation
de la marque
GAVEAU
1850 -
Joseph Gabriel GAVEAU
était marié le 28 décembre 1850 à Paris avec Joséphine Eugénie Naigeon
(1828-1858)
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1855 |
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Nouvelle
adresse : rue Taitbout, 10 à Paris
1855 -
GAVEAU :
Exposition Universelle (médaille de bronze)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
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Image
d'un piano droit GAVEAU, "PIANO DROIT de M. Gaveau, facteur, 10, rue
Taitbout, à Paris. Nous recommandons cet instrument par la
perfection de ses cordes obliques et de ses cordes-verticales,
avec un contre-tirage pour le maintien dé l'accord; ce
contre-tirage, qui consiste en cinq barres à la partie
postérieure du piano, fait contre-poids du tirage des cordes,
ce qui fait que l'instrument conserve l'accord le plus parfait.
Les pianos de la maison Gaveau obtiennent un grand succès dans
les pays d'outre-mer; ils sont établis dans de telles conditions
de solidité, que la mer n'a aucune action sur ces instruments ;
ils sont pourvus d'un mécanisme à double échappement qui fait
répéter les notes très-facilement. Cette combinaison a fixé
l'attention du jury, qui a décerné une médaille à M. Gaveau pour
sa bonne fabrication."
Revue illustrée de l'industrie. Arts,
sciences, nouvelles inventions, découvertes utiles, 01/10/1856,
p. 10 (gallica.bnf.fr)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
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Image
d'un autre piano droit GAVEAU,
Revue illustrée de l'industrie. Arts,
sciences, nouvelles inventions, découvertes utiles, 07/1857,
p. 14 (gallica.bnf.fr)
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1858 |
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1858 -
GAVEAU : perfectionnements dans la construction des mécaniques de pianos -
Br.Fr. n° 38159
1858 -
Incendie :

«
INCENDIE 1858 »
1858 -
"Un violent incendie a éclaté la nuit dernière, à deux heures
du matin, dans les vastes ateliers d'une fabrique de pianos,
situés au fond d'une cour de la maison n° 14 [24?], rue des
Amandiers, et formés par un bâtiment de construction légère
comprenant seulement un rez-de-chaussée.
Le feu s'est
rapidement propagé, et lorsque les secours ont commencé à être
organisés, il embrasait 20 mètres de la façade et menaçait
d'envahir les bâtimens voisins, qui tous servent d'ateliers et
ne sont pas plus solident établis.
Mais, grâce à
l'activité déployée par les sapeurs-pompiers, secondés par les
sergens de ville et les habitans du voisinage, le feu a été
circonscrit. On a préservé de ses atteintes les bâtimens
mitoyens; mais l'atelier et les bois, les outils, les pianos,
qu'il contenait en grande quantité, ont été la proie des
flammes. Une enquête a été ouverte par le commissaire pour
rechercher la cause, encore ignorée, de ce sinistre."
La Presse, 13/05/1858, p. 2
(gallica.bnf.fr)
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1860 |
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1860 -
GAVEAU : Exposition de Troyes (médaille de bronze)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
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1862
1863
1865
1866
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
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1862 -
Et puis le 4
june 1862 avec Maria Louisa Emma Courtin (1836-?), dont il a eu
7 enfants. Voir ci-dessous.
1863 -
Naissance de Edme GAVEAU (1863-1913)
1865 -
Naissance de Augustin GAVEAU (1865-?)
1866 - Naissance de Gabriel GAVEAU le 15
octobre 1866 à Paris. Voir son
Album de Photos.
"M.
Gabriel GAVEAU, frère du précédent, continue de son côté
la fabrication ses instruments sont des plus
remarquables au point de vue de la sonorité; quelques
artistes désireraient un clavier plus léger; c'est là
une modification relativement facile à faire. Gabriel
GAVEAU, aidé de Marcel Tournier, exploite un appareil
appelé le canto, rappelant le pianor. Le canto offre
l'avantage de pouvoir s'adapter sans aucune modification
à tous les pianos. Il permet d'obtenir la prolongation
du son. Un courant électrique ordinaire, alternatif ou
continu, suffit à l'actionner."
Encyclopédie de la musique et
dictionnaire du conservatoire, 1927, p. 2079
(gallica.bnf.fr)
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1867
1868
1870
1871
1872
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Joseph
Gabriel GAVEAU, le père, a été nommé en 1866 avec le titre
Officier de la Légion d'honneur
1867 -
GAVEAU :
Exposition Universelle (Médaille
d'argent, présente un piano droit dont une partie de bois de la
caisse est remplacée par des glaces sans tain pour permettre
d'étudier les détails intérieurs d'un mécanisme particulier)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1868 -
Naissnace de Paul GAVEAU (1868-1917)
1870 -
Naissance de Eugène GAVEAU (1870-?)
1871 -
GAVEAU : Appropriation
de la mécanique des pianos à cordes verticales aux pianos à cordes
horizontales - Br.Fr. n°92234
1872 -
Naissance d'Étienne
GAVEAU (1872-1943), six ans
plus jeune que Gabriel GAVEAU, était né le 7 octobre 1872. |
1876 |
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
1876 -
Naissance de
Marie GAVEAU (1876-1955)
« INCENDIE 1876
»
1876 -
"Incendie.– Un
violent incendie a éclaté ce matin, à onze heures, dans les
ateliers de M. Gaveau, fabricant de pianos, rue Servain, 47.
Le
feu a atteint des bois ouvragés qui étaient entassés dans le
grenier, et menaçait de prendre de grandes proportions sans
l'arrivée des pompiers du Mont-de-Piété, qui ont mis vivement
leur pompe eu manœuvre. Les pompiers de la mairie et du
boulevard Richard-le-Noir sont arrivés et ont prêté leur
concours.
Le feu a été éteint vers les deux heures. Les dégâts
sont évalués à 10,000 francs couverts par une assurance. Voir :
Le
Petit Parisien, 02/12/1876, p. 4 |
1878
1880
1883
1885 |
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
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1878 -
GAVEAU :
Exposition
Universelle (médaille d'or pour un système de barrage équilibré
dans les pianos droits)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1878 -
Nouvelle
fabrique: rue Servan, 47 à Paris
1880
-
GAVEAU : Perfectionnements apportés aux barrages des pianos -
Br.Fr. n°137011
1883
-
GAVEAU : Perfectionnements apportés aux barrages des pianos -
Br.Fr. n°155637
1883 -
Diplôme
d'Honneur
sur l'Exposition
à Amsterdam, 1883
1885 -
Diplôme
d'Honneur
sur l'Exposition
à Bruxelles, 1885
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1887 |
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« CURIOSITÉ
»
1887 -
"[...] Là, on
le fouilla et on le trouva porteur de quatre autres chèques de
même prévenance et L'inculpé prétendit d'abord se nommer
Bertrand Gavaut, facteur de pianos, demeurant rue Servan, 2 puis,
presse de questions, il indiqua comme domicile 7, rue de
l'Evangile enfin, il éclara habiter, 15, rue du Four, chez M 8.
Des agents furent envoyés a ces différentes adresses, où il fut
constaté que Gavaut était parfaitement inconnu.
Interrogé de
nouveau, il a simulé la folie et a demandé enfin à être
confronté avec M. S. Ce dernier s'est aussitôt présenté chez le
commissaire de police, a qui il a confessé que l'individu arrêté
ne s'appelait pas Gavaut, mais Delarue, résidant habituellement
à Porto, où il vit avec sa famille. Delarue, qui est père de
huit enfants, est un faussaire émérite.
Il y avait plusieurs
années déjà qu'il se livrait, dans ses fréquents voyages à
Paris, à ce genre d'exploits. Il a été envoyé au Dépôt."
Le Petit Parisien, 21/07/1887, p. 3
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1888
1889
1890
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« LES GRÈVES DE 1888
»
1888 -
"Les
facteurs de pianos de la maison Gaveau.
A la suite de la grève de 1881, la corporation des ouvriers facteurs
de pianos et orgues, parmi lesquels ceux de la maison Gaveau
n'avaient pas été les moins énergiques, avait réussi à faire adopter
par l'ensemble des patrons un tarif de salaires qui fut d'abord
respecté par les chefs de maison.
Peu à peu, en raison de la spécialisation chaque jour plus étendue
du travail qui entraînait fréquemment l'application de nouvelles
bases d'évaluation des salaires, la corporation s'aperçut
visiblement qu'une tendance à la baisse se manifestait d'une façon
assez sensible pour porter atteinte au tarif en vigueur depuis 1831.
Il y a quelques jours, le directeur de la maison Gaveau tenta de
frapper un grand coup : il résolut d'abaisser successivement les
salaires de chaque profession spéciale occupée à cette industrie.
Les ouvriers finisseurs viennent d'être frappés les premiers; on
leur a signifié que leurs salaires seraient réduits à compter de ce
jour. Les ouvriers ont refusé d'adhérer, cette réduction et se sont
mis en grève.
La chambre syndicale, immédiatement informée, a pris en main la
cause des ouvriers de la maison Gaveau. On connaît la solidarité des
membres de cette corporation.
D'autre part, celle-ci peut compter sur la fermeté des ouvriers de
la maison Gaveau, qui, les premiers en 1881, quittèrent leurs
ateliers au nombre de 180 lorsque la grève fut décidée.
Il est à croire que les ouvriers de la maison Gaveau ne se
départiront pas, cette fois encore, de l'énergie et de la solidarité
dont ils ont fait preuve, il y a sept ans, et qu'ils sauront
s'opposer à l'avilissement des salaires de la corporation.
D'ailleurs, la chambre syndicale organise pour aujourd'hui mardi, à
cinq heures du soir, salle Lechable, 103, boulevard Menilmontant,
une grande réunion corporative dans laquelle la ligne de conduite il
suivre et les moyens de résistance seront examinés.
Tous les ouvriers de la maison Gaveau auront iL cœur d'assister à
cette réunion dont l'issue aura une influence décisive sur le sort
réservé à tous les facteurs de pianos et orgues."
Le Cri du peuple : journal politique quotidie,
24/10/1888, p. 4 (gallica.bnf.fr)
1888 -
"Une Grève - Les ouvriers
finisseurs de la fabrique de pianos de M. Gaveau viennent de se
mettre en grève, à la suite d'une réduction que l'on veut
apporter à leur salaire. La tâche des finisseurs consiste à
achever le piano, en réunissant les différentes pièces
construites par les autres ouvriers. Ce travail, qui demande
environ trois jours, a été payé Jusqu'ici 29 et 27 francs par
piano, selon le modèle de l'instrument. M. Gaveau a voulu, il y
a une huitaine de jours, réduire les salaires 27 et 25 francs,
ce qui constitue pour chaque finisseur une diminution de 60 à 70
centimes par jour.
Les intéressés, qui sont au nombre d'une
trentaine, n'ont pas accepté ces nouvelles conditions. Du-nuit
ont déjà quitté la maison, les autres sont restés prévisoirement
pour achever le travail commencé, car la diminution ne doit
porter que sur le travail confié à 1 ouvrier postérieurement au
jour auquel elle a été décidée. A la suite de ces incidents, la
Chambre syndicale des ouvriers en pianos avait urbanisé à la
salle Lechable, 103, boulevard Ménilmontant une reunion à
laquelle étaient convoqués tous les ouvriers facteurs de pianos,
et dont le but était de discuter les mesures à prendre pour
arriver au maintien de l'ancien salaire. Trois cents ouvriers
environ appartenant aux différentes fabriques de pianos avaient
répondu à la convocation.
L'assemblée a donné mandat à trois
membres de la Chambre syndicale de se présenter à la maison
Gaveau avec le procès-verbal de la séance pour demander le
maintien des salaires actuels, les finisseurs ne voulant
accepter aucune diminution. Une réunion générale des ouvriers
facteurs de pianos est décidée pour dimanche prochain."
Le Petit Parisien, 26/10/1888, p. 3
"BULLETIN SOCIAL - Les finisseurs de la maison Gaveau. - Nous
avons dit que les finisseurs de pianos de la maison Gaveau
s'etasent mis en grève à la suite d'une rédúction.
Les finisseurs gagnent 29 et 27 francs par semaine. M. Gaveau
voulant les réduire à 27 et 25 francs, ils ont refusé ces
conditions. La chambre syndicale a alors engagé tous les
ouvriers à se rendre solidaires des finisseurs, car la
diminution de salaire qui atteint aujourd'hui ceux-ci s'étendra
demain aux autres ouvriers, si la résistance ne s'organise pas.
Dans la réunion que nous avions annoncée, la président a déclaré
que si la majorité des ouvriers de la maison Gaveau décide la
cessation du travail, ceux qui font partie de la chambre
syndicale recevront la subvention fixée par les statuts et les
autres auront 3 fr. pendant chacun des quinze premiers jours et
2 fr. pendant chacun des quinze jours suivants. L'assemblée a
donné mandat à trois membres de la chambre syndicale de se
présenter hier matin à la maison Gaveau avec le procès-verbal de
la séance pour demander le maintien des salaires. a'cLuels, les
finisseurs ne voulant accepter aucufia diminution; puis une
réunion générale dei ouvriers facteurs de pianos a été décidée
pour dimanche prochain."
Le Radical, 26/10/1888, p. 3
(gallica.bnf.fr)
1888 -
Membre
du Jury
sur l'Exposition
à Barcelone, 1888

1889
-
"Gaveau (Gabriel), facteur de pianos. Membre des Comités Paris
1889."
Bulletin de la bibliothèque, 09/01/1897,
p. 27 (gallica.bnf.fr)
1889 -
GAVEAU :
Exposition Universelle à Paris : Médaille d'or
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS

1890 -
L'usine GAVEAU est
en 76- 78, rue Marcel et Jacques Gaucher, Fontenay-sous-Bois :
La renomée
grandissante de ses pianos lui permet de construire une petite
usine, rue Sevran, ou il emploie déjà 200 ouvriers vers 1890 et
produit 1500 unités par an.
1890 - "[...]
Pour les inscriptions et tous renseignements on est prié de
s'adresser au siège des cours, 20, rue Chaptal, ou à la maison
Gaveau (Nouvelle Succursale) 6, rue de la Chaussée d'Antin, Par
exception le cours d'ensemble de MM. Bottin frères se fait à la
nouvelle succursale de la maison Gaveau, 6 rue de la Chaussée
d'Antin : M. Edme Gaveau fils est directeur de cette
succursale."
L'Europe artiste : beaux-arts, peinture,
sculpture, gravure, théâtre, chorégraphie, musique, expositions,
musées, librairie artistique, bulletin des ventes ...,
26/01/1890, p. 184 (gallica.bnf.fr) - voir
(arr.9),
pour l'adresse.


|
1893
1894 |
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
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1891 -
Membre
du Jury
sur l'Exposition
à Moscou, 1891
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1893 -
En 1893 fatigué par ses 70 années il laisse la gestion de son entreprise qui
devient la "Société
GAVEAU Frères" à ses six fils.
Très
rapidement, Edme, Paul et Augustin se retirent de l'affaire et
Augustin GAVEAU monte une affaire à son compte, avant 1911. Paul
devient accordeur de pianos. (voir
Paul GAVEAU) Les
trois autres frères continuent jusqu'en 1909, Gabriel et Eugène s'occupant de la fabrication à l'usine et Etienne de la partie
administrative à Paris.
« Frères GAVEAU »
1893
Voir cette page :
Facteurs de pianos 1875-1899
sur la date
1893
1 avril 1893 -
"Paris. — Formation. — Société en nom collectif GAVEAU frères,
facteurs de pianos 47 et 49, Servan, —18 ans. du 1 avril 93. —
1,000,000 de fr. — 10 mai 93. — D."
Archives commerciales de la France.
10/06/1893, p. 698
1893 -
Membre
du Jury
sur l'Exposition
à Chicago, 1893
1893 - Grand Prix
sur l'Exposition
à Hanoi, 1893
En 1893
Constant Pierre écrivait son livre : 'LES FACTEURS D’INSTRUMENTS DE
MUSIQUE, LES LUTHIERS, ET LA FACTURE INSTRUMENTALE, PRECIS
HISTORIQUE' :
« PIANOS
GAVEAU »
"S’il est un nom
très connu du public, c’est certainement celui de Joseph Gabriel
GAVEAU, né
à Romorantin en 1824. Il n’a pas non plus accumulé les brevets
d’inventions, pourtant il a introduit bien des modifications à
la construction du piano et donné son nom à une mécanique
adoptée par beaucoup de facteurs français et étrangers, connue
sous le nom de mécanique GAVEAU.
Il est aussi l’auteur d’une
transformation de la mécanique de piano à queue d’ERARD, à
laquelle il applique le ressort à boudin et d’un système de
piano démontable en cinq parties. M. GAVEAU
a tenté d’obtenir l’amplification du son par réflexion, en
plaçant une glace à quelques millimètres de la table d’harmonie
; l’expérience nous fixera sur la valeur de cette innovation
présentée à l’exposition de 1889.
En attendant, elle témoigne du
souci et des soins que ce facteur apporte à sa fabrication.
C’est en 1847 que M. GAVEAU
débuta, dans de fort modestes conditions ; aujourd’hui il occupe
200 ouvriers et construit environ 1 500 pianos par an ; sa
production totale s’élève actuellement à près de 15 000
instruments.
Ce facteur eut une médaille de deuxième classe en
1855, une d’argent en 1867. La médaille d’or en 1878 et en 1889,
atteste l’excellence de la qualité de ses instruments, affirmée
à diverses reprises aux expositions d’Amsterdam (1883), d’Anvers
(1885) et de Bruxelles (1888) par le diplôme d’honneur. Depuis
peu, M.
GAVEAU
s’est adjoint ses six fils qu’il a placé à la tête des
différents services de son usine."
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1894 -
En 1894, Joseph
Gabriel GAVEAU a été nommé
Chevalier de la Légion d'Honneur
1894 -
Exposition universale à Lyon, membre du jury : "GAVEAU (Edm.),
Officier d'académie, etc., de la maison Gaveau frères, Facteurs de
pianos."
Bulletin officiel de l'Exposition de Lyon :
universelle, internationale et coloniale, Exposition de Lyon de
1894, 24/08/1893, p. 2 (gallica.bnf.fr)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
« UNE FÊTE AU GRAND-HOTEL »
"L’Exposition de
Chicago a valu à quelques industriels français des récompenses
dont plusieurs ont été des plus méritées. Au nombre de celles-là
comptons celle accordée à notre grand fabricant de pianos, M.
Gaveau, dont le nom, surtout depuis 1889, a acquis une
réputation universelle. M. Gaveau, en effet, a reçu la croix de
chevalier de la Légion d’honneur; et, dans un banquet organisé à
cette intention samedi soir, au Grand-Hôtel, on fêtait cette
heureuse distinction.
C’est là un fait très parisien, intéressant à plus d’un titre
pour tous ceux qui suivent d’un regard un peu chauvin et
cependant intelligent les progrès de nos industries de luxe à
l'étranger.
M. Gaveau a créé sa maison de toutes pièces, maison artistique
s’il en fut jamais. Autour de lui, au Grand-Hôtel, était réuni
tout le personnel de cette maison, soit 250 ouvriers tous gais
et satisfaits, un peu tiers, ma foi ! et prenant leur part du
succçs. Il s’y joignait diverses personnalités marquantes; p^rmi
les noms très connus du public parisien, citons MM.
Dujardin-Beaumetz, député; les colonels Hohmann et Sory, les
grands éditeurs Lemoine et Mamelle, le directeur des forêts M.
Daubrée, le grand constructeur Lecouteux, le grand propriétaire
de l’avenue de la République, Lepeu, le compositeur très connu
Divoire, le financier Bouchot, M. Sudre, le constructeur dont la
haute situation offre de remarquables analogies d’origine et de
développement avec celle de M. Gaveau père; M. Drouvillé, du
ministère du commerce; M. Mustel, le grand fabricant d’orgues;
le compositeur si aimé Francis Thomé, M. Paul Lepeu,
propriétaire de l'ancienne maison Verrier, et qui sera bientôt
l’heureux époux de la gracieuse fille de MM. Gaveau, etc., etc.
C’était une aimable fête de famille. Les six fils du fondateur
de la maison Gaveau sont, en effet, à la tête de cette belle
œuvre industrielle et artistique. Leur père, fils de ses œuvres,
homme d'une très haute intelligence et d’une valeur morale
supérieure, a mis d’abord en relief ce nom, que ses fils
continuent, et qui brille à côté des plus célèbres dans cette
branche' industrielle si appréciée de nos jours.
Des discours ont été prononcés; l’un plein de verve et de style,
de M. Dujardin-Beaumetz, rappelant les modestes débuts et les
prodigieux succès de M. Gaveau, sa belle vie d’honnête homme;
l’autre, de M. Schwab, caissier-comptable de la maison, et qui
en sait, lui, mieux que personne la prospérité. Enfin M. Edme
Gaveau, l’aîné des fils de M. Gaveau, a pris la parole pour
remercier, au nom de son père, ses invités qu’animait la joie la
plus cordiale.
Une très jolie fête, artistiquement et spontanément improvisée,
a clos la soirée. M. Thomé s’est fait entendre sur un bel
instrument à queue, de la maison, bien entendu ! Et l’on sait
quel charme ont les délicieuses trouvailles mélodiques de ce
charmeur. Mlle Huon, violoniste; Mlle Bouisson, diseuse
irréprochable; M. Eren Dobselt, se sont fait applaudir, ce
dernier dans une ravissante ballade accompagnée par fragments
musicaux, œuvres de Thomé, par lui interprétée.
Et, dans ce cadre du Grand-Hôtel où rien n’est épargné pour le
décor, après un dîner splendide servi avec une véritable
maestria, un menu savant, les vins délicieux des Caves du
Grand-Hôtel, ah ! les fêtes ont un charme saisissant, C’est le
merveilleux parisianisme dont elles sont enveloppées qui les
rend inoubliables.
Celle-là, d’ailleurs, ne sera oubliée par aucun de ceux qui y
ont pris part, car elle a été fête du cœur, fête des yeux, fête
de l’art.
Gaston Dalivet."
Le Charivari : publiant chaque jour un
nouveau dessin, 10/05/1894, p. 4 (gallica.bnf.fr)
"[...]
A sept Expositions déjà M. Gaveau père avait été nommé membre du jury.
Aujourd'hui c'est son fils aîné, M. Edme Gaveau, qui vient d'être à Lyon
l'objet de cette distinction si honorable et si enviée qui classe cette
maison hors concours. [...]"
La Grande dame. Revue de l'élégance et des arts,
1894, p. 273-274 (gallica.bnf.fr)
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|
1895
1896
1897 |
|
|

A savoir plus sur la
fabrique GAVEAU, voir
ARTICLES GAVEAU
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1895 -
Gabriel GAVEAU
avait épousé Marguerite Marie Thérèse Bouchot et ont eu trois enfants :
Yvonne née le 24 avril 1895, Denise née le 1er mai 1898 et Jean, né le 2
mars 1902.
1895 -
"Mercredi
prochain sera célébré, en l'église Saint-Leu, le mariage de M.
Eugène Gaveau, le fils du facteur de pianos bien connu, avec
Mlle Mina Gérard."
Le Journal, 14/07/1895, p. 4
(gallica.bnf.fr)
7 novembre 1895 - "Paris. Modification. Société GAVEAU
frères, pianos, 47 et 49, Servan. La société devient en
commandite à l'égard de M. Edme Gaveau. 7 nov. 1895"
Archives
commerciales de la France. Journal hebdomadaire,
07-12-1895, p. 1522
1895 -
Membre
du Jury
sur l'Exposition
à Amsterdam, 1895
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1896 -
Dès 1896 ils développent la marque en ouvrant une nouvelle usine
plus moderne tout près de Paris à Fontenay-sous-Bois qui emploie
300 ouvriers pour produire 2000 unités par an. C'est dans cette usine que vont être formés
la plupart des ouvriers qualifié à Paris.
19 juin 1896 -
"Paris. Modification. Société GAVEAU
frères,
facteurs de pianos; 47 et 49, Servan. Cession par M.
Marie-Joseph Emmanuel Gaveau à ses co-associés de tous ses
droits dans la société. 30 mai 1896." 'Archives
commerciales de la France. Journal hebdomadaire, 24-06-1896,
p. 790 (gallica.bnf.fr)
Probablement ce n'était pas Marie Joseph Emmanuel, mais
Marie Joseph Augustin GAVEAU
ou simplement
Augustin GAVEAU.
Parce qu'il n'y avait pas un fils avec ce nom :
Marie-Joseph
Emmanuel GAVEAU.
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« SALON PARISIEN
»
LES PIANOS DE LA MAISON GAVEAU
"La maison Gaveau a été fondée en 1847. Il convient donc de
remarquer tout de suite l'importance que cette manufacture a
prise, en des années en somme assez peu nombreuses, importance,
d'ailleurs, parfaitement justifiée par les perfectionnements que
MM. Gaveau n'ont cessé d'apporter dans la construction de leurs
instruments, et les soins minutieux qui n'ont jamais cessé de
présider à la fabrication des pianos sortis de leurs usines.
La
réputation acquise par cette maison et la place considérable
qu'elle occupe aujourd'hui dans le monde artistique et musical
sont d'ailleurs d'une progression facile à suivre pour le
visiteur qui considère le médailler si garni qui n'a rien à
envier à ceux des manufactures les plus célèbres.
En 1855, la
maison Gaveau recevait sa première médaille de bronze à
l'Exposition universelle de Paris. En 1867 (Paris), venait la
médaille d'argent; en 1878 (toujours à Paris), c'était enfin la
médaille d'or! Depuis, en 1883 (Amsterdam); en 1885 (Anvers); en
1888 (Bruxelles), les plus belles récompenses se succédaient, et
dès 1886 (le Havre), la maison Gaveau, hors concours et membre
du jury, augmentait la liste de ses récompenses d'une nouvelle
distinction, chaque fois plus élevée à toutes les expositions,
où ses envois faisaient l'admiration des Connaisseurs.
En 1889,
M. Gaveau obtenait une grande médaille d'or à l'Exposition
universelle. De plus, son médailler est orné des croix de
nombreux ordres européens, parmi lesquelles là croix de la
Légion d'honneur brille d'un éclat tout particulier.
Nous devons donc
remercier MM. Gaveau d'avoir envoyé un choix de leurs
instruments à notre Exposition.
Ils sont réunis en un Stand
élégant placé au centre du Salon Parisien, et le public ne se
lasse pas d'admirer ces superbes modèles, parmi lesquels nous
remarquons tout particulièrement un demi-queue, apprécié
justement au cours dès auditions données par M. G. Duvauchelle,
pianiste et compositeur distingué; un petit format, palissandre;
un grand format, noyer ciré, de style rocaille; un autre grand
format, aux appliques de cuivre mat, d'un goût exquis ; enfin un
piano de style empire, décoré d'une ronde d'amours, de sphinx,
etc., etc., meuble merveilleux à qui l'instrument ne le cède en
rien, merveilleux aussi de précision, de sonorité et de qualité
générale.
Ce sont là tous modèles riches, et ce n'est que
justice s'ils excitent la plus grande curiosité et l'admiration
du meilleur aloi.
La maison Gaveau
possède une superbe usine modèle à vapeur à Fontenày-spus-Bois,
près Paris, comprenant : chantiers, hangars, séchoirs, où sont
réunies toutes les essences de bois secs qu'un outillage
perfectionné transformera au fur et à mesure en pianos auxquels,
dans de vastes et nombreux ateliers, travaillent plus de 400
ouvriers, spécialistes de toutes les parties de l'instrument.
C'est une telle organisation qui permet de fabriquer
annuellement plus dé 1,800 pianos de toutes sortes. Attenant à
cette nouvelle usine est une cité ouvrière qui fait l'admiration
de tous ses visiteurs. En '86-, afin d'améliorer, autant que
possible, la condition de son personnel, M. J. Gaveau a institué
une Société deseeours mutuels entre les ouvriers de son usine,
assurant à tous, en cas de maladie, les soins du médecin et les
médicaments à titre gratuit.
Il s'agit donc bien là d'une de nos
grandes industries nationales et nous sommes heureux, dans ce
journal dévoué à toutes les bonnes causes, d'apporter notre
tribut d'admiration à cette maison. Elle est de celles qui font
la gloire du pays. Les pianos Gaveau connus et dispersés par le
monde entier servent, eux aussi, à faire, au loin, triompher la
suprématie du travail national et de l'industrie française."
Le
Journal de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen et
Moniteur des exposants, 1896, p. 6-7
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS

19 janvier 1897 -
"Paris. — Modifications des statuts. — Société GAVEAU frères,
facteurs de pianos, 47 et 49, Servan. — Cession par
MM. Paul et
Edme Gaveau à leurs co-associés de tous leurs droits dans la
société. — 31 déc. 96 et 19-janv. 97."
Archives commerciales de la France :
journal hebdomadaire, 03/02/1897, p. 134 (gallica.bnf.fr) -
Voir
Paul GAVEAU,
comme accordeur de pianos et
GAVEAU Fils
ou
Edme GAVEAU (°1897)
1897 -
Gabriel Gaveau, membre du jury de l'Exposition universelle à
Bruxelles, Belgique : "Gaveau (Gabriel), facteur de pianos.
Membre des Comités Paris 1889."
Bulletin de la bibliothèque, 09/01/1897,
p. 19 (gallica.bnf.fr)
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
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
|
1898
1899
1900
1902
1903 |
|
|
GAVEAU
: Magasin de pianos et Fabrique de pianos, 1899,
voir
GAVEAU ARTICLES avec
plus d'information sur la fabrique

«
NÉCROLOGIE
»
1899 -
"Le 3 mars est
mort, à Paris, à l'âge de 75 ans, M. Joseph-Gabriel Gaveau,
fondateur de la célèbre manufacture de pianos aujourd'hui
dirigée par ses fils. Parti d'une situation modeste, simple
ouvrier pianiste, en 1846, M. Gaveau était, grâce à sa
persévérance et à son esprit d'ordre, arrivé à créer une maison
qui ne tarda pas à devenir l'une des premières de France, tant
par l'importance de sa fabrication que par la qualité des
instruments.
Il apporta
notamment d'importants perfectionnements à l'échappement el à la
confection des armatures du sommier. Travailleur acharné, M.
Gaveau était d'une grande loyauté en affaires est avait su
s'attirer l'estime de tous ceux qui l'approchèrent. Ses obsèques
bnL élé célébrées à l'église St-Ambroise. Nous adressons à sa
famille nombreuse (il laisse 7 enfants et 10 petits-enfants),
l'expression de notre condoléance bien sincère."
Revue musicale Sainte-Cécile : publication
bi-mensuelle, 17/03/1899, p. 88 (gallica.bnf.fr)
1899 -
"NÉCROLOGIE —
C'est avec un vif regret que nous apprenons, la mort de M.
Joseph-Gabriel Gaveau, fondateur d'une des maisons les plus
justement estimées de la facture de pianos, à laquelle il avait
su donner une importance artistique et commerciale considérable,
et qui est aujourd'hui dirigée par ses fils, qui lui conservent
le bon renom depuis longtemps acquis par son créateur. M. Gaveau
est mort, à l'âge de soixante-quatorze ans."
Le Monde artiste : théâtre, musique,
beaux-arts, littérature, 19/03/1899, p. 191 (gallica.bnf.fr)
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1900 -
GAVEAU :
Exposition Universelle : hors
concours;
Gabriel GAVEAU était un des membres du
Jury.
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1900 - nouvelle
adresse : rue Blanche, 32-34
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1902 -
GAVEAU Frères
Exposant sur l'Exposition de Hanoi, 1902 -
Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1902 -
On
trouve Augustin et Paul GAVEAU
comme collaborateurs dans les ateliers d'un certain
F. HOURDEL :

"ATELIERS F. HOURDEL - Manufacture de pianos, location,
échange et accords ; réparation de pianos et orgues de tous facteurs
par A. et P. GAVEAU, élèves de leur père.
Rue Popincourt, 32 (XI® arrondt). Téléph. 922.44."
Paris-adresses
: annuaire général de l'industrie et du commerce, 1902, p. 1495
(gallica.bnf.fr)

« LA MANUFACTURE GAVEAU
»
1902 -
"La manufacture
de pianos Gaveau occupe une superficie de 14.000 mètres environ,
sur un terrain de plus de 30.000 mètres. Les 16.000 mètres, non
affectés à l'usine, comprennent les rues et les immeubles de la
cité ouvrière. Elle fabrique annuellement environ 2.000 pianos
droits ou à queue, trouvant leurs débouchés tant en France qu'à
l'étranger, et emploie pour cette fabrication 350 ouvriers et
ouvrières.
Depuis sa fondation en 1847, le nombre des pianos
fabriqués par elle s'élève à 38.500. Les bâtiments de l'usine,
construits en meulières et en briques, sont élevés sur cave, et
se composent d'un rez-de-chaussée et d'un premier étage.
Signalons au rez-de-chaussée une grande galerie de 75 mètres de
long sur 11 mètres de large, où sont débités les bois achetés en
forêt, et qui est reliée à la ligne de Vincennes par une voie de
raccordement, ainsi que différents ateliers réservés l'un à la
fabrication des pièces de serrurerie et de mécanique, un autre
au barrage et le troisième au tablage.
C'est dans ce dernier
qu'on pose les cadres de fer et les tables d'harmonie, les
sommiers d'accoche et de chevilles. Des milliers de tables y
sont exposées sur des soupentes pendant plusieurs mois, afin de
prendre, avant la mise en place définitive, la chaleur de la
pièce maintenue constamment à 30 degrés. A côté de l'atelier du
tablage se trouvent ceux affectés au filage et à la pose des
cordes.
Une machine de 300 chevaux, établie dans un pavillon
central, fournit l'énergie aux différentes machines-outils
réparties dans ces divers ateliers, ainsi qu'aux deux dynamos
utilisées pour l'éclairage électrique. De chaque côté du
pavillon, dans deux bâtiments à un étage, sont installés les
séchoirs. Au premier étage se trouvent les galeries réservées
aux ateliers de la mécanique, du clavier, de l'ajustage et du
réglage.
Une rue intérieure, large de 10 mètres, sépare les
bâtiments principaux des constructions annexes. Ces dernières
comprennent le bâtiment dit des expéditions renfermant tous les
pianos finis (400 à 600 en moyenne), un abri pour les
accumulateurs l'électricité, les ateliers de laquage et de
garnissage des marteaux, enfin le réfectoire des ouvriers
servant aussi de salle de réunions à la Société de secours
mutuels et de salle des fêtes.
Plus loin s'étendent les communs,
un magasin à fer et un hangar couvert pour le séchage du bois
près duquel se trouve un vaste réservoir approvisionné de 50.000 litres d'eau. Enfin, à côté de l'usine, on doit signaler la cité
ouvrière déjà mentionnée, desservie par 5 rues particulières et
comprenant déjà 2 grands immeubles et 29 villas particulières.
Les rues sont éclairées à l'électricité et munies de
canalisations d'eau. Le fondateur de la maison a créé, à l'usage
de ses ouvriers, une Société de secours mutuels dont il leur
laisse l'administration.
Les allocations attribuées par cette
Société aux malades sont de 2 francs par jour pour les hommes et
de 1 fr. 50 pour les femmes et apprentis, pendant les 6 premiers
mois, de 1 franc pendant les 3 mois suivants et de 0 fr. 50
pendant les 3 derniers mois, de telle sorte pourtant que
l'indemnité accordée aux sociétaires hommes ne dépasse pas 500
francs et que celle des femmes et apprentis n'excède pas 405
francs par an.
Les perfectionnements apportés par la maison dans
la fabrication des pianos concernent surtout les pianos droits,
dont la mécanique a été sensiblement améliorée, grâce à une
heureuse application du ressort à boudin et à diverses
modifications dans la disposition de certaines parties (fourches,
nez, etc.)." État
des communes à la fin du XIXe siècle, Fontenay-sous-Bois :
notice historique et renseignements administratifs / publié sous
les auspices du Conseil général, Fernand Bournon; Département de
la Seine. Direction des affaires départementales, 1902, p. 100-101
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1904 |
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
Fontenay-sous-Bois, rue Castel et la manufacture de Pianos GAVEAU

La « maison
GAVEAU », comme l’on disait à l’époque, ajoute à sa gamme d’instruments
un petit piano à queue qui recevra le surnom de « crapaud »
destiné à concurrencer, dans les appartements, les pianos droits.
On inventera également la mécanique pour piano droit à « double
répétition » qui lui permettait une vitesse d’exécution proche de
celle d’un piano à queue. Le petit 1/4 de queue, le fameux
«modèle 1» très
connu à Paris concurrence nettement les pianos PLEYEL et ERARD
dans les appartements parisiens. Les marqueterie en soleil et
l'élégance de la caisse ajoutent à la Publicité grandissante de la
marque.
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1905
1906
1907 |
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8
novembre 1905 -
"Paris. — Formation. — Société anonyme dite Société
IMMOBILIÈRE GAVEAU, 32 et 34, Blanche. - 35 ans. —
1,500,000 fr. — 8 nov. 1905."
Archives commerciales de la France.
15/11/1905, p. 1435
8
novembre 1905 -
"Paris.
— Modifications et Prorogation de 26 ans jusqu'au 4 avril 1937 —
Société GAVEAU frères pianos, 47,et 49, Servan. — Transfert du
siège, 32 et 34, Blanche. — 8 nov. 4903. — D."
Archives commerciales de la France :
journal hebdomadaire..., 22/11/1905, p. 1467
(gallica.bnf.fr)
1905 -
GAVEAU Frères
Grand Prix sur l'Exposition universelle et internationale de
Liège, 1905 -
Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
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GAVEAU, siege
social : 45 & 47, rue la Boetie à Paris (1907)
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1907 -
C’est l’un
des fils du patriarche, Etienne GAVEAU,
s'occupe de l'administration à Paris et qui a l’idée géniale
d’installer le siège social rue la Boétie et d’y adjoindre : En
1907, une grande salle de concert :
SALLE
GAVEAU, ultra-moderne pour l’époque, pouvant promouvoir la qualité de ses pianos,
dont la réalisation sera confiée à l’architecte Jacques Hermant
qui en soignera tout particulièrement l’acoustique. Sans doute le
meilleur à Paris.
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Dans les années vingt, plusieurs concerts
symphoniques y étaient régulièrement organisés, et des films
d'époque montrent même Felix Weingartner dirigeant l'Orchestre
symphonique de Paris sous les lambris de la salle de la rue de La
Boétie ; dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, il
n'était pas rare non plus d'y entendre l'une des associations
symphoniques parisiennes.
La renomée de la maison
GAVEAU doit beaucoup aux concerts
judicieusement organisés par Etienne dans sa salle de concert
moderne pour l'époque. Les plus grands artistes sont invités à
jouer ses les instruments de la marque surtout ses fameux pianos
de concerts.
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1908 |
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« L'INCENDIE DE
1908 »
1908 -
"VIOLENT INCENDIE
- 2000 pianos brûlés - 2 millions de dégâts - Un violent
incendie, dont les flammes ont éclairé pendant deux heures toute
la banlieue Est de Paris, a éclaté hier soir rue Castel et rue
Pasteur, à Fontenay-sous-Bois, dans l'usine de pianos de MM.
Gaveau frères qui occupe une étendue d'un hectare.
Le feu a
éclaté dans le magasin central, où l'on fabrique la boiserie des
instruments. Le concierge donna aussitôt l'alarme, mais avant
l'arrivée des pompiers, les trois étages de l'immeuble étaient
en feu. Un bataillon du 1er zouaves, caserné au fort de Nogent,
deux bataillons de chasseurs à pied et l'infanterie coloniale
accourus de Vincennes organisaient le service d'ordre sous les
ordres du général Hermand.
Les pompiers de Fontenay, de
Vincennes, du Perreux, et de toutes les localités voisines
attaquaient le foyer de l'incendie, mais l'eau manquait tout
d'abord, et les secours ne furent au complet que lorsque furent
arrivés de Paris 900 mètres de tuyaux, à l'aide desquels on put
relier l'usine Gaveau à la place de la mairie de Fontenay. Grâce
à la présence d'esprit et au courage des pompiers de Fontenay et
de Vincennes, accourus les premiers sur le théâtre de l'incendie,
une véritable catastrophe fut évitée.
Ils retirèrent à temps des
caves une quantité considérable de vernis et d'essences qui
eussent fait explosion. Le feu s'était déclaré vers 8 h. du soir
et ce n'est que vers une heure du matin qu'on en a été maître.
Un seul bâtiment de l'usine a pu être préservé. Les magasins et
les 2 000 pianos qu'ils contenaient sont détruits.
La
comptabilité a pu être sauvée. On n'a eu à déplorer aucun
accident de personnes, malheureusement, 350 ouvriers vont se
trouver momentanément sans travail. Les dégâts matériels,
couverts par plusieurs assurances, s'élèvent à près de 2
millions. L'enquête ouverte par le commissaire de police de
Vincennes n' a pas encore établi comment le feu avait pris."
La Croix, 14/03/1908

"L'INCENDIE
CHEZ MM. GAVEAU FRÈRES. - Les dégâts sont heureusement limités.
- Nous apprenions hier soir qu'un incendie considérable venait
d'éclater dans les vastes usines que possèdent à
Fontenay-sous-Bois MM. Gaveau frères, les réputés facteurs de
pianos. Rassurons les nombreux amis et admirateurs de la grande
marque française les dégâts sont, à n'en pas douter, très
importants, mais la fabrication ne subira pas d'arrêt
appréciable.
En effet, seuls les ateliers de montage ont été, en
partie, détruits par les flammes les ateliers de fabrication et
toute la partie de l'usine affectée aux bois de réserve ont pu
être heureusement préservés et sont absolument indemnes. Du
reste, le stock de pianos qui se trouve au siège social, 45, rue
de la Boétie, permettra largement de répondre aux commandes les
plus pressantes. "
Le Petit Parisien, 15/03/1908, p. 4 et dans "
Le Figaro, 14/03/1908 (gallica.bnf.fr)
et
La Presse, 15/03/1908, p. 2
(gallica.bnf.fr)

Un incendie détruit
l'usine pendant l'absence de Gabriel GAVEAU et dans des conditions
qui amènent le départ d'Eugène.
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Fontenay-sous-Bois - Incendie des Usines GAVEAU
Fréres La
Manoeuvre de la Pompe à bras, 1908
Terrible Sinistre à
Fontenay-sous-Bois.
"L'usine Gaveau
détruite par le feu. La violence de l'incendie. Sur les lieux d
sinistre. - Les blessés. - Les dégats.
Le feu a ravagé cette nuit l'usine de pianos appartenant aux
frères Gaveau. De l'immense brasier à peine éteint ce matin, aux
premières lueurs du jour, il ne'reste plus qu'un amas de
décombres fumants, parmi lesquels les pompiers travaillent
encore avec ardeur.
De Vincennes, on voyait, cette nuit, les flammes qui s'élevaient
à des hauteurs vertigineuses ce matin, on aperçoit encore de
très loin une opaque fumée qui monte en gros flocons et
tourbillonne à plus de deux cents mètres à La ronde. Tout autour
de l'usine,une foule énorme, les pieds dans l'eau et la, boue,
contemple ce désastre.
Toute la partie des bâtiments donnant rue Cladel est totalement
détruite. Des pans de murs inclinés et menaçant à tout instant
dé s'écrouler subsistent seuls. Dams la rue, trois pompes à main
ont fonctionné toute la matinée, activées par des groupes de
soldats des batteries du 12e et 13e d'attillerie.
Les pompiers de Paris sont partis vers sept heures du matin,
laissait sur les lieux leurs camarades de Montreuil, Perreux et
Vincennes. Ce spectacle navrant ne manqua pas d'un certain
pittoresque.
Cent hommes en bourgerons blancs, sous les ordres du
sous-lieutenant Ferrasson relayent auprès des pompes de quart
d'heure en quart d'heure. La gendarmerie et les gardiens de la
paix intetrdisent l'entrée et gardent les issues. Sur tous les
pans de murs carbonisés, au milieu des débris et des matériaux,
les casques des braves pompiers apparaissent, reluisant à un
pâle soleil.
Avec un dévouement et un zèle inappréciables, ces courageux
sauveteurs, qui ont passé toute la nuit autour de ce brasier
géant, au péril de leur vie, manient ce matin la pioche, sous la
bise froide. Les zouaves et les chasseurs, qui furent, eux
aussi, de la partie, n'ont quitté que vers dix heures. Les
autorités sont encore sur les lieux.
Dans la cour intérieure de l'usine, voici d'abord le commissaire
de police de Fontenay, M. Pols; MM. Mussac, maire de Fontenay;
Girard, conseiller génénral; les deux frères Eugène et Gabriel
Gaveau. Tous ces hommes discutant, les pieds dans l'eau, tandis
qu'autour d'eux s'agitent reporters et photographes en quête de
renseignements.
L'enquête de la
police
De l'enquete officielle ouverte sur les causes de ce gigantesque
incendie il ne résulte encore rien ou presque rien.
M., Pois, commissaire de police, croit néanmoins pouvoir
affirmer d'ores et déjà que le désastre n'est pas dû à la
malveillance.
Selon toutes les apparences, et les témoignages des voisins sont
catégoriques à cet égard, le feu a pris dans la salle du
vernissage. Comment ? On ne sait. Les flammes se sont
développées en quelques minutes par malheur, le service de
sauvetage fut mal réglé au moment de la première panique et l'on
manqua d'eau.
C'est seulement vers onze heures et demie que le feu put être
sérieusement combattu. Dans ces conditions, il ne faut pas
s'étonner de l'importance des dégâts.
Il y eut des dévouements admirables qui resteront igumrés. C'est
ainsi quelqu'un s'est élancé dans le brasier pour tirer
d'un pavillon contigu des bonbonnes d'essence qui auraient
explosé sans cette intelligente initiative.
Les chevaux purent aussi être sortis des écuries.
En revanche, plusieurs des sauvateurs ont été blessés.
On en compte douze, et parmi eux, le sous-lieutenant des
pompiers de Fontenay, Dulthil, grièvement blessé aux mains. Un
pompier de la caserne de Reuilly a eu trois doigts coupés;
d'autres ont des luxations nombreuses.
Tous ont été secourus par les infirmiers Beaunmamn père et fils,
et la Sociale des secouristes français (section de Vincennes).
On compte encore quelques blessés parmi les ouvriers de l'usine.
Quatre cents
ouvriers sans travail
Au nomhre de 400
à 500 environ, ceux-ci en effet, étaient accourus dès que le
premier signal du feu fut donné.
Ils n'ont pas quitté le lieu du désastre depuis lors.
La plupart d'entre eux se trouvent privés de leur gagne-pain
quotidien.
M. Gabriel Gaveau, que nous avons interrogé à ce sujet nous a
assuré qu'il ferait tout pour que le désastre atteigne le moins
possible son personnel.
Des baraquements seront sans doute bâtis en toute hâte pour le
chômage soit très bref, mais il faudra néamoins une quinzaine de
jours pour réaliser cette installation.
Aussi M. Girard a-t-il écrit, dès ce matin, au président du
Conseil général, lui demandant de convoquer le bureau pour
établir les secours à donner.
D'autre part, il est fort probable que les municipalités de
Vincennes et de Fontenay accorderont également des secours. Les
dégâts, couverts par une assurance, se montent à un million
environ.
Plus de cinq cents pianos, prêts à livrer, ont été complètement
détruits."
La Presse, 14/03/1908, p. 2
(gallica.bnf.fr)

'Les pompiers au
travail'
"Deux millions
degrès; 450 ouvriers sans travaille; 12 blessés. Le
sous-leuitenant M. Duthil grièvement blessé aux mains; Le
Caporal Demougeot de Montrieul-sous-Bois, jambe gauche brisée,
son collège Bouchat s'est ouvert la main, d'autres ont des
luxations nombreuses."
22 avril 1908 :
1908 -
"Paris. —
Modifications aux statuts. Soc. GAVEAU frères,
facteurs de pianos, 32, 34, Blanche. — Transfert du siège 45,
47, La Boétie."
Archives commerciales de la France.
22/04/1908, p. 518

« HISTORIQUE »
"Usine
GAVEAU à Fontenay-sous-Bois fondée en 1847, mais installée à
Fontenay avec une cité ouvrière 4e quart 19e siècle comprenant au
rez-de-chaussée une grande galerie de 75m de long où sont débités
les bois et au 1er étage les ateliers, au centre de la cour un
pavillon abritant une machine de 300 chevaux qui fournit l'
énergie et deux séchoirs. Usine surélevée début 1er quart 20e
siècle d' un étage carré et d'un étage de comble qui sont
détruits par un incendie en 1908. Seul le 2e étage carré est
reconstruit avec toit à longs pans. Bâtiment nord aujourd' hui
dénaturé.
Au
rez-de-chaussée du bâtiment principal, une galerie de 75 mètres
de long où l'on débite les bois acheminés ici par un
raccordement ferroviaire sur la ligne de Vincennes.
Une machine
de 300 chevaux-vapeur fournit l'énergie aux divers ateliers. Les
tables d'harmonie sont mises à sécher pendant plusieurs mois à
une température constante de 30° C. À la grande époque, 2000
pianos sortent annuellement de chez GAVEAU qui emploie 350
ouvriers. Surélevée au début du XXe siècle, l'usine est ravagée
en 1908 par un incendie qui prive d'eau une bonne partie de la
ville. Un an plus tard, elle est remise en fonction. Pendant
plus d'un siècle, les pianos GAVEAU auront été synonymes d'une
certaine idée du son français."
www.culture.gouv.fr
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1910
1911 |
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Eugène, Etienne &
Gabriel GAVEAU
Voir
Album
de photos de Gabriel GAVEAU
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1910 -
Trois frères continuent jusqu'en 1909,
Gabriel et Eugène
s'occupant de
la fabrication à l'usine et
Etienne
de la partie administrative à Paris. A ce moment GAVEAU avait beaucoup des
modèles différents de pianos dans sa collection.
Plus
tard en 1910, Gabriel et
Etienne ne s'entendant plus, décident de se séparer ; l'affaire
paternelle est mise en vente au plus offrant et il est convenu
entre les deux frères que celui qui n'achèterait pas, se
rétablirait aussitôt, d'où la constitution de l'affaire Gabriel
GAVEAU en 1911. Ses frères Augustin et Edme sont commencés ensemble sous le nom
«GAVEAU
Aînés».
"Paris. Une
Société anonyme au capital de 3,000,000 de francs vient
d'acquérir l'importante fabrique de pianos Gaveau frères. M.
Etienne Gaveau devient seul directeur général de ces grands
établissements pour le compte de la dite société."
La Vie Musicale, 1910, p. 539
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1 avril 1910 :
"Paris.— Dissolution — 1 avril 1910 — Soc. GAVEAU frères, fab.
de pianos, 45 et 47, r. Boétie. — L. M. Navarre, 3, Mogador —
Jug. du 4 avril 1910 — A. P. "
Archives commerciales de la France.
24/12/1910, p. 1955
11 février 1911 :
"Vendeur : Gaveau Frères (soc.) - Acquéreur : Soc. français de
pianos - Domicile élu pour les oppositions : Navarre, 3, Mogador
- entrée en jouissance : de suite - Fonds vendu : Facteur de
pianos et loc. de salle de concert, 45 et 47, La boétie et usine
à Fontenay-sous-Bois"
Archives commerciales de la France.
11/02/1911, p. 186 - Qui est NAVARRE ? "Navarre
(Eugène) W, administrateur et liquidateur de sociétés près le
Tribunal de commerce de la Seine, r. de Mogador, 3."
Annuaire-almanach du commerce, de
l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou
almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des
pays étrangers : Firmin Didot et Bottin réunis, 1907,
p. 597 (gallica.bnf.fr)
"Nous
apprenions que M.
Etienne
Gaveau vient d'acquérir pour une
société au capital de 3.000.000 les Etablissements Gaveau. M.
Etienne Gaveau devient seul directeur général de ces importants
établissements. Nous sommes heureux de le féliciter et
souhaitons à la nouvelle Société d'augmenter encore la
prospérité de cette célèbre marque de pianos si appréciée du
public et des artistes."
La Presse, 07/02/1911,
p. 1 (gallica.bnf.fr) -
Le Monde artiste : théâtre, musique,
beaux-arts, littérature, 25/02/1911, p. 128 (Galica)
Il semble que
Eugène
(Gabriel) GAVEAU, -après avoir quitté l'entreprise-, s'est lancé
dans et le secteur aéronautique et automobile :
1913
:
Paris-Hachette : annuaire illustré de
Paris, 01/01/1913, p. 155 (gallica.bnf.fr) &
1939
:
Archives commerciales de la France :
journal hebdomadaire..., 26/05/1939, p. 1701
(gallica.bnf.fr) -
"Gaveau (Eugène), 6, rue de Saigon."
Annuaire des grands cercles : Cercle de l'Union,
Jockey-Club, Cercle agricole, Cercle de la rue Royale, Cercle des chemins de
fer, Cercle de l'Union artistique, Sporting-Club, par le baron de Tully,
1914, p. 288 (gallica.bnf.fr)

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|
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Après 1910 moment on a trois marques GAVEAU :
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1911 |
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|
«GAVEAU»
|
|
«Gabriel GAVEAU» |
|
«GAVEAU aînés» |
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Repris par
Etienne GAVEAU
|
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Gabriel GAVEAU
"Maison
fondée en 1911" près
de Bois de Boulogne :
55-57 Avenue Malakoff, 75016 Paris (Adresse depuis 1919) - Usine à
Asnières |
|
Commencé en 1911 par
Edme & Augustin GAVEAU :
|
|
VOIR -> GAVEAU °1909
sur cette site |
|
VOIR ->
Gabriel GAVEAU °1911
sur cette site |
|
VOIR -> GAVEAU
aînés °1911
sur cette site
|
|
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Etienne Gaveau
(1872 - 1943), marié le 1e octobre
1895 avec Marguerite CARLHIAN (1873-1930) -(Photo
Ogereau), dans
Excelsior : journal illustré quotidien :
informations, littérature, ..., 30/07/1912, p. 6
(gallica.bnf.fr)

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Gabriel GAVEAU
(1866 - 1935), marié avec
Marie Thérèse BOUCHOT (ca. 1870-?). Ils ont eu trois enfants :
Yvonne née le 24 avril 1895, Denise née le 1er mai 1898 et Jean, né le 2
mars 1902.
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|
GAVEAU Edme
(1863 - 1913)
Edme GAVEAU fonde
son propre atelier en 1897. Mais dès 1911, il s'associe à son frère
Augustin.
Voir
Edme GAVEAU (°1897)
&
GAVEAU
Augustin
(1865 - ?)

Commencé comme «GAVEAU Aînés», Paris, Maison fondée en
1911. (signature), utilisée dès 1912 (21). Il s'agit les
deux aînés, donc Augustin et Edme GAVEAU.


"Certificat
d'origine, Manufacture de pianos, GAVEAU Aînés, Paris,
15, rue du Caire, Maison fondée en 1911."
|
|
«
SOCIÉTÉ ANONYME DES ÉTABLISSEMENTS GAVEAU
» |
|
« Gabriel GAVEAU -PIANOS D'ART
» |
|
« GAVEAU Aînés » |
1911
1912
1919 |
|
|
En 1911 Etienne doit
poursuivre la marque GAVEAU seul, après des desaccords avec
Eugène et Gabriel.
17 mars 1911 :
«
SOCIÉTÉ ANONYME DES ÉTABLISSEMENTS GAVEAU
» -
"Paris- Modifications aux statuts — Soc. des ETABLISSEMENTS
GAVEAU, 45 et 47, La Boétie —17 mars 1911 — L. "
Archives commerciales de la France.
12/04/1911, p. 486
12 avril 1911 :
"Paris. . - Modifications aux statuts— Soc. des ETABLISSEMENTS
GAVEAU, 45 et 47, La Boétie — 17 mars-1911 — L."
Archives commerciales de la France :
journal hebdomadaire..., 12/04/1911, p. 486
(gallica.bnf.fr)
Les frères
Gaveau ont construit une cité ouvrière de deux immeubles et 29
maisons avec un petit jardin avant, dans les rues nommées
d'après les noms de ses filles, rue Pauline, rue Thérèse et rue
Yvonne, et aussi dans la rue Jean-Jacques Rousseau et rue
Jacques Gaucher. Voir
La Maison Gaveau sur archives.fontenay-sous-bois.fr,
p. 4

1912 -
GAVEAU :
Perfectionnements apportées aux mécaniques des pianos droits - Br. Fr.
n°437430
1912 -
GAVEAU :
Nouveau
mouvement de pédale pour piano droit - Br. Fr. n°445560
1912 -
GAVEAU :
Nouveau
tablage pour piano - Br. Fr. n°547847
1912 -
Exposant sur l'Exposition
Internationale des Arts du Travail,
dans le Grand Palais, à Paris, 1912
-
Voir
GAVEAU EXPOSITIONS

"Dans la
récente promotion du ministère du commerce, nous relevons avec
plaisir la nomination comme chevalier de la Légion d'honneur de
M. Louis-Etienne Gaveau, conseiller du commerce extérieur et
administrateur-directeur de la manufacture de pianos Gaveau,
c'est-à-dire le continuateur de l'œuvre de son père qui fonda la
maison au milieu du siècle dernier.
La salle et tous les services de la maison Gaveau, installés
dans le luxueux hôtel de la rue La Boétie, ainsi que l'usine
modèle de Fontenay-sous-Bois sont connus de tous les artistes et
amateurs français et étrangers qui savent aussi que la
manufacture de pianos Gaveau est une des plus importantes et des
plus anciennes de la facture française, une de celles qui
représentent avec le plus d'éclat et d'autorité notre art
industriel dans le monde.
La distinction dont est l'objet M.
Etienne Gaveau, chef de la maison qui porte son nom, sera donc
accueillie avec faveur par la fidèle clientèle ainsi que par les
admirateurs de la vieille et digne marque nationale."
Le Temps, 31/07/1912, p. 4
(gallica.bnf.fr)
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|
Gabriel fonde sa
propre unité de fabrication dans laquelle il peut assouvir ses
idées nouvelles dans la facture des pianos à queue. Il crée son
propre style en fabricant des quarts de queue avec des ébénisterie
travaillées avec des bois précieux. Le magasin
d'exposition et les bureaux sont situés 57, avenue Malakoff à
Paris
et l'usine 92, rue de Sèvres à Boulogne.

1911 -
Fondation de la
marque
GABRIEL GAVEAU
1912 -
Sous-marque
'GABIANO'
était une sous-marque
de Gabriel GAVEAU, dès 1912 (21)
:
SOUS-MARQUE

Voir
GABIANO


Gabriel GAVEAU Publicité de 1919, voir plus de sa
Publicité
 |
|
A la même fois,
Augustin fonde sa propre marque aussi
en même temps de Gabriel GAVEAU. Il crée aussi son
propre style en fabricant des pianos droits avec des ébénisterie
travaillées avec des bois précieux.

1911 - Fondation de
la marque
AUGUSTIN GAVEAU
1912
-
Une sorte de marques [?] étaient
:
'LE
PIANAUGUSTA'
GAVEAU AÎNÈS dès 1912 (21)
GAVEAU AÎNÈ

1913 - Edmé GAVEAU
meurt.

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1913 |
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« Augustin GAVEAU
»
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1913
1914
1919
1921 |
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
GAVEAU Publicité de 1914
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1919 -
Exposant sur l'Exposition
Internationale à Lyon,
1919
-
Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
|
|

La maison ancestrale de la famille GAVEAU, puis devenu le magasin de
et salle de musique de Gabriel GAVEAU -
55-57, Avenue Malakoff, 75016,
Paris dès 1913 -
Voir
Album
de photos de Gabriel GAVEAU
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|

A[ugustin GAVEAU]
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


après
1921 -
Augustin GAVEAU
semble d'être associé avec un
concessioneur
Th. YVON |
1921
1925
1927 |
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
Fabrique
ca. 1921


45 & 47, rue la
Boetie ca. 1921

1921 -
Capacité de production
quotidienne de 13 à 14 pianos droits et à queue ca. 1921
1925 -
GAVEAU :
Exposition internationale des Arts
Décoratifs et Industriels Modernes : Grand Prix
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1927 -
"Depuis vingt-cinq ans, M. Etienne GAVEAU dirige la maison de la
rue de la Boétie. Plus de 70.000 pianos furent fabriqués depuis
la fondation de cette maison."
Encyclopédie de la musique et
dictionnaire du conservatoire, 1927, p. 2079
(gallica.bnf.fr)
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
GG utilisait cette stampe dans le cadre fonte
GG 1911 dès 25/11/1922
(21).

SOUS-MARQUE

1925 -
Fondation de la marque
LYS
: Gabriel GAVEAU commence à producer une sous-marque
LYS, avec
seulement deux modèles de piano droit à un prix très payable.
son adresse en 1929 : Quartier du Canada et 78, avenue des
Ternes, Honfleur.
1927 -
Gabriel
GAVEAU invente
Le
Canto,
un dispositif électromagnétique, inventé autour 1927 par Marcel Tournier
et
Gabriel GAVEAU, qui se sont adaptés à l'intérieur d'un piano et ont
transmis les vibrations des cordes à un ensemble de roseaux accordés.
Après la pianola, le
phonographe, et puis GG fabrique les radios!
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|


"Exposition
Foire de Paris - Liste des Participants [...] Augustin GAVEAU,
Maison fondée en 1911 - Stand 4208 Pianos et amplificateurs
phonographiques."
Musique & instruments: revue du commerce &
de l'industrie de la musique, 1931, p. 8
 |
1930
1931 |
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|
Dans les années vingt le
radio prends ça plaçe
aussi chez GAVEAU:



Vers 1930,
après la guerre,
deux petits-enfants du patriarche, Marcel et André (fils d'Etienne)
continuent la tradition avec, une nouvelle marque M A G, qui produits de bons petits pianos droits solides et pas
chers, mais
connaissent des difficultés.
1930 -
Fondation de la
marque
MAG

1931
- GAVEAU : Grand Prix Exposition Coloniale
- Voir
GAVEAU EXPOSITIONS
1931 -
"Des malfaiteurs se sont introduits, la nuit dernière, dans les bureaux de la
fabrique de pianos Gaveau. rue Castel, à Fontenay-sous-Bois. Mais, dérangés
par l'arrivée d'un chauffeur, ils se sont enfuis."
Le Petit Parisien, 01/07/1931, p. 7
|
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1930 -
EXPOSITION
INTERNATIONALE DE LIÈGE :
"Sur
l'Exposition intenationale à Liège, Belgique, membre du jury : Prsésident :
M. Gabriel GAVEAU, Facteur de Pianos, Directeur-Fondateur de la Maison de
Pianos d'Art Gabriel Gaveau, Président d'Honneur du Groupe des Facteurs de
Pianos de la Chambre Syndicale des Facteurs d'Instruments de Musique.
[...]
GABRIEL GAVEAU (Maison fondée
en 1911), 55-57, avenue Malakoff, Paris, exposait différents appareils de T.
S. F., phonographes; parmi lesquels nous citerons un joli clavecin décoré,
restauration de sa fabrication, scrupuleuse de ces délicieux instruments
d'antan."
Rapport général de la Section française, par A.
Lambert-Ribot ; Exposition internationale de Liège, 1931, p. 315

1935 -
Gabriel GAVEAU meurt en 1935. Son fils Jean a repris la fabrique.


 |
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1935
1936 |
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1936 -
Ouvrières et ouvriers en grève chez l'usine Gaveau en 1936 :
"FONTENAY-SOUS-BOIS. - Gaveau, pianos, T. S. F. 300 ouvriers ont
occupé l'usine, les femmes et enfants sont parties."
Le Populaire : journal-revue hebdomadaire
de propagande socialiste et ..., 05/06/1936, p. 2
(gallica.bnf.fr)
1936 -
"FIANCAILIES -
On annonce les fiançailles de Mlle Marguerite Lefèvre-Vacquerie,
fille de M. Pierre Lefèvre-Vacquerie, décédé, et de Mme Pierre
Lefèvre-Vacquerie, avec M. André Gaveau, fils de M. Etienne
Gaveau et de Mme Etienne Gaveau, décédée."
Le Figaro, jounal non politique,
11/12/1936, p. 2 (gallica.bnf.fr)
1937 -
"Hyménée : [...] M. André Gaveau, fils de M. Etienne Gaveau,
directeur de la manufacture de pianos qui porte son nom, épouse
Mlle Lefèvre-Vacquerie."
Echos, 05/1937, p. 426
(pmf.oicrm.org)
1937 -
"UNE GREVE CHEZ GAVEAU - (pianos et boîtes T. S. F.)
Depuis lundi dernier, le personnel des établissements Gaveau, à
Fontenay-sous-Bois, a cessé le travail.
Avant juin 1935, cet industriel accordait des salaires horaires
de 2 francs et 1 fr. 75 à ses ouvriers, et des jeunes de 16 à 17
ans gagnaient 0 fr. 75. Unanimes dans l'action, certaines
catégories obtinrent alors des augmentations de salaires de plus
de 100 pour cent et la liberté,de se syndiquer, ce qui était
précédemment interdit.
Mais Gaveau ne connaît qu'une liberté : celle d'exploiter ceux
qui, pour vivre, sont obligés de travailler sous ses ordres.
Cependant, malgré différents renvois d'ouvriers syndiqués à la
C. G. T. la création d'un syndicat chrétien, dirigé par des
Croix de Feu, et l'embauchage, par le canal du parti populaire
français, ce patron ne peut pas encore opérer comme il le
voudrait.
Aussi décida-t-il de remercier douze techniciens et employés,
tous confédérés. Les syndicats intéressés, liés par le délai
d'une semaine franche prévu dans les conventions pour l'examen
des différends, informent les syndicats patronaux et M. Gaveau
qu'ils reprendront leur liberté à l'expiration de ce délai, si
c'est nécessaire.
Bien que les pourparlers s'engagent aussitôt, remployeur
précipite les licenciements : 13 manœuvres sur 16 sont renvoyés
sans pouvoir accomplir leur délai-congé ; parmi les trois qu'il
conserve figuré naturellement un doriotiste de la localité,
récemment embauché ; ensuite. 18 femmes, puis 10 machinistes,
dont les deux délègues, qui sont invités à quitter les lieux
immédiatement.
Devant une telle attaque et malgré une pression éhontée faite
par Gaveau en personne, promettant une récompense à ceux qui
n'écouteront que ses ordres, la grande majorité, du personnel
décide l'arrêt du travail, qui est bientôt effectif, sauf pour
une petite partie du personnel désorienté par ces différentes
manœuvres nui ne reprit le travail que sous la protection de la
police.
Malgré les promesses faites par le chef le cabinet du ministre
de l'Intérieur, certains agents agissent avec autant de
brutalité qu'à l'époque de Tardieu et de Laval, et nous avons
immédiatement protesté contre cette attitude inqualifiable, qui,
selon nous, ne doit pas se renouveler.
Par leurs procèdes semi-fascistes, Gaveau et ses acolytes
encouragent tous les grévistes à la lutte. Toutes ces femmes,
ces jeunes gens et jeunes filles ne veulent à aucun prix être de
nouveau asservis comme ils l'étaient avant juin 1936 et désirent
travailler dans la liberté.
Tous nos camarades délégués
comprendront l'importance de la bataille qu'engagent près de
deux cents personnes et affirmeront leur solidarité en faisant
circuler dans tous les ateliers et usines des listes de
souscription, qu'ils se procuront à notre permanence : 220, rue
du faubourg-Saint-Antoine, à Paris (12e). — le bureau syndical."
Le Peuple : organe quotidien du
syndicalisme, 12/11/1937, p. 5 (gallica.bnf.fr)
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1935 -
Gabriel GAVEAU meurt
le 3 octobre 1935. Son fils Jean GAVEAU doit continuer sa fabrique.
1935 - "ASNIERES. 'Formation.
Soc. Commerciale et Industrielle des Etablissements Gabriel GAVEAU, 18, rue
de Châteaudun. S.A. 400.000 fr, Instruments de musique, 90 ans.
P. A."
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 |
1939 |
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1939 -
GAVEAU : La guerre
éclate en 1939 alors que la société GAVEAU vient de produire son
95000ème piano.
1939 -
GAVEAU :
Piano
avec mécanique sous le clavier - Br. Fr. n°842411
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1939 -
GABRIEL
GAVEAU : Jean GAVEAU, le fils de Gabriel GAVEAU n'a pas de chance : en 1939, l'usine d'Asnières à été réquisitionnée par les
Allemands et toutes les archives ont été dispersées. Les pianos en
cours de fabrication, et l'outillage ont été entreposés dans un hangar
jusqu'à la fin de la guerre.
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1943 |
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1943 -
Etienne meurt le 26 mai 1943,
ses fils Marcel (1891–1942) et André continuent l'histoire malgré les
difficultés.
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1947
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 |
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En 1947,
Jean GAVEAU
a
demandé à la société
KLEIN,
un très ancien facteur de pianos (depuis 1791) de terminer les pianos en
cours et de les vendre pour le compte de la société Gabriel GAVEAU.
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 |
1960
1961
1965
1968 |
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En 1960 ils
fusionnent avec les le grands nom de la manufacture
française de pianos : ERARD.
En 1961, aussi
avec PLEYEL, créant « Les grandes
marques réunies » mais elles finissent par déposer définitivement
leur bilan en 1965.
De 1968 à 1983
ils sont fabriqués sous licence par
Schimmel à Braunschweig
(Allemagne)
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 |
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1976
1995
1998
2001
2005
2007 |
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Durant
toutes ces années, la salle GAVEAU aura programmé des concerts
mémorables. Marguerite Long, Pablo Casals, Samson François, Vincent d’Indy,
André Messager, Alfred Cortot, Eugène Ysaÿe, Charles Munch, les concerts
Lamoureux, les concerts Pasdeloup, autant d’orchestres, d’interprètes et
de chefs prestigieux qui auront, parmi bien d’autres, honoré cette salle.
À la faillite, l’immeuble comprenant la salle devient propriété d’une
compagnie d’assurances dont le projet était de le détruire pour en faire
un parking. Deux musiciens passionnés, Chantal et Jean-Marie Fournier,
rachètent la salle en 1976 et, grâce à des subventions, parviennent à la
faire restaurer au cours des années 1990. La prestigieuse salle a
rouvert ses portes au début 2001 et continue d’y programmer des concerts
classiques et de jazz.
De 1995 à 2005 ils sont
fabriqués à Alès dans la Manufacture Française de piano.
Depuis mai 1998, Hubert Martigny a
donné un nouvel élan à la dernière manufacture de pianos en France en se
portant acquéreur des trois marques françaises et en les réunissant sous
le nom de “Manufacture Française de Pianos", à Alès.
Mais pendant les
dernières années, on a arrêté avec la production des pianos GAVEAU
à Alès par la grande concurrence de la Chine.
Les bâtiments qui
abritaient l’usine GAVEAU jusqu’en 1960 existent toujours en 2007 mais
ils ne servent plus à fabriquer des pianos.
C’est la fin d’une longue
histoire pour une de plus grandes familles de fabricants de pianos au
monde.
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(21):
Malou Haine. Marques d'instruments de musique
(1860-1919), consulté le dimanche 05 mai 2014 |
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(21):
Malou Haine. Marques d'instruments de musique
(1860-1919), consulté le dimanche 05 mai 2014 |
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