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in Germany
in Berlin
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BECHSTEIN Schutz Marke,
"MR. C. BECHSTEIN, PIANOFORTE MANUFACTURER BY SPECIAL APPOINTMENT TO H.M. THE QUEEN, &c. - 40, WIGMORE STREET, W.
Mr. Bechstein began to bring his pianofortes prominently before the notice of musicians and the public in England in 1862, when he gained the highest award. His first establishment was opened in Rathbone Place in 1871, was transferred to 445, Oxford Street in 1879; but owing to the enormous increase of business a fresh removal to larger premises had to be made in July, 1890, since which date it has been carried on at the above address in Wigmore Street, and forms one of the best-known pianoforte depots in the metropolis.
Mr. Bechstein’s success in
this country can only be described as remarkable, for during the twenty
years in which his show-rooms have been open to the London public an immense
English business has been built up, and the Bechstein pianofortes have
gained an enviable position in the esteem of musical people in London and
the provinces. These splendid instruments embody the highest perfection of
pianoforte manufacture, and are quite unsurpassed in the richness and purity
of tone which has endowed them with a world-wide reputation. Mr. Bechstein has gained the commendation of some of the greatest musicians of our time, and won the illustrious patronage of the Royal and Imperial houses of England, Germany, Russia, Italy, Bavaria, Wurtemberg, Portugal, and Roumania, as well as of a great many of the princely and ducal families of Europe. It was a Bechstein pianoforte (specially made for the occasion) that was presented to the Empress-Queen Frederick on the occasion of her silver wedding. This superb instrument (the cost of which was no less than one thousand guineas) was enriched with hand-painted panels, several of which were the work of Her Majesty the Empress herself.
A fine engraving of the
instrument hangs in one of Mr. Bechstein’s London show-rooms. Pianofortes of
almost equal value have been made by Mr. Bechstein for other distinguished
personages; and of his ordinary manufactures several hundreds are displayed
in the Wigmore Street show-rooms at prices ranging from sixty to five
hundred guineas. Richard Wagner said of the Bechstein pianofortes that they were “resounding benefits to the musical world.” Liszt wrote : “For twenty-eight years that I have now used your pianos they have maintained their superiority.” The testimony of Rubinstein is to the effect that “C. Bechstein has attained the utmost degree of perfection in the art of instrument making;” while Von Bulow declares that “Mr. Bechstein’s instruments are distinguished by their superior quality in every branch of pianoforte manufacture.” Mr. Bechstein’s business in London is managed with conspicuous ability and judgment, and increases year by year as the merits of his pianofortes become more widely known. At the present time the connection of the house extends to all quarters of the United Kingdom; and the marked appreciation of the Bechstein pianos manifested by all sections of the musical public in Great Britain constitutes a thoroughly sincere tribute to their sterling qualities, and gives a general endorsement to the favourable verdict long since pronounced by men whose profound knowledge of the technique of piano-playing gave them the right to speak with authority. .Ilustrated London and its representatives of Commerce, 1893 (messybeast.com)
1926
Vers le milieu du siècle passé, par contre, les instrumente allemands furent très rares dams les salles de concerte. Si on n’est plus le cas, le mérite revient avant tout à Carl Bechsteln. La vie entière de oet homme fut consacrée au travail. Il ne laissait Jamais sortir un instrument de sa fabrique qu’il ne pût pas garantir de son propre nom. Après un apprentissage chez un facteur de pianos à Erfurt, il fit un court stage dans une fabrique de Dresde et travailla ensuite dans l’entreprise renommée de G. Pernau à Berlin. Un séjour dans la fabrique de Kriegelstein à Paris lui permit de développer davantage ses connaissances professionnelle et artistiques, de sorte qu’il fut chargé de la direction de 1a fabrique de Permau. En 1853 il commença à travailler pour son oompte. Avec le seul concours d’un menuisier, il construisit ses deux premiers instruments de ses propres mains. Ge travail lui demanda un effort continu de neuf mois. Des fabrique® Bechstein occupent aujourd’hui une superficie de 45.000 mètres carrés et donnent du travail à plus de 800 ouvriers et employés. Hans von Bülow reconnut de bonne heure la supériorité des instrumente Bechstein. Son excellente opinion est aujourd’hui partagée par les sommités du monde musical. La fabrique eut dont un essor extrêmement rapide. Les commandes furent bientôt si nombreuses que déjà en 1860 la fabrique dut être considérablement agrandie. En 1879 Carl Bechstein fonda une succursale à Londres. Depuis quelques années la maison po'ssède de vastes locaux d’exposition et de vente tout près du jardin zoologique de Berlin, donc dans le quartier le plus important et le plus élégant de la capitale allemande. Carl Bechstein mourut en 1900. Beaucoup de jeunes débutante et des artistes au talent affirmé ont trouvé en Carl Bechstein un promoteur et un mécène aussi avisé que bienveillant. Sa probité professionnelle et son enthousiasme pour tout oe qui touche à l’art musical survivent dans ses fils qui continuent à diriger la fabrique de pianos Bechstein d’après les excellents principes de leur père." La Suisse Libérale, 08/06/1926, p. 2 (e-newspaperarchives.ch)
1931 Révolution en musique par «l’électro-acoustique »
Le professeur Nernst, un des physiciens les plus en vue de notre temps, a fait construire, en commun avec le consortium électrique et la fabrique de pianos Bechstein, un piano-forte, reposant sur le principe électro-acoustique, qui est une merveille. Il a entièrement l'aspect d'un petit piano—forte, comporte des touches analogues à celles des instruments de ce genre, mais n'a pas de caisse de résonance et possède à l'intérieur un agencement tout autre. Les sons sont purement électriques et renforcés par un haut-parleur, Ces sons électriques, créés pour la première iois par le professeur russe Theremin, ont la singulière propriété d'avoir une sonorité différente, selon la volonté du musicien. Aussi le piano électro-acoustique ne peut-il être comparé à un instrument quelconque. Il n'est pas lié à un accord déterminé, il permet d'émettre l'échelle diatonique d'une orchestre complet, depuis le son grêle du clavecin jusqu'à la. voix grave de l'orgue. C'est presque un instrument universel et, ce qui est l'essentiel. qui permet la production de musique d'lme magnificenœ inconnue jusqu'à ce jour. Le premier instrument vient d'être livré au public. Sa construction a été tenue rigoureusement secrète pour mettre le monde devant un fait accompli. Le premier concert a été donné devant un auditoire select et, après un succès triomphant on va en commencer la fabrication en série. Cet automne ce piano sera mis en vente. Il a encore l'avantage d'être meilleur marché que nos pianos ordinaires, On envisage même qu'il ne coûtera que moitié prix. Les sphères musicales déclarent que c'est là une invention technique capable de transformer complètement nos conceptions de l'harmonie. Ce n'est aucunement un appareil mis en activité au moyen d'ondes électriques, à l'instar du radio. Les sons ne sont pas produits par la frappe des touches dont les marteaux appuient sur des cordes de cuivre tendues, mais bien par des vibrations électfiques renduæ perœptiblæ par un haut-parleur. L'histoire de la musique entre dans une période nouvelle. Le piano—forte est. on le sait, un instrmnent de musique ayant non la forme d'une table. mais d'une aile. Il a été inventé il y a à peu près 200 ans par le Florentin Cristofori. Depuis ce temps, à part quelques perfectionnements, il n'a subi aucun changement dans le principe de sa construction. Le piano électro—acoustique du professeur Nemst. par contre, va bouleverser ce principe. Rappelons à cette occasion qu'un instituteur allemand, Jôrg Mager a construit. il n'y a pas longtemps, un orgue électro—acoustique dont les sons sont produits par un champ magnétique moléculaire et par divers circuits électriques. reliés à des hauts—parleurs. Il parait que cet orgue a tellement émerveillé Mme Wagner, la veuve de Siegfried Wagner, qu'après avoir entendu cette musique céleste elle a cbmmandé cet instrument pour accompagner les grands opéras de Bayreuth." Solidarité, 03/10/1931, p. 3 (e-newspaperarchives.ch)
BECHSTEIN
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