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Facteurs de pianos en France
PRUVOST
Henri
à Paris
(°1850)
PARIS - "143. PRUVOST (Henri), br. s. g. d. g. Maison fondée en 1853, usine à vapeur, seule fabrique et maison de vente, 77, rue Saint-Maur." Catalogue des oeuvres et des produits modernes, exposés dans le Palais de l'industrie : Le bois, les tissus, le papier. 7e exposition, 1882, p. 77 (gallica.bnf.fr)
PARIS - "125. PRUVOST (Henri), à Paris, rue Saint-Maur, 77.— Piano à barrage en bois. Piano à cadre en fer. Nouveau système breveté S. G. D. G. Maison fondée en 1850." Catalogue général officiel de l'exposition universelle de 1889, p. 8 (gallica.bnf.fr)
EXPOSITION UNIVERSELLE - UNE MANUFACTURE DE PIANOS - Maison HENRI PRUVOST
PARIS -
"DEPUIS
près d'un siècle, le piano qui constituait lui-même un si grand progrès
sur le clavecin, a subi un grand nombre de perfectionnements. Il nous
serait impossible d'énumérer ici toutes ces améliorations; nous nous
contenterons de signaler les principales depuis 1778, date où Sébastien
Erard construisit son premier piano.
Grâce êt cette disposition, les sons de l'instrument sont beaucoup plus
harmonieux, plus purs et plus nourris. Ils sont exempts de la sécheresse
et du bourdonnement ordinaires.
PARIS - "166 — Pruvost (Henri). Paris, rue Saint-Maur, 77. Pianos droits." L'Exposition du théâtre et de la musique, Paris, 1896 : catalogue officiel de l'Exposition, 1896, p. 97 (gallica.bnf.fr)
BRUXELLES - "M. Pruvost, de Paris, présente six pianos de sa fabrication dont un en noyer, deux en palissandre, un en sycomore et un laqué vert avec rehaussements d'or. L'élégance et le fiai des meubles préviennent beaucoup en fareur de la qualité des instruments. Il est incontestable que la fabrication de M. Pruvost est allée en s'améliorant constamment depuis l'époque où notre Société lui accordait sa médaille de 2° classe." Journal mensuel de l'Academie Nationale, 1897, p. 364-365 (archive.org)
BRUXELLES - "HENRY PRUVOST - FACTEUR DE PIANOS - 77, rue Saint-Maur.En 1850, M. H. Pruvost fondait la manufacture de pianos dans la direction de laquelle son fils, M. Henri Pruvost, lui a succédé en 1880. Contrairement à l'opinion de son père, qui n'avait jamais voulu prendre part à aucune exposition, M. Henri Pruvost se détermina a y participer et à soumettre ses produits à l'appréciation du public. Il n'eut pas lieu de regretter cette résolution, car il obtint dès le début de brillants succès, et la liste est longue des récompenses qu'il a remportées à Paris aussi bien que les expositions internationales à l'étranger. En outre des médailles, il a obtenu deux diplômes d'honneur. Il était membre du jury à Toulouse et à Nîmes. A l'exposition de Bruxelles, il a reçu les félicitations du jury tout entier et ses instruments ont obtenu une médaille d'or. Les juges les plus compétents ont même proclamé que les perfectionnements réalisés par M. Henri Pruvost dans la facture des pianos lui permettaient de prétendre à une plus haute récompense. Ces perfectionnements son en effet très importants et M. Pruvost a consacré à leur application de longues recherches et de laborieux efforts. Séduit par les avantages que présente le cadre en fer, M. Henri Pruvost prenait, en 1882, son premier brevet pour le seul perfectionnement qui eût été apporté jusque là dans la fabrication de cette pièce. Ce perfectionnement supprimait du même coup deux des principaux inconvénients de ce système de cadre, la sonnerie métallique et le poids.
Pour remédier à ces deux défauts, M. Henri Pruvost introduit dans sa
fabrication: des cadres en fonte d'une seule pièce, évidés sur toute leur
surface et d'une épaisseur insignifiante.
Seulement la rigidité est assurée par des nervures qui donnent à l'ensemble
une solidité absolue, tout en diminuant le poids d'un sixième. De plus, M.
Henri Pruvost sépare la table d'harmonie du cadré de fonte, ce qui évite le
bruit métallique et augmente la pureté du son.
À ce premier progrès, M. Henri Pruvost en ajoute bientôt de nouveaux. Les
barrés du cadre en fer demandaient, pour leur pressage, des écarts sans le
clavier et ces écarts nuisaient à la régularite du toucher et à celle de la
sonorité. M. Henri Pruvost imagina le clavier rectiligne, qui fut présente
aux Expositions internationales d'Amsterdam et de Bruxelles, et qui lui
valut des félicitations unanimes.
M. Henri Pruvost est encore l'inventeur, d'un nouvel échappement pour
mécanique du piano droit qui a été rapidement adopté par de nombreux
facteurs français et qui a été copié par les fabricants allemands.
Fidèle au programme que Fetis traçait jadis aux facteurs, de pianos,
lorsqu'il disait que. le problème à résoudre consiste à produire le meilleur
son possible, le plus intense, le plus moelleux, le plus clair, le plus
suave et le plus égal dans toute l'étendue du clavier, M. Henri Pruvost
s'est appliqué à améliorer sans cesse les détails de construction de ses
instruments.
Sans entrer dans les explications techniques auxquelles les spécialistes
seuls pourraient prendre intérêt, nous pouvons constater que, chez M.
Pruvost, l'industriel est doublé d'un artiste.
Ses pianos ont un son nourri, plein sans bourdonnement, clair sans
sécheresse. Grâce à son système d'isolement de la table d'harmonie, la
sonorité très puissante conserve l'amplitude des vibrations et est exempte
de timbre métallique.
Ces qualités si importantes ont été constatées à Bruxelles et c'est sur les
pianos de M. Henri Pruvost, que les membres français du jury ont pu
démontrer que la plus grande prolongation de sonorité avait été réalisée par
les facteurs français, contrairement aux prétentions des Allemands, qui
revendiquaient ce mérite pour leurs compatriotes."
Revue
illustrée de l'Exposition universelle. Organe de l'Exposition de 1897 et
de toutes les expositions. Dir. O. Lartigue, 25/01/1898, p. 10 (gallica.bnf.fr)
DIJON -
1900
PRUVOST
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