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Facteurs de pianos en France
LEMMÉ Charles
"Hr. Carl Lemme, Instrumentenmacher. Verfertiget verschiedene Sorten von Clavieren, Forte Piano in Clavierform, grosse Forte Piano Flügel und grosse Flügel oder Clavecins, und macht damit strarke Versendung in Ausland. Unter andern ist der grosse Forte-Piano-Flïgel welchen er verfertiget, ein ganz vorzügliches Instrument, sowohl in Absicht des reizenden Tons, als auch der dabei angebrachten ausserordentlichen Veränderungen, indem man bei dem leichtesten Touchement, vom stärksten Forte bis zum schwächsten Piano abwechseln kann. Der Körper aus Mahagoniholz sauber und modern, die Untertasten Elfenbein, die Obertasten schwar Ebenholz, gehet von contra F bis drei gestrichen F. Beschlag und Schloss von Messing, mit Fussgestell und Notenpult, kostet 32 Louisd'or." Vollständige Geschichte und Beschreibung der Stadt Braunschweig, 1796, p. 150-151
Nouvelle méthode de musique et gamme chromatique. NOUVEAU SYSTÈME.
"Nouvelle
méthode de musique et gamme chromatique, qui abrége le travail et
l'étude de la musique : de onze douzièmes, on l'a réduite à un
douzième; inventée et publiée par Charles Lemme. Paris, imprimerie
de Firmin Didot, 1829. Brochure in-8° de dix-neuf pages, avec un
cahier de dix planches in-4° obi., et un grand tableau.
Oui, certes, et nouveau s'il
en fut jamais; car celui-ci n'est pas de ces légères modifications
de ce qui est connu, et qu'on décore souvent d'un titre si pompeux;
il s'agit de refaire la musique depuis a jusqu'à z, c'est-à-dire
depuis les signes musicaux jusqu'au mécanisme des instrumens. On
voit que M. Charles Lemme ne fait pas les choses à demi. Il s'en
explique lui-même nettement dans ce passage Peut-être a-t-il voulu dire que les claviers de beaucoup de pianos seraient à refaire; mais beaucoup n'est pas le mot : il faut faire table rase, brûler tous les pianos, les orgues des églises, toute la musique qui existe dans les bibliothèques et dans les magasins; en un mot, commencer par tout détruire, et puis refaire tout à neuf. Il en pourra bien résulter quelque embarras dans les affaires des facteurs d'instrumens et des marchands de musique : MM. Chérubini, Boieldieu, Rossini, Lesueur, Berton, Auber, éprouveront peut-être quelque répugnance à se remettre à l'étude du solfége; MM. Kalkbrenner, Moschelès, Hummel, Herz, Zimmerman, etc., seront sans doute un peu surpris de ne savoir pas plus jouer du piano que l'enfant qui vient de naître. Jusqu'à ce que des professeurs se soient formés, et aient instruit bon nombre d'élèves, il pourra se faire qu'on soit obligé de se passer de musique, et de fermer l'Opéra, Feydeau et le théâtre Italien : mais que sont ces légers inconvéniens en comparaison des avantages qui peuvent résulter de la réforme complète de M. Lemme ? Avantage qu'il nous présente sous un aspect si riant, que je suis persuadé qu'il ne se trouvera pas un compositeur, un chanteur, un instrumentiste, un directeur de spectacle, un luthier, ni un marchand de musique qui veuille y mettre obstacle, et je crois que chacun s'exécutera de bonne grâce.
Pour aider autant que possible au succès de cette
réforme, je vais tâcher d'expliquer en quoi elle consiste.
Celui-ci n'est peut-être pas précisément
académique; mais, outre que l'auteur, en ses qualités de facteur de
piano et d'étranger, est excusable de ne pas connaître à fond l'art
de choisir les termes, et d'arrondir une période, il s'agit bien
moins de style, dans un travail tel que le sien, que du fond des
choses. Celui-ci est assez curieux pour pouvoir se passer de
l'élégance des formes. En commençant, l'élève est rebuté par des règles incertaines et obscures : rien n'est fixe, pas une règle sans exception; il se décourage, et abandonne. Je suis loin de vouloir me faire le défenseur des défauts de notre système musical ; il en a sans doute, mais ce ne sont pas ceux que M. Lemme lui reproche.
Par exemple, il est si peu raisonnable de dire qu'il n'y a
point en musique de règle sans exception, que je ne connais aucune
exception à ses règles; bien différente en cela de quelques autres
sciences renommées pour leur exactitude. Voyons cependant si M.
Lemme y substitue quelque chose de mieux. M. Lemme a donc construit des pianos où les touches blanches et noires sont disposées dans un ordre alternatif et régulier (On peut voir ces instrumens dans les ateliers de M. Lemme, rue d'Orléans, n. 7. au Marais.). Cela fait, il a imaginé, comme l'avait fait M. Blein, de supprimer dans la notation les dièzes, bémols et bécarres, et de représenter les touches blanches du clavier par des notes blanches sur le papier, et les touches noires par des notes noires. Jusque-là tout va bien; mais comme le chapitre des inconvéniens se trouve en toute chose, il a bien fallu qu'il se montrât dans les créations à faire disparaître ce que ces difficultés ont d'effrayant, en les coupant par des morceaux où les élèves trouvent l'occasion de faire en quelque sorte la récapitulation de leurs progrès. Il est à peu près inutile que je dise que M. Désargus a traité avec les détails nécessaires tout ce qui a rapport aux moyens particuliers de l'instrument, tels que les sons harmoniques, étouffés, etc. On conçoit qu'il ne peut exister de Traité complet sans cela. L'ouvrage de M. Désargus me paraît renfermer dans un ordre convenable tout ce qui est nécessaire pour parvenir à bien jouer de la harpe, et même à devenir un virtuose; non qu'on ne puisse exécuter de plus grandes difficultés que celles qui y sont contenues ; non qu'on ne puisse se former une idée plus grande de la destination de cet instrument; mais une fois parvenu au point d'aborder ces difficultés et de réfléchir sur le moyen d'étendre leur domaine, on n'a plus besoin du livre élémentaire ni de maître. On sait que ceux-ci ne sont jamais qu'un acheminement. FÉTIS." Revue musicale, Volume 5, 1829, p. 49-51
"Klavier. Dusdanìge muzijk-ìnstrumenten wáren in de oude tijden weinig of niet bekend. Van tijd tot tijd verbeterde men dezelve. Carel LEMMÈ, van Brunswijk, vond de ovaalronde uit, HOHLFELD, in 1768, de boog- of staartstukken, en Johan Oeberg‚ in Zweden, was de eerste die bij alle instrumenten van dien aard de versterking ( forte ) en verzachting (piano) der toonen door spanning wist te bewerken. De zamengedrukte resonansbodems zijn eene uitvinding van den bovengenoemden LEMME, in Brunswijk. BERNIER, in Parijs, vervaardigde in 1787 klavieren voor kinderen, welke naar mate van hunne handjes geschikt Waren, en zeer ligt door hen bespeeld konden worden." Museum der merkwaardigste ontdekkingen en uitvindingen voor jonge lieden, 1840, p. 179
"[...] Mais pendant que ces trois artistes se disputent la priorité de cette invention, les anciens amateurs évoquent leurs souvenirs et y retrouvent l'idée du piano octaviant, réalisée dans le temps et sans beaucoup de succès, il est vrai, par Valmuller eu Allemagne, et chez nous par Petzeld [Petzold] et par Lemmé, facteurs de pianos. Ce dernier produisit notamment dans ce but, à l'exposition de 1827, un double piano à queue, le piano supérieur à trois cordes et l'inférieur à deux cordes; celles-ci étaient à l'octave grave du piano supérieur; au moyen d'un mécanisme facile à comprendre, il suffisait d'attaquer le clavier du premier piano pour faire entendre l'octave sur le second." Archives du Commerce, 1845, p. 393
"Comme M. Gambale, Rohleder plaçait les touches blanches à la distance d'un ton et les représentait par des notes blanches, et les touches noires, intermédiaires des blanches, étaient représentées par des notes noires sur les mêmes degrés. Dans ce système, les dièses, bémols et bécarres étaient supprimés. Plus tard, et avant M. Gambale, le facteur de pianos, Charles Lemmé avait reproduit le système de Rohleder, avec quelques modifications (Nouvelle méthode de musique et gamme chromatique qui abrège le travail et l'étude de la musique, etc. Paris, 1829, in-8° de 19 pages, avec un cahier de 10 planches in-4 oblong, et un tableau.), sans nommer son prédécesseur, et avait construit des instruments dont le clavier présentait dans toute son étendue des touches blanches et noires placées alternativement. Cette innovation, qui avait pour but de faire disparaître de prétendues difficultés de doigter, en créait une multitude d'autres très-réelles, et rendait impossible la distinction des octaves sur le clavier. Elle n'eut aucun succès." Bulletins, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, 1847, p. 178
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