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Facteurs de pianos en France
Expo 1844
PARIS - [lire le texte sur le site suivant] L'Illustration, No. 0071, 4 Juillet 1844
PARIS - "La maison Faure et Roger, dont les pianos droits sortirent les seconds à l'examen du jury de l'exposition de 1839, s'est efforcée, par les soins et les améliorations de sa facture, de justifier la position honorable que lui a value dès l'origine la distinction flatteuse reçue il y a cinq ans. Elle s'est jusqu'ici plus spécialement adonnée à la construction des pianos droits à cordes verticales. L'idée féconde de placer dans le piano droit le mécanisme des pianos à queue appartient au facteur anglais Wornum; mais elle a subi depuis de constantes améliorations, notamment sous la direction intelligente et progressive de M. Faure. Dans l'ancien système des pianos droits, toute la force du barrage se trouvant derrière, en dehors du tirage des cordes, la table n'offre pas une assez grande résistance et finit toujours par faire plus ou moins l'archet. Pour remédiera cet inconvénient, M. Faure pratique avec succès un nouveau système de barrage en bois et fer combinés et solidement liés ensemble comme dans les pianos à queue, dans lesquels, comme on sait, la table d'harmonie et les cordes se trouvant placées entre les deux parties, le tirage est maintenu dans un équilibre parfait. C'est ainsi que les pianos droits, de la maison Faure et Roger, par suite de leur identité de construction avec les pianos à queue, peuvent, jusqu'à un certain point, sous le rapport de la solidité du moins, être comparés à ces derniers. Pour faire disparaître en partie le défaut de développement suffisant des cordes, M. Faure a établi pour leur attache un système de poulies sur lesquelles elles glissent; ce système permet de placer les chevilles sur le champ du sommier et de consacrer à la vibration des cordes toute la hauteur de la caisse. La maison Faure et Roger, l'une des premières sans contredit pour la fabrication des pianos droits, a aussi appelé l'attention du jury sur un piano à queue, qui nous paraît réunir sur une plus grande échelle les qualités diverses qui distinguent les pianos verticaux de sa fabrication." Archives du Commerce, Volume 36, 1845, p. 394
PARIS - "MM. FAURE et ROGER, à Paris, rue de l'Université, 151, et rue Richelieu, 108. Cette maison fabrique deux cents pianos par an. Elle a présenté deux pianos à queue et deux pianos droits à cordes verticales. L'un de ces deux derniers pianos a obtenu le troisième rang au concours. L'instrument qui a mérité cette place honorable offrait des particularités dans sa construction, notamment en ce qui concerne le barrage de la caisse. Le jury décerne une médaille de bronze à MM. Faure et Roger." Rapport du Jury central, Paris Jury central, Imprimerie de Fain et Thunot, 1844
PARIS - "Une disposition nouvelle distingue les pianos droits de MM. Faure et Roger. La table est fixée sur un châssis en bois, sur lequel, et du même côté, s'attachent également les cordes parallèles à la direction des marteaux. Des barres de fer assez larges, placées de champ, sont fixées dans le même châssis par leurs extrémités recourbées. Il résulte de cette disposition que, malgré leur grande légèreté, ces pianos sont moins sujets à se voiler que les autres, parce que le tirage des cordes agit par un levier très court sur les barrages et le châssis, qui ne peut fléchir sans que les barrages en fassent autant." Revue scientifique et industrielle, Volume 17, 1844
PARIS - "Piano Louis XV, (l'image en haut de cette page) de MM. Fauré et Roger, rue de l'Université, 151, et rue Richelieu, 112. La maison Faure et Roger, dont les pianos droits sortirent les seconds à l'examen du jury de l'exposition de 1839, s'est efforcée, par les soins et les améliorations de sa facture, de justifier la position honorable que lui a value, dès l'origine, là distinction flatteuse reçue il y a cinq ans. Elle s'est jusqu'ici plus spécialement adonnée à la construction des pianos droits à cordes verticales. L'idée féconde de placer dans le piano droit le mécanisme des pianos à queue, appartient au facteur anglais Wornum; mais elle a subi depuis de constantes améliorations, notamment sous la direction intelligente et progressive de MM. Faure et Roger. Dans l'ancien système des pianos droits, toute la force du barrage se trouvant derrière, en dehors du tirage des cordes, la table n'offre pus une assez grande résistance et finit toujours par faire plus ou moins l'archet. Pour remédier à cet inconvénient, MM. Faure et Roger pratiquent avec succès un nouveau système de barrage en bois et fer combinés et solidement liés ensemble comme dans les pianos à queue, dans lesquels, comme on sait, la table d'harmonie et les cordes se trouvant pincées entre les deux parties, le tirage est maintenu dans un équilibre parfait. C'est ainsi que les pianos droits de la maison Faure et Roger, par suite de leur identité de construction avec les pianos à queue, peuvent, jusqu'à un certain point, sous le rapport de la solidité du moins, être comparés à ces derniers. Pour faire disparaître en partie le défaut de développement suffisant des cordes, MM. Faure et Roger ont établi pour leur attache un système de poulies sur lesquelles elles glissent. Ce système permet de placer les chevilles sur le champ du sommier et de consacrer à la vibration des cordes toute la hauteur de la caisse. La maison Faure et Roger, l'une des premières sans contredit pour la fabrication des pianos droits, a aussi appelé l'a tien lion du jury sur un piano à queue qui nous parait réunir sur une plus grande échelle les qualités diverses qui distinguent les pianos verticaux de sa fabrication. Nous offrons a nos lecteurs la reproduction, par le dessin, d'un charmant piano droit, forme Louis XV, en bois de rose porcelaine et dorures, dont le publie a pu admirer à l'exposition le style, la formée la fois élégante et riche. Ce piano, aussi remarquable comme instrument que comme meuble, et construit dans le système décrit ci-dessus, a été acheté pour l'étranger aussitôt après la fermeture de l'exposition, et fait aujourd'hui l'ornement d'un des riches salons de Madrid." L'Exposition. Journal de l'industrie et des arts utiles, 1844 (gallica.bnf.fr)
PARIS - "La maison Faure et Roger, dont les pianos droits sortirent les seconds à l'examen du jury de l'exposition de 1839, s'est efforcée, par les soins et les améliorations de sa facture, de justifier la position honorable que lui a value dès l'origine la distinction flatteuse reçue il y a cinq ans. Elle s'est jusqu'ici plus spécialement adonnée à la construction des pianos droits à cordes verticales. L'idée féconde de placer dans le piano droit le mécanisme des pianos à queue appartient au facteur anglais Wornum ; mais elle a subi depuis de constantes améliorations, notamment sous la direction intelligente et progressive de M. Faure. Dans l'ancien système des pianos droits, toute la force du barrage se trouvant derrière, en dehors du tirage des cordes, la table n'offre pas une assez grande résistance et finit toujours par faire plus ou moins l'archet. Pour remédiera cet inconvénient, M. Faure pratique avec succès un uouveau système de barrage en bois et fer combinés et solidement liés ensemble comme dans les pianos à queue, dans lesquels, comme on sait, la table d'harmonie et les cordes se trouvant placées entre les deux parties, le tirage est maintenu dans un équilibre parfait.
C'est ainsi que les pianos droits, de la maison Faure et Roger, par
suite de leur identité de construction avec les pianos à queue, peuvent,
jusqu'à un certain point, sous le rapport de la solidité du moins, être
comparés à ces derniers.
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