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COLLARD & COLLARD
in London

1851

DUBLIN - "The cottage piano-forte, in a polished deal case, of Collard and Collard of London, was forwarded so late to the Exhibition as to prevent its being considered as entered for competition." Proceedings of the Royal Dublin Society, Volume 87, 1851, p. 35

LONDON - "Messrs. Collard and Collard have exhibited several pianofortes, of which the following is a description :

1. A grand pianoforte, in a case of British mottled oak, with carved and gilt ornaments, in the style of Louis XV.; seven octaves, A to A.

2. A grand pianoforte in rosewood case, with carved cabriole truss supporters; seven octaves, A to A.

3. A square semi-grand pianoforte, in walnutwood; six and three-quarters octaves.

4. A grand cabinet pianoforte, in a case of British oak, of novel design; six and three-quarters octaves.

5. Two microchordons, or semi-cottage pianofortes, in pine and rosewood cases; six and three-quarters octaves. Exhibited as specimens of superior instruments of their class, at very low prices.

In the above-named instruments the following patented improvements are illustrated : —

1. In the mode of stringing pianofortes, by passing the wire round a single pin, in all classes of pianofortes, this superseding the use of the noose or eye, before in general use. Patent of 1827. This mode of stringing has become almost universal since the expiration of the patent.

2. Applying a check to the under-hammer, to prevent the rebound of the hammer against the string. Patent of 1829.

3. A new construction of the action in horizontal grand and square pianofortes, the escapement being placed upon the key, and coming into contact with a lever or crank, and thus regulating the rise and fall of the hammer. Patent of 1835.

4. The introduction of a new class of square pianoforte, entitled "the square semi-grand pianoforte;" in which a closer approximation to the peculiarities of the horizontal grand pianoforte was attained. Patent of 1838.

5. The introduction of the traversing escapement fixed upon the hainmer-rail, thereby admitting of a firmer blow and greater resistance, as also the introduction of a repetition movement. Patent of 1841.

6. The application of the repetition movement to square and to vertical, or upright pianofortes. Patent of 1843.

7. A new design for the shape of a square pianoforte, entitled "the Symmetrical Grand Square," by which greater beauty of form was secured, the key-board being placed in the centre of the instrument. Registered in 1847." Reports by the Juries on the Subjects in the Thirty Classes Into which the ..., 1851, p. 329

LONDON - "Messrs. Collard and Collard contribute one grand, 7 octaves, A to A, with all the latest improvements, and one grand Square, 6 ½ Octaves, C to G, of a peculiar kind, called by the makers, for distinction, the “Square semi-grand.”

Its peculiarity is, that it has precisely the same action as that used for semi-grands ; whereas the ordinary grand Square has only an adaptation of the peculiarities of the grand action to that of the common Square.

A cabinet and two microchordons, or small uprights, 6 ½ Octaves, C to G, are also exhibited. One of the latter is the cheap kind of instrument already alluded to 3 it has a case of varnished Swiss pine.

The whole of these instruments are first class of their respective kinds, and afford favorable examples of the most improved English manufacture." Newton's London Journal of Arts and Sciences, 1851, p. 30

LONDON - "One of the most elegant instruments in the Exhibition is the grand by llessrs. Collard, in pollard oak, carved and gilt in the style of Louis XV. The design is well carried out, and in admirable keeping.

The square in walnut, with shaped sides, is very massive and handsome. There is also a carved cabinet piano by the same firm, which we do not, however, much admire." Crystal Palace, and its contents : being an illustrated cyclopaedia of the great exhibition of the industry of all nations, 1851, p. 202 (archive.org)


1862

LONDON - "3383 COLLARD & Collard, 16, Grosvenorst. W.—Models and actions of pianos." International exhibition, 1862 : Official catalogue of the industrial department, 1862, p. 54

LONDON - "Nous devons citer encore MM. Hopkinson et MM. Collard et Collard. Toutes ces maisons ont des pianos de qualité supérieure, avec mécaniques à double échappement. Nous avons pu constater que leurs pianos droits sont relativement inférieurs à leurs pianos à queue. Quant à leur fabrication, elle est on ne peut mieux conditionnée." Rapports des délégués facteurs de pianos des délégués facteurs d'orgues-harmoniums et des délégués facteurs d'instruments en cuivre et en bois..., Délégations ouvrières à l'exposition universelle de Londres en 1862, p. 5 (gallica.bnf.fr)

LONDON - "Messrs. COLLARD and COLLARD (3383), the well-known and extensive pianoforte manufacturers of Cheapside and Grosvenor Street, exhibit a seven-octave grand, in rich walnut case; a square semi-grand, with oblique bass strings, especially prepared for hot climates; an oblique trichord upright in a highly-decorated case, and a pianino, remarkable for its cheapness.

They also exhibit seva models, among which are improvements lately made by them to the action of the upright piano, and to the repetition apparatus of the grand.

The Jury have awarded to Messrs. Collard a Medal for fine quality of tone." Reports by the Juries on the subjects in the thirty-six classes into which ..., 1862, p. 147

LONDON - "La manufacture de pianos, connue aujourd'hui sous le nom de Collard et Collard, fut fondée vers la fin du XVIIIe siècle par Longmau et Broderip, prédécesseurs de Clementi et Cie, dont MM. Collard sont aujourd'hui les continuateurs.

Associé de Clémenti, M. Collard, oncle des facteurs actuels du même nom, s'occupa sérieusement d'améliorer ses pianos, recommandés d'ailleurs par le grand nom de Clementi qui y était attaché. Longtemps il avait fait usage du mécanisme anglais tel qu'il était à son origine; mais en 1827 il prit un brevet pour des modifications introduites dans la forme du pilote et dans son mode d'échappement.

Ces modifications avaient été imaginées par M. James Stewart, un des chefs d'ateliers de M. Collard. Depuis que cet intelligent industriel s'est retiré, ses successeurs, MM. Collard et Collard, ont changé le principe et la forme du mécanisme de leurs grands pianos, et ont pris en 1843 un brevet pour un nouveau mécanisme à double action ou à répétition.

Ce mécanisme, dans lequel l'échappement est placé à l'inverse de l'usage ordinaire et se combine d'une manière ingénieuse avec un règlement à charnière; ce mécanisme, dis-je, est un emprunt déguisé fait à celui d'Érard, car on y retrouve le levier oblique et ses ressorts, pour opérer la répétition. M. Stewart en est l'inventeur.

Autrefois attaché à une grande fabrique de Londres (je ne sais trop si ce n'était pas à celle de MM. Stodart, en qualité de chef d'atelier) M. Stewart s'était ensuite établi à Boston, dans les Etats-Unis d'Amérique, et y avait fondé une manufacture de pianos. Plus tard, il prit la résolution de revenir en Europe.

A son retour à Londres, il proposa son nouveau mécanisme à MM. Collard, qui en firent l'acquisition sous la condition que M. Stewart en dirigerait l'exécution comme chef de leurs ateliers. Je pense qu'il a aujourd'hui un intérêt dans la maison, ayant puissamment contribué aux progrès des instruments qu'on y fabrique. Les grands pianos de cette maison sont de bons instruments bien construits.

Ceux qui ont été placés à l'Exposition sont, comme tous les autres instruments, dans des conditions défavorables pour être bien jugés, car on n'a pu avoir égard aux lois de l'acoustique dans la construction du palais où ils sont exposés. Ce local est trop vaste, trop élevé, trop ouvert de toutes parts, pour que la sonorité des instruments ne s'y altère pas et ne s'y amaigrisse.

Ainsi, le grand piano très-orné de MM. Collard, qui se trouve dans le bas de la grande galerie, y éprouve le même effet que ceux de MM. Broadwood et Erard, et paraît inférieur en qualité aux autres instruments de même fabrique placés dans la galerie supérieure.

Ayant comparé, dans des conditions semblables, les grands pianos de MM. Collard aux autres instruments du même genre placés à l'Exposition, je les classe, dans mon opinion, immédiatement après ceux de MM. Erard et Broadwood. Il n'en est pas de même du grand piano carré de MM. Collard, auquel M. Stewart vient de faire l'application de son mécanisme du grand piano.

Cet instrument, dont le clavier a six octaves et demie, depuis ut grave jusqu'au contre sol aigu, m'a paru, par la puissance des sons, le plus remarquable de son espèce parmi tous ceux qui sont exposés. Son mécanisme a une énergie qu'on n'est pas accoutumé à rencontrer dans le piano carré. C'est, en toutes ses parties, un excellent instrument.

MM. Collard ont aussi exposé un grand piano droit (cabinet) et deux petits pianos du même genre, auxquels ils donnent le nom de microchordons. Ces instruments ont un clavier de six octaves et demie. La caisse d'un de ceux-ci est en sapin suisse verni; il est placé là comme un spécimen des pianos à bon marché, sur lesquels MM. Collard ont fait une spéculation qui, je crois, n'a pas été avantageuse.

Ces industriels avaient imaginé la possibilité de rendre le piano si populaire, qu'il n'y eût, en quelque sorte, pas de chaumière où l'on ne pût en trouver un. Toutes leurs vues se tournèrent donc vers les moyens de diminuer les dépenses de fabrication, afin de parvenir à la réalisation du piano du pauvre.

En résultat, ils n'ont pu parvenir qu'à faire de pauvres pianos. Les économies de fabrication, dans des instruments qui exigent autant de précision que de solidité, ne peuvent se faire qu'aux dépens de ces deux conditions essentielles.

MM. Collard avaient réduit le prix des petits pianos droits de cette catégorie à 16 livres sterling (400 francs), prix assurément fort minime. mais qui ne met pas plus le piano à la disposition du pauvre que s'il était plus élevé du double. Le pauvre n'a jamais 400 francs pour un objet de luxe, fût-ce en Angleterre.

Son travail de la semaine lui donne du pain pour sa famille, et le reste à grand'peine. Ce piano du pauvre me rappelle un modèle de maison du pauvre, que S. A. R. le prince Albert a ait élever dans Hyde-Park, et qu'on voit près d'une des entrées de l'exposition. C'est, ma foi, un fort joli petit palais en pierre de taille et briques, dont le confortable ne laisse rien à désirer, si ce n'est l'argent pour en payer le loyer. On y avait toutes les joies de ce monde, bon souper, bon gîte et le reste, pourvu qu'on fui un pauvre aisé." Gazette musicale de Paris, 21/09/1851, Fétis père, p. 313-314


1885

LONDON - "Coming to the Central Gallery, the walls of which are here and there decorated with painted tile panels of original design, representing the progress of various inventions, by Messrs. DOULTON & Co., we notice the stand of Messrs. COLLARD & COLLARD, Grosvenor-street. This stand, 3,580, occupies an Italian Renaissance pavilion of tasteful design, executed in fibrous plaster by Messrs. JACKSON & Son, Rathbone-place.

Messrs. Collard show several handsome pianoforte-cases, one being of chaste design, in dark wood, with carved and fretwork panels. There are some good ebonised cases; one, in which the dead and polished surfaces are brought into effective contrast, being noticeable for its good open carved work in the panels. Another case is of ornate character, being in polished satinwood, with some gilding." The Furniture Gazette, 01/07/1885, p. 310

LONDON - "COLLARD & COLLARD.-Metal.frame Grand and Cottage Pianofortes, in walnut, satinwood, and ebonized cases." The Musical Standard: A Newspaper for Musicians, Professional and Amateur, 22/08/1885, p. 121


1888

MELBOUNE -  "107 Collard & Collard, 16 Grosvenor-st., London. - Grand and cottage pianofortes." The Official Catalogue of the Exhibits: With Introductory ..., 1888, p. 10

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