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Facteurs de pianos en France
BURGASSER
à Paris
(°1887)
PARIS - "Un an après la fondation de la maison Bord, s’élevait celle de M. Prouw-Aubert (1844) aujourd’hui dirigée par M. L. Burgasser, qui s’est presque toujours abstenue aux expositions. En 1889, une mention a été accordée au propriétaire actuel. C’est de Prouw-Aubert qui eût l’idée de la vente à tempérament, qui contribua beaucoup à répandre le piano dans la classe bourgeoise." Les facteurs d'instruments de musique: les luthiers et la facture instrumentale : précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
PARIS - "81. BURGASSER (L.) & THEILMANN, Ancienne Maison de Prouw, Aubert et Cie, a Paris, boulevard du Temple, 37. — Pianos avec cadre en fer ou barrage en bois à cordes obliques et croisées. Usine, 93, rue Oberkampf. Maison fondée en 1846 par M. de Prouw. Pianos droits, obliques et à cordes croisées, de tous styles. Pédalier systême Vidal, 18'8, Amsterdam, 1883. Catalogue et notice franco." Catalogue général officiel de l'exposition universelle de 1889, p. 2 (gallica.bnf.fr)
CHICAGO - "Un an après la fondation de la maison Bord, s’élevait celle de M. Prouw-Aubert (1844) aujourd’hui dirigée par M. L. Burgasser, qui s’est presque toujours abstenue aux expositions. En 1889, une mention a été accordée au propriétaire actuel. C’est de Prouw-Aubert qui eût l’idée de la vente à tempérament, qui contribua beaucoup à répandre le piano dans la classe bourgeoise." Les facteurs d'instruments de musique : les luthiers et la facture instrumentale : précis historique, Constant Pierre, E. Sagot, 1893
1896
BRUXELLES - "EXPOSITION DE BRUXELLES - BURGASSER ET THEILMANN - FACTEURS DE PIANOS - 37, boulevard du Temple, MM. Burgasser et Theilmann dirigent depuis 1887 la manufacture de pianos qui fut fondée, en 1846, par MM. de Prouw et Aubert. M. Burgasser, qui est un élève de la maison Herz et qui travailla plusieurs années dans la manufacture Pleyel, entra ensuite, il y a vingt ans, dans la maison de Prouw-Aubert en qualité d'égaliseur-accordeur. Puis il passa, en 1883, chef de l'atelier de construction des tables d'harmonie, et, un peu plus tard, contre-maître de la maison ; enfin, directeur de la fabrique.
Après la retraite de M. Aubert, il acquit l'établissement dont il
était depuis si longtemps le collaborateur dévoué et il s'adjoignit
comme associé M. H. Theilmann, qui était l'un des ouvriers de la maison
et qui avait donné les preuves de ses capacités, comme tableur-finisseur
et égaliseur. Les résultats acquis aujourd'hui prouvent que les prévisions et les espérances du début ont été pleinement atteintes et même dépassées dans une large mesure. Sous la direction de ses propriétaires actuels, cette maison a obtenu des succès aussi nombreux que mérités. En 1894, à Paris, elle était hors concours et membre du jury. A Calais, en 1896, elle recevait un grand prix, et une médaille d'or lui était décernée à l'Exposition du Théâtre et de la Musique. Ses succès n'étaient pas moins considérables aux expositions internationales. A celle de Paris, en 1889, elle obtenait une mention honorable. Elle était mise hors concours à celle de Chicago (1893). Elle avait une médaille d'or à celle d'Anvers (1894) et une première médaille d'or à celle d'Amsterdam (1895).
A l'Exposition de Bruxelles, l'année dernière, elle présentait une
création nouvelle : le piano droit à cordes croisées qui fut l'objet
d'un rapport particulièrement élogieux du jury et qui lui valut un
diplôme d'honneur. La pièce principale de leur exposition était un piano droit de grand modèle, en noyer uni ciré, de forme Louis XV, dont les panneaux et les consoles étaient sculptés avec un goût très délicat. Comme construction, le plan est avec cordes croisées, cadre métallique, mécanique à lames. Les meilleurs juges se sont accordés à louer l'homogénéité du son et à proclamer la valeur de cet instrument. Un autre piano était à cordes croisées et cadre métallique, mécanique à lames avec le report de double échappement, brevet Herrburger. Cette mécanique présente une disposition imaginée par MM. Burgasser et Theilmann et qui consiste à remplacer, pur une vis de réglage qui fonctionne sur une proéminence garnie en peau, la petite pédale. Ce système fonctionne avec une grande régularité et le jury lui a donné son entière approbation. Un des instruments exposés a été acquis pour la loterie de l'Exposition. Les succès que MM. Burgasser et Theilmann ont obtenus et qui sont justifiés par les qualités de leur fabrication, aussi bien que par le soin qu'ils apportent à l'exécution des meubles, au choix des bois et au travail d'ébénisterie qu'à la confection de l'instrument de musique, loin de ralentir leur ardeur et de les porter à se tenir pour satisfaits des résultats acquis, les poussent au contraire à chercher encore de nouveaux perfectionnements et à l'aire de nouveaux efforts. Ils ont entrepris la fabrication des pianos à queue. Ils comptent soumettre à un prochain jury des instruments, genre américain, dont la sonorité est remarquable et que. des circonstances imprévues les ont empêchés de présenter à Bruxelles, où certainement ils auraient été très appréciés." Revue illustrée de l'Exposition universelle. Organe de l'Exposition de 1897 et de toutes les expositions. Dir. O. Lartigue, 25/01/1898, p. 8
PARIS - ""26. Burgasser & Theilmann, à Paris, boulevard du Temple, 37. — Pianos droits à cordes croisées et pianos à queue à cordes croisées sur cadre en fer. Bruxelles 1897, Diplôme d’honneur." Catalogue général officiel. Tome troisième, Groupe III : instruments et procédés généraux des lettres, des sciences et des arts : classes 11 à 18, 1900, p. 516 (archive.org)
PARIS - "Tous les instruments que MM. Burgasser et Theilmann avaient exposés méritaient, d'ailleurs, d'arrêter l'attention, car ils attestaient les progrès réalisés par ces fabricants et les soins qu'ils apportent à leur travail.La pièce principale de leur exposition était un piano droit de grand modèle, en noyer uni ciré, de forme Louis XV, dont les panneaux et les consoles étaient sculptés avec un goût très délicat. Comme construction, le plan est avec cordes croisées, cadre métallique, mécanique à lames. Les meilleurs juges se sont accordés à louer l'homogénéité du son et à proclamer la valeur de cet instrument. Un autre piano était à cordes croisées et cadre métallique, mécanique à lames avec le report de double échappement, brevet Herrburger. Cette mécanique présente une disposition imaginée par MM. Burgasser et Theilmann et qui consiste à remplacer, pur une vis de réglage qui fonctionne sur une proéminence garnie en peau, la petite pédale. Ce système fonctionne avec une grande régularité et le jury lui a donné son entière approbation." Article sur BURGASSER & THEILMANN dans Revue illustrée de l'Exposition universelle. Organe de l'Exposition de 1900 et de toutes les expositions, Dir. O. Lartigue, 1900
DE PROUW-[AUBERT]
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BURGASSER
C
Pour les références sur BURGASSER voyez en bas de la page pianos français 1875 - 1899
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