home
| Pianoforte-makers
in England
For example, if a song he played on the keys as if in C, it can be made to sound either in the key of C sharp, D, E flat, B, B flat, or A,—- i. e., in any key within a range of three semitones above or below the original one. There are other contrivances for this purpose in the Exhibition; but in all these, either the key-board and action, or the strings and framing, are shifted laterally, so as to make one hammer strike different strings, according to its position. In the present, neither action nor strings are moveable. The keys may be described as divided at half their length, the front and back ends being capable of moving independently of each other, and the connection being made between them by means of a shifting lever underneath ; so that, by altering the position of this lever, the front end of the key C, for example, may he made to act on the back end of either of the keys C sharp, D, B, B flat, &c. A model of the movement accompanies the piano-forte. We cannot see that the present contrivance has much advantage over the other plans; while it is certainly more complicated and expensive, and must inevitably deteriorate the touch. The transposing piano-forte is an old contrivance, having been made by Messrs. Broadwood, under patent, thirty years ago. It has, however, never been much used, and probably never will be. It can only be of service to players of an inferior class; for to better musicians, having a proper perception of pitch, it would be torture to have the fingers playing in one key, while the ears are impressed with another." Newton's London Journal of Arts and Sciences, 1851, p. 28
can, by striking the same ivory as the
above notes represen, be immediately transposed into three higher and three
lower keys."
Official description and illustrated catalogue of the
Great exhibition, 1851, p. 469 - See also
La quote-part de ces messieurs dans l'Exposition n'est pas considérable, car elle ne consiste qu'en un petit piano droit transpositeur. Il est vrai que le nom de l'instrument le relève : il s'appelle le Royal-Albert transposing Pianoforte. L'idée du piano transpositeur n'est pas nouvelle, mais on a cherché le moyen d'opérer la transposition par plusieurs systèmes. J'ai vu chez Érard, il y a plus de quarante-cinq ans, un premier essai d'instrument de ce genre, lequel consistait en une table d'harmonie qui formait un cylindre. Ce cylindre, posé verticalement, était mobile à volonté, et présentait dans ses révolutions les cordes de plusieurs notes différentes aux coups du même marteau. Le défaut de cet instrument était de rendre les vibrations de la table d'harmonie très-faibles et presque nulies, par ia contraction donnée à cette table pour l'amener à la forme cylindrique. Longtemps après, M. Roller, un des meilleurs facteurs de Paris, imagina de rendre le clavier mobile par l'action d'une clef, de manière que le mécanisme pût transposer un demi-ton, un ton, ou un ton et demi plus haut ou plus bas que la musique écrite, sans que l'accompagnateur ait aucune opération de calcul à faire. C'est ce même système qui, depuis lors, a été mis en usage par tous les facteurs, et qui s'est introduit en Angleterre il y a plus de vingt-cinq ans. M. Mercier, facteur actuel et distingué de Paris, faisant application à la transposition d'un système de touche brisée pour laquelle M. Pape avait été breveté, et qui, dans l'origine, n'avait pour but que de rendre le toucher du piano plus léger, M. Mercier, dis-je, imagina de faire de ce système un moyen nouveau de transposition. Une touche qui n'a que 7 pouces 1/2 de longueur agit sur un levier plus long, et met en mouvement celui-ci sur le mécanisme : par là, la touche devient plus légère, et tout le poids de l'action est reporté sur le levier intermédiaire. Tel est le principe de Pape. M. Mercier y vit le moyen de faire agir la même touche sur plusieurs leviers différents, en rendant le clavier mobile sans que le reste du mécanisme éprouvât de mutation. Peu satisfait de ce système, après qu'il en eut fait l'essai, il le vendit à M. Addison, qui en a fait le fond de son exploitation. M. Mercier a eu raison de vendre cette invention, et M. Addison a eu tort de l'acheter; car le système ne vaut rien, ayant beaucoup de complication et moins de solidité que le système en usage." Gazette musicale de Paris, 21/09/1851, Fétis père, p. 314
1862
For references see page
|
||