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HERZ Philippe Henri neveu
à Paris (°1863)

1857

"Inauguration des salons de la maison Philippe-Henri Herz et Neveu - fondée depuis un an à peine, après avoir obtenu eff un si court espace de temps un succès basé sur de grandes traditions, la jeune maison Philippe-Henri Herz Neveu vient d'inaugurer ses salons de la rue Scribe.

Nous n'entrons pas dans les détails particuliers à la fabrication de cette nouvelle maison, protégée par un grand nom, mais qui ne relève que d'elle-même, réalisant des progrès qui sont étudies dans ses ateliers.

Les pianos droits et obliques de cette maison ont déjà obtenu un succès immense; elle a inauguré de nouvelles formes qui n'appartiennent qu'à elle, et s'est attaché un contre-maître très-célèbre dans la facture, M. Knust, un praticien hors ligne, auquel revient une large part des succès qu'ont obtenu les grandes maisons auxquelles il était attaché.

Les hommes les plus compétents apprécient dans la facture des pianos de cette maison une mécanique entièrement nouvelle, pour laquelle elle a demandé un brevet; une rapidité de jeu exceptionnel, une puissance de son énorme qui permet d'employer pour nos appartements, déjà restreints, des pianos de demi-format.

MM. Philippe-Henri Herz, Neveu et Cie ont constitué leur maison en commandite, et les noms les plus élevés ont répondu à leur appel. Ils ont fondé à Montmartre, rue Mercadet, d'immenses ateliers dont l'inauguration aura lieu dans quelques temps.

Il eût été facile au jeune facteur dont les relations artistiques sont nombreuses, de donner pour l'inauguration de ses salons un concert officiel auquel il aurait convié le Tout Paris, public habituel de ces sortes de solennités; on eût gagné à cela un peu plus de pompe, on y eût perdu à coup sur le charma de cette soirée.

Il avait réuni dans ses salons un public exceptionnel, magistrats distingués, savants, beaucoup de grands noms, quelques-uns célèbres, des artistes, des hommes d'État, et beaucoup de jolies femmes du grand monde.

On pense bien que la musique était de la fête, Vieux temps y a obtenu un  de ces succès auquel le public parisien l'a depuis longtemps habitué. M. Wolf qui, quelques jours auparavant, avait eu lui aussi une brillante réunion a servi de partenaire au grand violoniste.

Agnesi, un peu trop sacrifié dans le Balo in Masclura a chanté d'une superbe voix un morceau des Noces Mlle Astieri à côté de Mlle Tipka, une cantatrice allemande qui s'est fait entendre dans un morceau de Sémiramide a mérité les applaudissements de ce public composé de gens de goût.

Le soir même Mme Joséphine Martin donnait un conçoit; elle a fait un effort dont on l'a recompensée par des bravos, en venant, au sortir de sa soirée Jouer encore dans les nouveaux salons.

Un pianiste très-connu à l'étranger, M. Tito-Matei a fait résonnerie magnifique instrument torti des ateliers de la nouvelle maison, le premier piano à queue demi format. Les salons sont splendides, le buffet était disposé dans une salle à manger dont les portes donnent dans le grand salon.

Maigri la foule on circulait à l'aise; tout s'est passé d'une façon charmante; les artistes chantaient et exécutaient comme on chante et on joue devant un public sympathique qui s'intéresse à vos succès et ne donne pourtant ses bravos qu'à bon escient.

Voilà une inauguration réussie; nous ne doutons point que ce ne soit une ère de prospérité nouvelle qui s'ouvre pour la jeune maison Philippe-Henri Herz et Neveu. Le suffrage des plus grands artistes est assuré au jeune facteur. La facture vit de traditions, et la garantie de bonne exécution s'appuie sur une direction intelligente, secondée par des praticiens habiles.

Or, à ce point de vue, les nouveaux ateliers de M. Philippe-Henri Herz sont aussi bien composés qu'on peut le désirer, depuis le contre-maître, une capacité hors ligne, comme nous l'avons dit, jusqu'au dernier ouvrier.

Le directeur de la maison a vécu dans l'atmosphère de la haute facture; il sait à quoi s'en tenir sur tout ce qui a été tenté, et dans tous les sens, faisant san profit de chaque chose, inventant, réalisant, cherchant et parvenant enfin à des résultats appréciés déjà par les hommes spéciaux.

Dans une seule année, cette jeune maison qui, heureusement, comptait sur son succès, a pu y faire face, et deux cents pianos droits sont sortis de ses ateliers, soit pour l'exportation, soit pour la France.

Du reste, tous les instruments de cette nouvelle manufacture sont construits sur plans entièrement nouveaux et une forme qui n'appartient qu'à elle. Les ateliers sont aujourd'hui en pleine activité et prêts à toute éventualité. OLIVIER DE JALIN." Le Monde illustré, 1857, p. 254


1863

Henri HERZ Philippe HERZ neveu

"Henri Herz, de beroemde pianist en pianofabriekant had twee zijner werklieden aangeklaagd, plannen en teekeningen van pianos te hebben ontvreemd en aan zijn neef, die ook eene piano-fabriek bezit, te hebben gegeven; hij eischte daarvoor 25,000 fr. schadevergoeding.

De beide werklieden dienden daarentegen eene aanklagt van laster tegen hem in. Deze zaak is aldus afgeloopen; aan Henri Herz is de eisen ontzegd; de aanklagt der werklieden is voor gegrond verklaard en Herz is veroordeeld tot het geven aan ieder van eene schadevergoeding van 2000 francs." Nieuw Amsterdamsch Handels- en effectenblad, 04/09/1863, p. ?  - Voir Marcus KNUST et   HERZ Henri (°1825)

'Affaire Henri Herz contre MM. Knust et Alexis Soibinet ses anciens contremaîtres' [qu'il a accusés de détournement de plans pour la fabrication des pianos, accusé lui-même par eux de dénonciation calomnieuse.]. Extrait de la "Gazette des tribunaux" du 31 août et 1er Septembre 1863, impr. Renou et Maulde, 1863, 22 pp.


1866

"M. Philippe-Henri Herz, neveu du célèbre pianiste et qui, depuis quelques mois, a fondé une fabrique de pianos, vient d'avoir la douleur de perdre sa mère. Peu de mois auparavant, le jeune facteur avait perdu son père." Moniteur des pianistes, 20/06/1866, p. 24 (gallica.bnf.fr)


1868

"Nous nous empressons de reproduire, et nous le faisons avec plaisir, le lettre suivante que M. P. H. Herz nous fait l'honneur de nous écrire Paris les 15 juillet 1868. " Monsieur Marie Escudler, Je vous demande la permission de vous rappeler que notiu maison est la seule maison française qui ait obtenu la médaille d'or à l'Exposition universelle du 1867 pour la fabrication dos pianos. 

L'omission de notre nom dans la première édition du catalogue officiel est le résultat d'un malentendu, et va être réparée. Tous nos instruments portent la reproduction de la médaille d'oravec la mention de la séance dans laquelle le Jury international nous a décerné cette haute récompense. " Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations les plus sincères, P. H. Herz neveu et Cie."

Le succès sans précédent que cette jeune maison (fondée seulement depuis quatre années) a obtenu a l'Exposition universelle, d'une façon si éclatante, comme on se le rappelle, (puisque le jury international a voté à M. Philippe H. Herz neveu cette médaille d'or a la majorité de 14 voix sur 18 membres), ce succès, disons-nous, n'est que la juste récompense des efforts incessants que cette manufacture a faits et des progrès qu'elle a réalisés depuis sa fondation, sans jamais s'arrêter un seul instant.

Fort de la supériorité de ses pianos, M. Philippe H. Herz neveu a déployé une énergie et une persévérance sans égales, dans cette lutte pacifique, pour soutenir à lui seul l'honneur français.

Sans lui, les plus hautes récompenses passaient à l'étranger, et la France était vaincue pour la première fois.

C'est, en effet, la seule médaille d'or décernée à la France pour la fabrication des pianos. Le triomphe n'en est donc que plus complet. M. E." La France Musical, 1868, p. 233 (gallica.bnf.fr)  - On a dit que dans l'exposition de 1867, P. H. HERZ ne gagne aucune médaille, Mais Henri HERZ (°1825) a reçu la médaille d'or.

"A propos de concours et des récompenses décernées lors de l'Exposition universelle aux exposants de la classe 10, instruments de musique, nous recevons la réclamation suivante :

« Notre maison est la seule maison française qui ait obtenu la Médaille d'or à l'Exposition universelle de 1867, pour la fabrication des pianos. L'émission de notre nom dans la première édition du catalogue officiel est le résultat d'un malentendu, et va être réparée.

Tous nos instruments portent la reproduction de la médaille d'or avec la mention de la séance dans laquelle le jury international nous a décerné cette haute récompense. Veuillez agréer, P.-H. HERZ neveu et Cie.

Nous ajouterons à la lettre qui précède que MM. Wolff-Pleyel, Schaeffer-Erard et Henri Herz, mis hors de concours, faisaient partie du jury, à l'état de voix consultatives, non délibératives. Ils éclairaient le jury de la classe 10 de leurs lumières toutes spéciales." Le Ménestrel, 02/08/1868, p. 286 (gallica.bnf.fr)


1870

"Les ouvriers de MM. Philippe Herz neveu et Cie, fabricants de pianos, sur la proposition de leur patron, ont consenti de grand coeur, au profit des blessés, à une retenue sur chacune de leurs payes pendant la durée de la guerre.

M. Philippe Herz neveu a décidé en outre que ceux des ouvriers de sa fabrique qui sont appelés à faire partie de l'armé retrouveront, à leur retour, leurs places dans ses ateliers, et recevront l'indemnité de leur temps." Le Figaro, 07/08/1870, p. 1 (gallica.bnf.fr)

"Les ouvriers de MM. Philippe Herz neveu et Cie, fabricants de pianos, sur la proposition de leur patron, ont consenti de grand cœur, au profit des blessés, à une retenue sur chacune de leurs payes pendant la durée de la guerre.

M. Philippe Herz neveu a décidé en outre que ceux des ouvriers de sa fabrique qui sont appelés à faire partie de l'armée retrouveront, à leur retour, leurs places dans ses ateliers, et recevront l'indemnité de leur temps. " Le Figaro, 07/08/1870, p. 1 (gallica.bnf.fr)

"On lit dans le Journal officiel : A l'occasion de la nomination récente au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M. Knust, ouvrier depuis près de cinquante ans dans les premières fabriques de pianos, actuellement contre-maître chez M. Philippe Herz neveu et Cie, un grand nombre d'ouvriers de cette industrie se sont présentés dimanche dernier au cabinet du Ministre des beaux-arts, et ont exprimé à M. Maurice Richard le désir d'être admis auprès de l'Empereur et de pouvoir remercier Sa Majesté de la distinction accordée par Elle à leur contre-maître.

L'Empereur ayant bien voulu accueillir favorablement cette demande, une députation des ouvriers a eu l'honneur d'être présentée par le Ministre des beaux-arts à Sa Majesté et de lui exprimer, par l'organe de leur patron, leur profonde reconnaissance et leur entier dévouement.

L'Empereur, avec son affabilité habituelle, s'est entretenu, avec la députation de la fabrication des pianos, de l'importance de cette industrie, et a exprimé toute la satisfaction qu'il avait éprouvée d'accorder la croix de la Légion d'honneur à M. Knust, et à tenir compte du mérite partout où il se rencontrait. Nos informations personnelles nous permettent d'ajouter quelques détails intéressants à la note du Journal officiel sur cette réception.

L'Empereur a voulu donner à son audience une certaine solennité à laquelle était loin de s'attendre la députation. En effet, c'est dans une des salles de gala qu'elle a eu lieu, et, dès son entrée, l'air affable de Sa Majesté, un mot aimable dit à chacun de ceux qu'il recevait, les a promptement mis à leur aise.

M. Philippe Herz a respectueusement remercié l'Empereur, au nom de ses ouvriers, et lui a exprimé comb Sa Majesté a répondu, qu'elle avait été heureuse de donner ce  témoignage de sa satisfaction à celui qui avait su contribuer, par  son habileté et son travail, au progrès de la facture des pianos. Après quoi l'Empereur a adressé à M. Philippe Herz diverses questions sur sa fabrication et sur l'importance de ses produits.

La députation s'est retirée vivement impressionnée de cet accueil, dont elle gardera longtemps le souvenir et au sujet duquel M. Herz reçoit de toutes parts des félicitations." La Revue et la Gazette Musicale de Paris, Volume 37, 1870, p. 173

"En 1863, M. Philippe Herz fonda, rue Scribe, près du nouvel Opéra, une maison pour la fabrication des pianos.

Fort d'une expérience éprouvée, il s'attacha comme collaborateur un contre-maître, reconnu le plus habile, M. Marius Knust, dont le talent a puissamment contribué à la réputation de plusieurs grandes fabriques de pianos. Son concours intelligent a placé celle de M. Philippe Herz au premier rang.

En effet, quatre ans après sa fondation, à l'Exposition universelle de 1867, le jury international, à la majorité de 14 voix sur 15, décernait à la maison de M. Philippe Herz la médaille d'or donnée à la fabrication française.

Cette année, M. Philippe Herz neveu, s'effacent généreusement, a demandé au Gouvernement la croix de la Légion d'honneur pour M. Knust. Cette demande a été accueillie, et le contre-maître a été décoré.

Pour remercier l’Empereur de cette distinction accordée à un des leurs, les ouvriers en pianos ont envoyé une députation qui, ayant à sa tête M. Philippe Herz, a été reçue aux Tuileries.

On saura désormais, en France, que chaque ouvrier porte, dans sa boite à outils, son bâton de maréchal. M. V." Le Monde illustré, journal hebdomadaire, 1870, p. 15-16 Voir Marcus KNUST et Marius KNUST

 

"Paris. — L’Empereur reçoit une députation d'ouvriers ayant à sa tête M. Philippe Herz, neveu, fabricant de pianos."
Le Monde illustré, journal hebdomadaire, 1870
, p. 16


1874

"La direction de l'Opéra vient de désigner la maison Philippe Herz neveu et Cie pour la fourniture exclusive des pianos destinés au service du nouvel Opéra.

Un traité à été signé à cet effet entre M. Halanzier et M. Philippe Herz." Le Figaro, 20/12/1874, p. 1 (gallica.bnf.fr)

INCENDIE

"INCENDIE DE LA MANUFACTURE DE PIANOS DE HERZ. - Le 10 octobre, à 6 h. 45 minutes, un incendie considérable s'est déclaré dans les ateliers de M. Herz, rue Marcadet, n°114.

Les travaux de sauvetage ont été conduits par les pompiers de Saint-Denis et de Saint-Ouen, sous les ordres du commandant Saint-Clair, et présidés par MM. Ansart, chef de la police municipale.

Malgré leurs efforts, les ateliers, la maison d'habitation, enfin les magasins où se trouvaient plusieurs centaines de pianos et une quantité de bois précieux, ont été presque entièrement détruits. On évalue les pertes à 600,000 francs, dont 400,000 couverts par une assurance.

L'incendie a été allumé par un nommé Gauthier, ancien ouvrier de la maison, renvoyé l'année dernière par M. Herz; d'après ses propres aveux, le coupable se préparait, au commencement de l'incendie, à transporter chez lui un piano et divers objets volés; néanmoins l'état d'aisance où Gauthier se trouve actuellement fait croire qu'il a commis ce crime plutôt pour se venger de son ancien maître que pour le voler." Journal des assurances terrestres, maritimes... Législation, doctrine, jurisprudence, 11/1874, p. 453 (gallica.bnf.fr)

"Vu la similitude de nom, et afin d'éviter toute confusion dans l'esprit du public, M. HENRY HERZ nous prie d'annoncer que sa fabrique de pianos, fondée en 1839, rue de la Victoire, 48, n'a absolument rien de commun avec cette incendiée, rue Marcadet." Journal officiel de la République française, 16/10/1874, p. 7055 (gallica.bnf.fr) -Voir Henri HERZ (°1825)

"10 octobre 1874 - L'INCENDIE DE LA RUE MARCADET - Les sinistres se succèdent avec une rapidité effrayante. Dans la journée d'hier, un incendie considérable a encore mis en émoiles habitants du quartier Clignancourt. A six heures du matin une fumée épaisse sortait des fenêtres de l'immense atelier de la manufacture de pianos de la maison Philippe Herz et Ce, occupant le no 114 de la rue Marcadet. Cet atelier mesurait près de 100 mètres de long sur 7 mètres de large.

En quelques minutes, des flammes, s'élevant à une hauteur considérable, jaillirent de tous côtés. Cette construction était composée de trois étages dont les deux premiers servaient d'ateliers et dont le troisième était bondé de bois. On sait de quels bois légers et absolument secs on se sert pour la fabrication des pianos; c'est ce qui explique la rapidité véritablement foudroyante avec laquelle le feu s'était propagé à la grande épouvante des habitant de la rue. En outre, de nombreuses touries d'essence et de vernis se trouvaient placés de tous côtés dans les ateliers; des détonations formidables provenant de l'explosion de ces touries se succédaient de minute en minute.  [...]

Seize pianos seulement purent être retirés les ateliers en contenaient 280, dont 250 entièrement terminés, qui devaient être livrés dans la journée. [...] La maison Philippe Herz est de création assez récente sa rapide réputation, constatée par la médaille d'or qu'elle obtint à l'exposition universelle, est due en grande partie à l'intelligente direction du chef des ateliers, M. Knutz, un artiste de génie en son genre. La douleur de M. Knutz est indescriptible. En voyant anéantis ses plans, ses modèles, auxquels il a consacré toute sa vie, cet homme était désespéré; son attitude morne était réellement inquiétante.

On l'a entendu murmurer « Mais ce n'est pas possible. Toutes les rondes de nuit ont été faites et bien faites. Et ce matin, le feu éclate tout d'un coup sur trois ou quatre points. Oh! les misérables! » M. Knutz est donc persuadé que l'incendie a pour cause la malveillance ou la vengeance. Cette conviction lui donnera certainement le courage de se remettre à l'œuvre et de reconstituer la belle et sérieuse fabrication à laquelle il s'est voué.  [...]" Le Petit Journal, 12/10/1874, p. 1 (gallica.bnf.fr) et un article sur incendiaire Henri Louis Gontier dans Le Petit Journal, 11/02/1875, p. 3 (gallica.bnf.fr) et Journal du Loiret, 14/10/1874, p. 3 (Aurelia.Orléans.fr)


1875

NÉCROLOGIE

"Nous apprenons la mort de M. Philippe Herz, le célèbre facteur de pianos, qui a obtenu la médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1867. Il a succombé, après trois jours de maladie, à une fluxion de poitrine. M. Ph. Herz n'avait pas plus de trente-cinq ans." Le Figaro, 26/06/1875, p. 2 (gallica.bnf.fr)

"M. Philippe. Herz, le célèbre facteur de pianos, vient d'être enlevé par une fluxion de poitrine à l'âge de trente-cinq ans. M. Ph. Herz avait obtenu la médaille d'honneur pour les produits de sa maison à l'Exposition de 1867. Sa mort est une grande perte pour l'industrie française, dont il était un .des plus estimables représentants. Les obsèques de M. Philippe Herz auront lieu dimanche 27 juin, à midi précis. On se réunira à onze heures et demie à la maison mortuaire, rue Clary." La Presse, 27/06/1875, p. 3 (gallica.bnf.fr)

"On annonce la mort de M. Gérard-Paul Deshayes, administrateur du museum de M. Philippe Herz neveu, directeur de la fabrique de pianos récemment incendiée; de M. Seigneur, doyen des commissaires-priseurs." Le Petit Journal, 27/06/1875, p. 2 (gallica.bnf.fr)

  "Nous n'avons pu enregistrer dimanche la mort de M. Philippe Herz, le jeune facteur de pianos, qui a obtenu la médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1867. Il a succombé, après trois jours de maladie, à une fluxion de poitrine. A ses obsèques M. Jourdan a chanté avec beaucoup d'âme un Agnus Dei composé expressément pour cette triste circonstance par Mlle Nicolo la fille du gracieux chantre de Joconde." Le Ménestrel, 04/07/1875, p. 248 (gallica.bnf.fr)


1899

NÉCROLOGIE

"Nous apprenons la mort [...] De M. Mario Lévy, facteur de pianos, décédé à l'âgé de 61 ans. Il était le successeur de M. Ph. Herz, neveu." Le Figaro, 19/04/1899, p. 2 (gallica.bnf.fr)

 

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