Il rejoint Langres bien avant 1831 où il se marie le 29 septembre avec Catherine NOCKER (1833 – 11 août 1865 Langres), fille de Jean NOCKER, de son vivant facteur de clavecins, à Langres, et de Edmée Gallion.

De cette union est née seule fille, Cécile, apparemment non née ni décédée à Langres et devenue professeur de pianos. La relation entre les WERNER et les NOCKER suggère que WERNER a pu travailler chez ou en association NOCKER.

L’activité de Jean Melchior a évolué de facteurs de clavecins à celui de facteur de pianos, de facteur d’instruments et de luthier, voire d’accordeur de pianos en fin de carrière (1851).

Il était établi avec sa famille au 8 rue du Petit Cloître, immeuble dans lequel continuera de résider sa veuve jusqu’en 1865 (décédée le 11 août) et sa fille (jusqu’après 1866 ; on perd ensuite sa trace à Langres).

Après le décès de J. M. WERNER le 3 mars 1853, l’affaire semble avoir été continuée par Nicolas Garnier (*ca. 1812), accordeur de pianos, résidant à la même adresse jusqu’entre 1872 et 1876.

Lors de la naissance de trois de ses filles, il est en déplacement pour affaires, à Dijon notamment (1796).

Il est décédé à Auberive (Haute-Marne) le 30 mai 1821, étant déclaré facteur de pianos. Le mariage de Catherine NOCKER avec Jean Melchior WERNER suppose que WERNER avait rejoint l’atelier de NOCKER avant 1821 et qu’il en aurait pris la suite.