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Facteurs de pianos en France
Aussi le public, mu par un sentiment de défiance, s'adresse-t-il presque
exclusivement aux réputations anciennes et il faut beaucoup d'efforts,
de talent et de courage aux nouveaux arrivants pour se faire rendre
justice.
La Vie parisienne : moeurs élégantes, choses du jour, fantaisies, voyages, théâtres, musique, modes, 03/01/1867, p. 504 (gallica.bnf.fr) Comme éditeur de musique, M. d'Aubel a su s'entourer de jeunes talents ayant fait leurs preuves, réputations en germe, et il a été pour eux un si habile cicerone qu'être édité par la maisi m artistique est devenu en quelque sorte un brevet de succès.
Comme facteur de pianos il a de suite pris place au premier rang.
Excellent pianiste. M. d'Aubel était plus à même que personne de réunir
dans un instrument toutes les qualités de sonorité, de mécanisme qui
cunstituent la perfection au point de vue musical. Artiste par
tempérament, la construction de ses pianos devait être souverainement
élégante.
On a beau déblatérer sur le piano, cet instrument est nécessaire à Paris, et bien plus encore à la campagne, pour charmer les jours pluvieux et les longues soirées d'automne. Les magasins de M. d'Aubel offrent un choix complet de ces instruments, dont la forme et les ornements se prêtent à tous les caprices de la mode, en même temps que leur solidité et leur sonorité témoignent suffisamment des soins exceptionnels qui ont présidé à leur fabrication. M. d'Aubel, cet excellent artiste, n'est arrivé à ce résultat qu'après de persévérantes recherches; il peut avoir un légitime orgueil en voyant ses efforts couronnés des plus heureux résultats. Nous avons déjà dit que M. d'Aubel accorde de grandes facilités de payement : à la province, pour ses pianos de 900 fr., il ne demande que 100 fr. comptant, emballage compris, et 100 fr. par trimestre pendant deux ans." Les Petites affiches de la mode. Revue des magasins, 05/1868 (gallica.bnf.fr)
Ils sont à trois cordes, à sept octaves et garantis pendant cinq ans contre tout défaut provenant de la fabrication; leurs prix sont fixés ainsi qu'il suit : pour mettre à la portée de tous ses pianos de 900 fr.., M. d'Aubel a accordé de grandes facilités de payement à la province; il ne demande que 100 fr. comptant, emballage compris, et 100 fr. par trimestre pendant deux ans; il fabrique en outre des pianos qui, à raison de leur élégance, sont vendus 1,100, 1,400, 1,600, 1,800 et 2,500 fr. D'une forme toujours élégante, quels qu'en soient les ornements, ils sont à la portée de toutes les fortunes. Ce facteur, qui a su en peu d'années se distinguer au milieu de tant d'artistes de talent, a droit aux éloges et aux sympathies des artistes et des amateurs les plus distingués." Les Petites affiches de la mode. Revue des magasins, 1868 (gallica.bnf.fr)
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