F. Chopin à sa
famille à Varsovie,
Vienne, le 8 août, 1829
".... Stein a parlé de faire
transporter un de ses instruments chez moi, puis, plus tard,
dans la salle de concerts si je me décidais à donner un.
Graff, bien meilleur facteur que lui m'a offert la même
chose. (p. 101)
....
Stein se montre très gentil,
très amical à mon égard, mais je ne pourrais jouer un de ses
instruments; je devrais en choisir un Graff. C'est également
l'avis de Hasslinger, de Blahetka et de Würfel. La décision
doit être pris aujourd'hui. ..." (p. 102)
"J'ai choisi un instrument de
Graff pour le concert. J'ai peur d'avoir fait de la peine à
Stein, je le remercierai le plus gentiment possible de sa
sollicitude." (p. 104)
F. Chopin à sa
famille à Varsovie,
Vienne, mercredi le 12 août, 1829
"J'ai joué sur un piano Graff"
(p. 108)
F. Chopin à sa
famille à Varsovie,
Dresde, 26 août, 1829
"Avant le thé, je causai
longuement avec le prince lui-même puis, ensuite, la mère de
celui-ci me pria de "daigner" me mettre au piano (un bon
piano de Graff). (p. 120)
F. Chopin à Titus
Woyciechowski Poturzyn,
Varsovie, samedi 12 septembre, 1829
"La vue du public viennois ne
m'effraya pas du tout. Il n'est pas d'usage là-bas que
l'orchestre occupe la scène, il reste à sa place habituelle.
Devant un merveilleux instrument - le meilleur sans doute
qui fut sorti de chez Graff - je m'installai tout pâle à
coté d'un prépose tout rouge pour me tourner les pages."
(p. 126)
F.
Chopin à sa famille à Varsovie,
Vienne, samedi 1 décembre,
1830
"Lorsque nous serons
installés, Graff, le fabricant de pianos, fera porter un de
ses instruments chez nous. Aussitôt Würfel me vit, il me
pressa de donner un concert." (p. 225)
"J'ai passé
cette semaine à m'occuper de mon nez, à aller au théatre et
chez Graff où je joue tous les après-midi, pour délier mes
doigts engourdis par le voyage." (p. 229)
"Graff me
conseille de choisir la Landständischer Saal où ont lieu les
concerts spirituels, c'est-à-dire le meilleur et le plus
belle endroit de la ville." (p. 129)
F.
Chopin à sa famille à Varsovie,
Vienne, samedi 22 décembre,
1830
"Comme je me sens bien dans
ma chambre. En face un toit, et en bas des pygmées. Je me
trouve au-dessus d'eux ! Le moment où je suis le mieux,
c'est lorqu'après avoir joué sur l'ennuyeux piano de Graff,
je vais me coucher avec vos lettres serrés dans ma main. Et
alors je ne vois que vous dans mes rêves." (p. 235)
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