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Les facteurs de pianos KNEIP
de Bayonne & de Paris

 par Jean-Marc STUSSI

(La recherche de facteurs de pianos ayant pu être actifs à Bayonne dans les années 1850-1865 avec lequel François Gabriel Warnecke, facteur de pianos, fils du facteur de pianos nancéien Georges Louis Warnecke et beau-frère du fabricant Jean Jospeh Staub de Nancy, aurait pu travailler ou être en concurrence, a conduit à identifier la présence d’un facteur Knapp, mentionné dans les actes de l’exposition de Paris de 1855 (₁)(₂)(₃).

Toutefois, aucun enregistrement d’état civil n’a pu être trouvé à Bayonne concernant Knapp entre 1840 et 1865. Par contre, on y trouve la naissance, le 14 avril 1845, de Léonie Julie, fille de Jean Louis François KNEIP, 30 ans, facteur de pianos, et de Louise Versapuech. Le co-déclarant de la naissance était Charles KNEIP, également facteur de pianos, 38 ans, oncle de l’enfant. Jean Louis François et Charles sont donc deux frères établis à Bayonne.

Il y a tout lieu de considérer que le facteur KNAPP mentionné comme participant à l’exposition de Paris de 1855, n’est autre que J. L. F. KNEIP, Knapp correspondant à une erreur d’écriture de l’auteur ou typographique. Il en serait de même pour le facteur « Kneiss Ch. » qui ne saurait être que Charles KNEIP (₁)(₂)(₃)(₄).

Il existe à Paris un KNEIP (prénom indéterminé) associé à Poulet (Vve) pour la fabrication de marteaux de pianos. Enfin, un autre facteur de pianos KNEIP Alfred, ou KNEIP fils, est établi à Paris (¹) entre 1864 et 1901 (⁵).

Les recherches de filiation entre les facteurs KNEIP de Bayonne et de Paris ont permis de préciser les relations familiales entre eux et d’écarter l’existence de facteurs Knapp et Kneiss à Bayonne.

Les aïeux KNEIP sont originaires du Grand-Duché de Luxembourg. Le père des facteurs de pianos, Nicolas, né le 30 décembre 1779 à Brachtenbach, vient s’installer à Saint-Omer avant 1806, où il opère comme menuisier puis ébéniste. Le 22 janvier 1806, il y épouse Catherine Pétronille Lefébure née le 16 juin 1783 à Saint-Omer.

A son mariage, il est dénommé « Neuers alias KNEIP », mais KNEIP est le patronyme officiel. De cette union naîtront au moins 10 enfants dont quatre décèderont en bas âge, et deux, voire sans doute trois, et un petit-fils, deviendront facteurs de pianos. Les autres fils embrasseront d’autres métiers, ébéniste, mouleur, fondeur, tous établis, sinon la famille entière, établis à Paris après 1830 (₆)(₇). On perd la trace de Nicolas KNEIP (père) à Saint-Omer après 1826. On le retrouve travaillant à Bruxelles en 1836 au mariage de sa fille Catherine Joséphine avec Marcel (Alphonse) JUVENOIS, facteur de pianos à Bruxelles (cf. notice A. JUVENOIS) (⁸).

Jean Louis François KNEIP. Il est né le 3/02/1815 à Saint-Omer. Il deviendra facteur de pianos sans que l’on sache où il s’est formé. Il se mariera le 30/09/1839 à Paris 8°A avec Louise Adélaïde Versapuech native de Paris le 25/11/1820. Le couple aura deux enfants :

*Alfred Louis, né le 9/10/1842 à Paris 8°A (ancien). Il deviendra facteur de pianos. Il se marie le 10/08/1865 à Paris avec Alphonsine Joséphine JUVENOIS, née le 13/06/1843 à Paris-Belleville, fille de Marcel Alphonse JUVENOIS, facteur et fabricant de pianos et de Joséphine KNEIP (mariage le 3/12/1836 à Bruxelles) (⁸). Alphonsine Joséphine JUVENOIS était modiste, résidant en 1865, chez ses parents 115 rue Oberkampf (11°). Sa mère, Joséphine KNEIP, est bien Catherine Joséphine, le 2/01/1817 à Saint-Omer, fille de Nicolas KNEIP et Catherine Pétronille Lefébure. Elle est également la sœur de Jean Louis François KNEIP, père d’Alfred Louis, née le 3/01/1817 à Saint-Omer. Son mariage à Bruxelles avec Marcel (Alphonse) JUVENOIS indique que les parents Nicolas KNEIP – Pétronille Lefébure étaient installés à Bruxelles dès avant 1836. Du mariage Alfred Louis KNEIP avec Alphonsine JUVENOIS sont nés 5 enfants tous décédés en bas âge.

Lors de son mariage en 1865, Alfred Louis KNEIP se qualifie comme facteur de pianos résidant 54 rue du Faubourg du Temple tandis qu’à partir 1864 (première qualité commerciale le concernant), il est mentionné sous le nom de « KNEIP jeune » puis de « Alfred fils ». Une partie de son activité se déroulera avec son père.

*Léonie Julie, née le 14/04/1845 à Bayonne (²). Elle est devenue blanchisseuse au 6 rue Moret en 1879. Cette naissance montre clairement que Jean Louis François s’est établi à Bayonne entre 1842 et 1845 après avoir passé quelques années à Paris (mariage en 1839, naissance de Alfred Louis en 1842), probablement chez un fabricant de pianos car il n’est pas mentionné comme tenant une affaire. Son retour à Paris après 1845 pourrait être lié à la création de l’atelier de fabrication de pianos de Alphonse JUVENOIS entre 1845 et 1850.

Jean Louis François perd son épouse Louise Versapuech le 16/12/1868. Il se remariera (lieu et date inconnus) avec Louise de Lison. A son décès le 28/02/1880 en son domicile 9 rue de Belleville (19°), il est qualifié de rentier, ce qui signifie qu’il a cessé son activité peu avant en 1878-1879, sans doute pour raisons de santé.

  

 

ACTIVITÉ DE J. L. F. & A. L. KNEIP

L’activité de ces deux facteurs est étroitement liée, avec apparemment quelques alea. Après un séjour de quelques années à Bayonne, Jean Louis François KNEIP revient à Paris, peut-être pour travailler avec son beau-frère Alphonse JUVENOIS qui a créé son affaire entre 1845 et 1850. Il prend sans doute son indépendance assez rapidement ou ne revient à Paris qu’en 1853 environ, car la première mention de son état de mécanicien pour pianos date de 1854, établi au 45 rue du Faubourg du Temple (⁵). En 1856, il est associé à Poulet (Vve) au 45 Faubourg du Temple comme mécanicien pour pianos. Les deux associés diversifient leur affaire en procurant aux fabricants et réparateurs « tout ce qui concerne la partie, expédition en province et à l’étranger ».

Cette association semble perdurer jusqu’en 1868. En effet, le 3 juillet 1868 est prononcée la déclaration de faillite de l’association « KNEIP, fab. d’ustensiles pour pianos, rue du Faubourg du Temple 43 » (¹⁰). L’année d’après, Louis (Jean François) est associé à son fils Alfred comme garnisseurs de marteaux pour pianos. Cette nouvelle association est modifiée le 23/04/1870 sous la raison sociale « Rebierre, KNEIP et Cie » au 138 Rue Saint-Maur.

Celle-ci ne semble pas non plus durer, car de 1871 à 1874, KNEIP L. opère seul au 137 Faubourg du Temple, son fils Alfred s’étant installé au 15 Quai Valmy où il se qualifie de « Garnisseur de marteaux pour pianos. Réparations en tous genres. Commissions. Exportation », en quelque sorte d’extension de l’affaire Poulet-KNEIP. Au cours de cette période Alfred se qualifie de « négociant » dans certains actes civils. En 1864, KNEIP (Louis), devient membre fondateur d’une société de consommation qui s’inspire des préceptes de coopérative de type Rochdalien. Cette société aura une courte existence, car elle sera dissoute en 1866 et sera remplacée par la société « La Sincérité » à laquelle appartiendra également L. KNEIP et dont l’épouse a été une signataire militante. Elle sera appuyée par la Société du Crédit au Travail dont L. KNEIP a été l’un des fondateurs (11 ; 12 ; 13).

En 1875, Louis et Alfred KNEIP travaillent ensemble au 137 rue du Faubourg du Temple. Deux ans après, Alfred s’installe au 182 Avenue Parmentier, Louis restant au 137 Faubourg du Temple. En 1877, ce dernier dépose un brevet  de « rivet de marteaux de pianos dit rivet grain d’orge » (¹⁴).

La dernière mention de Louis KNEIP comme garnisseur de marteaux est de 1879. Il décèdera l’année d’après. Alfred Louis KNEIP opérera alors seul. En 1893, son affaire, dite « créée en 1850 », est centrée sur les « Rivets double tige dits grains d’orge ». Dès avant 1893, il est membre de la Chambre Syndicale des Instruments de musique et des Industries qui s’y rattachent (¹⁵). Entre 1878 et 1900, KNEIP Alfred reçoit plusieurs récompenses : en 1878 (Exposition Universelle de Paris), une médaille de bronze  pour les fournitures de marteaux de pianos ; en 1885 (Exposition universelle d’Anvers) : médaille d’argent ; en 1900 (Exposition Universelle de Paris) : médaille d’or (¹⁶). En 1893, il mentionne que l’affaire a été créée en 1850, date sans doute approximative si l’on tient compte des données des annuaires de commerce des années 1850.

Il décèdera le 13/01/1901 en son domicile 182 Avenue Parmentier, à l’âge de 58 ans. L’affaire continue sous le même nom au moins jusqu’en 1910, car elle reste mentionnée sous la raison sociale KNEIP Alfred (fils) ou KNEIP Alfred. La maison « KNEIP » reste membre de la Chambre Syndicale des Instruments de musique et des instruments qui s’y rattachent, mais on ne sait quelle personne gère l’affaire (⁶). L’affaire KNEIP restera opérationelle au moins jusqu’en 1938 sous la raison sociale « KNEIP L. garnisseur de marteaux de pianos au 168 Avenue Parmentier » (¹⁷). Après le décès d’Alfred Louis en 1901, sa veuve aurait pu continuer l’affaire. Mais décédée le 16/02/1927 à Paris (10°), l’affaire a sans doute été reprise soit par un autre membre de la famille KNEIP, soit par une tierce personne qui repris le nom générique de Louis KNEIP sous le nom « L. KNEIP ».

Charles Théodore KNEIP. Né le 5/11/1818 à Saint-Omer, il se marie le 12/03/1853 à Paris avec Bankaert Marie. Il est établi comme facteur de pianos au 45 rue du Faubourg du Temple. Est-ce Charles Théodore ou son frère Charles Laurent Paul qui sera facteur de pianos à Bayonne ? Dans la mesure où Charles KNEIP est mentionné comme facteur de pianos à Bayonne en 1855, cela signifie qu’il y est resté plus longtemps que son frère Jean Louis. En revenant à Paris à une date inconnue, Charles aurait aussi pu travailler chez JUVENOIS, car il n’est jamais mentionné comme ayant sa propre affaire. Il est décédé le 2/06/1866, quelques temps après son épouse, au 45 rue du Faubourg du Temple, résidence de plusieurs KNEIP dans les années 1860-1870.

Charles Laurent Paul. Natif de Saint-Omer le 11/08/1813. On ne sait rien de lui avant 1863, aussi peut-il y avoir doute sur sa présence à Bayonne entre ca1843, et 1855 au lieu de son frère Charles Théodore. Il est ébéniste en 1863, facteur de pianos en 1865, puis commis marchand de vins en 1866 résidant 34 rue des Cendriers (20°). Le 7/011/1840 à Paris, il épouse Antoinette Françoise Rouyère née le 13/03/1822 à Paris (9°A). Antoinette serait-elle la sœur de Jean François Rouyère (né le 15/07/1823) qui a épousé Irma Eudoxie KNEIP le 24/05/1853 dont les parents n’ont pu être identifiés mais qui pourraient être de la grande famille KNEIP? Charles Laurent Paul KNEIP est décédé avant 1880.

Les seuls pianos produits par Charles et Louis KNEIP seraient antérieurs à 1860, fabriqués à Bayonne (pour Charles et/ou Louis) et/ou à Paris (pour Charles seul) comme l’atteste la plaque d’adresse (sans initiale de prénom ; (¹)). Mais duquel des deux Charles s’agit-il ? D’autre part l’association « KNEP - Ch. Petitclerc, 75 Faubourg Poissonnière » concerne-t-elle un KNEIP qui serait alors l’un des deux Charles (il faut alors admettre une erreur typographique répétée en 1858 et 1859) (⁵), ou bien s’agit-il d’un « Knep » sans relations avec les KNEIP ?

Alfred : En 1867, âgé de 30 ans, donc né ca1837 si les données sont exactes, et dans ce cas né à Paris car il n’y a pas d’enregistrement à son nom à Saint-Omer, il est mouleur au 36 rue des Amandiers. On ne connaît rien d’autre sur lui. Sa qualité d’oncle de Alfred Louis indique qu’il est un frère de Jean Louis François, sauf erreur et d’âge et de qualification car il n’a que 30 ans, et les autres oncles ont au moins 50 ans sinon plus.

Adolphe (Pierre Joseph ?) : Agé de 56 ans en 1865 au mariage d’Alfred Louis KNEIP avec Alphonsine JUVENOIS, mais de 51 ans au décès de sa fille, à 34 ans épouse d’un certain Boulard, le 3/12/1866 à Paris, ses lieu et dates de naissance sont très imprécises et non enregistrées à Saint-Omer où il serait né entre 1809 et 1815. En 1809, naît, à Saint-Omer le 20/08/1809, Pierre Joseph. Ce Pierre Joseph aurait-il eu un 3° prénom non enregistré ? Une date autour de 1815 n’est pas compatible. Dans les années 1860, il est qualifié de facteur d’orgue, demeurant 36 rue des Haies et oncle de Alfred Louis. Sans raison commerciale attachée à son nom, il travaillait soit chez un fabricant de pianos Ruch et/ou Herz établis au 41-45 de cette rue ?), soit peut-être avec Jean-Louis KNEIP.

Catherine Joséphine. Née le 3/01/1817 à Saint-Omer, elle deviendra l’épouse de Alphonse JUVENOIS (mariage à Bruxelles en 1836), facteur et fabricant de pianos à Saint-Maur-Popincourt (11°). Elle aura une fille Alphonsine Joséphine née le 13/06/1843 à Paris-Belleville qui épousera son cousin Alfred Louis KNEIP, fils de Jean Louis François KNEIP et Louise Versapuech (Cf. ci-dessus §Alfred Louis KNEIP). Au mariage de Alphonsine Joséphine avec Alfred KNEIP, le père d’Alphonsine JoséphIne est prénommé « Marcel », comme d’ailleurs aussi dans un relevé de son mariage avec Alphonsine KNEIP en 1836 (date non précisée) à Bruxelles, où « Marcel » étant dit né à Lille (sans date ; pas d’enregistrement en cette ville entre 1802 et 1822). Le couple Alphonse JUVENOIS – Catherine Joséphine KNEIP aura une autre fille, Marie Emilie Catherine, devenue modiste, née le 19/10/1837 à Namur (Belgique), ce qui indique que Alphonse (Marcel) JUVENOIS était facteur de pianos en cette ville au moins entre 1835 et 1840. Il n’ouvrira son affaire personnelle de Paris au 100 Saint-Maur-Popincourt (11°) qu’en 1846 (⁶).

Les différents membres de la famille ont résidé dans un espace relativement restreint de la capitale dans les 10°, 11° et 20° arrondissements, à des adresses assez proches les unes des autres. Ces arrondissements étaient réputés pour l’implantation de nombreux facteurs et fabricants de pianos (¹).

Les facteurs KNEIP ont eu une évidente renommée dans les affaires concernant les fournitures pour pianos, spécialité dans laquelle ils ont assurément mieux réussi, malgré des aleas passagers, que dans la fabrication de pianos. On relèvera également une étroite collaboration entre la famille KNEIP et les JUVENOIS, avec lesquels ils ont probablement travaillé avant et après l’épisode de Bayonne.

  

 

RELATIONS ENTRE LES FAMILLES KNEIP ET JUVENOIS

Compte tenu des relations familiales entre les KNEIP et les JUVENOIS qui remontent à avant 1840, c’est-à-dire quelques années après l’arrivée des KNEIP à Paris, on peut en déduire que les familles KNEIP et JUVENOIS étaient très liées par la facture de pianos, les KNEIP (père et fils) ayant pu travailler avec JUVENOIS, tant à Bruxelles qu’à Paris. Après Bruxelles, Marcel Alphonse JUVENOIS à travaillé peu de temps à Namur avant de s’établir à Paris juste avant 1839. Il ne crée son atelier de fabrication qu’en 1847.

Dans les relations entre les KNEIP et les JUVENOIS, il faut lever une ambiguité. Le facteur JUVENOIS est prénommé Marcel lors de sa naissance à Lille et lors de son mariage à Bruxelles avec Catherine Joséphine KNEIP. Ce prénom n’est plus utilisé dans sa vie parisienne après 1837-1838. Toutefois tous les enregistrements sont formels sur les liens Catherine Joséphine KNEIP et Alphonse KNEIP qui montrent clairement que Marcel et Alphonse sont le même personnage. On retrouve d’ailleurs le prénom Alphonse attribué à son fils Alphonse Charles né en 1839 à Paris. Le prénom de Charles pourrait correspondre à celui de son parrain, un des deux Charles KNEIP.

Louis François KNEIP a peut-être travaillé avec A. JUVENOIS entre son retour de Bayonne à Paris et la création de sa propre affaire en 1854. Son fils le rejoint en 1864. Ces deux facteurs travaillent donc indépendamment de Alphonse JUVENOIS.

On ignore tout sur les lieux de travail des autres frères de Jean Louis Fr. KNEIP, Charles Laurent, Charles Théodore après leur retour à Paris et Adolphe, en particulier duquel des deux Charles il s’agir comme fabricant de piano à Paris.

Après la faillite de son affaire, Alphonse JUVENOIS reste encore 2 ou 3 ans à Paris au 115 rue Oberkampf. On perd sa trace après 1868. Il ne serait pas décédé à Paris, ni son épouse.

  

 

RÉFÉRENCES

(¹) - Les facteurs de pianos français. In :www.lieveverbeeck.eu
(²) - Exposition universelle de 1855 : Rapports du jury mixte international, Volume 2.
(³) - Quinze visites musicales à l'Exposition Universelle de 1855, Juste Adrien LENOIR DE LAFAGE, p. 211.
(⁴) - Archives départementales Pyrénées atlantiques Etat civil numérisé Bayonne.
(⁵) - Almanach et Annuaire du commerce, de l’industrie et de la magistrature 1837-1910. In : Gallica.bnf.fr.
(⁶) - Archives numérisées Etat civile Saint-Omer 1800-1852.
(⁷) - Archives numérisées de Paris Etat civil 1800-1925.
(⁸) - Migranet
(¹⁰) - Le Constitutionnel : journal du commerce, politique et littéraire, Trib. Commerce 13.7.1868. In : Gallica.bnf.fr.
(¹¹) - Les Révolutions du XIX° siècle : 1852-1872. La Mutualité. p.296. In : Gallica.bnf.fr.
(¹²) - Gaumont J., 1926. – Revue des études coopératives, 1923/7 (A2,N8)-1923/09, p. 412-421. In : Gallica.bnf.fr.
(¹³) - Rougerie Ch. (1997). - Commune de Paris. Les femmes de 1871. PUF.  In : Gallica
(¹⁴) - Bulletin des lois de la République française, 01/1879, p. 135 (gallica.bnf.fr).
(¹⁵) - Pierre C. - 1893. – Les facteurs d’instruments de musique.
(¹⁶) - Haine M. 1978. - Tableaux des facteurs d’instruments de musique aux expositions nationales et universelles de 1789 à 1900. In: Gallica.bnf.fr
(¹⁷) - Répertoire général de la production française, 1925, 1936 et 1938, Paris. In Gallica.bnf.fr.

 

 

 

Famille KNEIP
Facteurs de pianos, 1806-1925, de Saint-Omer et Paris

 KNEIP Jean ( -  | 1808 – Brachtenbach, Grand-Duché de Luxembourg)

(x) SCHAACK Suzanne



 KNEIP Nicolas (30 déc 1779 - Brachtenbach | Paris) : menuisier, ébéniste





(22 jan 1806 - Saint-Omer) LEFÉBURE Catherine Pétronille (16 juin 1783 - Saint-Omer | 15 nov 1856 - Paris)





 KNEIP Adolphe (1809 - Saint-Omer |  - )









 KNEIP Pierre Joseph (20 août 1809 - Saint-Omer |  - ) : mouleur 36 rue des Amandiers20°









 KNEIP Paul François (25 avr 1811 - Saint-Omer | 8 juin 1813 - Saint-Omer)









 KNEIP Charles Laurent Paul (11 août 1813 - Saint-Omer | Paris) : ébéniste, facteur de îanos, commi marchand de vins









(7 nov 1840 - Paris) ROUYERE Antoinette (13 mars 1822 - Paris |  - )







 KNEIP Paul Léon (25 oct 1844 - Paris |  - )













(6 avr 1867) BRESSON Marie Philippine (2 déc 1844 - Paris |  - )







 KNEIP Léontine Joséphine (2 déc 1849 - Paris | 29 sep 1908 - Paris) : blanchisseuse 6 rue Moret













(3 juil 1880) SOUCHARD Rançois Auguste Eugène (5 nov 1844 - Thiais |  - )









 KNEIP Félix Alfred (18 mars 1879 - Paris |  - 6/10/1948/12°)

















(31 déc 1910 - Paris 75020) VERHAVERT Juliette Augustine (26 août 1879 - Paris 75020 | 1910 - Paris 75000)











 VERHAVERT Gustave Victor (1902 |  - )















 KNEIP Jean Louis François (3 fév 1815 - Saint-Omer | Paris) : facteur de pianos, mécanicien pour pianos









(30 sep 1839 - Paris) VERSAPUECH Louise Adélaïde (25 nov 1820 - Paris |  - )







 KNEIP Alfred Louis (9 oct 1842 - Paris | 31 jan 1901 - Paris) : facteur de pianos, mécanicien pour pianos, industriel













(10 août 1865 - Paris) JEUVENOIS Alphonsine Joséphine (9 oct 1842 - Paris |  - )









 KNEIP M.N. (19 juin 1866 - Paris |  - )

















 KNEIP Emile (1868 - Paris | 19 juil 1870 - Paris)

















 KNEIP Jeanne (1871 - Paris | 5 déc 1876 - Paris)

















 KNEIP Georges (mai 1874 - Paris | 12 oct 1874 - Paris)

















 KNEIP Louise (sep 1875 - Paris | 27 déc 1876 - Paris)















 KNEIP Louise Julie (14 avr 1845 - Bayonne |  - )











 KNEIP Catherine Joséphine (3 jan 1817 - Saint-Omer |  - )









(1842) JUVENOIS Alphonse, facteur-fabricant de pianos







 JUVENOIS Alphonsine Joséphine (13 juin 1843 - Paris | 16 fév 1927 - Paris)













(13 juil 1867 - Paris 75010) FOUCAULT Louis Edme (14 nov 1833 - Saint-Omer |  - )





 KNEIP Charles Théodore (5 nov 1818 - Saint-Omer | 2 juin 1866 - Paris) : facteur de pianos









(12 mars 1853 - Paris) BANKAERT Marie





 KNEIP Paul Isidore Désiré (5 mars 1821 - Saint-Omer | 21 sep 1822 - Saint-Omer)









 KNEIP Claire Catherine Hortense (16 août 1822 - Saint-Omer | 3 sep 1822 - Saint-Omer)









 KNEIP Marie Christine Euphrasie (16 jan 1824 - Saint-Omer |  - )









(2 juin 1863 - Paris) CHEVALIER Charles Antoine (21 oct 1827 - Paris |  - ), compatble





(x) DERYNK Edouard Joseph ( -  | 16 déc 1857 - Paris)





 KNEIP Sophie Eugénie (25 fév 1826 - Saint-Omer | 1er oct 1827 - Saint-Omer)









 KNEIP Alfred (1829 |  - )







 KNEIP Pierre (12 juin 1791 - Brachtenbach | 19 nov 1827 - Saint-Omer), ébéniste





(10 jan 1825 - Saint-Omer) TANCHON Vicoire Eugénie (30 juil 1789 - Saint-Omer |  - )





 KNEIP Eugénie Catherine (4 oct 1825 - Saint-Omer | 5 déc 1827 - Saint-Omer)









 KNEIP Fleury Alfred (5 juil 1827 - Saint-Omer | 12 déc 1827 - Saint-Omer)






 

 

ADDENDUM

Grâce à l’information transmise par Mme Lieve Verbeeck, que nous remercions vivement, après insertion des notices Kneip et Juvenois sur son site, de l’existence d’une plaque d’adresse « Alp. Juvenois – Kneip », les relations d’affaires entre les Kneip et Juvenois se précisent. Elle atteste que Juvenois et Kneip étaient associés au moins pendant quelques temps. L’époque de cette association, matérialisée par les plaques serties en laiton de conception plus moderne (fin années 1850), serait plus récente que celle déduite des plaques d’adresse « A. Juvenois » sur papier imprimé.