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HATZENBUHLER Jean Baptiste
à Paris (°1832)

1840

"On lit dans le Moniteur parisien : Le roi, sur la proposition de M. l'intendant général de la liste civile, vient d' accorder le titre de facteurs de pianos de. S. M. à MM. Hatzenbuhler et Faure, dont les instrumens ont été mis au premier rang à l'a dernière exposition (Fabrique, faubourg Saint-Antoine, 63; dépôt central, rue Richelieu, 108.). Cette rare distinction est pleinement justifiée par des mérites qui s'excluent d' ordinaire dans cette sorte de produits, c'est-à-dire l'économie du prix la qualité du son et la solidité de la construction." Journal du Loiret, 05/02/1840, p. 4 (aurelia.orleans.fr)


1845

"Déjà en 1839, les pianos de M. Hatzenbuller lui avaient mérité une récompense; à l'esamen comparé fait par le jury de l'avant-dernière exposition, ils avaient obtenu la seconde place.

M. Hatzenbuller n'a cessé depuis d'améliorer l'ensemble et les détails de sa fabrication.

Ce facteur, homme de talent et de conscience, s'est récemment essayé dans la construction du piano à queue, format réduit. Ses premiers et heureux essais en ce genre font augurer que jsa maison, jusque-là plus spécialement vouée aux pianos droits, sera également bien notée dans cette nouvelle fabrication." Archives du Commerce, Volume 36, 1845, p. 394


1846

"On sait que le goût de nos dilettants va toujours se perfectionnant; aussi l'on assure qu'ils n'adopteront cet hiver que les instrumens dont de nombreux succès auront constaté la perfection.

Leur choix s'est d'abord fixé sur les pianos de M. Hatzenbuhler, que l'on a vu, à l'exposition de 1844, se placer à la tête des plus hardis novateurs. En effet, tous les connaisseurs se sont accordés pour proclamer que les instrumens de cet habile fabricant se faisaient remarquer par l'ampleur, l'éclat et en même temps la douceur du son.

Il a été reconnu depuis qu'à ces qualités brillantes ils joignaient celles de la solidité et de la durée. Après avoir servi pendant plusieurs années aux études les plus opiniâtres, ils possèdent encore la même élasticité dans le mécanisme, la même fraîcheur dans la sonorité.

Il est permis d'attribuer ces résultats inespérés à la faculté singulière qu'ont ces pianos de tenir l'accord pendant un très grand espace de temps, malgré l'effort des doigts les plus nerveux.

Ce magnifique perfectionnement de l'ensemble est dû à des améliorations de détail sans nombre que l'expérience de M. Hatzenbuhler lui a suggérées, et qu'il a distribuées avec le tact le plus intelligent. Tant d'efforts couronnés d'un si brillant succès méritaient une récompense.

M. Hatzenbuhler est evenu fournisseur du roi des Français; il a de plus obtenu la première médaille d'argent décernée par le jury de l'exposition de 1844, à l'industrie du piano.

Mais le zèle du célèbre facteur a été de nouveau stimulé par ces éclatantes marques d'encouragement; on nous assure que l'exposition de 1849 sera l'occasion pour lui de remporter une victoire plus complète encore, tant la qualité de ses instrumens aura acquis une incontestable supériorité. Ce qui doit confirmer cet heureux évément, c'est que M. Hatzenbuhler, désireux de se conserver tout entier à l'art, vient de s'adjoindre comme associé M. Roll de Boispéan." Le Mercure des Théatres, 24/12/1846, p. 3 (gallica.bnf.fr)

"Les beaux jours nous ont dit définitivement adieu. La bise de novembre ramène peu à peu nos élégans touristes et nos belles châtelaines. Chaque jour s’ouvrent de nouveaux salons; chaque soir se préparent des fêtes nouvelles.

La musique, cette passion des âmes d’élite, à laquelle on se livre avec une ardeur croissante, est le premier des plaisirs qui nous sont promis. On sait que le goût de nos dilettanti va toujours se perfectionnant; aussi l’on assure qu’ils n’adopterçnt pour cet hiver que les inslrumens dont de nombreux succès auront constaté la perfection.

Leur choix s est d’abord fixé sur les pianos de M. Hatzenbuhler, que l’on a vu, à l'exposition de 1844, se placer à la tête des plus hardis novateurs. En effet, tous les connaisseurs se sont accordés pour proclamer que les instrumens de cet habile fabricant se faisaient remarquer par l’ampleur, l’éclat et en même temps la douceur du son.

Il a été reconnu depuis qu’à ces qualités brillantes ils joignaient celles de la solidité et de la durée. Après avoir servi pendant plusieurs années aux études les plus opiniâtres, ils possèdent encore la même élasticité dans le mécanisme, a même force et la même fraîcheur dans la sonorité. Il est permis d'attribuer ces résultats inespérés à la faculté singulière qu’ont ces pianos de tenir l’accord pendant un très-grand espace de temps, malgré l’effort des doigts les plus nerveux.

Ce magnifique perfectionnement de Pensemble est dû à des ameliorations de détail sans nombre que l’expérience de M. Ilatzenbuliler lui a suggérées, et qu’il a distribuées avec Je tact le plus intelligent.

Tant d’efforts couronnés d’un si brillant succès méritaient une récompense. M. Ilatzenbuliler est devenu fournisseur du roi des Français ; il a de plus obtenu la première médaille d’argent décernée par le jury de l’exposition de 1844, à l’industrie du piano. Mais le zèle du célèbre facteur a été de nouveau stimulé par ces éclatantes marques d’encouragement ; on nous assure que l’exposition de 1849 sera l’occasion pour lui de remporter une victoire plus complète encore, tant la qualité de ses inslrumens aura acquis une incontestable supériorité.

Ce qui doit confirmer cet heureux événement, c’est que M. Hatzenbuliler, désireux de se conserver tout entier à l’art, vient de s’adjoindre, comme associé, M. Roll de Boispéan, lequel demeure chargé d’une administration très-absorbante dans un établissement dont les affaires, fort étendues déjà, prennent chaque jour encore un développement plus considérable, qui a dans les principales villes du monde des correspondans spéciaux, et possède à Paris, dans la Maison-Dorée, de vastes ateliers et des magasins de vente où l’on trouve constamment un grand choix d’instrumens aussi remarquables par leur qualité que par la modicité des prix.

Les salons où doivent retentir les mélodieux pianos d’Hatzenbuliler seront éclairés par la lampe Decan, qui se distingue de toutes les autres lampes mécaniques par des qualités précieuses pour les réunions de soirées et pour le travail du cabinet. Elle ne fatigue jamais la poitrine, et elle ne peut blesser la vue la plus délicate.

Admirable faculté de l’invention humaine, qui jamais ne s’arrête dans la voie des découvertes! Il semblait que la lampe Decan, comblée de tant d’éloges, eût atteint le plus haut point de perfection. Eli bien! ce point vient d’être encore dépassé." Gazette de Metz et de Lorraine, 06/11/1846, p. 3 (kiosque.limedia.fr)


1849

"M. Hatzenbuhler se maintient toujours à la place qu'il a su se faire parmi nos meilleurs facteurs. Ses instruments sont bien confectionnés, solides, d'une brillante sonorité et facile à jouer." Revue et gazette musicale de Paris, Volume 16, 1849, p. 261

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Pour les références voyez la page
pianos français 1830 - 1839


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