home | Facteurs de pianos en France


 

BOISSELOT
à Marseille (°1827)

1839

Brevet de 1839 : 'Piano cledi-harmonique', "Brevet d'invention de 5 ans en date du 6 mai 1839, Aux sieurs Boisselot et fils, à Marseille, Pour un piano clédiharmonique. Le but de cette invention est de tendre d'une manière égale et par un seul mouvement les deux cordes qui, dans les pianos, sont accordées à l'unisson.

Par ce nouveau moyen, il est impossible que les deux cordes qui sont pour la même note ne soient pas toujours parfaitement d'accord, puisqu'elles sont parallèles, d'une exacte et même longueur et montées par la même tension.

Le piano clédiharmonique peut être accordé en deux fois moins de temps que le piano à chevilles, et reste plus longtemps d'accord, les unissons ne pouvant pas varier.

Dans les pianos fabriqués d'après le système ordinaire, les chevilles sont enfoncées dans le sommier, à coups de marteau, pour qu'elles soient fortement serrées par le bois, ce qui est cause qu'on ne peut les faire tourner qu'en exerçant une grande force et par secousses : nous avons obvié à ce grave inconvénient en employant la vis sans fin, qui a l'avantage d'agir sans force, et sans qu'il résulte aucune détérioration pour l'instrument. [...]" Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention, 1844, p. 175

1840

Brevet de 1840 : "BOISSELOT remplace la mécanique, dite à fourche, par en noix à charnières et vis de rappel."

1841

Brevet de 1841 : "843° MM. Boisselot et fils, fabricants de pianos, demeurant rue place Notre-Dame-du-Mont, à Marseille département des Bouches-du-Rhône, auxquels il a été délivré, le 30 septembre dernier, le certificat de leur demande d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un nouveau mécanisme de piano." Bulletin des lois de la République française, 01/1841, p. 116-117

1843

Le sostenuto

"Le sostenuto est inventé par Jean-Louis-Louis BOISSELOT de Marseille en 1843 : 'Piano à sons soutenus à voltenté', fait par BOISSELOT, de Marseille, en 1843." Dictionnaire des instruments de musique', Jacquot, 1886

"Les mêmes facteurs imaginèrent également, à cette époque, un piano à sons soutenus à volonté, dans lequel une pédale particulière faisait agir un levier à échappement qui soulevait à volonté l'étouffoir d'une note quelconque et le tenait en cette position à l'aide d'une bascule, l'étouffoir restait levé et le son se prolongeait aussi longtemps que le pied de l'exécutant restait appuyé sur la pédale sans qu'il fût nécessaire de laisser le doigt sur la touche.

L'effet produit pour une note pouvait également se produire pour un accord. La touche demeurée libre pouvait être refrappée pendant que les sons se soutenaient par l'action de la pédale. (B. F. 16808.)" Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861  

Piano à double son

'Piano à double son', fait par BOISSELOT en 1843 (**1886) - "Boisselot construisit deux pianos à double son par un seul mouvement.

Il y était parvenu par deux systèmes mis en pratique sur chacun de ses instruments.

Le premier moyen consistait dans la pluralité des cordes; c'est à peu près la même idée que celle déjà décrite, mais avec cette différence qu'au lieu d'accorder les cinq cordes à l'unisson exact, elles étaient accordées trois à l'unisson et deux à une autre intervalle d'octave, de sorte que le marteau, en frappant cinq cordes, faisait résonner deux sons divers.

Le double son s'obtenait à volonté au moyen d'une pédale, qui faisait marcher latéralement le clavier comme dans le système transpositeur, de sorte que le marteau se trouvait frapper les cinq cordes et dans son état naturel il n'en frappait que trois.

La barre des marteaux se divisait également en deux ou en trois parties, afin qu'on pût faire le double son dans une seule partie du clavier. Le second système était sans augmentation de cordes.

Le facteur avait placé vers le milieu de chaque touche un levier oblique, mis en mouvement par l'impulsion de la touche même, au moyen d'un petit crochet attaché sur elle, et qui correspondait par son extrémité au marteau d'une autre touche à l'octave, de manière que, lorsque l'exécutant frappait une seule touche, deux marteanx étaient mis en mouvement, et comme chaque marteau donnait l'impulsion à des cordes de diverses intonations, on entendait deux sons différents." Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861

"725. MM. Boisselot et fils, à Marseille ; piano dit piano octafic. (26 octobre. — 5 ans.)" Bulletin de la Société d'encouragement pour l'Industrie Nationale quarante ..., 1844, p. 525

1844

Brevet de 1844 : "53° Les sieurs Boisselot et fils, demeurant place Notre-Dame-du-Mont, n° 12 à Marseille, des auxquels a été délivré, le 26 octobre dernier, le certificat de leur demande d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un piano dit piano octavié." Bulletin des lois de la République française, 01/1844, p. 305

1849

Piano planicorde

Brevet de 1849 : "Piano planicorde', variété de piano à cordes plates, de BOISSELOT, de Marseille." Dictionnaire des instruments de musique', Jacquot, 1886 

"Boisselot apporte quelques changements dans la position des cordes du piano, et il nomme son instrument ainsi amélioré piano-planicorde.

Les trois cordes cylindriques, dont chaque note est ordinairement pourvue, étaient remplacées par une lame d'acier représentant une corde plate; une pédale agissait sur le mécanisme des étouffoirs de telle sorte qu'après avoir abaissé cette pédale, il suffisait de donner un certain choc à une ou plusieurs notes pour en prolonger la vibration. (B. F., 8,289.)" Organographie: La facture instrumentale depuis 1789 jusqu'en 1857 inclusivement, Adolphe Le Doulcet Pontécoulant, 1861  

"38° Le brevet d'invention de quinze ans, dont la demande a été déposée, le 2 mai 1849, au secrétariat de la préfecture du département des Bouches-du-Rhône, par les sieurs Boisselot et fils, à Marseille, rue Notre-Dame-du-Mont, n° 12, pour un piano dit piano planicorde." Bulletin des lois de la République française, 07/1850, p. 468

Pour voir le brevet original
voyez le site
INPI
(13)

BOISSELOT
sur ce site

ARTICLES

INVENTIONS

PUBLICITÉ

EXPOSITIONS

BIOGRAPHIE

Cliquer sur les liens ci-dessus.

Pour les références voyez en bas de la page
pianos français 1800 - 1829


 © Copyright all rights reserved